Précédemment
Shara rattrapa très vite les deux compagnons, mais rien d’étonnant vu sa grande taille! Une fois à leur niveau elle sauta sur Fenri. Shildra rigola de plus belle, elle se sentait si bien! Elle en avait oublié les fantômes de ses parents. Elle rigola un peu moins quand Shara la fit tomber en passant trop près d’elle. Elle resta quelques secondes confuse, les fesses dans la neige. Puis elle vit le regard de la louve et elle éclata à nouveau de rire.
“Shara désolée!!!”
Shildra tendit la main vers la louve pour lui montrer que ce n’était rien.
“C’est pas grave, ça arrive.”
Elle se releva et épousta ses vêtements avant de grimacer, de la neige fondue avait eu le temps de pénétrer ses habits et ils étaient trempés. Mais bon, elle avait plus ou moins l’habitude.
Shara regarda vers le sud, il était vrai que pour le moment il n’y avait pas d’autre solution que d’aller tout droit sans trop se poser de questions.
Soudain Shara lui demanda si elle connaissait les humains. La jeune fille se rendit compte alors qu’elle n’avait quasiment jamais côtoyer d’humain. Ils étaient rares dans les terres mortes, sans doute étaient-ils inadaptés au froid polaire qui y régnait. La louve ajouta que les humains n’étaient pas gentils avec elle. Shildra s’accroupit près de la louve.
“Je ne les connais pas tant que ça… Mais ne t’inquiètes pas ma belle, je les empêcherais de te faire du mal.”
Elle lui gratouilla gentiment derrière l'oreille en s’assurant de ne pas bouger le chose araignée de mer. Puis la jeune fille pensa que si elle devait protéger quelqu’un, même si chacun d’eux avait des griffes et des crocs, avoir une épée allait lui manquer.
“Hum… A la prochaine ville il faudra se débrouiller pour gagner un minimum d’argent. Même si je peux me débrouiller pour la nourriture.”
Elle se redressa et regarda Fenri qui s’était calmé. Il était assis un peu plus loin et regardait Shara et Shildra.
“Nous avons beaucoup de marche devant nous, ne traînons pas plus ici… J’ai peu d’espoir qu’on quitte les Terres mortes d’ici la fin de la journée mais qui ne tente rien n’a rien.”
Comme à son habitude elle sourit. Fenri vient se frotter affectueusement à elle et ils repartir, s’enfonçant dans les Terres mortes.