Enfin un vrai lit !

C'est le plus reculé de tous les villages dépendant directement du Roi. Comme déposé ici au hasard au milieu des plaines fertiles, Banba a su se spécialiser dans l'agriculture et l'élevage.

Enfin un vrai lit !

Messagepar Adamance » 25 Sep 2015, 23:16

http://nideyleforum.free.fr/kits/avatars/adamance.pngIls virent les premiers champs vers la fin d'après-midi. Le soleil était toujours présent et faisait rayonner les étendues de blé et autres céréales qui accueillirent la petite compagnie. L’excitation d'Adamance commença peu à peu à augmenter au fur et à mesures qu'ils dépassaient des petites fermes isolées et se rapprochaient du bourg. Sur la chemin terreux qui les menaient tranquillement vers le village, ils rencontrèrent un homme assez grand, qui portait un large chapeau de paille et qui arborait un beau sourire. Il avait un bâton noueux à la main et se tenait dans un pré dans lequel se trouvaient quelques vaches. Adamance le salua gaiement et il leur rendit, soulevant légèrement son chapeau. La jeune mechanima était absolument ravie et se mit à chantonner tout le reste du chemin.

Un long moment encore passa alors qu'ils traversaient les verts pâturages, mais ils firent par arriver dans le village à proprement parler. Il n'y avait pas beaucoup de monde, mais les personnes présentes les accueillaient tous d'un grand sourire chaleureux. Ils passèrent devant une très grande bâtisse, et Adamance se tourna alors vers Ch'ip : "Je te propose qu'on aille directement à l'auberge, on pourra se reposer un peu et faire un tour ensuite, ça te va ?" Après qu'il eut répondu, elle se pencha vers un petit garçon qui était devant une maison, et lui demanda s'il y avait une auberge pas trop loin. Il acquiesça : "Bien sûr, m'dame que y'en a une auberge !", commença-t-il en souriant, "c'est l'auberge du Cerf Cendré, 'vous faut juste traverser la Place de Porchèvre, ça sera sur votre droite ! Si vous voulez, je peux vous y conduire." Ils acceptèrent et l'enfant prit la tête du petit cortège.

Ils traversèrent la grande place dont on pouvait deviner qu'elle servait souvent de marché ou de foire, aux restes de fruits, de légumes et de paille sur les pavés. Adamance vit l'Animalerie du côté droit de la place et ne put s'empêcher de sourire, les joues rouges. Elle se décida à rédiger sa lettre dès qu'ils seraient arrivés. Enfin, ils arrivèrent à l'auberge. Petite bâtisse à deux étages, elle semblait simple mais plutôt confortable. Elle remercia l'enfant et après avoir fouillé dans ses poches, lui donna un bonbon rigoloth, qu'elle avait gagné lors d'un concours. L'enfant repartit tout guilleret.

Après vint le moment le plus long pour tout voyageur : faire mettre les montures à l'écurie, voir l'aubergiste, réserver une chambre pour dormir, savoir laquelle, pour combien d'ores, pour combien de temps, quel repas... ect. Les deux compagnons se mirent d'accord au plus vite avec l'aubergiste. Adamance prit une chambre au rez-de-chaussée, et laissa choisir à Ch'ip s'il voulait dormir avec elle ou bien aller se planter quelque part. Elle avait eu la bonne idée de lui trouver un pot, qu'on pourrait remplir de terre, s'il voulait dormir avec elle ! Ensuite ils décidèrent d'aller chacun de leur côté et de se retrouver pour le repas, à 20h.

La chambre d'Adamance était petite et rudimentaire, mais quelle ne fut pas sa joie de s'allonger sur un lit chaud et confortable ! Elle disposait d'un petit lit en chêne, d'un bureau et d'une chaise. Il y avait une grande fenêtre qui donnait sur la rue. C'était tout, mais c'était bien suffisant. Elle resta allongée quelques minutes puis se releva, et alla s'asseoir au bureau. Faute d'avoir le numéro du vendeur, elle décida de lui écrire une lettre. Elle sortit deux morceaux de papier et un stylo. Elle prit bien 15 minutes au brouillon pour faire quelque chose de présentable. Elle hésita d'abord pour le début.. "Cher Monsieur Notos", non, pas assez familier... "Cher Naja", non, beaucoup trop familier... "Cher Monsieur Naja", lui convenait un peu mieux, car il mélangeait subtilement la familiarité et la politesse. Pour le reste, ce fut le même procédé. Au bout de 15 minutes donc, elle s'appliqua à rédiger de la plus belle écriture la version finale de sa lettre, qui n'était pas si longue que ça. Le cœur battant, elle se rendit dans la salle principale de l'auberge et demanda au commis d'aller mettre cette lettre dans la boîte de l'Animalerie, avant de retourner dans sa chambre, folle d'excitation.
du coup tu peux décrire l'auberge, banba, ce que tu fais, ta maladie...

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Re: Enfin un vrai lit !

Messagepar Ch'ipipipiq Algodón » 28 Sep 2015, 20:29

Les champs que nous traversions étaient vraiment jolis et agréables. Je regardais tout autour de moi, j'avais déjà vu des champs mais cela m'étonnais toujours un peu de voir ses hectares entiers couvert d'une seule espèce de plante. J'en comprenais la raison, la manière de faire mais je ne m'y habituais pas tellement, j'étais toujours un peu surpris. Mais ici, à Banba, il y avait une tel quantité de champs, je crus que ça ne s'arrêterait jamais. Les omnivores avaient donc besoin de tant de nourriture ? Pas pour un si petit village, ça n'est pas possible. La nourriture devait être exportée à travers Nideyle.
Tout en observant le paysage, je sentis la chlorophyl de mes feuilles douloureuses et un mal de crane me lançait entre les yeux. Je mis cela sur le compte de notre longue route à dos de Phorus qui m'avait surement un peu fatigué.

Quand on arriva enfin à l'entrée du village, nous nous mîmes à chercher l'auberge et un jeune enfant nous y conduit gentiment, nous fûmes très bien accueillit par l'aubergiste. J'étais presque étonné de la bonne humeur et l'accueille auquel nous avions droit.
Je choisit de dormir dans la cour de l'auberge, cela serait plus confortable pour moi et moins chère et puis je vis que la cours était très jolie et spacieuse, exactement ce dont j'avais besoin pour me reposer. Je me sentais effectivement encore un peu courbaturé et mon mal de chlorophyl ne partait pas.

Après avoir réglé toutes les formalités d'hébergement, Adamance monta dans sa chambre. Pour ma part je préférais aller me promener et observer un peu mieux ces animaux d'humains. Une petite ballade calmerait peut-être mes douleurs. Je me rendais donc dans la place de Porchèvre et regardais autour de moi. En face un vieux bâtiment assez beau m'attira l'oeil mais un peu plus sur la droite, un autre bâtiment encore plus gros et impressionnant m'attirais aussi. Je finis par aller voir le premier bâtiment qui se trouvais être une chapelle. Même si je pratiquais la même religion que ces les banbaiens, je n'avais jamais pratiqué de cultes dans ce genre de bâtiment. Je rentrais par curiosité. Les vitres colorées laissaient des faisceaux colorés et lumineux qui s'étalaient sur le sol comme de grosses flaques de peintures. Les bancs en vieux chênes noirs étaient ordonnés symétriquement et laissaient une allée libre jusqu'à l'autel. La se trouvaient quelques bougies, un petit tableau et quelques offrandes, le tout sur un petit napperon en dentelle. Je souris en revoyant les offrandes que nous faisons aux dieux dans ma forêt. Elles n'étaient pas plus luxueuse que celles ci mais différentes. Chacun rendait hommage comme il le pouvait, c'était amusant de voir ça.
Je relevais la tête et voyait au dessus de ma tête les immenses poutres épaisses qui soutenaient le toit. La science des charpentes m'échappais encore. Quel incroyable talent que de pouvoir faire tenir des maisons aussi grandes et lourdes comme celle la avec quelques arbres seulement.

Je pris un moment, ébahit devant ce beau bâtiment avant de ressortir en entendant quelqu'un descendre des escaliers. En revenant sur la place je bousculait une jeune fille qui prit peur en me voyant. Sa mère l'appela nerveusement, comme si elle craignait que je face quelque chose de mal. Je remarquais alors quelques regard suspicieux se diriger vers moi. Ces gens n'avaient pas l'habitude de voir un picaris je crois. Ou peut-être avaient-ils peur d'autres choses ?

J'ignorais les regards et allait voir l'autre bâtiment. Malheureusement une grille m'empêchais d'y entrer, cela devait une propriété privée, encore un concept nouveau pour moi la propriété de lieu. Je décidais de retourner à l'auberge, le sommeil commençait à me gagner de plus en plus et mes douleurs ne passait pas, je pensais qu'une bonne nuit de sommeil guérirait tout cela. J'allais voir Cocoa pour lui tenir un peu compagnie et lui donner quelques graines. Il m'accueillit par un petit grondement de gorge affectueux ce qui me fit le plus grand des plaisirs. Je lui caressai le bec en lui donnant ses graines préférées. Il allait falloir que j'en trouve d'autre bientôt, mon stock s'épuisait vite. Mais je n'avais encore pas vu ce genre de graines hors de la forêt pourpre. j'allais devoir chercher.

Je retournais ensuite dans ma cours, très fatigué. Je ne comprenais pas vraiment d'où venait ces douleurs aux feuilles que j'avais et qui, je crois, prenait de plus en plus d'ampleur. J'en parlerait à Adamance si cela ne se calme pas demain.

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Re: Enfin un vrai lit !

Messagepar Adamance » 29 Sep 2015, 17:39

http://nideyleforum.free.fr/kits/avatars/adamance.pngLe reste de la soirée d'Adamance fut assez particulier. Après avoir posté la lettre au vendeur de l'Animalerie, elle fut incapable de trouver le sommeil, alors qu'une heure plus tôt, elle tombait presque de fatigue. Dès qu'elle s'allongeait pour se reposer un peu, elle se mettait à s'imaginer tout un tas de scenarios durant lesquels Naja lisait sa lettre.. Elle n'osait envisager ses réactions. Plus d'une fois, elle se décida à se rendre à l'Animalerie, mais elle s'arrêta avant même de sortir de l'Auberge, se trouvant totalement stupide. Elle finit par retourner dans sa chambre et n'en plus sortir.

Pour s'occuper un peu l'esprit, elle travailla à la chimie, tout en songeant qu'il fallait qu'elle se renseigne sur un quelconque maître chimiste ici, mais elle n'avait guère d'espoir. Peut-être pourrait-elle demander à l'aubergiste - ou bien à Naja ? Elle arrêta la chimie, rangea ses affaires, et décida finalement d'aller faire un petit tour dans le village, partant vers l'Ouest. Toutes les maisons se ressemblaient, mais n'en étaient pas moins pittoresques. C'était de simples petites maisons de paysans, et elle respirait une vie simple et tranquille. la plupart des gens qu'elle croisait la saluait poliment, tout en l'observant de derrière, sûrement peu habitué à voir de mechanima dans le coin. C'est vrai qu'en dehors de la Basse-Ville, il ne devait pas y en avoir beaucoup. Elle se promena donc pendant une petite heure avant de revenir à l'Auberge. Elle ne retourna pas dans sa chambre, mais se rendit dans la cour, pour voir ce que faisait Ch'ip et l'inviter à manger avec elle.

Quand elle arriva, elle vit le grand arbre en train de dormir, planté au beau milieu de la cour. Elle vint vers lui et fronça les sourcils. Les feuilles du Picaris, qui était d'habitude d'une jolie couleur verte, avaient commencé à jaunir, et mettre à se flétrir à certains endroits. Pourtant, ce n'était pas la période où les feuilles tombaient, si ? Elle s'approcha de lui et, sans le réveiller, se mit à observer de plus près. Sur les feuilles s'était propagée une sorte de couche fine et jaunâtre, qui semblait ronger la plante. Autour de ces étranges plaques, la feuille se décolorait, perdait de sa teinte. Adamance en fut inquiète, et décida de réveiller Ch'ip. Elle posa sa main sur une de ses branches et la secoua très doucement. Nombreuses furent ses feuilles qui dégringolèrent aux pieds de la jeune mechanima. Elle espérait que ce n'était rien, mais l'aspect des feuilles lui donnait vraiment l'impression que ce n'était pas quelque chose d'anodin.

Quand il fut réveillé, elle lui dit : "Mince, Ch'ip, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Comment tu te sens ?" Elle ne voulait pas vraiment l’inquiéter mais il fallait quand même lui dire ce qu'elle voyait, surtout que lui seul pouvait savoir ce qu'il avait ! "Tes feuilles..." Elle déglutit. "Tes feuilles sont toutes... rongées."

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Re: Enfin un vrai lit !

Messagepar Ch'ipipipiq Algodón » 27 Nov 2015, 23:49

J'étais enfin plongé dans mon sommeil. Enfin sommeil était un bien grand mot, j'étais plutôt dans une somnolence un peu agitée et assez désagréable. La raison était clair, j'étais assez mal physiquement, ce qui influe forcément sur mon esprit. J'assistais donc, sans rien pouvoir faire à des rêves presque cauchemardesques à des moments et plus globalement désagréable.
Malgré ce sommeil secoué, je n'ai pas senti tout de suite la main d'Adamance me secouer un peu pour me réveiller. J'ai lentement ouvert les yeux et immédiatement des douleurs lancinantes me parcoururent tout le corps. J'avais froid et chaud, je sentais mes branche craquer comme si elles étaient très sèches et prête à se briser. Ce fut d'ailleurs ma première peur, plus de branche plus de Ch'ip.
Ma réaction fut très lente, je tournais ma tête vers Adamance et la regardais avec de petits yeux fatigués.
"Pardon ?" Dis-je. Je levais ma tête vers une de mes feuilles qui tomba alors lentement de sa branche. Je la regardais avec de gros yeux et la rattrapais dans sa chute pour l'amener à mon visage.
"Mais..." Je levais alors les yeux vers mes autres feuilles. Elles avaient toutes cette horrible couleur terne, pire encore qu'en automne. Et puis elles étaient toutes sèches et prête à me quitter, mes précieuse petites feuilles qui me nourrissait de soleil, comment vivre sans elle ? La deuxième de mes crainte fut comme une tempête dans ma tête.
"Adamance... Je vais mourir ?" Demandais-je d'une voix inquiète. "C'est quoi tout ça ?"
À vrai dire, je n'avais jamais vraiment attrapé de maladie, sauf une fois un petit parasite qui ne me gênait presque pas. Impossible d'imaginer ma panique à cet instant. Et je regardai Adamance comme si elle allait me donner une solution immédiate et radicale.

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Re: Enfin un vrai lit !

Messagepar Adamance » 28 Nov 2015, 16:22

http://nideyleforum.free.fr/kits/avatars/adamance.pngLe grand arbre était visiblement dans un très mauvais état. Il avait l'air très faible et en souffrance. Il perdait ses feuilles à vue d’œil et son bois semblait être plus sec que jamais. Il mettait beaucoup de temps à réagir aux questions de la jeune mechanima, ainsi qu'à tout ce qu'il se passait autour de lui. Adamance paniqua un peu, jamais elle n'avait été dans un cas de figure comme celui-ci que faisait-on pour soigner les arbres malades ?

A la question de Ch'ip, elle ne sut que répondre. Elle était totalement prise de court, et n'avait aucune idée de ce qu'elle devait dire. Mourir ? Non, c'était sûrement exagéré ! Elle essaya de se montrer sûre d'elle, afin de ne pas lui faire peur. "Mourir ? Mais enfin mon pauvre grand, tu dramatises ! Personne ne meurt d'un petit rhume !" Parce que cela ne pouvait être qu'un rhume, un petit rhume pour arbre ! Ou alors un petit parasite de rien du tout. "T'inquiète pas, ça doit pas être grand chose, on va arranger ça.." Puisqu'elle ne s'y connaissait pas vraiment, il fallait chercher l'avis d'un spécialiste. Et des spécialistes pour arbres, il n'y en avait pas. Alors qui ? Elle réfléchit un instant. Un Picaris n'était pas un animal, alors il fallait oublier l'Animalerie (bien que la jeune mechamina eut été ravie de passer dans la boutique de Naja). Le Shaman n'était bon qu'à lancer des sorts et des envoutements... L'herboriste peut-être !

"Ecoute Ch'ip", dit-elle d'un ton qui se voulait rassurant, "je vais aller demander des conseils à la botaniste, et revenir avec de quoi te soigner, d'accord ? Tu restes là, hein ?" Elle se doutait bien que dans cet état il ne pouvait pas vraiment bouger, mais c'était plus une façon de parler. Elle lui dit qu'elle ferait au plus vite, et parti d'un pas rapide. Elle sortit de la cour de l'auberge, et couru jusqu'au entre du village. Là, elle demanda aux passants où se trouvait l'herboristerie, et se dépêcha d'y aller.
Petit détour par l'Herboristerie

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Re: Enfin un vrai lit !

Messagepar Ch'ipipipiq Algodón » 29 Nov 2015, 23:08

Un petit rhume ? Qu'est ce que c'est un rhume ? Oh non, ça ne me rassure pas du tout ça.
Je regardais l'écorce de mon bras et voyais qu'elle avait un peu noircit et que quelques morceaux se décollaient. Il n'est pas anormale que des bouts d'écorces s'échappent mais autant et de cette couleurs, non, ça n'était pas habituel. Je sentais des douleurs me tirer à chaque mouvement. Je n'allais peut-être pas mourir tout de suite, mais l'inconnu d'une maladie la rend d'autant plus inquiétante.
Et si personne ne pouvait m'aider ? Adamance en était bien incapable et à par chez moi, personne n'y connaissait rien en maladie de Picaris. Adamance avait visiblement réfléchit à la même chose que moi, mais de manière bien plus efficace. Elle filait déjà vers un possible sauveur, un botaniste. Après tout pourquoi pas.
Je la regardai partir au loin sans rien dire, de peur de me faire mal ou de briser une branche de mon visage. J'espérais aussi fort que possible qu'elle revienne vite. Seul, j'avais encore plus peur. Je baissais la tête vers mes racines enfoncées dans le sol, un peu d'eau ne me ferait que du bien mais ce sol était sableux et sec et je ne pouvait pas aller chercher l'aubergiste pour demander d'arroser mes racines. Il devait dormir et je n'avais pas la force de bouger.
En réfléchissant, je me rappelais des conseils de ma famille en cas d'affaiblissement : s'adosser à un arbre, boire et se reposer. Un était pour l'instant impossible.
Je regardais autour de moi, voir quel mur était le plus proche. Ensuite, avec beaucoup de lenteur et de précaution, je m'avançais doucement vers le mur. Une fois adossé, je poussais un soupir de satisfaction.
Bon, à présent se reposer... Impossible. Trop de chose se bousculait dans mon crâne qui était d'ailleurs en surchauffe et j'avais trop mal pour oublier la douleur. Je fermais tout de même les yeux et tendait l'oreille pour entendre Adamance revenir. J'avais très froid et le vent secouait un peu mes branches par moment. Je sursautais à chacun de leurs grincements. Vite Ada, vite...

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