Les Ghettos
Alors que la Basse-Ville fut bâtie au sein même du cratère provoqué par le crash de l'Atlas IV, d'autres habitations ont commencé à voir le jour en dehors de la zone d'impact. C'est le cas des Ghettos. À l'origine, il s'agissait d'échapper à l'excès d'urbanisation et de vivre un peu à l'écart, dans de petites maisons de campagne. Plus sûres, ces zones résidentielles étaient à l'abri des inondations dont était victime la Basse-Ville érigée dans la cuvette du cratère.
Puis il y eut le Dôme.
Depuis à chaque averse, l'eau est évacuée vers l'extérieur de la ville, s'engouffre dans les rues des Ghettos, et inonde les Ghettos ! C'est de cette injustice que naîtra le clivage radical entre les deux zones de résidence.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Ghettos ne sont pas une zone insalubre. Les habitants sont certes un peu plus pauvres, notamment à cause du fait qu'ils vivent en marge de la Basse-Ville, mais l'organisation et la solidarité y sont bien plus présentes qu'ailleurs. Vous l'aurez compris, la vie y est seulement très différente.
Ici les habitations n'ont aucune forme réglementaire et sont bâties à l'aide de matériaux de récupération de toutes sortes. Parfois très sommaires à base de planches et de tôles, mais souvent aussi bien plus sophistiquées. Ainsi si les habitants n'ont pas les moyens d'acheter un lot du même composant pour leur toit, ce dernier sera composé de matériaux hétéroclites lui donnant cet aspect unique. Ces drôles de montage sont souvent comparés à du « Monsieur Patate » de l'architecture. Le recyclage restant le maître mot.
Installation de panneaux solaires à l'extérieur des ghettos pour alimenter le quartier en énergie
Il est à noter que les Ghettos ne bénéficient pas de l'énergie du Dôme qui n'alimente que la Basse-Ville et elle seule. Cependant leurs habitants sont passés maîtres en l'art du système D et du bricolage. Les fondations des maisons sont souvent équipées d'électrodes puisant l'énergie Nideylique directement à sa source, tandis que d'autres préféreront les panneaux solaires et autres énergies propres.
Il n'y a aucun plan officiel des Ghettos. Il est d'ailleurs reconnu qu'une rue peut disparaître en un jour, obstruée par une nouvelle habitation. De même, une maison peut se déplacer, s'agrandir, se volatiliser en un temps record. Rien n'est jamais définitif, ce qui perturbe beaucoup les étrangers qui voudraient s'y retrouver. Ces dédales sans-cesse en mouvement constituent d'ailleurs la raison première pour laquelle les autorités Atlantes refusent de patrouiller dans les Ghettos.
Pour résumer, si vous aimez bricoler et que vous avez un solide sens de l'orientation, cette ville étrange est faite pour vous !
Textes et idées par Seby, mise en page par Komodor
Sources des images:
Bannière: The Slumsby Tryingtofly
Ghettos inondés: The Global Flooding of 2010 by fstarno (modifié)
Rues: slum by jOuey-
Panneaux solaires: solar panel by MikaelWang
Maisons: C-47 Slums by NateHallinanArt (modifié avec l'image de la bannière en fond)
Puis il y eut le Dôme.
Depuis à chaque averse, l'eau est évacuée vers l'extérieur de la ville, s'engouffre dans les rues des Ghettos, et inonde les Ghettos ! C'est de cette injustice que naîtra le clivage radical entre les deux zones de résidence.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Ghettos ne sont pas une zone insalubre. Les habitants sont certes un peu plus pauvres, notamment à cause du fait qu'ils vivent en marge de la Basse-Ville, mais l'organisation et la solidarité y sont bien plus présentes qu'ailleurs. Vous l'aurez compris, la vie y est seulement très différente.
Ici les habitations n'ont aucune forme réglementaire et sont bâties à l'aide de matériaux de récupération de toutes sortes. Parfois très sommaires à base de planches et de tôles, mais souvent aussi bien plus sophistiquées. Ainsi si les habitants n'ont pas les moyens d'acheter un lot du même composant pour leur toit, ce dernier sera composé de matériaux hétéroclites lui donnant cet aspect unique. Ces drôles de montage sont souvent comparés à du « Monsieur Patate » de l'architecture. Le recyclage restant le maître mot.
Installation de panneaux solaires à l'extérieur des ghettos pour alimenter le quartier en énergie
Il est à noter que les Ghettos ne bénéficient pas de l'énergie du Dôme qui n'alimente que la Basse-Ville et elle seule. Cependant leurs habitants sont passés maîtres en l'art du système D et du bricolage. Les fondations des maisons sont souvent équipées d'électrodes puisant l'énergie Nideylique directement à sa source, tandis que d'autres préféreront les panneaux solaires et autres énergies propres.
Il n'y a aucun plan officiel des Ghettos. Il est d'ailleurs reconnu qu'une rue peut disparaître en un jour, obstruée par une nouvelle habitation. De même, une maison peut se déplacer, s'agrandir, se volatiliser en un temps record. Rien n'est jamais définitif, ce qui perturbe beaucoup les étrangers qui voudraient s'y retrouver. Ces dédales sans-cesse en mouvement constituent d'ailleurs la raison première pour laquelle les autorités Atlantes refusent de patrouiller dans les Ghettos.
Pour résumer, si vous aimez bricoler et que vous avez un solide sens de l'orientation, cette ville étrange est faite pour vous !
Textes et idées par Seby, mise en page par Komodor
Sources des images:
Bannière: The Slumsby Tryingtofly
Ghettos inondés: The Global Flooding of 2010 by fstarno (modifié)
Rues: slum by jOuey-
Panneaux solaires: solar panel by MikaelWang
Maisons: C-47 Slums by NateHallinanArt (modifié avec l'image de la bannière en fond)