Megan Baxter

[Megan Baxter]

ATTENTION
Les messages suivants s'adressent à un public averti (scènes de violence, érotisme). Âmes sensibles, s'abstenir.

Nom/prénom : Megan Baxter, mais le peu de personne qui l’interpelle l’appelle Meg
Lieu de naissance : Atlas IV
Race : Terrienne
Métier : aucun pour l'instant
Sexe : féminin
Date de naissance : 29/02/1984
Signe astrologique : poisson
Âge : 25 ans
Taille : 1m 65
Poids : 65 kg

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Chapitre 1 : Megan Baxter, serveuse sur l'Atlas IV
Meg craint beaucoup de choses, mais c’est plus de la méfiance que de la peur : la police est corrompue sur le vaisseau et les malfrats peuplent son quartier, alors se balader avec un couteau à cran d’arrêt et un bombe paralysante des surplus de l’armée, c’est devenu une habitude.

Elle est souvent discrète et ne fait rien pour se mettre en valeur ou attirer l’attention, question de survit. D’ailleurs voici comment elle se définit « Je n’ai rien de remarquable, taille moyenne, corpulence moyenne. Je n’ai pas non plus ce petit quelque chose de la femme forte ou de la princesse en détresse ». Elle pourrait avoir du charme pourtant avec ses long cheveux châtains et se yeux bleu sombre, mais pour elle à quoi bon ? « Ce marier avec un alcoolique ou être engagée par un maquereau ? C’est tous ce que je pourrais espéré des hommes qui m’entoure, alors je lance le luxe de l’élégance à d’autre. »

Megan est une désenchanté. A quinze ans déjà elle avait comprit qu’elle ne pourrait rien faire pour améliorer ses conditions de vie. « J’ai fait comme mes vieux avant moi, j’ai arrêté l’école et je me suis trouvé un petit boulot peinard. Le salaire d’une serveuse n’est pas mirobolant mais il tombe tout les mois et au moins je peux payer le loyer de mon appart’ dans les bas-fond. »
Bien avant qu’il ne s’écrase ce « maudit tas d’ferraille » regorgés déjà de « zones-poubelles » où « grouille des êtres à peine vivants retourné à un état primaire où la survit est le seul but ». Pour Meg la vie est loin d’être « une grande, belle et mystérieuse aventure, c’est juste une drogue : on morfle tout les jours mais rien à faire, il nous faut not’ dose. Sauf que la y’a pas de désintox’ possible… »

Meg se contente donc elle aussi de vivre, la nuit elle va abattre son travail, esquive les tapes sur les fesses des nombreux « trous du *** imbibés » avachis aux tables du 114 et essaye de respirer entre deux nuages de fumée de cigarettes bon marchées. Le jour elle rentre chez elle, dans les blocs, coincés entre une famille de onze enfants en bas âge à droite et un exhibitionniste drogué à gauche. Son temps libre elle le consacre à regarder des « c******es » à la télévision. Elle louvoie entre les gens, évite les contact et se fait la plus discrète possible, cela lui a jusqu’à présent d’avoir pas mal d’ennuie.

Chapitre 2 : le crash
Personne ne sait ce qui s’est réellement passé le jour où le vaisseaux s’est écrasé, mais Meg est persuadée que l’employé chargé de la maintenance de « tout l’bordel technologique » s’est « écroulé raide-mort bourré » sur le bouton d’autodestruction des moteurs.

Toute la population pauvre du vaisseaux s’est rué vers les modules d’évacuation en sachant pertinemment que, contrairement au population plus riches, leurs zones de n’avaient été que peu, voir pas du tout, entretenue et que les cloisons cèderais au moindre choc. Les « friqués » se sont contentés de paniquer et de se réfugier dans leur abri personnel ou dans les zones de sureté publique, ces grands hangars à toute épreuve. Meg a eut de la chance si l’on peut dire, elle a trouvé une petite place dans l’un des rares modules opérationnels et à quitter le vaisseaux à son bord. Quelque uns de ces modules ont été poussé du doigt par Amroth pour les faire s’écraser dans le désert des Ohimes sur Nideyle.

Chapitre 3 : le réveil
Malheureusement Megan n’avait pas prévue que le module resterait clos tant qu’aucun technicien ne viendrait l’ouvrir. Encore une merveille de la technologie. En soit ce n’était pas vraiment un problème car le petit vaisseaux pouvait assurer la survie de ses occupants pendants plusieurs dizaines d’années. Ces modules étaient équipés d’une intelligence artificielle implacable lui permettant d’assurer la survie du plus grand nombre de personne possible. Ainsi lorsqu’un de ses passagers se révélait trop faible pour survivre plus longtemps ou plus simplement lorsqu’il avait besoin d’économiser de l’énergie, le module déconnectait un humain et le rejetait à l’extérieur, qu’il soit vivant ou non.
Megan fut désignée par le module pour être abandonnée. Elle se réveilla au moment où oxygène et nutriment cessèrent de lui être envoyé et se redressa le souffle court et la vision trouble, dans la semi obscurité du module. La seule lumière provenait d’une ouverture ronde dans la paroi épaisse du vaisseau. Répondant à l’un des plus vieux instinct du mande elle se dirigea vers cette lumière par où passait un filet d’air chaud. Megan rampa dans le boyau étroit et finit par débaucher sur l’extérieur. Elle bascula soudain en avant et roula sur le sol brûlant. Un bruit sec se fit entendre, le module était clos. La terrienne regarda autour d’elle, où qu’elle posait les yeux elle ne voyait que du sable.

[Megan Baxter]

Les origines de la peur

Un tunnel métallique obscure et rouillé s’ouvrait devant elle. C’était le couloir le plus court reliant son travail à son domicile et il n’était ni plus ni moins engageant qu’un autre. Oui, mais c’était vraiment le plus court, et elle l’empruntait tous les jours, à la même heure…Ce sont les petites habitudes auxquelles on s’accroche désespérément qui finisse toujours par nous faire chuter, comme dans les films ou les bouquins. Mais Megan ne songea jamais que les œuvres de fiction s’appuie sur la réalité, elle ne pensait tout simplement pas à l’éventualité que quelque chose puisse arrivé, là, dans ce couloir qu’elle empruntait chaque jours, à cette heure ou jamais rien ne s’était encore passé.

Musique à fond dans les oreilles, pas assuré et rapide, Megan passait dans les entrailles du vaisseau comme un être d’une autre phase, personne ne la voyait et elle même ne prêtait attention à rien, ni les mendiants suppliant pour un regard, ni les drogués aux mains tremblantes, l’œil glauque, ni la police corrompue buvant un verre en compagnie de grands pontes de la criminalité…Rien ne l’effleurait et cela aurait presque eut quelque chose de beau si son regard n’était pas aussi mélancolique et accusateur. C’est que Megan faisait partie de cette multitude un peu masochiste ayant parfaitement conscience de la dégradation exponentiel de leur environnement mais incapable d’y faire naître la moindre étincelle de changement, soit par crainte, soit par lassitude, soit par manque de conviction. C’était là son cas, alors elle jouait les ignorantes.

Le boyau de métal qu’elle traversait n’était pas désert. Tout se passa très vite. Quelqu’un lui saisit brusquement le bras. Son rythme cardiaque s’accéléra brusquement et l’adrénaline inonda son cerveau. Un éclat de lumière à l’extrémité de son champ de vision lui indiqua que l’autre était armé. Elle se débattit, il la jeta contre le mur. Le décor vacilla. Il s’approcha agrippa sa veste et la releva brutalement. Megan propulsa son pied en avant, elle l’entendit grogné et se dégagea d’une secousse.

Elle courut, le souffle court, les poumons en feu. Les lumière artificiel dansait comme des lucioles, leur traîné aveuglante s’effilochait dans l’ombre. A droite, l’immeuble. Troisième sous-sol, cinquième appart. Le code. Vite. La porte claque derrière elle et la lumière inonda le studio sans hubleau. Assise dos à la cloison, Megan pleura en silence.

Le lendemain, elle acquit son premier couteau. Plus jamais cela ne se reproduirait.

[Seby]

Fiche validée

Métier :

Autrefois serveuse.

Équipement :

Couteau.

Magie :

Aucune.

Autre :

/

[Seby]

Compte supprimé à la demande du joueur.