Bestiaire

Vous trouverez ici différents articles en rapport avec l'univers du Monde de Nideyle. Leur lecture n'est pas obligatoire mais vous permettra de mieux cerner les différents contextes. Le but ? Enrichir le jeu.

Bestiaire

Messagepar Maître du Jeu » 27 Avr 2010, 17:20

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Idées de Seby, Chinaï, Akh Ôr Naphret, Krän Guush, Ceithli et bien d'autres.
Illustrations par Chinaï pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.


GRAND CANDÉLABRE

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Docile

Animal mystérieux s’il en est, le Candélabre est un cervidé particulièrement rare vivzant dans les profondeurs des foret les plus denses. Parfois considéré comme un dieu mineur, il est plus généralement associé à Alrik et l’apercevoir est un signe de bon augure vous garantissant chance, santé et prospérité. Tuer un candélabre est tabou chez tout les peuples originaire de Nideyle. Pourtant, certains sorciers ou esprit maléfiques se livrent à ce crime innommable. La rumeur prétend que les arbres eux-mêmes s’écartent au passage d'un Candélabre. De très grande taille et doté d’une grande longévité - certains le prétendent immortel - le Candélabre voit ses bois impressionants pousser tout au long de sa vie et ce, aussi bien chez les mâles que chez les femelles ! Il est de fait impossible de déterminer le sexe d'un Candélabre à distance. Son troisième œil, quant à lui, lui octroie une excellente nyctalopie. Il est si rare que peu d’homme de science ont put se pencher sur son mode de vie et son caractère. On le suppose sûr de sa force, paisible et très intelligent. Et s'il se laisse occasionnellement approcher par l’homme sans le craindre, une telle chance demeure très rare.


TÉCOLUTA

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Sauvage

Également appelé « le marin cornu », le Tecoluta est trop gros et trop dangeureux pour être chassé. Cependant, il n'en est pas moins prisé pour sa corne réputée capable de donner la vie éternelle. La vérité est toute autre, puisque la poudre extraite de cet ivoire n'est en réalité qu'une drogue excitant les sens et innibitant la peur. De fait, elle donne l’illusion d’être invincible et immortel, ce qui conduit bien souvent celui qui s'en enivre à faire des choses totalement stupides et à mourir plus tôt que prévu. Seuls les fous osent le traquer, génaralement à la recherche de sa carcasse plutôt que de l'animal vivant... Les mâles Tecoluta sont sensiblement plus petits que les femelles, mais les deux arborent la corne. Solitaire et aggressif - en réalité simplement myope et stupide - il ne rencontre ses congénères que pour se reproduire. Il n’est pas territorial. Grand carnivore, il parcours les mers à la recherche de grand animaux (calamar, mamifère marins…) pour se nourrir. Son seul prédateur connu est Drakmoniss elle-même.


ABERRATION

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Sauvage

Certains sorciers nécromanciens l’utiliserait pour des sortilège inavouables. Donc, si vous avez la chance de survivre à l'attaque d'une pareille horreur, vous pouvez toujours récupérer ce qu'il en reste afin de le revendre à prix d'or... L'Aberration n’a pas de consistance particulière, c’est une créature noire, visqueuse et souple - puisqu'invertébrée. Elle est capable de créer toutes sortes de tentacules élastiques qui lui servent à contrôler les carcasses dont elle prend possession. À l'image d'un Bernard l'Hermite, elle s'approprie les carcasses de créatures trépassées... Elle se déplace et se protège à l’aide des os qu'elle récupère sur ses victimes et forme ainsi d’étrange chimères plus ou moins viables. Vous la prendriez pour un mort-vivant ou un squelette animé à la première rencontre. Certaines Aberrations s’entêtent à ne vouloir garder qu'une patte pour se mouvoir, abandonnant les trois autres, ou remontant le squelette dont elles se sont emparées à leur sauce, ou bien encore y ajoutant les os de diverses créatures au hasard de leurs trouvailles, ce qui donne alors lieux à une grande variété de formes et d’aspects. L'Aberration dégage parfois une odeur nauséabonde due à la décomposition du cadavre qu'elle a choisit, pas toujours parfaitement nettoyé de ses chairs. Elle est alors accompagné de tout un essaim d'animaux opportunistes qui se délectent de ces restes devenus mouvants : corbeaux, insectes, vautours parfois. Solitaire et nomade, l'Aberration est également très agressive et attaque à vue tout ce qui lui semble susceptible d’être consommé. Elle est très attaché à ses os et on a déjà vu plusieurs de ces créatures se battre à mort pour un crâne ou une griffe. Il semble par ailleurs qu'elles soient beaucoup plus intelligentes qu’il n’y paraît car il a déjà été rapporté que, dans de rare cas, plusieurs Aberrations pouvaient cohabiter sur le même exosquelette - généralement lorsqu'il atteignait des dimensions déraisonnables. Il est à noter que les Aberrations ne sortent jamais en plein jour et craignent la lumière.

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Re: Bestiaire

Messagepar Maître du Jeu » 08 Juin 2010, 12:29

Illustrations par Chinaï pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.

OMUSE

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
30 ans
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Docile

Cette créature d'1.60m au garrot vit dans les plaines tempérée où l'herbe est abondante. Vivipare, il ne pond en moyenne que deux oeuf durant toute sa vie, ce qui explique sa rareté. Peu ou pas chassé - sa chaire étant particulièrement fade et coriace - ses oeufs sont en revanche très prisés... Les femelles Omuse prennent grand soin de leurs petits et sont d'excellentes mères. Les Omuses vivent en troupeau composés de couples d'âges et de tailles très variables. Ils passent le plus clair de leur temps à brouter, vagabondant d'un point d'eau à un autre. Sa peau est recouverte de très petites écailles de la taille d'une lentille, elles-mêmes piquées dans un cuir particulièrement épais. Mâles comme femelles adultes arborent de longs crins tout le long de l'axe ventral, de l'ars à l'extrémité de la queue. Enfin, l'Omuse possède une protubérance nasale composée de deux tubes d'os entourés d'une carapace cornue. En faisant vibrer ces deux canaux, il est capable de produire un son à mi chemin entre le tuba et la coremuse !


RAANA (pluriel = RAANAÏ)

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Dangereux !

Le Raana (au pluriel, des Raanaï) n’existe qu’en un seul endroit de ce monde : au cœur de l’immense désert de l’Erg du royaume Ohime. De nombreuses énigmes demeurent à éclaircir à propos de ces créatures, qui comptent parmi les plus étranges de Nideyle. L’origine de l’espèce remonte probablement aux premières créatures depuis l’origine de la planète. Ils sont semblables à des raies marines fines mais gigantesques, dont l’envergure atteint facilement la quinzaine de mètres (il est d’ailleurs possible que des spécimens plus grands encore existent dans le désert profond). Totalement adaptées à cet environnement hostile, ces créatures entièrement minérales extraient leur énergie du sable et de la lumière solaire et sont recouvertes d’une substance minérale particulière, simultanément souple et dure. Leur capacité la plus étrange est de pouvoir léviter, se déplaçant à volonté à l’intérieur du sable, à la surface des dunes ou dans le ciel. Bien que cela reste à prouver, on suppose qu’ils utilisent l’énergie de l’intense champ magnétique de Nideyle pour se déplacer, se guidant sur les lignes telluriques.
Les Raanaï sont l’un des principaux dangers de l’Erg, car ces animaux sont extrêmement sensibles aux harmoniques sonores de leur environnement, qu’ils perçoivent sur une très grande distance. Certaines vibrations, notamment celles des moteurs ou de pas trop réguliers sur le sable, peuvent les mettre en fureur. Ils quittent alors leur flottement nonchalant et se transforment en véritables projectiles dont un seul atteint une dizaine de tonnes. Bien que n’ayant ni gueule ni membres, leur énorme masse et leur enveloppe suffisent à tout balayer sur leur trajectoire, et un seul Raana peut dévaster une caravane entière. Il est très risqué d’évoluer dans le désert sans un guide Ohime, habitué à se déplacer sans éveiller leur vigilance.
Ils sont vénérés par les Ohime qui les considèrent comme les Seigneurs des Sables, serviteurs des dieux et guides des âmes des morts. Ils prétendent également que les Raanaï chantent, une seule nuit dans l’année, lorsque la pleine lune brille sur le désert.


KIRIN

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
7 ans
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Docile

Mesurant jusqu’à 1m20 au garrot, le Kirin est une sorte de gazelle de petite taille pourvue d’une unique corne frontale, noueuse comme une branche. Entièrement recouvert d'écailles de carpe, le kirin est avant tout chassé pour sa viande et pour la poudre obtenue en broyant son unique bois. Elle aurait un fort pouvoir désinfectant. Le Kirin est un animal commun, prisé, comme nous le disions, pour sa chair qui fait office de mets de choix à la table des Seigneurs. Cependant, ses dures écailles le rende difficile à abattre. Ces dernières arborent les teintes étonnantes des carpes de bassin en période de reproduction et des couleurs plus terreuse le reste de l’année. Paisible, le Kirin est un herbivore timoré évitant les hommes et vivant aux abords des cours d’eau, principalement en forêt. Et s'il n'est pas rare de croiser les femelles qui forment des troupeaux fixes, les mâles sont plus solitaires. Cependant de petits groupes familiaux ont déjà été aperçus.

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Messagepar Maître du Jeu » 19 Juil 2010, 18:05

Illustrations par Chinaï pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.

TEIGNE

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
6 ans
POPULATION
Pullule
CARACTÈRE
Sauvage

La Teigne est un reptile agressif, hargneux et cruel qui attaque en bande désorganisée avec toute la rage et la passion d’un homme ivre ! Un simple objet brillant suffit à détourner son attention, c'est dire si cette créature est stupide et cupide. Elle reste cependant un adversaire non négligeable de par sa vivacité, d'autant plus qu’elle vit un peu partout, sans préférence de climat ou d'environnement. Avec ses écailles lisses qui dévient les projectiles, ses dents acérées et ses griffes arrières dévastatrices, elle est l’une des bestioles les plus adaptées aux combats de tout Nideyle. Les hommes du nord les élèvent parfois pour les exécutions publiques de condamnés... Enfin, son estomac contient une sorte de pierre huileuse très odorante et de couleur verdâtre, à laquelle on confert la prétendue propriété de repousser les esprits.


CELLULE-MÈRE

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Sauvage

La Cellule-Mère est une sorte de très grosse cellule pouvant modifier sommairement sa forme (sphère ou aspect plus allongé). Elle est dépourvue de membrane. Sa texture est à mi chemin entre celle de l’eau et celle d’un gélifiant quelconque. Elle ne peut par conséquent pas être coupée. Si la créature est divisée ou tranchée, ses morceaux se ressouderont aussitôt, à moins que vous ne parveniez à atteindre son noyau. On ne trouve cette créature qu'en de très rares endroits et essentiellement dans les égouts de la Basse-Ville ou des Ghettos. Certains spécimens auraient été aperçus sur d'autres terrains humides. Elle a la particularité de récupérer des composants électroniques et des pièces usinées pour se construire une carapace sommaire qu’elle alimente elle-même grâce à certains organites qu’elle contient. Ces divers organites sont d'ailleurs d’une taille titanesque, de même que son noyau. Cette créature n’est en fait qu’une cellule géante et, par conséquent, ne vit que dans l’instant, pour survivre. Elle n’attaquera pas si elle n’y voit pas d’intérêt immédiat mais elle est totalement imprévisible. Elle se reproduit par méiose. Diverses revues scientifiques prétendent qu'elle serai le résidu d’expériences ratées. Aujourd'hui encore, quelques originaux ayant le goût du risque s’en servent comme centrale électrique (nottament dans les Ghettos).


PROTEUS

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
70 ans
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Dangereux !

Le Proteus est l’un des prédateurs les plus terrifiants des forêts de Nideyle. Patient, véloce et terriblement vénéneux, ce cousin titanesque de la salamandre vit dans les marécages, les forêts humides et les plans d’eau boisés. Il chasse à l’affût en attendant que sa proie s’approche suffisamment pour l’empoisonner à l’aide du harpon barbelé situé au bout de sa langue extensible (cette épine acérée est parfois utilisée comme pointe de lance par des originaux). Le poison qu’il sécrète est une neurotoxine vicieuse qui provoque, en plus des douleurs atroces, une mort lente et consciente. Aucun antidote n’a pour l’instant été trouvé. La gueule du Proteus est son attribut le plus terrifiant, et c’est à elle qu’il doit son surnom de « Porte de l’Enfer » : alors qu’elle semble de taille tout à fait classique, le Proteus rigidifie sa colonne vertébrale via plusieurs muscles et ouvre alors une bouche monstrueuse garnie de longs poignards effilés qui se déploient comme les crocs d'un serpent. Terrifiant n’est ce pas ?

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Re: Bestiaire

Messagepar Maître du Jeu » 19 Juil 2010, 18:14

Illustrations par Chinaï pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.

KORDATT

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
15 ans
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Sauvage

Cette créature du genre impulsive, est affublée d'une vue médiocre et d'un esprit buté (pour ne pas dire stupide). Tout ces éléments conjugués expliquent donc son tempérament imprévisible et méfiant qui l’incite à foncer sur tout ce qui lui déplaît de près ou de loin ! Certains voyageurs jurent d’ailleurs avoir vu des Kordatts aux cornes bloquées de part et d’autre d’un arbre ou d’un rocher qu’ils auraient jugé agressif... Des chercheurs avancent même l’hypothèse que cela serait la principale cause de mortalité de cette espèce. Il est donc fortement déconseillé de s’adonner à la chasse aux Kordatts, surtout que ceux-ci vivent en troupeaux mixtes assez conséquents. Balourd de prime abord, le Kordatt est cependant capable de pointes de vitesse impressionnantes en cas de charge. Il est naturellement protégé par son gabarit et sa peau épaisse, tannée et dure comme une carapace. Aucun prédateur autre que les humanoïdes ne lui sont connus, et bien que sa chair soit coriace, sa langue est un mets très recherché. Ses cornes peuvent atteindre 1 mètre et vous embrocher comme un poulet !


ENFANT DE KMÎS

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Dangereux !

D'apparence cadavérique, il est dit de ces créatures qu'elles seraient l'évolution de Winghox ayant cherché à se rapprocher de leur créateur. Ils auraient donc mutés de manière à lui ressembler. Mais furieux de cet affront, Amroth leur aurait jeté une terrible malédiction faisant pourrir leurs chairs, s'assurant ainsi qu'aucun d'entre eux n'égalerait jamais ni lui, ni Drakmonniss. On peut donc reconnaître leurs cornes typiques des Winghox, ainsi que leur stature bipède. Mesurant deux mètres de haut malgré leur stature voûtée, ils possèdent une paire d'ailes atrophiées mais surtout de multiples aspérités osseuses faisant de leur corps chétif - quoi que puissant - une véritable arme de guerre : pics effilés, arrêtes tranchantes, griffes acérées et une mâchoire garnie de dents redoutables.
Croiser l'un de ces monstres est chose rare, à moins de vous rendre dans les régions reculées de la veine de Nideyle. Ils ne sortent de leurs cavernes que pour chasser, et c'est tant mieux, car nul ne survit face à leur rapidité et leur sauvagerie ! Les Enfants déchus de Drakmonniss déchiquettent tout ce qui leur passe sous les griffes, comme une vengeance sur le coup du sort qui a fait d'eux ces êtres ni vivants, ni morts.


FEUNETON

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Sauvage

Ce petit scarabée igné arbore une carapace noire et rouge comme un chardon ardent et possède une paire d'antennes en forme de petites flammes incandescentes. Originaire des volcans de la gueule d'Amroth, son goût prononcé pour la lave et la chaleur lui a permis de migrer vers d'autres volcans, certains ayant même élu domicile dans le désert du Mahjour. Très prolifique, cet insecte se croise parfois dans l'âtre des cheminées et dans les foyers des Forges qu'il affectionne tout particulièrement. Attention, sa morsure provoque une très forte fièvre et comme vous vous en doutez, il dégage lui-même une température extrêmement élevée qui vous brûlera à coup sûr si vous y touchez ! Pour s'en débarrasser, il suffit de les asperger d'eau.

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Re: Bestiaire

Messagepar Maître du Jeu » 12 Avr 2013, 22:52

Illustrations par Chinaï pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.


POMPENTAIL

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Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
inconnue
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Docile

Le Pompentail est un colosse dont l'allure générale fait penser à celle d'un éléphant, en plus maladroit. Son cou est légèrement plus long, sa trompe légèrement plus courte. Comme celle des tapirs ! Ses oreilles quant à elles, sont carrément immenses ! En réalité, ces deux organes causent bien des soucis à notre créature débonnaire. Car elles sont si longues qu'elles tombent jusqu'au sol, au point qu'il n'est pas rare de voir le Pompentail s'y prendre les pattes ! Les légendes prétendent d'ailleurs que le Pompentail serait responsable des tremblements de terre sur Nideyle ! Une autre particularité pour le moins originale de cette espèce est sa longue queue au bout de laquelle une sorte de nageoire lui sert ni plus ni moins d'éventail ! Mais attention, le Pompentail a beau être un animal amusant, sa taille imposante et sa grande maladresse en font un animal dangereux malgré lui.



POUKICHA

Image
Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
40 ans
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Docile

De prime abord, vous le prendriez pour un ours et feriez demi-tour prudemment. Pourtant, le Poukicha est bel et bien un félin que vous ne pourrez espérer croiser qu'en des zones de grand froid. Arpentant les glaciers ou errant sur toute l'étendue des Terres Mortes, avec son épaisse fourrure bouclée jusqu'au bout des oreilles et ses toutes petites pattes, le Poukicha ressemble à un gros nounours au corps rond. Son pelage d'un blanc éclatant le fait aisément disparaître dans les décors enneigés, si bien qu'il est rare d'en voir un alors que l'espèce est commune. En réalité, vous pourriez passer à vingt mètres d'un Poukicha sans même l'avoir repéré ! Car cet animal est d'un caractère poltron et préférera toujours se faire discret... voir même s'enfuir s'il se sent menacé ! Sa corpulence ne permet pourtant pas au Poukicha de courir bien vite. C'est pourquoi il a développé une technique de fuite très particulière. Lorsqu'il est effrayé, ce félin grassouillet rentre la tête dans ses épaules et se met ni plus ni moins à rouler très vite dans la neige ! Rapidement, la glace s'accroche à sa fourrure jusqu'à le recouvrir entièrement et former une carapace très dure qui le protège ! Autant être averti : un Poukicha dévalant une pente à pleine vitesse est un projectile mortel !



JACKALOPE

Image
Illustration : Chinaï

LONGÉVITÉ
15 ans
POPULATION
Rare
CARACTÈRE
Sauvage

Mesurant jusqu'à quatre-vingts centimètres au garrot, et bien plus lorsqu'il se met debout pour observer les alentours, le Jackalope de Nideyle est une espèce rare et protégée. Aucun son n'échappe à ses oreilles immenses. Ses bois courts lui offrent la même liberté de mouvement que celle de ses cousins lièvres dont il a hérité de la silhouette élancée. Taillé pour la course avec sa cage thoracique développée pour une meilleure oxygénation, il est capable de détaller sur de très longues distances, de faire des bonds de près de deux mètres de haut, et surtout de prendre des virages particulièrement périlleux afin de semer ses poursuivants. Excellent nageur, l'eau ne lui fait pas peur ! Ce Jackalope vit en petites familles de quatre à cinq individus. Les petits naissent seuls, rarement jumeaux, puis sont rejetés lorsqu'ils sont assez grands pour se débrouiller. Les parents Jackalope sont de farouches défenseurs de leur progéniture et n'hésitent pas à attaquer en tandem pour protéger leur terrier : vifs et habiles, l'un sert de leurre tandis que l'autre mord cruellement avant de s'écarter en un éclair, décourageant leur prédateur. Un insecte très prisé des Shaman - le cafard Naüm - peuple la fourrure de ce grand lagomorphe. Mais pour les récolter, encore faut-il attraper un Jackalope !

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Re: Bestiaire

Messagepar Maître du Jeu » 24 Nov 2015, 01:19

Illustrations par Seby pour le Monde de Nideyle. Tous droits réservés.


DRATOUR

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Illustration : Seby

LONGÉVITÉ
50 ans
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Sauvage

Cette créature à mi chemin entre le dragon et le vautour ne se croise qu'en région montagneuse. Maladroite au sol, elle se révèle particulièrement habile en terrain escarpé et affectionne toute paroi ou falaise abrupte contre laquelle elle pourra nicher. C'est en vol qu'elle est encore le plus à l'aise. Les dratours forment des couples fidèles qui ne donnent naissance qu'à un seul petit par an. Curieusement, ils ne font l'objet d'aucune traque ni d'aucun braconnage et leur présence est plutôt appréciée, même s'il est dit qu'ils portent malheur. En réalité les dratours sont exclusivement charognards. Ils sont donc particulièrement utiles pour faire disparaître n'importe quelle dépouille en un rien de temps. C'est grâce à leur intervention que sont enrayées les maladies que propageraient habituellement les cadavres. Malheureusement, leur présence trahissant invariablement la présence d'un mort, ils sont craints et font l'objet de nombreuses croyances impopulaires. Les dratours peuvent se croiser en nombre très restreint sur toute une région ou au contraire se retrouver en colonies bien plus concentrées aux alentours de Wingdrakk, de Yeillstrand ou de Guttenvald. Autrement dit, plus la population locale s'adonne aux meurtres et aux violences en tous genres, plus les dratours occupent les environs à l'affût de repas faciles. À noter que ces oiseaux possèdent une vue incroyablement perçante. Ils sont ainsi capables de repérer une dépouille à plusieurs kilomètres de distance !
Voyageurs, attention. Farouches de prime abord, les dratours tiennent de leurs lointains cousins reptiliens un caractère revêche et combatif, en plus d'une intelligence qui pourrait vous surprendre. Lorsqu'ils se sentent menacés, ils n'hésitent pas à attaquer en essaim ! Vous êtes prévenus !


PIMENKO

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Illustration : Seby

LONGÉVITÉ
50 ans
POPULATION
Commun
CARACTÈRE
Sauvage

Ce petit lézard mesure une quarantaine de centimètres de long, queue comprise. Il possède quatre paires de pattes qui lui permettent de courir bien plus vite que ses cousins de la même espèce et de disparaître en un éclair. De grandes épines sont plantées à l'arrière de sa tête ronde et servent d'ossature à un voile de peau qui reste la plupart du temps le long de son corps. De couleur sable, le pimenko est passé maître dans l'art du camouflage et sait se fondre avec son environnement. Les zones désertiques sont son habitat favori, bien que certains voyageurs prétendent en avoir croisé - de couleur noire - aux abords des volcans. Lorsqu'il se sent menacé, ses écailles se colorent en rouge vif et ses épines se dressent, déployant une collerette de peau autour de son cou à l'image du dilophosaure. Il peut, en cas de danger, cracher un poison corrosif ayant le même effet qu'un gaz lacrymogène. Une fois son prédateur aveuglé, il prend la fuite à une vitesse ahurissante. On dit qu'il est si rapide que même les rapaces renoncent à le chasser.
La chair du pimenko est un mets rare qui, bien que comestible, garde un goût très relevé. Autant dire que vous avez intérêt à aimer les saveurs (très) épicées !

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