«Grand père!
_Oui Ant' qu'y a t'il?
_Grand père! Grand père! Raconte-moi l'histoire de Papa et Maman s'il te plait!
_Ola c'est que je me fais vieux je ne sais pas si je m'en souviendrais bien
_Tu es le meilleur grand père du monde et tu as encore toute ta mémoire!
_Et toi le plus gentil des petits fils, assois toi et écoutes bien...
_Ton père était un grand homme. Grâce à lui le fier peuple des Ohimes a pu gagner quelques hectares de terrains sur le désert. Il a su développer plus judicieusement que nos ancêtres les systèmes d'irrigations, et, grâce à lui, nous avons pu mieux nourrir les pauvres de la citée. Ses cheveux avaient la couleur de la terre fertile et les reflets du cuivre. Ses yeux étaient colorés par les feuilles de palmiers et c'est de ces yeux la que tu a hérités. Il était fort car il ne se contenta pas de concevoir des plans, mais il travaillait avec ses ouvriers, d'égal à égal.
Ta mère était d'une telle beauté qu'elle faisait naturellement venir tous les hommes à elle. Tu as hérité de sa peau, de ce teint cuivré que pourrait accompagner les plus beaux bijoux du royaume, de cette douceur qui à fait jalouser toute les femmes de haut rang. Tu as également hérité de ses cheveux. Eux qui ont la souplesse et la résistance du roseau sacré, qui rayonnent au soleil du même ton sombre que le limon déposé par la crue des eaux. Elle avait des demandes en mariages qui provenaient de tous le royaume des Ohimes, elle avait reçu les plus belles opales des mines de Masaïlne, des roses des sables que nul homme n’aurait cru pouvoir exister, et tellement de trésors qu’elle pu en distribuer au pauvres une grande partie tout en restant l’une des femmes les plus riches d’Ohime Quinah.
Mais c’est ton père qu’elle a choisi, un homme qui n’avait jamais cherché à la séduire. Il travaillait sur un chantier, égale à ses hommes, habillé comme eux, mangeant avec eux. Elle était venu sans que l’on sache pourquoi, et dès lors que leur regards se sont croisés, ils ont su qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Ils sentaient dans leur cœur un feu ardent qui toujours étaient alimenté, un torrent qui emportât tous ceux qui tentèrent de l’arrêter. Tu es le fruit de cet amour, et la joie rayonnait sur leur visage.
La chance leur souriait, la vie était tranquille pour vous. Vous aviez une belle maison, vous viviez agréablement, sans pour autant que ce soit pour cela dans l’excès. Mais malheureusement il y eu un grain de sable qui vint rayer le miroir poli de votre vie. Un prétendant à ta mère qui était un nomade et qui lui avait offert un plus beau trésor que tous les autres. La pierre qu’il lui avait offerte était unique. Taillée en forme de flamme, elle était d’un noir plus profond que toutes les autres pierres. C’était une pierre que le ventre de la terre avait rejetée et que l’on disait être du feu à l’état solide. Le refus que ta mère lui avait adressé, le plus gentiment du monde, ainsi que son mariage avec ton père avait attisé la haine dans le cœur de ce chef nomade. Il a donc projeté et malheureusement réussi à arracher à tes parents la vie si paisible qui leur avait été donné.
_Pourquoi tu pleures grand père ?
_Parce que j’ai mon cœur qui saigne Ant’.
_Tu veux que j’appelle un soigneur ?
_Nan Ant’… Un soigneur ne pourrais pas me guérir…»
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Le désert… Les dunes étaient partout. Le vent faisait s’envoler les grains de sables qui montaient sur les dunes, prenant de la vitesse, avant de se lancer de l’autre côté, dans une sorte de vol plané. Il y avait un mouvement. Un serpent sortit de sa cachette et se mis à onduler sur le sable. La marque de ce chasseur restait sur le sable sous la forme d’un zigzag, mais elle était vite nettoyée par le vent. Mais ce chasseur ne faisait pas attention au monde autour de lui, et il ne vit pas ce bâton qui arrivait vers lui. Le bout de se bâton était étonnement taillé en forme de Y et le serpent s’étonna d’être bloqué au niveau de la gueule sans pouvoir s’en sortir. Il s’étonna encore plus qu’une main le prit en l’empêchant de mordre, lui attacha le visage et le mis dans un sac. En remontant cette main on tombait sur un bras musclé, d’un ton cuivré reflétant agréablement les rayons du soleil. Ce bras était rattaché à une torse dont les muscles ressortait mais pas trop. Sur ce torse était posé un vêtement ouvert à l’avant et sans manches. Il permettait de souples mouvements, tout en ne chauffant pas le corps de celui qui le portait. En descendant, on remarquait un pantalon ni trop ample ni trop serré permettant également la liberté du mouvement, et qui protégeai de la morsure des serpents ou de la piqure des animaux tout aussi venimeux. Ce pantalon recouvrait le haut de bottines en peaux de serpents. En remontant le long de ce corps, on arrivait au visage. Des traits fins, jeunes, marqués par le sérieux, même si l’on remarquait une ride qui indiquait un sourire souvent présent. Une fois le serpent dans le sac avec les autres, ce sourire revint sur ce visage. Ce jeune homme aux cheveux tels de sombres roseaux repris sa marche en direction d’une ville qui se trouvait à quelques kilomètres de là mais que l’on pouvait apercevoir depuis le sommet de cette immense dune. Le chasseur de serpent était satisfait. La récolte était bonne, il pourrait donc préparer de nombreux antidotes et médicaments. Le bâton dans le dos, tel un sabre, la ville se rapprochait rapidement. Une fois aux portes de la ville, le jeune chasseur passa les portes en faisant un signe amical aux deux gardes. Aucun doute que le jeune homme était apprécié, ce qui était compréhensible lorsque l’on connaissait sa bonne humeur, son humour et son optimisme indéfectible, ainsi que la grande utilité de son emploi qu'il pratiquait avec sérieux, un sérieux que l'on pouvait retrouver dans d'autres domaines, même si les affaires de tous les jours prenaient plutôt le ton de l'amusement.
_Oui Ant' qu'y a t'il?
_Grand père! Grand père! Raconte-moi l'histoire de Papa et Maman s'il te plait!
_Ola c'est que je me fais vieux je ne sais pas si je m'en souviendrais bien
_Tu es le meilleur grand père du monde et tu as encore toute ta mémoire!
_Et toi le plus gentil des petits fils, assois toi et écoutes bien...
_Ton père était un grand homme. Grâce à lui le fier peuple des Ohimes a pu gagner quelques hectares de terrains sur le désert. Il a su développer plus judicieusement que nos ancêtres les systèmes d'irrigations, et, grâce à lui, nous avons pu mieux nourrir les pauvres de la citée. Ses cheveux avaient la couleur de la terre fertile et les reflets du cuivre. Ses yeux étaient colorés par les feuilles de palmiers et c'est de ces yeux la que tu a hérités. Il était fort car il ne se contenta pas de concevoir des plans, mais il travaillait avec ses ouvriers, d'égal à égal.
Ta mère était d'une telle beauté qu'elle faisait naturellement venir tous les hommes à elle. Tu as hérité de sa peau, de ce teint cuivré que pourrait accompagner les plus beaux bijoux du royaume, de cette douceur qui à fait jalouser toute les femmes de haut rang. Tu as également hérité de ses cheveux. Eux qui ont la souplesse et la résistance du roseau sacré, qui rayonnent au soleil du même ton sombre que le limon déposé par la crue des eaux. Elle avait des demandes en mariages qui provenaient de tous le royaume des Ohimes, elle avait reçu les plus belles opales des mines de Masaïlne, des roses des sables que nul homme n’aurait cru pouvoir exister, et tellement de trésors qu’elle pu en distribuer au pauvres une grande partie tout en restant l’une des femmes les plus riches d’Ohime Quinah.
Mais c’est ton père qu’elle a choisi, un homme qui n’avait jamais cherché à la séduire. Il travaillait sur un chantier, égale à ses hommes, habillé comme eux, mangeant avec eux. Elle était venu sans que l’on sache pourquoi, et dès lors que leur regards se sont croisés, ils ont su qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Ils sentaient dans leur cœur un feu ardent qui toujours étaient alimenté, un torrent qui emportât tous ceux qui tentèrent de l’arrêter. Tu es le fruit de cet amour, et la joie rayonnait sur leur visage.
La chance leur souriait, la vie était tranquille pour vous. Vous aviez une belle maison, vous viviez agréablement, sans pour autant que ce soit pour cela dans l’excès. Mais malheureusement il y eu un grain de sable qui vint rayer le miroir poli de votre vie. Un prétendant à ta mère qui était un nomade et qui lui avait offert un plus beau trésor que tous les autres. La pierre qu’il lui avait offerte était unique. Taillée en forme de flamme, elle était d’un noir plus profond que toutes les autres pierres. C’était une pierre que le ventre de la terre avait rejetée et que l’on disait être du feu à l’état solide. Le refus que ta mère lui avait adressé, le plus gentiment du monde, ainsi que son mariage avec ton père avait attisé la haine dans le cœur de ce chef nomade. Il a donc projeté et malheureusement réussi à arracher à tes parents la vie si paisible qui leur avait été donné.
_Pourquoi tu pleures grand père ?
_Parce que j’ai mon cœur qui saigne Ant’.
_Tu veux que j’appelle un soigneur ?
_Nan Ant’… Un soigneur ne pourrais pas me guérir…»
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Le désert… Les dunes étaient partout. Le vent faisait s’envoler les grains de sables qui montaient sur les dunes, prenant de la vitesse, avant de se lancer de l’autre côté, dans une sorte de vol plané. Il y avait un mouvement. Un serpent sortit de sa cachette et se mis à onduler sur le sable. La marque de ce chasseur restait sur le sable sous la forme d’un zigzag, mais elle était vite nettoyée par le vent. Mais ce chasseur ne faisait pas attention au monde autour de lui, et il ne vit pas ce bâton qui arrivait vers lui. Le bout de se bâton était étonnement taillé en forme de Y et le serpent s’étonna d’être bloqué au niveau de la gueule sans pouvoir s’en sortir. Il s’étonna encore plus qu’une main le prit en l’empêchant de mordre, lui attacha le visage et le mis dans un sac. En remontant cette main on tombait sur un bras musclé, d’un ton cuivré reflétant agréablement les rayons du soleil. Ce bras était rattaché à une torse dont les muscles ressortait mais pas trop. Sur ce torse était posé un vêtement ouvert à l’avant et sans manches. Il permettait de souples mouvements, tout en ne chauffant pas le corps de celui qui le portait. En descendant, on remarquait un pantalon ni trop ample ni trop serré permettant également la liberté du mouvement, et qui protégeai de la morsure des serpents ou de la piqure des animaux tout aussi venimeux. Ce pantalon recouvrait le haut de bottines en peaux de serpents. En remontant le long de ce corps, on arrivait au visage. Des traits fins, jeunes, marqués par le sérieux, même si l’on remarquait une ride qui indiquait un sourire souvent présent. Une fois le serpent dans le sac avec les autres, ce sourire revint sur ce visage. Ce jeune homme aux cheveux tels de sombres roseaux repris sa marche en direction d’une ville qui se trouvait à quelques kilomètres de là mais que l’on pouvait apercevoir depuis le sommet de cette immense dune. Le chasseur de serpent était satisfait. La récolte était bonne, il pourrait donc préparer de nombreux antidotes et médicaments. Le bâton dans le dos, tel un sabre, la ville se rapprochait rapidement. Une fois aux portes de la ville, le jeune chasseur passa les portes en faisant un signe amical aux deux gardes. Aucun doute que le jeune homme était apprécié, ce qui était compréhensible lorsque l’on connaissait sa bonne humeur, son humour et son optimisme indéfectible, ainsi que la grande utilité de son emploi qu'il pratiquait avec sérieux, un sérieux que l'on pouvait retrouver dans d'autres domaines, même si les affaires de tous les jours prenaient plutôt le ton de l'amusement.