Un genou à terre

Bâtie après le crash de l'Atlas IV, c'est une ville complexe à la pointe des nouvelles technologies, futuriste, propre, et protégée par un Dôme d'énergie fort curieux.

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Un genou à terre

Messagepar Viktor Zacharias Kobalt » 27 Oct 2010, 14:45

ATTENTION
Les messages suivants s'adressent à un public averti (scènes de violence, érotisme). Âmes sensibles, s'abstenir.


Tiens, ça faisait un bout qu'il n'avait pas mis les pieds dans ce quartier minable. Un vent glacial vint lui gifler le visage, et il remonta son col pour s'en protéger, voûtant les épaule sur ce temps presque aussi pourri que le coin qu'il fréquentait. Rue des fauvettes, m'dame Keneski qu'il devait aller voir. Il paraît qu'elle avait porté plainte pour vol... en même temps, c'était à se demander comment les gens d'ici avaient encore quelque chose à voler chez eux. Bref, il était flic, et il fallait bien qu'il fasse son boulot. Seulement lorsqu'il rentrerait au commissariat, il choperai l'abruti fini qui avait osé lui refiler cette mission à la mords-moi l'noeud et lui expliquerait sa façon d'penser. Franchement... même en tant que flic pourri traînant dans des affaires pas toujours très claires il n'avait jamais mis les pieds dans un quartier aussi miteux. Si on le chopait à traîner sa carcasse ici, tu parles qu'on le soupçonnerait encore de tous les coups tordus dont il était capable. Pour une fois qu'il paraît en honnête flic... Et ce vent, la vache ! On se gelait carrément !

Grommelant sur sa journée qui s'annonçait détestable, il bifurqua au coin d'une bâtisse à la peinture écaillée, le nez collé sur le bout de papier indiquant le numéro de rue. 18. Il froissa sa note et l'engouffra dans sa poche avant que ses doigts ne gèlent, lorsque... lorsque... non ?

Quand-même pas ?

« J'arrive pas à croire que j'croise encore ta sale gueule à toi ! »

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Re: Un genou à terre

Messagepar Krän Guush » 27 Oct 2010, 19:02

Merde…

Ouais. Merde ! L’inconvénient c’est qu’il le pensa un peu trop fort. Ce n’est pas qu’il était collant ce flic m’enfin… presque. Un humain l’aurait tout simplement pensé ou sifflé entre les dents, mais le cache-nez aurait arrêté les vibrations de ce mot légèrement grossier. Sauf que Krän est un de ces fichus cortesians. Ses pas claquèrent encore quelques pauvres petits mètre sur les dalles de la ruelle jusqu’à ce qu’il s’arrête net. Sans détourner le regard de sa trajectoire, il répondit au flic d’un ton légèrement pincé et moqueur. Ce n’était pas du tout son style, en général il parlait comme un pauvre gars qui se fiche pas mal de l’autorité des flics et de la politesse qu’il se doit de tenir… non en général il laissait glisser les mots sans faire gaffe à la valeur de ses propos. Des insultes, un langage trop familier. Alors il lâcha ces quelques mots en sachant pertinemment qu’il n’aurait pas longtemps de si jolies phrases à lui offrir.


*- Que me vaut cet odieux honneur ? *

Nous avons tous commis des erreurs. Nous voulons tous revenir en arrière pour les réparer. Malheureusement, Krän n’avait nullement envie de réparer le moindre de ses crimes, car ils ne faisaient pas partit de sa dite, liste d’erreurs. C’était une question de principe _ avec un peu beaucoup de folie certaine _ dont il faisait preuve. Le baraqué devenait son ennemi juré. Il y a toujours le dit meurtrier et celui qui cherche à le condamner. Il n’avait pourtant pas envie de devoir le tuer, ni d’y perdre sa propre vie, pour subvenir à ses idéaux. Un scientifique pourrit ne valait pas la vie d’un homme plus où moins juste. Le regard toujours en face, prêt à suivre sa route Krän attendit une réponse. Pour l’instant, cet homme n’avait que trop peu d’intérêt pour lui, peut-être qu’il n’avait pas encore évalué la gravité de la situation. Un flic… un tueur… ça ne peut pas mener à un silence sans fin. Il n’était plus aussi bien à l’abri qu’avant.

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Re: Un genou à terre

Messagepar Viktor Zacharias Kobalt » 28 Oct 2010, 23:45

« C'est con hein ? Tomber sur moi après m'avoir pris pour un demeuré, fallait vraiment qu'tu sois pas en veine. »

Oubliant le froid, Viktor se redressa. Fierté de mâle qui veut se montrer plus imposant qu'il n'est. Gonfle les plumes, poulet, ça sent le bon gros combat de coqs. Ouai c'est illégal, et alors ? Il s'en fout le flic, il a été roulé dans la farine, et il n'aime pas ça. C'était quoi l'histoire au juste ? Une expérience échappée d'un caisson, et cette espèce d'enflé qui l'avait regardé s'agiter tout seul au lieu de lui prêter main forte. Même pas capable de respecter un deal. Tant pis pour lui. Il était recherché de toute façon, et à moins d'avoir une excellente raison – ou un gros intérêt à la clef – il ne voyait pas trop pourquoi il le laisserait filer. C'est qu'il croyait qu'il pouvait crapahuter dans les rues sans s'inquiéter, monsieur l'assassin ? Ben on allait voir ça ! Et même si ses activités arrangeaient bien notre lieutenant – faut dire qu'il ne porte pas d'affection particulière aux scientifiques que l'autre descend – le fait seul d'avoir été pris pour le dernier des cons lui donnait comme une subite envie de lui réarranger le portrait. Tiens, il allait même tellement lui remodeler la mâchoire que ça lui donnerait une bonne excuse pour parler sans ouvrir la bouche. Après ça, pas dit que les témoins puissent le reconnaître d'après un avis d'recherche... Cortesian de mes deux, j'vous jure...

Il s'avança au pas de charge. Il n'avait même pas envie de discuter. L'insulter à la rigueur, pourquoi pas. Dans la foulée, il arma son coup. Celui-là, s'il le prenait dans la gueule, il apprendrait à voler.

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Re: Un genou à terre

Messagepar Krän Guush » 21 Nov 2010, 20:51

ATTENTION
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* - Nous sommes tous des demeurés, faut pas te sentir particulièrement visé. Quoi que… *

Ça sentait le roussi à plain nez cette histoire. Dommage, c’était une belle journée. Même pas le temps de causer que ce flic pourrit jusqu’à la moelle épinière s’approchait déjà dangereusement de lui, poings serrés. Ha les flics de nos jours… ça ne parle qu’avec leur matraque _ on dit que la taille de la matraque est un mensonge en comparaison de celle de leur entrejambe_ Et voilà, il déboulait comme un fou allié. L’assassin légèrement, mais alors très légèrement surpris (vu la gueule du gars… y’avait de quoi s’attendre à ça), esquiva d’un pas de côté ce qui aurait certainement été une nouvelle vie nutritionnelle. A savoir, purée et soupe tous les jours. Youpi… Le poing du flic s’écrasa dans le vide et Krän en profita pour attraper le dos de son crâne et le poussa pour lui faciliter la chute empressée, il alla s’encastrer dans le mur d’en face. D’un rapide coup d’œil il jugea la légèreté d’une poubelle presque vide à sa droite la pris des deux mains, virevolta avec force pour l’envoyer se fracasser dans le dos du flic. Véritable fiesta pour les peaux de bananes, les épluchures de carottes pourries, les sacs dégoulinants de sauce tomate et autres déchets en tout genre. Il esquissa un sourire. Malheureusement, vue la violence du coup qu’il venait joliment d’esquiver… la suite allait très certainement mal virer. Un flic véreux, brutal et pas contant voir peut-être vexé… trop tard, il fallait riposter de toute manière, que faire d’autre ? Il n’allait à coup sûr, pas avoir autant de chance pour les coups suivants. Pas grave.

* - Ha, la prochaine fois c’est la poubelle du coin de rue… elle déborde d’une imagination qui donne dans le ragoutant ! *

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Re: Un genou à terre

Messagepar Viktor Zacharias Kobalt » 23 Nov 2010, 21:13

Précision pour ceux qui nous lisent : Krän et moi nous sommes mis d'accord pour nous cogner dessus sans vergogne. Pour Krän : j'ai enlevé le coup de genou, je pense qu'un coup d'boule suffira pour l'instant.


C'est qu'en plus, il se payait le luxe de se foutre de sa gueule ! Se sentir visé ? Ben tiens ; et son poing, il le visait aussi. Il frappa comme un sourd – comme d'habitude en somme – mais se retrouva à brasser du vent. Quelques jours plus tôt, il avait ressentit exactement la même douleur en cognant cette foutue expérience. L'épaule qui se déchire à trop partir en avant, là où il se serait plutôt attendu à percuter un crâne. Pas de résistance, c'était comme louper une marche. Une putain de marche de deux mètres de haut. Et comme si ça ne suffisait pas, il sentit le contact d'une main lui empoigner la nuque et l'aider à rejoindre le mur. Son nez craqua en rencontrant le béton et aussitôt, il sentit le goût acre du sang lui picorer la langue. Sa vue se brouilla derrière les larmes. Réflexe à la con, ça l'aiderait pas à se remettre le nez en état d'avoir de la flotte plein les yeux ! Deux secondes plus tard, un grand « boing » le renseigna sur l'objet qui venait de lui bousiller les épaules. Même pas mal... ou peut-être un peu. Salopard de Cortesian !

Viktor fit volte-face, le nez en sang, les yeux plissés sur une colère qui montait... montait... vous savez, comme la petite bête de la chanson. Il chassa le métal d'un revers de bras et se retrouva décoré façon sapin de Noël des petits pauvres : peaux de bananes et piles usagées, il ferait bouffer le reste à ce fumier. Un coup de pied dans le récipient retourné l'envoya dans les jambes de Krän. Qu'il apprenne donc à jongler, sur une poubelle, c'est son rat qui sera content. Les picotements dans les muscles du lieutenant commençaient à tirer la sonnette d'alarme. Encore une fois, il n'en tint pas compte. S'il devait s'arrêter chaque fois qu'il se bousillait l'organisme, il resterait chez lui le cul dans son fauteuil, pas vrai ? Et encore, on serait encore capable de lui rétorquer que bouffer trop gras, trop salé, trop sucré, tout ça devant la télé risquait de nuire à sa santé. En attendant, il nuirait bien un peu à celle de ce foutu assassin... et ça tombait plutôt bien, parce qu'empêtré dans sa poubelle, il n'avait pas tellement l'air en mesure de lui échapper plus longtemps. Am Stram Gram... un coup de poing ? Un coup de pied ?

Un coup de boule ! Quitte à avoir la gueule en sang, autant qu'il n'y ait pas que le sien ! On apprenait les coups de boule à l'école de police ? Nan ! Mais là, il était pas vraiment flic... il était juste déchaîné. Ouep. Décidément pas de bonne humeur... Au moins il avait moins froid... et puis il essaierai de ne pas tâcher la moquette de madame Keneski...

Étant donnée ton absence, je me permets de faire sortir Viktor afin de pouvoir continuer à jouer ailleurs.


Et puis il y eut un bruit familier. Le genre de truc qui sonnait faux même aux oreilles du flic : des sirènes ! Mais non pas des sirènes avec des queues de poisson et les nichons à l'air, des vraies sirènes, celles des voitures de police. Fallait croire que les voisins n'appréciaient pas trop le spectacle. Bande d'incultes ! Au bout de la ruelle, un véhicule blanc et noir s'arrêta dans un crissement de pneus, ce qui fit marrer Viktor. Regardez-moi ça comment ils se la jouaient « L'Arme Fatale » ceux-là. Et puis lui hein, il était l'inspecteur Harry...? Il jeta un œil au Cortesian qu'il était parvenu à sonner, l'air médusé de l'avoir mis au tapis si rapidement quand l'un des officiers sortis de la bagnole fondit sur lui.

« Tout va bien lieutenant Kobalt ?
_ J'ai connu mieux. Tiens, j'te présente Krän Guush. On l'embarque. C'est l'boss qui va être content... »

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