William Hayner

Fiches, inventaires, carnets de route.

William Hayner

Messagepar Lawrence William Hayner » 15 Nov 2009, 17:10

Lawrence William Hayner
1er mars 1977
Poissons
Mikhail by *phoenixlu
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Qui suis-je ? Vaste question, impliquant une vaste réponse.
Qui sommes-nous ?
Connaissons-nous nos proches ?
Nous connaissons-nous nous-même ?

Vous admettrez que nous avons le chic pour nous surprendre chaque jour. Qui ne s'est jamais découvert une réaction insensée ? Vous pensez vous connaître sur le bout des doigts ? Mais comment réagiriez-vous à une situation improbable ? Non non, ne spéculez pas. Vous ne pouvez pas savoir. Les humains sont un grand mystère, et par humains, j'entends toute race humanoïde.

Voyons comme nous percevons les autres... Lui par exemple, qui est-ce ?

Nous pouvons commencer par une description physique et ce qu'elle nous inspire. Je vous entend d'ici, rétorquer qu'il ne faut pas se fier aux apparences, que l'habit ne fait pas le moine et autres formules toutes faites illustrant votre pensée. Soyons honnêtes, l'apparence fait partie des premiers critères de jugement lorsque vous rencontrez quelqu'un. Alors, et lui, disions-nous ?

Il n'est pas si laid, il est même plutôt agréable à regarder. Des goûts et des couleurs me direz-vous, mais même s'il n'est pas votre type, vous avouerez qu'il ne vous donne pas la nausée non plus. Il a de magnifiques yeux bleus, une peau fraîche, une chevelure blonde un peu longue et un peu courte, entre les deux sans véritablement se décider. Il est propre sur lui, chemise claire, repassée, mais pas boutonnée jusqu'au col, preuve d'une certaine décontraction. Il porte une cravate également à moitié défaite. Est-il ivre ? Non. Adossé à son siège, il regarde paresseusement les passant à travers la grande baie vitrée du bar. Un bar très bien fréquenté, s'il vous plaît ! Et cela aussi, ça en dit long sur l'individu... ou pas ! Est-il là par hasard ? A-t-il rendez-vous ? A-t-il des goûts de luxe ? Non pour la dernière. Pas de boutonnières tape à l'œil. Pas de montre, pas de bijou. Pas de tatouage non-plus, ou alors pas apparent. Pas un rebelle, donc. Il joue avec son verre, faisant tourner les glaçons au fond de ce qui reste de sa boisson. S'il a rendez-vous, cela ne l'angoisse pas. Ah ! Il m'a vu !

Alors, qui est-ce ? Il s'appelle William. Lawrence William Hayner pour être exact, mais tout le monde l'appelle Will ici, preuve qu'il est un habitué. Les attentions à son égard ne sont pas belliqueuses – car lorsque l'on veut se faire une opinion sur une personne, il faut également savoir observer son entourage – ce qui tent à prouver qu'il n'est pas un ivrogne. S'il est apprécié, c'est qu'il est appréciable, non ? Il se fait donc appeler par son second prénom, William. Pourquoi ? Est-ce parce qu'il a le sentiment que le premier a une consonance trop féminine ? Est-ce parce qu'il est plus simple à raccourcir ? Peut-être, après tout, il est reconnu que les gens aiment vous donner des petits surnoms. Dans son cas, « Will » semble très apprécié. Ça ne le dérange manifestement pas, puisqu'il les laisse faire. Est-ce que ça lui plaît ? Est-ce que ça l'arrange ? Vous voyez, que c'est compliqué ! Et puis, à quel peuple appartient-il ? Regardez. Il sourit à la serveuse et lui glisse quelques mots, ses lèvres ont remuées, ce qui élimine les Cortesians. Ses vêtements n'ont pas l'air de l'importuner, même s'il est tout débraillé... pas un Morphe non-plus, donc. Il a un corps physique, vous en conviendrez, oublions donc les Pelel'je. Pas de cornes, et l'on raye les Winghox de la liste. La peau est claire, éliminant les Ohimes. Que reste-il ? Les Orphes, et les Humains. Peu de choses les différencient. Seule une observation plus minutieuse ou une conversation plus poussée en sa compagnie serait susceptible de vous renseigner. Est-il obtus ? Est-il ouvert à la réflexion ? Se laisse-t-il dominer par ses instincts ? A-t-il une quelconque part animale ? Ses pupilles ? Non. Ses oreilles ? Non plus. Ses ongles ? Encore raté... Allons, ne le dévisagez pas ainsi... Soyons sérieux, je vous ôterai cette peine. William est Humain.

Quoi d'autre ?
Ses prénoms, disions-nous. Peu de gens l'appellent Lawrence. À vrai dire, seul son père se permet encore de le nommer ainsi. Voilà bien une question que vous n'aviez pas posée. A-t-il de la famille ?

Oui, il en a eu.
Oui, il en a encore.
Oui, il en aura sans-doute, car ainsi se perpétuent les lignées.

Fouillons son passé, à présent. Comme ces abjectes paparazzis dont nous reparlerons plus tard. Oui oui, attendez. Chaque chose en son temps. William eut une mère, une femme très jolie, blonde comme les blés comme lui, des yeux bleus magnifiques comme lui, Humaine comme lui, cela va sans dire. Aussi belle que douce, intelligente et de santé fragile. Vient-elle de là, la blancheur de sa peau ? Peut-être. Sa mère, donc. Moonsun de son prénom. William n'avait que peu de contacts avec elle. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'elle était hospitalisée jour et nuit. Et pour être tout à fait franc, elle était incapable de se souvenir de qui il était... Certaines pathologies sont plus pénibles pour ceux qui les observent... Mettez vous donc à sa place, c'est assez perturbant de chérir une mère qui ne vous reconnaît pas. A-t-il été triste ? A-t-il été frustré ? Peut-être, au début, et puis il s'y est fait. Ainsi s'adaptent les êtres humains dès leur âge le plus tendre. C'est ainsi. Du moins, c'est ce que William prétend. Mais est-il aussi détaché qu'il voudra bien vous le faire croire ? C'est son père, Prov Hayner, qui lui a appris à ne pas accorder trop d'importance à cette désaffection. Ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas, sa mère, lui a-t-il toujours expliqué. Elle ne se souvient pas, c'est tout. Il fallait se montrer indulgent. Elle n'était pas mauvaise. Ce n'était pas sa faute. Prov l'aimait, cette femme. Et dans toute la Basse-Ville, vous n'auriez pas trouvé plus protecteur que lui. Combien d'années passa-t-il à tenir la main de sa promise, lui rappelant des bribes de souvenir dont elle ignorait tout...? Il la chérissait. Seul. Non, ce n'est pas malsain. Je sais, ce rythme de vie reste difficile à assimiler et je l'avoue moi-même, j'ai mis du temps avant de me défaire de mes préjugés. Mais revenons-en à notre sujet, voulez-vous ?

Prov Hayner, son père, donc, aimait sincèrement sa mère, Moonsun. William lui-même chérissait cette mère, malgré l'absence d'attachement qu'elle lui accordait. Il lui rendait visite parfois, lui offrait une fleur, éphémère comme la mémoire de la jeune femme. Ses parents ne se sont jamais mariés. Pourquoi ? À quoi bon, puisque Moonsun demeurait éternellement incapable – sauf miracle – de se remémorer le moindre engagement ? Allons bon, quelle est cette désapprobation sur vos visages ? Trouveriez-vous cela moins immoral d'enfermer cette femme dans les carcans d'un pacte - et d'une vie - dont elle n'a aucun souvenir ? Laissez-la donc tranquille ! Que serait-elle, si Prov leur imposait une telle contrainte ? Sa propriété ? Absurde ! Absurde et méprisant. Prov n'agirait pas ainsi, et la maman de Will devait rester libre et respectée jusqu'à son dernier souffle. Elle vivait doucement sa vie de souffrante distraite, sans rien demander à personne. Les dernièrs mois on la renvoya même « chez elle », où Prov et son fils prirent grand soin d'elle. Oui, William eut une mère, pauvre Moonsun qui n'est plus aujourd'hui...

Je ne saurai pas vous dire de qui il s'agissait, ni comment une telle chose a pu se produire, pas plus que William ou même son père ne le pourraient non-plus. Une seule certitude me vient cependant à l'esprit : le coupable n'était pas humain ! Ou plutôt si, car de tels agissements sont caractéristiques de notre race. Coupable de quoi ? Écoutez.

Moonsun ne se souvenait pas de lui – ce qui n'étonnera personne, vous en conviendrez. Personne ne vit ni ne sut ce qui se passa, ni quand, ni où. Tout ce qu'ils eurent sous les yeux ce jour là, ce fut une jeune femme montrant les signes d'une grossesse que personne ne revendiquait, et surtout pas Prov Hayner ! Comment, par Alrik, était-ce possible ? Ça ne l'était pas, je vous l'accorde. Vous voyez où je veux en venir ? Vous aussi avez des soupçons ? Son fils ? Non. Un homme, mais l'histoire ne nous dira jamais qui. Un voisin ? Un livreur ? Un étranger ? Accusez qui vous voulez. En attendant, c'était là, joli ventre arrondit par on ne savait qui... L'annonce provoqua une véritable polémique dans le quartier, l'inquiétude des voisins, et tous les journaux en parlèrent pendant des mois. Tous s'accordaient pour s'indigner que les individus puissent se porter si peu d'égards les uns envers les autres. Tous se rejetaient la faute, objectant que jamais l'un des leurs n'aurait osé un tel opprobre. Ça n'en finissait pas, et William en fut terriblement affecté. Lorsque les médias s'emparent d'un morceau de votre vie privée, il ne faut pas s'attendre à ce que cela vous apporte paix et sérénité ! Alors oui, le jeune homme que vous voyez là – ne le fixez pas de trop, il pourrait vous remarquer – est un jeune homme blessé.

Parce qu'il aime la vie, parce que toujours il la laisse suivre son cours et prendre son temps, douce et caressante, de tels évènements sont autant de coups de poignards douloureux. Vous vous souvenez de cette histoire, je le vois à vos yeux. Vous aussi, l'aviez désapprouvée à l'époque. Oui, l'homme qui profite d'une femme n'est pas un homme, et je le plains pour sa petitesse, quand bien-même je ne suis pas des proches de Moonsun moi-même. Pauvre de lui, si lâche et si abjecte qu'il n'ait trouvé rien de mieux pour assouvir ses désirs. Quelle honte, que les autorités n'aient pas autorisé l'exploitation de l'A.D.N. de l'enfant pour retrouver le coupable. C'est une technique qui a fait ses preuves, vous savez. Mais le gouvernement a toujours le dernier mot, et s'il dit non, alors c'est non, et vous n'avez plus qu'à fulminer seul dans votre coin... Connaissez-vous la fin de cette histoire ? Celle qui ne fut pas racontée dans les journaux, parce qu'un scoop plus génial occupait les médias à cette époque là ? Non ? Et bien, croyez-le ou non, comme une sentence tombée d'on ne sait où, la gentille et innocente Moonsun mourut en mettant au monde cette enfant, Capucine Hayner, né d'une union qui n'aurait pas dû avoir lieu...

Mais tout ceci est du passé...
Et son présent ? A-t-il toujours de la famille ?
Oui.

William a la chance d'avoir un père, Prov Hayner si vous m'avez bien suivit, avec qui il n'entretient que peu de rapports. Pourquoi ? Et bien, disons que la vie n'est pas toute rose, et que même dans cette famille aux liens exceptionnels, on trouve parfois des esprit obtus et vindicatifs. Oui, c'est possible, fermez vos bouches béates ! Au jour d'aujourd'hui, notre jeune Will est plus ou moins en désaccord avec son paternel. Il ne lui en veut pas tellement, il ne le déteste pas, et ce froid le rempli d'avantage d'amertume que de colère. Cependant, il ne tente rien pour renouer les liens. Pourquoi ? Vous êtes bien curieux, bon sang ! Mais laissez-moi tout de même poursuivre sur cette voie. Leur sujet de discorde est trop sensible et trop cher au cœur de William. Leur sujet de discorde, tenez-vous bien, n'est autre que cette enfant qui causa tant de soucis aux Hayner. Une enfant que notre sujet d'observation se refuse à abandonner. Qui est-ce ? Il s'agit d'une jeune fille. Oui, William a une demi-sœur. Blonde comme les blés, comme lui, comme sa mère, comme son père. De jolis yeux bleus, comme lui, comme sa mère, comme son père. Mais un visage finalement peu gracieux. Curieusement, elle semble avoir hérité des bribes de symptômes de sa mère, sans pour autant développer la moindre maladie. Elle se souvient de peu de choses, mais se montre bien moins amnésique que Moonsun dans ses meilleurs jours. Cette demi-sœur s'appelle Capucine. Capucine Hayner, mais son nom de scène est Capucine Beauty. Oh non, ne faites pas cette tête ! Vous ne le saviez pas ? Capucine Beauty, cette chanteuse si célèbre. Oui, c'est bien elle, la sœur de notre William.

Et William la chérit et la protège à sa manière, maladroitement et contre l'avis de son père qui réfute tout lien de parenté avec cette dernière. C'est étrange, pour un homme qui a tant aimé sa femme, de faire preuve d'autant de morgue. Et pourtant, il n'y a rien à faire, Prov Hayner refuse catégoriquement de reconnaître cette fille. Lorsqu'il en parle, en de rares occasions et toujours avec son fils, il ne la qualifie que d'« erreur ». De là vient leur différent. William pourtant, la couve du regard, inquiet mais à bonne distance, laissant à la jeune fille l'occasion de déployer ses ailes et de s'amuser, et d'apprendre, ce qu'elle fait d'ailleurs avec grand plaisir.

Quoi encore ? Cela ne vous avance pas à cerner le personnage ? Oh oh ! Attention. Il vient de se lever. Bigre, qu'il est grand ! Vous ne vous y attendiez pas, pas vrai ? Il salue le gérant du bar et puis, ah ah, il vous salue aussi. Vous n'avez pas été assez discrets en l'observant ! Il n'a pas l'air fâché, juste amusé. Qu'est-ce que cela nous dit ? Un caractère facile ? Et puis, quel est son métier ? Vous l'ignorez, oui ? Regardez un peu par ici, j'ai sa carte... Ah ! Ça vous épate, n'est-ce pas ?


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Re: William Hayner

Messagepar Seby » 07 Juil 2010, 12:26

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