Jonah Kes

[Jonah Kes]

Sources : A partir de cette image : http://miahtankian.deviantart.com/art/D ... pire&qo=46

Nom : Kes

Prénom(s) : Jonah

Race : Humain

Âge : 33 ans

Métier(s) : Un petit peu trafiquant d’armes, bien que ce ne soit pas vraiment reconnu comme « métier » ! Après, si l’occasion se présente de faire passer d’autres produits sous le manteau, pourquoi pas.

Don : Imbattable aux batailles de regard. C’est comme un poisson, il peut passer des heures les yeux ouverts.

Inventaire : Il possède un très vieux stylet, assez magnifique, décoré et gravé… héritage de famille, parfaitement utilisable, Jonah l’ayant consciencieusement aiguisé. Peut être utilisé de façon classique, mais aussi au lancé.

Description : Bien que n’ayant pas de caractéristiques physiques très particulières, telles qu’iris rouges ou taille de deux mètres, on peut dire que Jonah en impose. Assez costaud sans être Hulk, grand sans être un géant, ses proportions sont relativement classiques. Sa peau est mâte et ses cheveux noirs lui retombent en mèches presque mi- longues sur les côtés du front. Il arbore un bouc discret et une sorte de moustache de style "j'ai oublié de me raser", un peu prétentieuse, trait de son caractère rendu d’autant plus visible par le haussement de sourcil supérieur qui s’inscrit si souvent sur son visage et raye son front de quelques rides, assorti d’un demi-sourire suffisant. On est facilement déstabilisé par son regard profond, fixe, et si clair… Pour l’éviter, on préfèrera peut-être porter les yeux sur la cicatrice en langue-de-serpent qui orne sa pommette gauche ?
Il porte la tête haute, et sa démarche est celle, posée, de quelqu’un qui se sent partout en son domaine. Sa voix est nonchalante, et souvent teintée d’ironie. Le sarcasme et le mépris sont ses premiers réflexes quand il fait une rencontre. Le bougre a confiance en ses capacités, sans doute trop… C’est un charmeur autoritaire. Il aime commander et se faire obéir. Sa fierté est, je l’avoue, excessive et mal placée. Cependant, elle n’est pas, comme c’est souvent le cas, doublée d’une pathétique lâcheté face au danger. Bien que n’étant pas prêt à marcher au feu, Jonah ne s’enfuit pas, et relèvera un duel dignement (bien qu’il lui soit arrivé de tricher…) Bon, mais alors, quel est son intérêt ? Pourquoi vouloir le connaitre ? Il se lie très difficilement et il n’est pas aisé de l’atteindre… Mais il a ses petites faiblesses. Il peut avoir un coup de foudre inopiné pour un peu n’importe qui (j’utilise le terme « coup de foudre » au sens large, pas simplement en amour), et prendre la personne sous son aile, parfois en témoignant ouvertement son affection, parfois en la cachant. Mais c’est un phénomène rare, et qui sépare les être en deux catégories distinctes : ceux qu’il apprécie (se comptant sur les doigts de la main) ; et la masse des autres, auxquels il ne porte pas d’intérêt. Ah, et aussi ses pires ennemis ! Il les sélectionne sur le même principe que le coup de foudre, de façon bien souvent totalement arbitraire. Inutile de préciser qu’il vaut mieux se trouver du bon côté du fleuve ! Hormis tout cela, Jonah est aussi un peu tête en l’air. Il oublie pas mal de choses qui tombent de sa tête en chemin, et se retrouve à des endroits sans se rappeler pourquoi.

Morceau de parcours/histoire : La famille de Jonah s’est installée depuis bien longtemps en territoire Ohime, en fait depuis qu’une de ses ancêtres, femme nomade et un peu voleuse, s’était éprise d’un Morphe lion alors qu’elle faisait une halte à Ohime Quinah. Halte qui dura bien plus qu’elle ne se l’était imaginé ! Disons toute une vie. Ils eurent des enfants – humains, comme tous les descendants par la suite. Les gènes Morphes ne se sont jamais exprimés dans la famille par la suite…
Sautons quelques générations. Une nuit, un petit garçon aux cheveux noirs naquit dans l’atmosphère étouffante du désert. En grandissant, il se révéla être un peu solitaire, timide, voire timoré les premières années de sa vie. Il n’était pas souffre-douleur ni moqué, mais juste un peu à part. Je fais une ellipse de quelques saisons, durant lesquelles il ne se passa rien de déterminant…
Au fil des jours, Jonah s’est refermé sur lui-même comme un bigorneau. (Disons un bigorneau agressif). Il ne se lassait toucher par personne, et devenait désagréable même avec ceux qui n’avaient aucune intentions belliqueuses. A 14 ans, il retrouva le vieux stylet de son aïeule nomade, exotique et splendide, dans un coffret, perdu au milieu de vieilles affaires… le début de son amour des armes ! D’où venait-il ? Certainement volé, mais à qui ? Quoi qu’il en soit, Jonah l’a réparé, nettoyé, fait briller, rendu son fil vibrant et plus tranchant qu’un rasoir. Et s’est rendu compte qu’il était étonnamment facile de faire la loi quand on possédait une arme…
En moins d’un an, Jonah est alors passé du statut d’ado un taciturne à celui de leader craint, détesté par certains. Un talent caché d’orateur se révéla en lui. Un jour, il s’accrocha violemment avec un autre jeune du coin. Lui avait 17 ans, l’autre gars 20, qui avait pris la mouche à propos d’une broutille. Belle erreur ! Ce jour-là, Jonah n’a pas hésité longtemps avant de sortir son arme, et de l’utiliser pour la première fois contre un être humain. Un évènement marquant dans sa vie ? Son baptême de la violence ? Non. Même pas. Il ne s’est passé que ce à quoi Jonah s’attendait. Pas de surprise, pas d’émotion inattendue. Bon, je dois ajouter qu’il n’y a pas eu mort d’homme (cette fois ci), l’autre type a survécu. Lame arrêtée par l’omoplate, mais handicap à vie !
Cependant, cet « accident » fut la goutte qui brisa les liens ténus que le jeune homme entretenait encore avec ses parents. Jonah quitta alors la petite maison familiale, et conquis le style de vie de son ancêtre itinérante, partant comme elle était arrivée il y a si longtemps.
Il se dirigea au hasard vers l’est, en direction du Soleil levant, à dos de cheval volé… pour atterrir finalement dans l’Etat Atalante, et y rester une année complète, qui ne fut pas de trop afin de découvrir les plus importantes des nouveautés technologiques qui n’existent pas en territoire Ohime ! C’est à ce moment, une fois un peu intégré dans la Basse-ville que Jonah commença vraiment à vendre des armes sous le manteau. Jonah pratique désormais le trafic intra-atalante et voudrait bien « exporter » dans les pays dit moins évolués ; mais leur réceptivité aux armes n’est pas optimale. Depuis quelques temps, il commence à être un peu renommé, dans son milieu. C’est à lui qu’on s’adresse quand on a besoin de se défendre… ou d’attaquer. Il travaille principalement seul, mais loue quelquefois les services des Minkars, avec qui il est en assez bons termes, afin qu’ils volent pour lui quelque rareté. Son travail le mène à voyager assez régulièrement, et à lier des contacts un peu partout, dans les lieux les moins fréquentables comme dans des endroits apparemment cleans.
Sa cicatrice sur la pommette ? Elle provient d’un coup de poignard manqué, donné par un mec un peu trop gourmand, qui voulait le beurre et l’argent du beurre. Il est beaucoup moins exigeant, désormais, si vous voyez ce que je veux dire…

-----------------------------------------------------------
Un an plus tard...

La vie à la Basse-ville est assez étrange. On finit par connaitre un peu tout le monde, et tout le monde te reconnait. Jonah ne s'est pas vraiment fait d'amis, c'est le moins qu'on puisse dire... Au mieux, quelques personnes de plus le regardent d'un drôle d’œil, au pire, on lui foutrait bien quelques pains dans la gueule s'il n'était pas un minimum dangereux. Le trafic d'armes ? Ouais, ça marche toujours bien, c'est un des rares marché qui ne souffre jamais. Mais mine de rien, c'est vachement monotone. On pourrait imaginer le contraire, des tas de dangers, des grandes aventures ! Oh, il y en a, de loin en loin ! Mais le reste du temps, bof.
Pour faire simple, Jonah se sent un peu paumé. Il n'est plus si sûr d'être à sa place, dans son métier à la Basse-ville, dans cette vie somme toute assez superficielle. L'amour des armes, il l'a toujours ; mais le goût de l'argent, du pouvoir... lui semble un peu vain. Peut-être n'est-ce qu'une petite déprime ? Ou bien un mal-être qui se nourrissait de lui, comme une petite tumeur, durant ces années ? Personne ne le connait, ici. Pas réellement. Il faut croire que le déracinement et la solitude peuvent affecter n'importe qui ! Ce genre de sentiment, il n'y a guère que dans l'état Atalante que l'on peut le ressentir... non ?
J'ai pas mal de thunes... Rien qui me rattache.
Résiliation d'appart. Sac à dos. Compte en banque vidé.
C'est l'heure du retour aux sources...

[Seby]

Fiche validée

Équipement :

Un stylet (poignard).

Don éventuel :

/

Autre :

/