Attrape-moi si tu peux !

Bâtie après le crash de l'Atlas IV, c'est une ville complexe à la pointe des nouvelles technologies, futuriste, propre, et protégée par un Dôme d'énergie fort curieux.

Image

Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 05 Mar 2013, 21:37

Le bibliothécaire regarda le jeune homme devant lui enfoui dans un manteau étonnamment rebondi ; vu ce qui en émergeaient, le vêtement devait contenir pas mal de plumes, tiens. Il lui faisait penser à un moineau. Mais ce qui était plus intriguant, c'était que l'idée de l'enlever ne l'ait pas effleuré. On était quand même à l'intérieur.
« Oh, non, ça ne m'intéresse pas. » continua Benedikt qui secoua la tête alors qu'on lui parlait de romans. « En fait. C'est que les deux autres, ceux que vous m'avez donné la dernière fois, je ne les comprenais pas. C'est trop technique. Je... n'y connais vraiment rien, je ne sais pas à quoi ils font référence la plupart du temps, ou ce sont des mots que je ne connais pas. »
Clairement amusé, son interlocuteur essaya tout de même de garder une expression neutre pour ne pas le vexer, surtout que le nez froncé du botaniste témoignait de sa gêne d'avouer son ignorance. Après l'avoir déjà vu quelques petites fois, le bibliothécaire commençait au moins à apprécier la personne, sinon sa curiosité. Et puis, surtout, c'était très facile de se sentir utile avec lui. Il n'exerçait pas son travail depuis longtemps, mais il n'y avait encore jamais rencontré quelqu'un qui voulait savoir comment marchait tout ce qui l'entourait parce qu'il ne savait pas comment s'en servir. « Okay, je crois que serait bien de commencer par les bases de la physique plutôt que ce genre de choses. »
Le botaniste hocha la tête avec enthousiasme, même s'il ne savait absolument pas si c'était effectivement ce qu'il lui fallait, et le suivit dans un rayon qui étalait toutes les différentes sortes de bouquins sur le sujet en question.

Après avoir fait un détour rapide par l'herboristerie, histoire de savoir si tout allait bien et si on avait besoin de lui – les réponses avaient été, dans l'ordre : oui, non – Benedikt décida de rentrer à la boutique de tatouage. Vrass serait sans doute réveillé, à cette heure-ci ? Fêter la fin de leur abstinence forcée les avaient occupé pendant une bonne partie de la nuit, et le botaniste n'avait pas eu le courage de sortir de son sommeil bienheureux et mérité le tatoueur, une ou deux heure plus tôt. Après avoir tourné dans la cuisine quelques temps, il avait fini par décider d'aller se balader, et puisqu'il venait de finir un énorme bouquin traitant de la planète terre, la médiathèque avait été désigné comme destination. Mais il n'était passé par la boutique de Belladona que sur un coup de tête, et était resté plus de temps dehors qu'il n'avait prévu.
Le botaniste fourra ses mains dans ses poches et son menton dans son col, empêchant plutôt efficacement et à son grand plaisir le froid de rentrer. Il y avait beaucoup plus de vent dans les Ghettos comme on n'était pas sous le Dôme, mais la température n'était pas tellement plus douce à la Basse-ville même, surtout alors qu'il était à peine 11h du matin. Tournant à l'angle d'une rue d'un quartier résidentiel calme et désert, Benedikt chantonnait doucement pour lui-même quand il s'aperçut qu'il n'avait plus rien dans les mains. Il avait laissé les deux livres qu'il venait d'emprunter à l'herboristerie ; sa discussion avec la picaris l'avait distrait.

« Flûte, quel idiot. » se sermonna-t-il à voix basse. Le botaniste hésitait à faire demi-tour, après tout, il pourrait les reprendre plus tard ? Il s'arrêta et jeta un regard derrière lui pour l'aider à prendre une décision, ignorant plus ou moins la voiture grise qui passait par là. Ce ne fut que lorsqu'elle s'arrêta à son niveau qu'il se retourna vers celui qui était en train d'en sortir. Ah non, ceux qui étaient en train d'en sortir.
Benedikt ne rentra pas ce matin-là, ni le jour suivant, ni celui d'après.

Il y aura plus d'infos dans ma prochaine réponse, promis. ^^

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 05 Mar 2013, 23:52

Enfin! C'était la seule chose qui me venait à l'esprit. Après plusieurs jours de rhume d'un côté et de douleurs dorsales de l'autre, on pouvait dire qu'on avait fêté dignement nos retrouvailles! Et c'est avec épuisement que je m'étais affalé sur le lit, le nez dans le coussin, un bras pendant au bord du matelas. Il n'y avait rien qui pouvait me réveiller à présent, et c'est pourquoi le gosse était parti tout seul.

Je ne faisais même pas de rêve, au plafond, un petit dragon se désintégrait en poussière de papier, je l'avais fait hier pour amuser un peu Benedikt et le mettre dans une bonne ambiance même si ce n'était pas nécessaire, mais je ne m'occupais pas de ce petit détail, demeurant dans les bras de Morphée jusqu'à presque midi. Le soleil éclairait mon visage depuis plusieurs heures déjà lorsque je me réveillais enfin et je tendais instinctivement le bras pour chercher... le vide?

J'ouvrais un œil, puis le deuxième et je me rendais compte qu'il n'était pas là. Je me redressais en ramenant une paume sur ma paupière pour mieux me réveiller, prenant mon temps pour m'étirer avant de me lever en me rendant compte que j'étais encore entièrement nu. Une bonne douche s'imposait donc. Je filais vers la salle de bain, prenant mon temps avant de m'habiller et descendre. Mais aucune trace de l'herboriste, et pour le comble, Iza n'était pas là non plus. Bon, tant pis. J'allais me servir un café en attendant. Je trouvais un petit mot disant seulement qu'il était sorti et que je pouvais manger sans lui... bon d'accord. J'allais vers le frigo pour prendre le jus d'orange comme il me l'indiquait, mais je supposait tout de même qu'il serait là dans l'après-midi.

Deux heures, trois heures... je n'aimais pas ça. Son message disait qu'il en avait à peine pour une heure. Iza l'avait bien vu ce matin avant qu'elle ne parte faire la lessive - la machine à laver n'est toujours pas arrivée. Je sors dans la petite cour pour voir si par hasard il ne s'est pas réfugié là mais non. Les travaux ont à peine commencé, il n'y a que les piquets pour délimiter le périmètre de ce qui sera plus tard un bureau, une buanderie ou une chambre d'amis. Je ne sais pas encore, mais aucune trace du gosse.

Je me tourne alors vers Iza, elle me regarde avec ses petits yeux noirs puisqu'elle est encore sous sa forme humaine
«Je n'aime pas ça. Tu pourrais pister son odeur tu crois?» - un simple hochement de tête alors qu'elle retourne à l'intérieur pour se «changer». Elle le connait bien maintenant, elle n'aura pas besoin que je prenne un vêtement avec son odeur, mais je monte tout de même à l'étage pour prendre le t-shirt qu'il portait hier... avant de me rendre compte qu'il n'est plus là puisque justement, elle est partie faire la lessive ce matin. Quelle poisse. Tant pis, je vais devoir lui faire confiance.

Dans un premier temps, on se retrouve à la médiathèque où un bibliothécaire se souvient de l'avoir vu une bonne partie de la matinée... puis nos pas nous conduisent à l'herboristerie où Belladona me remet deux livres qu'il avait oublié en partant, et puis plus rien. La piste s'arrête net. Je me tourne vers Iza, je ne porte qu'un blouson ouvert en ne me rendant pas compte du froid qu'il fait, les sourcils froncés, je la vois qui tourne en rond sans comprendre pourquoi la piste s'arrête!
«Il ne serait jamais monté dans une voiture. Depuis mon accident, il les a en horreur...» - je parle plus pour moi-même en réalité puisque la morphe ne peut pas me répondre. Sur le coup, je viens m'appuyer sur un mur de briques derrière moi... je n'aime pas ça. Mais je ne peux pas appeler les flics pour le moment, ils ont une politique à la con où il faut attendre au moins vingt-quatre heures avant de signaler une disparition... et de toute manière, je n'aime pas les flics.

Je fais un signe de tête à Iza pour qu'elle me suive, j'attends jusqu'à demain matin. Si je n'ai pas de ses nouvelles je crois qu'il va y avoir un winghox dans les Ghettos!

Première journée et rien du tout, si ce n'est que toutes les personnes que je connais sont au courant que je le recherche! Le Doc, les patrons de bar et autres restaurants où on avait l'habitude de manger ou de commander. Plus les heures passaient et plus je devenais furieux! Inutile de dire que j'avais un caractère exécrable à la maison au point que je n'y restais pas! J'arrivais donc au bar de Max où je commandais une bière... j'aurais pu penser qu'il avait simplement décidé de ne plus me voir, mais dans ce cas il aurait pris ses affaires! Je suis passé chez lui et il ne s'y trouvait pas non plus, bien que j'avais laissé un mot malgré tout au cas où
«Vrass... arrête de penser au complot! Il s'est tiré! Il est commerçant, il peut être dans n'importe quelle ville de Nideyle et il n'a pas eu envie de revenir, rien de plus.»

Il croit peut être que je n'y ai pas pensé? Max a toujours eu le chic pour dire ce qu'il pensait, sauf que là, ce n'est vraiment pas une bonne idée dans mon état au point que j'éclate le verre que je tenais pour lui lancer un regard noir
«Ta gueule! Tu le connais pas... même s'il avait voulu me larguer, il ne se serait pas enfuit sans rien dire, et sûrement pas après la nuit que je lui avais fait passer!»

Je le vois soupirer mais il ne dit rien de plus. J'ai demandé à Belladona si elle avait eu des traces comme quoi il se serait servi e sa perle d'herboriste pour aller ailleurs, et de ce qu'elle sait, il n'y a pas eu de clients récemment au point qu'elle ait besoin de lui, donc dans la mesure où il ne pourrait pas se déplacer sans qu'un client ait besoin de lui, il était sûrement resté dans la Basse Ville.
«Vrass... appelle les flics...»
- «Non... j'ai pas confiance.»
- «Y'a de bons flics tu sais?»
- «Faut les trouver. Fous moi la paix!»
- «Alors rentre chez toi! Et dors... tu en as besoin.»
- «Je ne peux pas dormir...»
- je n'ai plus fermé l'œil depuis le premier soir où il n'est pas rentré. Mes yeux sont cernés et mes joues creuses et pourtant, je fais probablement plus peur que jamais. Je me lève en lui laissant quelques ores pour le verre et effectivement, je rentre chez moi. Le sac de frappe est près de l'escalier, totalement défoncé à coups de poings, mes mains sont bandées puisque je n'ai plus mon médecin personnel et Iza me fuit comme la peste, ayant trop peur que je me mette encore en colère.

Bordel, t'es où? Quand j'ai eu mon accident, tu as su me retrouver! Pourquoi moi je peux pas? Je baisse les yeux sur la poubelle qui n'a pas été vidée depuis plus d'une semaine puisque je ne jette presque jamais rien dans celle là! Et je vois des petits triangles? Les sourcils froncés, je me penche pour mettre la main sur une petite carte de visite... elle sort d'où?


Je te laisse donc guider tout ça ♥

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 06 Mar 2013, 03:39

C'était un jeu de force et d'hypocrisie, et le botaniste n'était pas bon à ça. L'homme avait raison sur un point ; il détenait des informations dont il n'avait pas connaissance de l'importance. Après avoir entendu de nombreuses fois les questions, il savait connaître la plupart des réponses. Les spécialistes des jardins de Bellevue lui avaient fait confiance par défaut et n'avait jamais rien caché à ses yeux, tandis que Benedikt avait une bonne mémoire. Il connaissait les plantes, il savait lesquelles étaient utilisées dans telle ou telle serres, quelles préparations étaient dangereuses et à manipuler avec précaution, peut-être même pouvait-il retrouver les différentes composantes de leurs expériences et leurs préférences pour le café ou le thé, puisque c'était lui qui préparait les deux à leur demande.
Non, l'homme avait raison sur deux points. Ce qu'il savait n'était pas facile à obtenir autrement. Non seulement les jardins n'employaient plus de gens à tout faire à cause du budget réduit que l'explosion avait entraîné, mais en plus ils n'employaient jamais personne avant d'en avoir une totale confiance et refusait ceux qui avaient un rapport proche ou lointain avec le gouvernement. Benedikt avait été une exception parce qu'un des professeurs l'avait recommandé de l'intérieur ; il avait une dette envers le vieux Phineas – une vieille histoire, mais le botaniste n'avait pas demandé de précisions, cela n'avait aucune importance à l'époque – et parce qu'il venait de Païlandune – qui pouvait en douter en regardant la tête d'ahuri qu'il arborait quand il était arrivé -.
Ces deux certitudes avaient pu être montée de toutes pièces grâce à ce qu'il savait déjà et à ce dont il avait pris connaissance durant les trois derniers jours, mais elles n'aidaient pas vraiment.

Benedikt appuya ses paumes contre ses orbites dans l'espoir que les quatre murs autour de lui, si possible l'univers, disparaîtrait par ce simple geste. Il n'avait qu'une envie, c'était pousser du bout du doigt tout doucement l'assiette qu'on avait posé devant lui, tout en regardant cet insupportable type dans les yeux. Jusqu'à ce qu'elle atteigne le bord de la table et qu'elle s'écrase à ses pieds. Exactement le genre de truc, Benedikt en était sûr, qui le mettrait hors de lui, car le type en question détestait l'insolence.
Mais bien sûr, le botaniste était bien trop terrifié pour oser. De plus, cela ne ferait qu'empirer la situation. C'était beaucoup trop risqué de le mettre en colère, alors que le faux sourire qu'il avait vu pour la première fois à la boutique de tatouage avait déjà disparu depuis longtemps de son visage.
L'odeur de la nourriture n'était vraiment pas détestable, il fallait l'avouer. Il fallait même tout sa volonté au botaniste pour ne pas se jeter dessus alors qu'il avait si faim, mais ce qui l'en empêchait arrivait tout aussi bien à lui donner la nausée, par chance.
« Laissez-moi partir. » murmura-t-il une nouvelle fois, et à force de se l'entendre dire, c'était presque devenu une formule magique. Trop bête que la magie n'existait que chez Sayah.

Le poing qui s'écrasa sur la table le fit sursauter, et il recula pour se coller au mur derrière lui.
« Je jure que je n'ai jamais vu un merdeux aussi têtu et aussi peureux de ma vie. » déclara l'homme d'un ton où l'ironie manquait. « Je crois que tu te doutes de ce qui va t'arriver si tu n'es pas plus coopératif, pourtant. Je ne comprends pas qu'on puisse être aussi stupide. »
« S'il m'arrive quelque chose, il n'y aura plus personne pour vous donner ce que vous voulez. » C'était la seule raison que Benedikt avait pu trouver pour argumenter contre lui, mais la patience de ce dernier était assez limitée et le botaniste savait bien que bientôt, cela n'aurait plus d'importance. Le premier jour, il avait eu l'air assez terrorisé pour que l'homme soit persuadé qu'il obéisse à n'importe quoi en quelques heures. Le deuxième jour, à l'heure où il était revenu, ce qu'avait découvert Benedikt avait déjà réduit son vocabulaire à trois mots, sa petite formule magique. Depuis, ce sale type avait essayé différentes techniques qui n'avaient rien changé ; la cajolerie, les menaces, les promesses et d'autres encore. Pourtant, s'il continuait à se taire, il n'était plus d'aucune utilité, et ils passeraient à des méthodes plus extrêmes. Avec ce qu'ils faisaient à côté, ce n'était pas ça qui les gêneraient, de toutes évidences.

Cazel Parsons, ou du moins c'était le nom qui revenait inlassablement sur tout ces documents que Benedikt avait parcouru, ne savait de toute évidence pas où le mettre, puisque cela faisait trois jours que le botaniste n'avait pas quitté son bureau. Les premières heures que celui-ci avait passé ici seul l'avait amené à chercher partout une issue, jusqu'à ce qu'il soit impossible d'ignorer que la seule des deux portes qu'il pouvait trouver ouverte menait à de minuscules toilettes où un lavabo et un miroir ne l'aiderait pas plus que la cuvette en émail. Non, c'était faux, cela avait au moins servi à faire disparaître quelques papiers efficacement et pour toujours. La seule autre sortie était à chercher du côté de la fenêtre, qui s'ouvrait, certes, mais sur le vide. Dix étages et une façade assez lisse pour l'empêcher d'espérer atteindre un endroit sûr en vie. Il avait bien un escalier de secours à l'extérieur, mais il était bien trop loin.
Lorsque l'homme le laissa seul à nouveau avec la promesse de revenir bientôt, Benedikt le regarda une nouvelle fois, avant que la porte ne se referme derrière lui, traverser le long couloir qui menait dans les autres locaux administratifs des laboratoires. Pour avoir eu l'occasion de tester et d'y gagner des fleurs bleues et violettes qui fleurissaient sur sa peau à quelques endroits, ce n'était pas la peine pour le botaniste de se battre pour chercher à s'enfuir par là. Ces putains de portes alliées à cette putain de technologie donnaient d'étranges serrures qui ne répondait qu'aux empreintes digitales. Comment aurait-il pu le savoir ? Pourquoi un bête building du quartier des affaires était-il aussi bien gardé ?

La question eut un goût amer sur le palais du botaniste. Bien sûr qu'il savait pourquoi à présent. Il était vraiment stupide, finalement. Il repensa aux lettres qui gisaient sur le lit de son appartement, et qu'il avait lu en diagonale et tout aussi vite oublié. Est-ce qu'il aurait pu éviter tout ça s'il avait pris la peine de s'en préoccuper ? Mais comment ? D'ailleurs, il était en train de briser sa règle numéro deux, qui interdisait de penser à ce qu'il y avait dehors. Particulièrement à un tatoueur des Ghettos. Il y avait seulement un certain nombre de choses que Benedikt pouvait supporter. Il secoua la tête, et attendit d'être sûr que le silence régnait autour de lui pour longtemps pour décoller son dos du mur et se rouler en boule, le visage enfoui entre ses genoux.

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 06 Mar 2013, 17:16

Cazel Parsons... c'est qui ce type? C'était le nom inscrit sur la carte de visite. Pourtant, ce logo avec des triangles me disait quelque chose, même si je n'arrivais pas à savoir quoi. Je continuais de la regarder tout en me rendant dans la cuisine, allant me servir un café - ce qui était plus ou moins la seule alimentation que je pouvais avoir ces derniers jours... heureusement, Iza avait acheté des biscuits aussi, vu que je ne voulais pas cuisiner ni acheter quoi que ce soit, ces petits biscuits étaient la seule chose que je pouvais avaler.

Je restais assis quelques secondes à fixer cette carte, une chose est sûre, ce n'est pas un client à moi... quoi que? Je me levais brusquement pour aller voir mon registre où j'ai répertorié tous mes clients et effectivement, je ne trouvais pas ce Parsons à l'intérieur. Je fronçais les sourcils, si ce nom ne me disait rien, c'est que ça avait un rapport avec le gosse? Il l'a mis à la poubelle, mais ce n'est pas un truc qu'il voulait me cacher sinon il l'aurait déchiré, donc juste un truc qui ne l'intéressait pas et la vision de ce type en costume me revient! Le gars du laboratoire! Je sais où j'ai vu ce logo!

«Iza! Je sors.... je ne sais pas quand je reviens, sois prudente.» - je n'ai même pas envie d'y aller à pied, j'utilise ma perle pour arriver le plus près possible de l'appartement du gosse. Je me balade dans les ruelles avant d'arriver devant l'immeuble où le dealer se cache dès qu'il me voit. Je grimpe les escaliers quatre à quatre jusqu'à entrer dans son appartement dont la signature n'a toujours pas été réparée. J'entrais brutalement, cherchant ces fichues enveloppes avant de les trouver sur son lit. Il y avait le même logo et j'ouvrais donc pour lire le courrier... je ne trouvais pas la raison pour laquelle ils avaient «besoin» de lui, mais j'avais au moins une adresse et je fronçais le nez.

Je lui avais laissé un mot sur son petit plan de travail mais je ne le récupérais pas au cas où et je sortais rapidement pour descendre les escaliers presque aussi vite que je les avais montés. Il me faut un plan de la ville, pour ça il vaut mieux chercher un arrêt de bus. Je crois que je ne me suis jamais autant énervé devant un plan avant de trouver enfin la rue! C'est à l'autre bout de la ville, en pleine zone industrielle où se trouvent les grands buildings... je n'aime pas ça. Je finis par siffler un taxi pour qu'il m'y conduise alors que je ronge mon frein en attendant d'arriver. Pourquoi est-ce qu'il y serait allé? Et pourquoi sans me prévenir? J'ai un mauvais pressentiment, je devrais peut être me faire tatouer cette fichue étoile filante! Car à force, la poisse n'arrête pas de me suivre partout et ça retombe peut être sur lui - surtout que niveau poisse il n'a pas grand chose à m'envier.

Je me retrouve devant l'un de ces immenses immeubles et je prends une profonde inspiration, le système de sécurité doit être au top ici et même un winghox en colère aura du mal à percer leurs défenses, mais pour le moment, je vais essayer de rester calme. Je réajuste mon blouson avant d'entrer et de tomber sur un réceptionniste aux allures de gorille, même pas la peine d'essayer de le séduire celui là
«Excusez moi...»
- «C'est pourquoi?»
- «Je cherche Monsieur Bloom»
- j'en étais sûr! Sa lèvre a légèrement tressailli...
- «Il n'y a personne de ce nom ici»
- «Ce building doit faire une vingtaine d'étages et vous osez me faire croire que vous connaissez toutes les personnes qui bossent ici?»
- «Je vous répète qu'il n'y a pas de Benedikt Bloom ici»
- «Je n'ai pas dit qu'il s'appelait Benedikt»
- connard! Je le vois alors baisser les yeux vers un bouton qui doit surement appeler la sécurité et je lui saisis rapidement le poignet pour le soulever et le faire passer par-dessus son comptoir et ramener ma main à sa gorge
- «Les gens de la Basse Ville ne connaissent pas les winghox! Crois moi... t'as plutôt intérêt à me dire ce que tu sais sinon je te jure que tu vas finir en guirlande de Noël sur mes cornes!»

En espérant qu'il n'y ait pas des caméras et que la sécurité rapplique quand même!

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 07 Mar 2013, 00:35

Le réceptionniste glapit et se débattit une seconde, avant de se taire brusquement en entendant les menace du winghox. Il resta silencieux une autre seconde afin de réfléchir.
« T-Très bien, je vais vous conduire à quelqu'un qui pourra vous aider. »
Décidément, il n'était pas assez payé pour ce qu'il faisait. Ce n'était peut-être la meilleure idée de le laisser monter, mais hé, il n'avait pas vraiment le choix en cet instant, et puis le winghox attirerait moins l'attention qu'ici. Il se dégagea de l'emprise de Vrass et afficha un sourire cassé par la peur.
« Si vous voulez bien m-me suivre. »

Il l'entraîna dans un des grands ascenseurs en verre aligné dans le hall et pressa le bouton du 11ème avant de soupirer. Il allait devoir trouver le moyen de prévenir Parsons avant qu'ils arrivent du genre d'hôte qu'il amenait avec lui, mais dans tout les cas, c'était l'étage le mieux gardé et le winghox ne pourrait pas gambader comme il voulait. Il serait facile de s'en occuper, il fallait juste que lui-même se débrouille pour ne pas finir à l'hôpital bêtement.
Un son de clochette plus tard, les deux hommes se retrouvait sur le palier au sol de marbre, et le réceptionniste marcha avec hésitation jusqu'à une porte sur leur droite pour appuyer son pouce sur l'appareil de verrouillage.

***

La secrétaire leva les yeux une nouvelle fois sur son supérieur, attentive à ne pas montrer son agacement. Cet homme a vraiment une tête de fouine, comme la nature fait bien les choses, pensa-t-elle. Elle n'était pas sûr si son augmentation valait l’embarras du regard perçant constamment fixé sur elle. Non pas qu'il soit intéressé, il regardait tout le monde de la même façon. Mais il fallait bien finir cette lettre, et il n'était certainement pas le genre à traquer des fautes d'orthographes. Elle se reconcentra sur ce qu'elle tapait sur son ordinateur. Un bruit bref coupa Parsons dans son monologue et l'homme sortit sans douceur une minuscule tablette tactile sur laquelle il tapota une ou deux fois. Le réceptionniste n'avait une autorisation que limitée à cet étage, et la présence de ce type de personne sur son territoire lui était automatiquement communiqué. Dommage que cela ne lui indiquait pas ce qu'il venait faire ici.

« Qu'est-ce qu'il fait là, lui ? Je n'ai aucun rendez-vous avant 45 minutes. »
Il grogna et sortit de la pièce, son garde du corps personnel sur les talons. On verrait bien la façon dont il aurait envie d’accueillir ces visiteurs. Soupira sans prendre la peine de dire une quelconque formule de politesse pour son départ – c'était tout à fait inutile -, la jeune femme soupira et retourna à ses occupations.

***

Benedikt sortit une feuille du classeur qu'il était en train de parcourir, la plia en quatre et se figea pour écouter les bruits aux alentours. Le silence était apparemment assez lourd pour lui convenir, car il se glissa hors de sous le bureau où il était et attrapa son manteau. Le botaniste chercha le morceau de tissus qu'il avait déchiré lui-même à l'intérieur et cacha dans la doublure du vêtement les papiers qu'il venait de récupérer. Il était difficile de savoir lesquels pouvaient être les plus importants et Benedikt devait bien se rendre à l'évidence qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il avait l'intention d'en faire. Il lui fallait simplement des preuves, quelque chose d'autre que sa mémoire sur lequel il se reposer. Cela lui donnait l'impression d'avoir au moins la possibilité, plus tard, de grappiller un contrôle relatif sur la situation. Si jamais il sortait d'ici un jours. Si jamais... Si jamais... Benedikt soupira et ferma les yeux.

Le dossier d'Iza, il l'avait tout simplement détruit. Soigneusement découpé en petits morceaux et jeté aux toilettes. Il ne pouvait qu'espérer que c'était la seule archive à propos d'elle, et que sans traces de son existence, ils n'auraient jamais aucune raison de la chercher, ni maintenant, ni plus tard. Même si ce n'est pas ce qu'ils faisaient activement, sans doute. Et puis la liste des fugitifs de leurs laboratoires était trop petite pour être vraiment préoccupante. Le classeur ne contenait que trois dossiers, dont l'un qui traitait d'un morphe dont le corps avait déjà été retrouvé. Tant que les deux autres restaient silencieux, ils n'avaient probablement pas de raisons de s’inquiéter, et Iza n'était pas trop le genre à contacter une journaliste pour témoigner.
Benedikt laissa presque tomber le classeur de ses mains, surpris par le bruit d'une conversation à l'extérieur, et resta sur le qui-vive trois secondes avant de tout ranger à sa place le plus vite possible. Il renfila son manteau et recula dans le fond de la pièce alors que les voix inconnues se rapprochaient de plus en plus.

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 07 Mar 2013, 02:28

Rapidement, le réceptionniste comprenait qu'il n'avait pas intérêt à me refuser quoi que ce soit dans sa position actuelle! Même s'il réussissait à appeler la sécurité, j'avais moyen de lui arracher ce qu'il fallait pour qu'il n'ait jamais d'enfants ou du moins qu'il ne puisse plus tenter d'en avoir, aussi finalement, il semblait comprendre qu'il n'était pas assez payé pour me résister de toute manière.

Je le lâchais bien que je lui lançais clairement le regard qui disait qu'il n'avait pas intérêt à faire un coup foireux, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans un ascenseur pour grimper au onzième étage
«Je peux savoir c'est quoi cet endroit?» - pas de réponse. Il semblait enclins à me conduire où je voulais, mais pas à me faire la conversation - «j'espère qu'il n'aura pas un cheveu de travers en tout cas!»

C'est moi ou il transpire? J'espère que c'est juste parce que je lui fous la trouille, car si jamais ils lui ont vraiment fait du mal, je crois que là je fais un massacre. Je sens mes poings se serrer alors que mon rythme cardiaque s'accélère. Le souvenir de ce type en costume me revient de mieux en mieux, surtout depuis que je me suis fait le tatouage de l'éléphant et maintenant que je sais où chercher dans ma mémoire, je sais que ce type n'inspirait clairement pas confiance. Le genre de gars qui pense qu'il peut avoir ce qu'il veut et ce, peu importe les moyens.

On sort de la cabine d'ascenseur pour tomber sur un long couloir, et le gars vint poser son pouce sur un interrupteur afin d'ouvrir la porte et je lui tenais le poignet une seconde
«Toi fais gaffe! Ou je te coupe la main pour garder tes empreintes!» - car oui, je connaissais ce genre d'appareil pour les avoir vus dans les films. J'étais bien tenté de lui arracher le pouce au moins au cas où, mais je sentais le coup fourré aussi je prenais sa nuque d'une seule main pour le forcer à avancer jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec le type en costard!

«Tiens donc... mais ne serait-ce pas Monsieur Parsons? Toujours pas intéressé par un tatouage à ce que je vois, mais visiblement vous êtes le genre à vous attirer les foudres d'un tatoueur par contre!» - je serrais un peu plus la nuque du réceptionniste qui commençait à gémir et à se tordre de douleur, cherchant à se débattre mais je le tenais à bout de bras ce qui fait qu'il ne pouvait pas m'atteindre
«S'il vous plait! Lâchez moi! J'y suis pour rien moi!!»
- «Désolé, j'ai besoin d'un bouclier»
- car je voyais bien le gros bras derrière, et on était clairement dans le genre d'endroit où le type pourrait avoir une arme à feu.

Je plongeais un regard noir sur le type en costard alors que l'autre continuait de gigoter en m'implorant.
«Il y a un détail que vous avez oublié me concernant... je suis un winghox. Et s'il y a une chose que les winghox détestent, c'est non seulement qu'on les contrarie, mais qu'en prime on s'attaque à leur famille! » - bon, c'est pas vrai en fait, les winghox sont pas du genre à se soucier de leur famille, ils estiment qu'elle a plutôt intérêt à savoir se débrouiller toute seule en réalité... la femme, une fois qu'elle a chié les mômes, on s'en fout un peu - «donc vous allez me rendre mon herboriste là, maintenant, tout de suite, sinon je peux vous garantir que je vais vous foutre un tel bordel ici que les réparations vont vous coûter bien plus cher que tout ce que le gosse aurait pu vous apporter!»

Je m'approchais alors, gardant le réceptionniste devant moi comme bouclier malgré tout, tout en plantant mon regard bicolore dans celui de ce sale con
«Où est Benedikt Bloom?» - j'avais posé la question tellement fort que je ne serais pas étonné que tout l'étage m'ait entendu, en tout cas une chose était sûre, je n'étais pas un assassin, mais avec mon caractère de merde, je me foutais pas mal de finir en tôle si c'était pour débarrasser la ville de connards qui se croyaient tout permis! Et surtout si ça me permettait de retrouver le gosse.

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 07 Mar 2013, 16:47

Quelle merde. Voilà qui allait lui gâcher sa journée, tiens. Cazel Parsons plissa les yeux, lui donnant un air encore plus sournois. Personnellement, il s'en fichait pas mal, que le réceptionniste y passe. En revanche, ça allait être plus difficile de justifier ce bordel auprès. Lui aussi avait des comptes à rendre, bien que son allure et sa façon de se comporter donnait toujours l'impression que c'était lui, le patron. Il aurait dû se méfier de ce winghox, vu l'air de papa poule envers son otage qu'il avait lorsqu'il était passé à la boutique des Ghettos. Mais comment aurait-il pu deviner ? Ce bâtard n'était pas sensé avoir un baby-sitter avec des cornes pour assurer ses arrières ! Et puis qui était assez con pour arriver ici, comme ça, et piquer sa crise ?
« Votre famille ? Hé bien, Benedikt Bloom a une manière bien à lui d'avoir du sang winghox dans les veines ! Je dois avouer que ni son physique ni son mental ne le laisse deviner. À part peut-être l'obstination. »
L'homme en costume ne fit que lever un sourcil lorsque le regard vairon du tatoueur se planta dans le sien et que ce dernier demanda où était Benedikt.
« Vous voulez le voir ? Parfait, de toutes manières, j'avais déjà envoyé quelqu'un le chercher. » Il étira un sourire sur ses lèvres. « Ils vont forcément arriver jusqu'ici, je vous rassure. »
En voilà un bon timing, pensa Parsons. Le winghox serait plus docile lorsqu'on pointerait une arme sur son bout-de-chou devant lui, et il n'y avait pas d’inquiétude sur le fait que le type qu'il avait envoyé là-bas ne la sorte pas en voyant la situation délicate qu'ils avaient ici.

***

Benedikt n'avait jamais vu l'homme qui entra. Nul doute que c'était un type chargé de la sécurité, vu sa carrure, mais d'habitude, ils étaient accompagnés de leur supérieur à tête de fouine. Qu'est-ce qu'il voulait ? La question du botaniste n'eut pas de réponse, on lui attrapa le bras et l'entraîna dehors, et il renonça rapidement à se débattre ne serait-ce que l'ombre d'un instant lorsque l'homme le plaqua contre le mur pour appuyer sur sa tempe une arme à feu.
« Tu m'obéis ou je te fais sauter la cervelle. »
Bien qu'il lui aurait bien fait la réflexion qu'il s'attirerait des ennuis en faisant ça sachant qu'ils avaient besoin de lui, Benedikt n'allait pas tenter le coup. Il se laissa conduire à travers les couloirs, jusqu'à ce qu'un éclat de voix traverse les murs. Trop loin pour reconnaître la voix de Vrass, surtout alors qu'il lui semblait complètement impossible qu'il puisse être ici, le botaniste écarquilla des yeux terrorisés. Dans les milliers de lignes soigneusement dactylographiées qu'il avait lu, il y avait de quoi lui donner une idée de ce qu'on pouvait lui faire histoire de le faire parler. Et la personne qui venait d'exiger sa présence n'avait sûrement pas envie de lui offrir un bouquet de fleurs vu le ton qui allait avec. Il tira violemment sur son poignet, se débattant contre l'emprise de l'homme qui le retenait. Ce dernier, qui cherchait encore la provenance des fameux hurlements – et leur raison -, le lâcha sous le coup de la surprise. Le temps qu'il lève son pistolet vers le botaniste, celui-ci était déjà en train de détaler. Le garde du corps jura et lui couru après.
Benedikt aussi jura lorsqu'il regarda par dessus son épaule. Il aurait mieux fait de regarder où il allait, pourtant, car il n'eut que ses mains pour lui éviter de s'écraser contre le mur d'en face. Un coup de feu retentit et la balle qui passa à quelques centimètres de son épaule le fit décamper à toute jambes.

Bon sang, cela faisait à peine trois jours qu'il connaissait les armes à feu et il détestait déjà ça plus que tout. Le jour où Vrass et lui s'était rencontré, qu'il s'était fait tiré dessus, Benedikt n'avait pas vraiment eu le temps de savoir de quoi il retournait, d'autant plus que cela n'avait pas fait autant de bruit. Ceux qu'ils utilisaient ici faisaient un bruit d'enfer, et le botaniste était pratiquement sûr que c'était simplement parce que c'était plus susceptible de faire flipper tout le monde. En tout cas, ça marchait sur lui.
Heureusement pour Benedikt, les locaux des laboratoires étaient de vrais labyrinthes où les couloirs ne cessaient de tourner et où il semblait y avoir un milliers de portes non sécurisées. En revanche, il ne savait absolument pas où il allait, et c'était la destination qui était le plus important. Il avait le vague souvenir que toutes les portes qui permettaient d'arriver sur le palier de l'étage étaient fermées par ces fichues serrures, ce qui voulait dire qu'il ne pouvait pas courir comme un lapin indéfiniment.

Benedikt s'engouffra dans un bureau vide et s'arrêta brusquement lorsqu'il s'aperçut qu'il n'y avait pas d'autre entrée. Coincé. Il attrapa le premier objet lourd qui lui passa sous la main, une lampe posée sur la table devant lui, et recula contre le mur juste à côté de la porte par laquelle il était entré. Deux secondes plus tard, l'homme qui le poursuivait apparu et se prit en pleine tête la dite-lampe. Il s’effondra par terre, laissant Benedikt dans un silence faisant résonner dans ses oreilles le bruit assourdissant des battements de son cœur. Hé bien, c'était plus facile qu'il n'aurait imaginé. Ou presque. Le botaniste ramassa l'arme à feu tombée par terre après un instant d'hésitation.

Comment ça marchait ? Benedikt visa un motif du papier peint en face de lui et appuya sur la détente. Le coup de feu fit un trou parfaitement circulaire plus de soixante centimètres plus loin que l'endroit qu'il avait visé, et il dû faire plusieurs pas en arrière pour retrouver son équilibre.
Bon, mettre un pistolet dans les mains du botaniste n'était sûrement pas une bonne idée, mais il n'en avait pas d'autres. Aussi, alors qu'il marchait à grand pas à la recherche de la sortie, pointant sa nouvelle arme sur tous les employés qu'il croisait – ce truc faisait définitivement de l'effet, vu leur façon de détaler -, Benedikt cherchait bien plus en vérité une solution miraculeuse qui pourrait lui donner les moyens de sortir d'ici et de ne plus jamais y retourner.
En revanche, il y avait bien quelques petites chose dont il n'était pas au courant. Ce qu'il avait dans les mains avait un nombre de balles limité. Et Vrass Rannveig se trouvait aussi dans cet immeuble.

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 07 Mar 2013, 19:16

Ok, déjà que je suis clairement pas d'humeur, si ce type commence à vouloir faire de l'humour il va se retrouver avec un deuxième trou au cul ça va lui faire drôle!
«Et ta femme connard! Elle est du même sang que toi peut être?» - quoi que je doute qu'un merdeux pareil soit marié, mais peu importe. Le voilà qui vient me dire qu'on a envoyé chercher le gosse et je fronce les sourcils, je n'aime clairement pas le ton qu'il emploie, je n'aime pas ça, mais alors pas ça du tout! Je me souviens alors d'une perle que le cabot m'avait filée autrefois, une boucle d'oreille en fait qui nous permettait plus ou moins de communiquer, ou du moins de sentir notre présence mutuelle et de ressentir nos émotions! Note pour plus tard, acheter ces foutues boucles d'oreille et faire le tatouage du bourdon au gosse pour qu'il évite la dépression qui va avec!

C'est alors qu'un coup de feu retentit et là, j'écarquille les yeux avant d'éclater le réceptionniste contre le mur pour me précipiter vers le type à gueule de fouine, le poussant sur son garde du corps qui bascule en arrière avec nous! Je me retrouve donc au-dessus du type qui écrase lui-même son protecteur alors que je lui serre le col au point de l'étrangler tout en étant relevé, une main appuyée sur mon genou, penché sur lui
«Que lui avez-vous fait???» - il n'y a que très peu de personnes qui m'aient déjà vu en colère au point que je sois prêt à tuer. Mon poing était levé et s'écrasait sur la tronche de ce type, je voyais en dessous de lui le garde du corps qui semblait chercher à attraper quelque chose et je me doutais qu'il s'agissait d'une arme aussi j'en profitait pour lui donner un coup de poing en plein sur le nez, entendant le bruit des os qui craquaient sous l'impact! Le cri qu'il poussa allait l'occuper un moment et je venais me tourner à nouveau vers le type avant de le soulever à nouveau pour le maintenir à quelques centimètres au-dessus du sol

«Tu fais moins le malin sans ton chien de garde hein? IL EST OÙ BORDEL? » je finissais par serrer des dents et l'attraper par le cou avec l'aide de mon bras tout entier, puis je donnais un coup de pied dans l'entrejambe du garde du corps pour être sûr qu'il reste à terre avant de me baisser pour prendre son arme aussi. Je ne savais pas alors que Benedikt en avait une également, et forcément, si les renforts commençaient à arriver, j'avais au moins le privilège d'avoir un otage qui devait avoir une certaine valeur!

«Je te jure que s'il lui est arrivé quoi que ce soit, tu me demanderas de t'achever avec cette arme!» - que je lui murmurais avec les dents serrées. J'avançais dans les couloirs, regardant à gauche et à droite jusqu'à ce qu'il me conduise à la pièce où il était retenu prisonnier juste avant, mais il n'était plus là
«Tu te fous de ma gueule! BENEDIKT!! C'est Vrass!!» - je hurlais sans tenir compte que je pouvais vriller les tympans de mon otage! Une chose était sûre, mon sang était en train de bouillir et je ne savais même pas ce qui me retenait de ne pas tout casser ici!

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 07 Mar 2013, 23:24

Benedikt marchait à grand pas et était bien conscient de se perdre de plus de plus. Il finit par se décider à retourner sur ses pas dans l'espoir qu'il le conduirait près de la sortie. De toutes façons, il ne pouvait pas aggraver la situation. Ou peut-être que si, s'aperçut-il quand une voix tonitruante atteignit ses oreilles. Mon dieu, la personne qui l'appelait n'était en vérité pas inconnue. Non seulement il était maintenant assez près pour reconnaître sa voix, mais en plus Vrass venait de se présenter pour plus de clarté. Le botaniste fut incapable de savoir s'il était soulagé ou désespéré. S'il arrivait quelque chose à Vrass, il ne se le pardonnerait jamais, et pourtant il était tellement rassurant de savoir qu'il y avait enfin quelqu'un pour le sortir de là, autre que lui-même.
Il se mit à courir en direction de la provenance des paroles, jusqu'à ce que ses pas le ramènent à la pièce dans laquelle il était resté enfermé de si nombreuses heures. À l'intérieur, il y avait deux personnes qu'il connaissait, l'une qu'il haïssait au plus haut point et l'autre à l'autre bout du spectre des émotions humaines. Le botaniste regarda Vrass pendant un instant comme si le winghox devant lui était un fantôme, puis murmura avec effarement le nom du tatoueur, son regard planté dans le sien.
« Il faut qu'on s'en aille. » ajouta-t-il un instant après en gémissant. « Il faut qu'on s'en aille le plus vite possible. Ils vont nous tuer. »
L'homme retenu par Vrass laissa échapper une exclamation méprisante, comme vexé d'être ignoré par le botaniste.
« Tu ne crois pas si bien dire. » lui lança-t-il, à la fois parce qu'il était sûrement judicieux de l'affoler et parce que l'orgueil est très tenace.

Son interlocuteur fronça le nez et fit quelques pas mal assurés vers l'otage du tatoueur.
« Je jure que j'aurais aucune hésitation à vous tirer dessus si vous ne faîtes pas tout qu'on vous ordonne, alors taisez-vous ! »
Ce n'était pas vrai. Benedikt n'avait sûrement pas le courage de se dire qu'il pouvait tuer quelqu'un, même quelqu'un qu'il aurait aimé voir pendu en place publique. Si tu fais la même chose, tu n'es pas mieux qu'eux. La phrase avait été bien gravée dans l'esprit du botaniste depuis longtemps, mais il devait avouer que toutes ces jolis principes ne venaient jamais avec toutes les circonstances possibles. En l'occurrence, la situation était plutôt imprévue. De plus, vu sa précision de tir, le botaniste ne se risquerait pas à viser dans la direction de Vrass, que ce soit de près ou de loin.
Benedikt se retourna en entendant un vacarme lointain. Forcément, avec tout ça, il y avait bien eu au moins quelqu'un pour prévenir la sécurité ou on-ne-savait-quoi. Il y avait sûrement plus que deux types dans cet immeuble pour exercer cette fonction. Le botaniste tourna un visage contrarié sur Parsons. « J'espère qu'on vous fera payer tout ce que vous avez fait. »

Le fracas des portes ouvertes violemment et des bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, faisant paniquer Benedikt une bonne fois pour toute.
« Oh, merde, ils vont nous tuer, Vrass, viens, je t'en supplie. »
Parsons semblait très satisfaisant de voir les yeux du botaniste se remplir de larmes et son visage se désagréger dans un air déboussolé. S'il y avait une chose sur laquelle il pouvait jouer, ce serait bien l'instabilité de ce dernier. Il allait juste devoir le faire finement. Il n'était pas une situation facile, mais au moins, les renforts arrivaient. Ces andouilles avaient choisi de mettre le bordel à l'endroit même où on s'attachait à faire respecter l'ordre et le secret.

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 08 Mar 2013, 02:30

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas tué quelqu'un. N'allez pas croire, cela m'était déjà arrivé par le passé. Même si j'étais différent des autres winghox sur certains points, j'en étais un sur d'autres et il ne fallait vraiment pas me contrarier et inutile de dire que j'avais eu des problèmes à mon arrivée dans les Ghettos. Mais à force, j'avais appris à m'intégrer dans cet endroit et je n'avais plus tué personne... il y avait eu des bagarres, cela va sans dire, mais pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, j'étais vraiment sur le point de commettre un meurtre.

Mais pas tout de suite. D'abord, je commençais à soulever ce Parsons pour le plaquer au mur, prêt à l'étrangler d'une seule main alors que je disposais de l'arme de son garde du corps! J'étais tout simplement furieux et rien à cet instant ne semblait disposé à me calmer! Mais c'est alors que la voix du gosse résonna et qu'il déboula dans la pièce avec une voix presque suppliante! Il semblait croire que les gens de cet immeuble allaient nous tuer, mais je ne comptais pas me laisser mourir sans combattre!
«Qui sait où nous trouver à part vous? Parlez!!» - d'un autre côté, je doutais fort qu'il ait parlé de moi dans ses rapports... et les Ghettos sont un vrai labyrinthe et il n'y a pas vraiment d'adresse pour les bâtiments. Cependant je savais que ce type ne me répondrait pas, il était trop arrogant et se moquait déjà du gosse, presque persuadé qu'on ne pourrait pas s'en tirer.

Mais il y a une chose qu'il ignorait... c'était que je disposais de la perle de Sayah. Je ne m'en suis servi qu'une seule fois aujourd'hui, mais je pouvais encore l'utiliser! Une fois, une seule qui pourrait nous permettre de filer d'ici. Seulement je voulais être sûr qu'il n'y aurait personne pour nous retrouver, et tout dépendrait donc de ce type! Je pouvais voir les larmes remplir les yeux du gosse et je serrais donc les dents avant de hurler, puis je venais finalement secouer l'homme au point de le fracasser contre le mur! Sa tête tomba alors mollement sur son torse avant que je ne le lâche et le mette à terre! J'ignorais s'il était mort ou non, et je m'approchais donc rapidement du gosse pour lui attraper le poignet

«On dégage!» - il savait très bien ce que je comptais faire, mais il fallait juste savoir si j'en aurais le temps avant que les renforts n'arrivent.


Désolé, un peu court, mais je préfère te laisser choisir si on part directement ou si tu veux qu'un vigile débarque, et aussi voir si j'ai tué ou non la fouine :p

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Benedikt » 08 Mar 2013, 15:55

« At-t-tends ! »
Benedikt se dégagea de Vrass brusquement, lâcha l'arme qu'il avait et se jeta sur la porte pour la refermer. Maintenant qu'il se rappelait de la perle de Sayah qu'avait le tatoueur, peu importait s'ils se retrouvaient coincé dans une seule pièce. Au moins, cela lui avait donné un peu d'espoir ; c'était leur assurance de pouvoir sortir d'ici sain et sauf.
« Ils ne peuvent pas l'ouvrir eux-même, seulement lui. Ils vont mettre un peu de temps avant de défoncer la porte. » s'expliqua-t-il sans continuer sur ses motivations.
Il s'accroupit devant Parsons et posa deux doigts sur son cou. Il n'était pas mort, seulement bien mal en point, et le botaniste soupira bruyamment avant qu'un bruit soudain contre la porte ne le fasse sursauter. Bon, il n'avait pas de temps à perdre. Le botaniste fila plusieurs claques sans ménagement à l'homme en dessous de lui jusqu'à ce qu'il se remette à gémir et ouvre enfin les yeux.
« Je sais ce qui se passe dans les laboratoires, et je sais ce que vous n'aviez pas le droit de faire, et je sais que ma présence ici n'avait rien d'officiel. Je peux le prouver. Et je sais à quelle personne je dois le dire. Si jamais vous essayez de nous retrouver, de nous faire du mal, ou même aux personnes qui nous entourent, je dirais tout. »
Benedikt fouilla dans le costume de l'homme jusqu'à trouver son portefeuille et le mit dans une poche de son manteau pendant qu'on le regarderait avec des yeux confus. Plus de remarques cyniques maintenant qu'il était à peine capable de parler, bien sûr, et le botaniste devait avouer qu'il le préférait comme ça.
« Ne laissez pas quelqu'un seul dans votre bureau quand vous y rangez toutes vos archives. » ajouta-t-il alors. « Ou ça fait de vous quelqu'un d'aussi stupide que moi. »
L'armoire où trônait tout ces dossiers si importants était certes fermée, mais par une simple serrure ridicule. Benedikt avait mis à peine quelques minutes à la faire sauter ; l'erreur de Cazel Parsons avait été de penser que ses menaces avaient assez d'effets pour qu'il n'ose toucher à rien. Elles en avaient simplement assez que le botaniste prenne garde à tout remettre en place pour que personne ne s'aperçoive de ce qu'il avait fait.

Benedikt s'éloigna pour rejoindre Vrass, reprit le pistolet qu'il avait laissé tomber peu avant pour viser son kidnappeur. Il aurait été plus sûr de le tuer maintenant, probablement. Mais le botaniste se contenta de le regarder en se mordant la lèvre, incapable d'appuyer sur la détente. Ses paroles suffisaient, non ? Il ne dirait rien, sûrement. Non, il ne dirait rien. Sûrement.
« Allons-nous en. Je t'expliquerais plus tard. Il n'y a que lui qui sait où nous trouver. » souffla-t-il au tatoueur, sans pour autant faire un geste vers lui, les yeux fixés sur l'homme qui couinait en voyant l'arme dirigée vers lui. La scène lui retournait l'estomac, mais le botaniste savait bien qu'il ne pouvait pas laisser de temps à ses problèmes de conscience, car il y avait une petite troupe de l'autre côté de la porte qui finirait bien par réussir à rentrer, et là, ils risquaient d'avoir d'autres problèmes.

Désolé, en fait je m'aperçois que je te laisse complétement ce que tu avais pris le soin de me laisser choisir. :$ Mais comme je n'ai rien de prévu à ce stade et que j'y réfléchis au fur et à mesure, tu peux vraiment faire comme tu en as envie, même en ce qui concerne Benedikt. ^^

Avatar de l’utilisateur
Benedikt
Herboriste
Herboriste

Âge: 38
Crédit: 1,327.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image
Métier: Botaniste
Classe: Roseau
PV: 200
ES: 500
Avatar: Portrait de Kimi Dee modifié

Re: Attrape-moi si tu peux !

Messagepar Vrass Rannveig » 08 Mar 2013, 20:32

Si le gosse ne m'avait pas lâché, on serait déjà loin! Et le pire, c'est que si j'étais parti sans lui, ça aurait été un vrai bordel pour revenir! Heureusement que je n'avais pas usé du sort de téléportation tout de suite sinon on était cuits aussi bien l'un que l'autre.

«Fais vite!» - je ne savais pas ce qu'il voulait, mais je n'avais qu'à écouter soigneusement la conversation pour comprendre que ce crétin avait eu la bonne idée de laisser Benedikt enfermé dans son propre bureau, et de toute évidence, le gosse avait réussi à récupérer des informations très précieuses au sujet de ce type au point qu'il avait plutôt intérêt à nous laisser tranquilles, et je fus surpris de le voir aussi plein d'assurance au point de menacer quelqu'un!

Le type était plutôt sonné après que son corps ait joué à rebondir contre le mur, mais il semblait très bien comprendre de quoi il retournait, et lorsque Benedikt revint vers moi, je prenais l'arme de sa main pendant qu'il la pointait sur lui
«Tu sais qu'on devrait le tuer si on veut être tranquille!» - et je ne voulais pas qu'il se salisse les mains, aussi je commençais à pointer l'arme sur ce Parsons en plantant mon regard dans le sien alors qu'il semblait vraiment terrorisé cette fois-ci, persuadé que moi je pouvais très bien le faire! - «si jamais je vous revois, je vous jure que je vous tue de mes mains, avec ou sans arme!»

Puis je serrais la main de Benedikt dans la mienne et pouf! On se retrouvait dans la boutique et je m'approchais directement du comptoir pour poser le flingue dessus et me tourner vers le gosse avant de me jeter sur lui, mes mains encadrant son visage pour l'embrasser avec un certain soulagement, puis je le prenais dans mes bras pour le serrer contre moi
«J'ai cru que... tu m'avais quitté.» - c'était idiot évidemment, je pouvais dire que j'avais eu peur pour sa vie, que j'avais cru le perdre à jamais, mais mon orgueil à la con ne semblait penser qu'au fait qu'il ait pu me larguer et rien d'autre. J'enfouissais mon nez dans son cou, il puait, visiblement il n'a pas vraiment pris de douche depuis qu'il a disparu et je le sens faible contre moi, preuve qu'il n'a pas mangé grand chose depuis non plus.

«Il... il faut que tu manges quelque chose, je vais nous commander un truc...» - toute la tension retombait et je me rendais compte que moi non plus je n'avais pas mangé depuis qu'il avait disparu et mes jambes se mettaient à trembler. Mais je devais aller à la cabine téléphonique pour commander à manger, on en avait besoin tous les deux non?


Je te laisse ouvrir le sujet chez moi^^

Avatar de l’utilisateur
Vrass Rannveig
Tatoueur
Tatoueur

Âge: 43
Crédit: 547.00 Ore(s)
Suivi: Image Image Image Image Image
Métier: Tatoueur
Classe: Rocher
PV: 500
ES: 200
Avatar: Dante by Wolfina-SnakeHeart


Retourner vers La Basse-Ville et son Dôme

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités

cron