Neith Képhis

Fiches, inventaires, carnets de route.

Neith Képhis

Messagepar Neith Képhis » 27 Oct 2009, 18:53

avatar par Qzurr

Mémo
Nom : Neith Képhis
Race : Ohime, homme à tête d’animal
Métier : maître d’écurie
Sexe : féminin
Age : 47 ans
Description physique : petite, osseuse, tout en nerf, peu gracieuse, sa tête d’oryx est par ailleurs magnifique
Caractère : colérique, impulsive, cynique, insolente d’après les scribes, cartésienne, obstinée, excessivement zélé, contradictoire, d’un calme étonnant avec les bêtes et par ailleurs très respectueuse envers les autres hommes à tête d’animaux et Akh Ôr Naphret bien sur.
Animal : un étalon « Rabicano Roan Silver Smocky Grullo Champagne Appaloosa capé tacheté » de type lusitanien nommé Zaharath fils de Gemnikaï.


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L'Oryx belliqueuse


« Je me souviens de cet épisode comme si s’était hier. Il faut dire qu’à l’époque je n’étais qu’un gamin encore barbouillé de lait quand j’avais été envoyé dans les écuries royales pour servir de palefrenier, c’était la saison des naissances et ils avaient besoins de mains pour faire le sale boulot. Les stalles grouillaient et bourdonnaient comme une ruche. Des hommes s’interpellaient au milieu de sacs de grains, de ballots de pailles et de tas de fumier. La chaleur était étouffante, l’odeur infernale, et je regrettais bien vite la tranquillité de mon domicile.

Alors que j’étais en train de nettoyer une stalle occuper par un âne particulièrement casse-pieds, je la vis passer. C’était la première fois que je voyais un homme à tête d’animal et la Dame Neith Képhis impressionna particulièrement mon esprit d’enfant par sa virulence. Elle passa devant moi à toute vitesse en pestant sans même m’adresser un regard, si vite que je ne m’inclinais qu’après son départ. Elle était plus menue que je ne l’avais imaginé mais ce n’est que bien plus tard que j’eus l’occasion de l’observer.

C’était une femme de petite taille, mince comme tout les cavaliers, pour ne pas dire maigre…avec un corps osseux, des épaules voûtées et des jambes arquées…sans volupté, on ne pouvait pas vraiment dire d’elle que c’était une belle femme. Mais la Dame dégageait l’aura typique d’honorabilité des demi-dieux bien qu’elle ne puisse pas vraiment accéder à ce titre. Sa tête de gazelle était d’ailleurs la plus belle partie de son anatomie. Elle avait de grands yeux sombres et doux qui cachait le feu de son cœur, deux fines cornes annelées toute droites, noires et lustrées comme des sculptures d’ébène et un pelage fin et clair contrastant agréablement avec sa peau tannée par le désert. Son poil était presque blanc, plus brun sur son coup gracieux et noir sur sa gorge, son chanfrein et sur une bande descendant de ses cornes jusqu’à ses naseaux de part et d’autre de son crâne.

Pour l’heure, elle se tenait à quelque mètre de moi et parlait avec agitation à un soldat penaud. Le ton monta très vite et je me m’activer à nettoyer la stalle pour ne pas attirer la colère de la déesse. On me l’avait dépeinte colérique, je la découvrait tyrannique…

On venait d’amener une jolie jument toute noire, gravide de plusieurs mois. L’animal provenait apparemment d’N’Qata, l’avant poste nord et la simple évocation de ce nom suffit à me faire rêver, je prêter l’oreille à la suite de la conversation tout en me faisant le plus discret possible :

-J’ai fais naître Gemnikaï il y a maintenant cinq ans…

Dame Neith parlait d’un ton menaçant et saccadé, comme si elle essayer désespérément de contenir sa colère. Je peux vous dire que le soldat n’en menait pas large.

…elle est issue d’une grande lignée de chevaux. Avant même sa naissance j’avais prévue de faire d’elle une poulinière exceptionnelle. Non seulement elle s’est retrouvée à N’qata contre mon avis, chevauché par des soldats brutaux et mise au pain sec et à l’eau. Mais en plus vous avez trouver le moyen de la laisser avec des étalons ! Vous avez décidé vous-même du devenir de son premier produit ! Vous m’avez volé son premier poulain ! Mais en plus vous lui avez fait faire le voyage retour jusqu’à Ohime Quinah dans son état ! Mais qu’est ce que l’on vous enseigne à l’armée ?

Ses cris courroucés avaient rameuté une bonne partie de l’écurie et Dame Neith les chassa à grand renfort de remontrance, j’échappais à la déculotté en me cachant derrière mon âne qui en profita pour m’harceler de ses flatulences. Elle continua à mugir encore un bon moment tout en s’occupant de la jument et en expliquant au jeune soldat comment bien traité d’une poulinière. Après une heure de ce manège elle consentie enfin à laisser le jeune homme retourner dans ces quartier, on eut dit qu’une allégorie du soulagement avait prit possession de son corps.

Neith Képhis me laissa donc l’impression d’une femme caractériel, aveuglé et passionnée par son travail qu’elle exécuté par ailleurs très bien. Son esprit zélé, impulsif, sulfureux est le moteur de l’écurie, et je crois que malgré ses colères et ses caprices, à son départ pour rejoindre nos dieux elle sera pleuré comme nul autre maître d’écurie avant elle… En tout cas les chevaux agiront ainsi, pour les hommes ma foi, ils seront peut être plus soulagé qu’autre chose. »

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Souvenir d'enfance


Dans le ciel gris bleu le soleil commençait tout juste sa course tendit que les hommes et les femmes dans les champs travaillaient depuis longtemps déjà. Au palais les petites mains de la société s’afféraient à préparer le réveil des grands de ce monde, chacun vaquant à sa tache personnel sans entraver celle des autres, avec l’exactitude et la rigueur d’une machine rodée depuis longtemps. Tandis que le roulement des gardes se mettaient en place et que les templiers balayaient devant leur porte, la servante Amina courait dans les couloirs. Ses pieds nus tambourinaient sur la pierre à toute vitesse et elle passa devant le spectacle grandiose de l’aube se levant sur le Nibil sans même y prêter attention. Sa folle échappé se s’arrêta que lorsque’ elle trouva celui qu’elle cherchait. Il s’agissait de l’Intendant du palais, un homme enrobé et sévère a l’allure de bufflon.

Amina lui souffla discrètement :
« Képhis n’est pas dans sa chambre et,…
-Encore ! rugit il. Retrouver la immédiatement !
-Mais c’est que…
-Filez !
La jeune femme glapit et détala de nouveau. L’Intendant avait de quoi être en colère, il fallait dire que c’était la troisième fois en quelques jours que l’enfant disparaissait sans prévenir. Elle avait toujours été retrouvée sans mal mais Amina craignait pour elle, il avait très bien put lui arriver malheur, un enlèvement, une agression dans la rue ou une mauvaise chute.

Sans qu’elle y pense vraiment, ses pas la conduisirent aux écuries où de jeunes palefreniers la regardèrent passer en riant, eux aussi commençaient à la connaître. Au détour d’un ballot de paille la servante la découvrit enfin. L’enfant Oryx dont les cornes commencaient tout juste à poindre était occupée à embrasser une mule galeuse, Amina soupire :
« Dame Neith, vous allez être en retard pour votre leçon."
L’interpellé se retourna et fixa la servante de ses yeux sombres aux longs cils.
« Je ne veux pas y aller. Je m’ennuie et lire ne m’intéresse pas. »

Amina s’en retourna sans un regard en arrière en essayant de dissimuler son inquiétude, mais elle entendait dans son dos que sa jeune maîtresse la suivait. Cette rébellion avorté avait lieu régulièrement, et à chaque fois Képhis finissait par se plier aux exigences de son éducation. Amina le savait, l’Oryx préfèrerait de loin courir à travers champs sans se soucier de rien plutôt que de rester assise à une table de scribe mais l’idée que les conséquence de ses caprices pourrait retombé sur sa servante suffisait toujours à la faire rentrer dans le droit chemin. Par contre cela ne l’empêcha pas de bouder le reste de la journée.

Le temps passant, Neith Képhis grandit. Il n’est pas question ici de ses cornes prenant de l’ampleur ou de son corps perdant définitivement les rondeurs de l’enfance, mais de son comportement. La petite fille turbulente et joyeuse laissa peu à peu place à un maître d’écurie aussi exigent envers les autres qu’envers elle-même. Souvent maladroite avec ce qui l’entourait elle se fit peu d’amis et se mit vite les scribes à dos par son entêtement à rendre ses rapport en retard, sorte d’ultime révolte fasse à son enfance peu à son goût. Une sorte de guerre souterraine s’est établie entre eux et nul ne sait comment ces mesquineries finiront. Cependant cela se calma quelque peu lorsque la Reyne, lassée de ces enfantillages, permit à Képhis de quitter le bureau des scribes pour reprendre le post vacant depuis trop longtemps de maître des écurie. Son éducation lui permit rapidement de s’attirer bonne réputation dans ce travail multi-tâches.


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Zaharath, la monture des Dieux


« Un jour la dame-Oryx accepta de me présenter son ami. Aillant depuis longtemps pris connaissance de son caractère des plus déplaisant, je ne fut nullement étonné d’apprendre qu’il s’agissait d’un cheval. La femme-Oryx m’apprit qu’il était le premier fils de la jument Gemnikaï, la pouliche la plus noir que le désert ai donné aux Ohime, et consentie à me conter les origine de la naissance du poulain.

Alors qu’elle se trouvait à N’Qata, la jument encore très jeune s’échappa de son enclos. Les soldat aillant rapporté cette événement jurèrent qu’elle cherchait à s’échappé depuis plusieurs jours déjà, qu’elle n’obéissait à aucun ordre et que lors de sa fuite elle s’était dirigée sans hésitation vers les montagnes toutes proches comme si quelque chose l’attirer irrésistiblement là bas. Elle disparut ainsi près d’un mois et alors que l’incident était oublié, elle revint comme une fleur reprendre sa place à l’écurie. Les événements reprirent leur cours normalement jusqu'à ce que l’on s’aperçoive qu’elle portait un poulain. Nul doute qu’un étalon sauvage venue du nord avait du s’unir à elle et l’on hésita à tuer la jument pour éviter la naissance d’un bâtard. Finalement Gemnikaï fut renvoyé à Ohime Quinah et la décision fut donnée à Dame Neith de tuer le poulain et sa mère. Elle n’en fit rien ce qui lui attira les foudres des prêtres, et attendit la naissance avec curiosité, s’attendant tout juste à voir un monstre surgir de la jument. Ce fut presque le cas et tout les Ohime présent lors de la naissance se jurèrent lorsque Gemnikaï donna naissance à un jeune mâle grand comme un veau, disgracieux et blanc comme du lait…

Nous arrivâmes à un enclos des jardins royaux où paissait un unique cheval. De loin on le voyait blanc, tranchant majestueusement sur le fond vert bleuté des jardins de l’oasis. Le poulain tordu était devenue un magnifique cheval. Plus massif que tout les autre étalon du désert, son encolure mafflue, ses jambe raide et solide comme des piliers, sa croupe large ainsi que son chanfrein busqué comme un cimeterre lui donne une prestance à nul autre pareil. Cet étalon est un seigneur parmi les purs sangs, les fils du vent faisant la fierté du peuple des Ohime et aucun des autres mâles des lieux n’ont jamais cherchait à lui disputer ce titre. Peut être est il seulement dommage que sa puissance et sa taille lui fasse perdre en vitesse. Mais cette légère tare est largement compenser par la grâce quasi aérienne dont il capable de faire preuve en dépit de sa masse. Tout n’est que courbe chez lui et nul angle ne vient rompre l’harmonie sculpturale de son corps.

Dame Neith mugit doucement et aussitôt le cheval cessa de brouté pour venir la rejoindre. D’un naturel calme, il vint au petit trot, sans se pressait et nous salua d’un hennissement à peine perceptible. De près je me rendit compte qu’il n’était pas gris très clair comme beaucoup de pur sang mais d’une teinte ivoire fumé des plus subtile, sa tête et ses membres étaient un peu plus foncé tandis que sa croupe était franchement blanche, comme s’il portait une cape mais les contour de celle-ci était assez floue. Il arboré également une série de striure verticale blanche sur les fland, de nombreuse petite tache sable sur tout le corps et quelque zébrure sombre sur la tête et les membres agrémentées d'une bande de la même couleur le long de l'échine. Sa peau était lilas, toute en moucheture et ses yeux vert d’eau reflétaient une intelligence que je n’aurais pas soupçonné chez une bête.

Dame Neith lui murmura quelque mots avant de le laissait repartir et, se tournant vers moi, me dit son nom. Zaharath. Elle avait dans le regard comme une note de défiance.
Je frémis en jugeant se nom un peu présomptueux pur un simple cheval. Et puis je compris. Zaharath était le nom que nous donnions aux averses exceptionnellement rare qui fondait parfois sur la ville. Après ces bourrasque soudaine, la ville semblait comme lavées de ses souillure, la crasse sombre recouvrant les murs était dilué par la puissance du ciel. Comme ce cheval diluant la couleur de ses poulain de façon chaque fois différente. L’étalon était aux jument d’Ohime ce que la pluie était à ses murs : un rafraîchissement et un renouveau des plus inattendus. »


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Line décalqué sur une photographie de Slawik qui autorise l'emploi non commerciale de son travail.

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Re: Neith Képhis

Messagepar Seby » 12 Juil 2010, 12:23

Fiche validée


Métier :
    Maître d'écurie.

Équipement :
    Monture : un étalon (Zaharath).

Magie :
    Aucune.

Autre :
    Demi-Dieu à tête d'Oryx.

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Re: Neith Képhis

Messagepar Seby » 28 Mai 2013, 22:18

Compte supprimé à la demande du joueur.
Avec son accord, Neith Képhis est disponible en tant que personnage prédéfini (en libre service).

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