~ Mémo ~
Nom / Prénom(s) : EDELSTEIN-KOBALT / Gaëlle
Date / Lieu de naissance : 04 avril 1987 / Basse-Ville NE
Race / Sexe : Humaine (terrienne) / Féminin
Signe astrologique : Bélier - deuxième décan
Père / Mère : Viktor Zacharias KOBALT / Tatiana EDELSTEIN
Autre(s) parent(s) éventuel(s) : nc
Description physique : Longs cheveux châtains / Yeux bleu roi.
~ Anecdote ~
Nom / Prénom(s) : EDELSTEIN-KOBALT / Gaëlle
Date / Lieu de naissance : 04 avril 1987 / Basse-Ville NE
Race / Sexe : Humaine (terrienne) / Féminin
Signe astrologique : Bélier - deuxième décan
Père / Mère : Viktor Zacharias KOBALT / Tatiana EDELSTEIN
Autre(s) parent(s) éventuel(s) : nc
Description physique : Longs cheveux châtains / Yeux bleu roi.
~ Anecdote ~
Elle était assise sur l'une de ses jambes repliée, en travers de son canapé au tissu clair. Dans sa main droite, elle tenait un verre où elle jouait à faire tournoyer un fond d'alcool, se laissant bercer par le son des glaçons s'entrechoquant. Boire seule, ce n'était pas amusant... Elle venait d'être reçue à son concours d'ingénieur en biologie, avec les honneurs et une belle mention. La fierté de sa promotion et la sale petite fayotte à abattre tout à la fois. Certains camarades la détestaient pour sa réussite, d'autres se réjouissaient pour elle mais aucun ne lui avait proposé de fêter ça. Alors elle s'était servie un verre, seule, dans son nouvel appartement de fonction.
Les lieux étaient vide pour le moment, si ce n'était ce grand canapé et une petite table basse en verre brisé. Elle l'avait vue en magasin et l'avait trouvée amusante : le dessus, qui n'aurait du être qu'une simple plaque, était un de ces verres SECURIT. De ceux qui tombent en pluie d'un millier de morceaux disparates lorsqu'ils sont brisés, ce qui était le cas ici. À cette différence près que deux minces pellicules de résine les maintenait à leur place, comme ces insectes figés dans l'ambre. Et la composition donnait ainsi l'illusion que la table était brisée et prête à s'écrouler au moindre éfleurement. Gaëlle elle-même s'étonnait qu'elle ne soit pas déjà tombée pas en miettes sur son tapis à franges. Là-bas, dans un coin, s'entassaient ses cartons dont la moitié avaient été ouverts à la hâte, à la recherche d'une boisson alcoolisé, si l'on en jugeait par le tableau qui s'offrait à nous...
Et puis sur la table insolite, ce petit rectangle de papier blanc comme elle n'en avait plus revu depuis des années : une lettre. Une lettre qui lui était adressée et qui avait voyagé de son ancien quartier de la Basse-Ville à celui-ci. Un long voyage.
Gaëlle but une gorgée de son précieux breuvage, hésitante. Elle reconnaissait l'écriture cisaillée de sa mère, si profondément appuyée sur le papier qu'elle en avait presque troué l'enveloppe. Non. Ce n'était décidément pas un jour à ouvrir cette lettre. Elle s'imaginait mentalement ce qu'elle pouvait contenir. Quantité de reproches, à n'en pas douter. Car la mère de Gaëlle ne pouvait pas concevoir que sa fille puisse être intéressée par ce « métier de pourritures » – comme elle disait – qu'était la police. Et à la mère de Gaëlle, vous pourriez passer des heures à lui expliquer que tous les flics n'étaient pas aussi pourris que son ex-mari, elle ne vous entendait pas... Alors ouvrir cette lettre aujourd'hui, non. C'était décidément une mauvaise idée.
Elle posa son verre sur l'enveloppe, sous-verre improvisé, et ferma les yeux, lasse de cette vie solitaire. L'incompréhension, l'intolérance, elle ne les fréquentait que trop. Combien de fois avait-elle été jugée sur les méfaits de son père et rejetée, sans possibilité de prouver sa valeur...? Trop souvent à son goût. La seule évocation du nom de KOBALT avait suffit à lui fermer une quantité phénoménale de portes et ainsi s'était-elle résolue à ne plus en faire mention. Son père... en voilà un qui ne lui avait pas facilité la vie...
Elle s'allongea doucement, l'alcool lui tournant déjà les sens. Ses cheveux bruns aux reflets cuivrés s'étalèrent sur le tissu crème, joli contraste en cette fin de journée lumineuse. Un dernier rai de soleil vînt inonder son visage, puis se fut l'obscurité derrière ses paupières endormies... Demain, elle commencerait son tout premier jour de travail à l'Atlas IV, car Gaëlle est têtue et rien ne l'arrête lorsqu'elle se met en marche vers ses rêves.
Les lieux étaient vide pour le moment, si ce n'était ce grand canapé et une petite table basse en verre brisé. Elle l'avait vue en magasin et l'avait trouvée amusante : le dessus, qui n'aurait du être qu'une simple plaque, était un de ces verres SECURIT. De ceux qui tombent en pluie d'un millier de morceaux disparates lorsqu'ils sont brisés, ce qui était le cas ici. À cette différence près que deux minces pellicules de résine les maintenait à leur place, comme ces insectes figés dans l'ambre. Et la composition donnait ainsi l'illusion que la table était brisée et prête à s'écrouler au moindre éfleurement. Gaëlle elle-même s'étonnait qu'elle ne soit pas déjà tombée pas en miettes sur son tapis à franges. Là-bas, dans un coin, s'entassaient ses cartons dont la moitié avaient été ouverts à la hâte, à la recherche d'une boisson alcoolisé, si l'on en jugeait par le tableau qui s'offrait à nous...
Et puis sur la table insolite, ce petit rectangle de papier blanc comme elle n'en avait plus revu depuis des années : une lettre. Une lettre qui lui était adressée et qui avait voyagé de son ancien quartier de la Basse-Ville à celui-ci. Un long voyage.
Gaëlle but une gorgée de son précieux breuvage, hésitante. Elle reconnaissait l'écriture cisaillée de sa mère, si profondément appuyée sur le papier qu'elle en avait presque troué l'enveloppe. Non. Ce n'était décidément pas un jour à ouvrir cette lettre. Elle s'imaginait mentalement ce qu'elle pouvait contenir. Quantité de reproches, à n'en pas douter. Car la mère de Gaëlle ne pouvait pas concevoir que sa fille puisse être intéressée par ce « métier de pourritures » – comme elle disait – qu'était la police. Et à la mère de Gaëlle, vous pourriez passer des heures à lui expliquer que tous les flics n'étaient pas aussi pourris que son ex-mari, elle ne vous entendait pas... Alors ouvrir cette lettre aujourd'hui, non. C'était décidément une mauvaise idée.
Elle posa son verre sur l'enveloppe, sous-verre improvisé, et ferma les yeux, lasse de cette vie solitaire. L'incompréhension, l'intolérance, elle ne les fréquentait que trop. Combien de fois avait-elle été jugée sur les méfaits de son père et rejetée, sans possibilité de prouver sa valeur...? Trop souvent à son goût. La seule évocation du nom de KOBALT avait suffit à lui fermer une quantité phénoménale de portes et ainsi s'était-elle résolue à ne plus en faire mention. Son père... en voilà un qui ne lui avait pas facilité la vie...
Elle s'allongea doucement, l'alcool lui tournant déjà les sens. Ses cheveux bruns aux reflets cuivrés s'étalèrent sur le tissu crème, joli contraste en cette fin de journée lumineuse. Un dernier rai de soleil vînt inonder son visage, puis se fut l'obscurité derrière ses paupières endormies... Demain, elle commencerait son tout premier jour de travail à l'Atlas IV, car Gaëlle est têtue et rien ne l'arrête lorsqu'elle se met en marche vers ses rêves.
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Elle s'était réveillée aux premières lueurs du jour, aveuglée dans son sommeil par les reflets blancs des rais de lumière sur ses paupières. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se demanda où elle était pendant un bref instant. C'est en ces moments d'émergence soudaine dans un lieu que l'on fréquente pour la première fois, que l'on se demande avec un effroi contenu « Mais où suis-je ? ». Gaëlle se redressa tout à fait sur le canapé crème et jeta un bref coup d'œil autour d'elle. Les cartons, certains largement ouverts, d'autres encore parfaitement scellés, s'entassaient dans un coin de ce qui semblait être un salon. L'endroit était vide, si ce n'était le meuble sur lequel elle se trouvait mollement assise, un tapis molletonné au sol et une table brisée mais intacte devant elle. Ah oui. Son nouvel appartement de fonction.
Elle se frotta les yeux, bailla, jeta un regard étonné au verre d'alcool à peine entamé et posé sur l'enveloppe encore cachetée. Soupir. Quelle heure était-il, au juste ? En proie à une soudaine angoisse, la jeune fille se leva d'un bond, à la recherche du Visioncontact. Il était là, encastré près de la porte d'entrée comme ces très vieux téléphones muraux dont elle avait vu quelques photos dans l'historique des inventions Terriennes.
« Quelle heure ? » demanda t-elle à voix haute et enrouée par un sommeil mal chassé.
La petite boîte translucide scintilla comme la surface bleuté d'un lac et l'heure apparût en chiffres analogiques, trois secondes à peine, puis s'éteignit. « 08h00 - Vendémiaire ». Elle avait tout juste le temps de prendre une douche, à condition qu'il y en ait une, car elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter les lieux. Ses affaires avaient été déposées par les déménageurs du pôle sécurité et on l'avait reconduite ici juste au lendemain de sa remise de diplôme. Rapides, efficaces, pratiques. Dans son vieil appartement du quartier NORD, les commodités étaient sur le palier et elle devait parfois se lever aux aurores afin de pouvoir profiter des douches. Cependant, elle ne s'en était jamais plainte, consciente que dans d'autres quartiers voisins, il n'y avait parfois qu'une seule douche, voire aucune... ni logement dans les pires des cas.
Un bref tour d'horizon du regard la renseigna sur la configuration de ce lieu qu'elle n'avait pas même pris la peine de visualiser à sa première entrée, la veille. Il fallait bien avouer aussi qu'elle avait autre chose en tête, ayant reçu un courrier non désirable qu'elle n'avait par ailleurs toujours pas ouvert. Il n'y avait pas d'entrée, la porte donnant directement sur cette grande pièce servant à la fois de salle à manger et de salon. À l'autre bout, une petite porte donnait sur ce qui ressemblait à une cuisine, très à la mode maintenant que l'agriculture battait son plein sur Nideyle. Et puis juste en face, un escalier métallique donnait sur une mezzanine. Il s'agissait très certainement de la chambre, un lit deux places y étant installé. Dommage qu'elle ne l'ai pas vu avant de s'endormir sur son canapé... À gauche en montant, une petite porte était fermée sur une pièce inconnue et, poussée par la curiosité, Gaëlle monta explorer cette partie de l'appartement. Autant dire qu'elle fut plus qu'agréablement surprise d'y découvrir une véritable salle de bain... Quant à ce qu'elle y fera, cela ne vous regarde en rien !
« Quelle heure ? » s'enquit-elle à nouveau une fois propre et réveillée.
Le Visiocontact réagit dans un nouveau scintillement bleuté. À peine une demi-heure s'était écoulée et il lui en faudrait une de plus pour se rendre jusqu'à l'Atlas IV pour prendre possession de son propre laboratoire...
Elle se frotta les yeux, bailla, jeta un regard étonné au verre d'alcool à peine entamé et posé sur l'enveloppe encore cachetée. Soupir. Quelle heure était-il, au juste ? En proie à une soudaine angoisse, la jeune fille se leva d'un bond, à la recherche du Visioncontact. Il était là, encastré près de la porte d'entrée comme ces très vieux téléphones muraux dont elle avait vu quelques photos dans l'historique des inventions Terriennes.
« Quelle heure ? » demanda t-elle à voix haute et enrouée par un sommeil mal chassé.
La petite boîte translucide scintilla comme la surface bleuté d'un lac et l'heure apparût en chiffres analogiques, trois secondes à peine, puis s'éteignit. « 08h00 - Vendémiaire ». Elle avait tout juste le temps de prendre une douche, à condition qu'il y en ait une, car elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter les lieux. Ses affaires avaient été déposées par les déménageurs du pôle sécurité et on l'avait reconduite ici juste au lendemain de sa remise de diplôme. Rapides, efficaces, pratiques. Dans son vieil appartement du quartier NORD, les commodités étaient sur le palier et elle devait parfois se lever aux aurores afin de pouvoir profiter des douches. Cependant, elle ne s'en était jamais plainte, consciente que dans d'autres quartiers voisins, il n'y avait parfois qu'une seule douche, voire aucune... ni logement dans les pires des cas.
Un bref tour d'horizon du regard la renseigna sur la configuration de ce lieu qu'elle n'avait pas même pris la peine de visualiser à sa première entrée, la veille. Il fallait bien avouer aussi qu'elle avait autre chose en tête, ayant reçu un courrier non désirable qu'elle n'avait par ailleurs toujours pas ouvert. Il n'y avait pas d'entrée, la porte donnant directement sur cette grande pièce servant à la fois de salle à manger et de salon. À l'autre bout, une petite porte donnait sur ce qui ressemblait à une cuisine, très à la mode maintenant que l'agriculture battait son plein sur Nideyle. Et puis juste en face, un escalier métallique donnait sur une mezzanine. Il s'agissait très certainement de la chambre, un lit deux places y étant installé. Dommage qu'elle ne l'ai pas vu avant de s'endormir sur son canapé... À gauche en montant, une petite porte était fermée sur une pièce inconnue et, poussée par la curiosité, Gaëlle monta explorer cette partie de l'appartement. Autant dire qu'elle fut plus qu'agréablement surprise d'y découvrir une véritable salle de bain... Quant à ce qu'elle y fera, cela ne vous regarde en rien !
« Quelle heure ? » s'enquit-elle à nouveau une fois propre et réveillée.
Le Visiocontact réagit dans un nouveau scintillement bleuté. À peine une demi-heure s'était écoulée et il lui en faudrait une de plus pour se rendre jusqu'à l'Atlas IV pour prendre possession de son propre laboratoire...
