Victoria Galibris

Fiches, inventaires, carnets de route.

Victoria Galibris

Messagepar Victoria Galibris » 19 Aoû 2014, 10:34

    Avatar : white out by *Archaical

    Nom : Galibris

    Prénom(s) : Victoria

    Race : Morphe

    Âge : 34 ans

    Métier(s) : Pas de travail fixe, j'essaie de me faire quelques ores par-ci par-là.

    Don éventuel : Nyctalopie, féline oblige.

    Inventaire : Un tatouage : le Lapin, il marque mon omoplate gauche.

    Questions subsidiaires :
      Quel est - en moyenne - votre rythme de jeu ? Je suis globalement disponible tous les soirs et essaie de répondre le plus vite possible (sans précipitation, histoire qu'il y ait un minimum de qualité :p)
      Comment avez-vous connu le forum ? Ironiquement, j'ai connu le forum grâce au message d'arrêt de partenariat avec le forum The Longest Night (ne vous embêtez pas à chercher le forum, il est mort, enterré et dévoré par des asticots.)
      Y-a-t-il un point que vous ne comprenez pas ? Lequel ? Pourquoi la division de 0 par 0 n'est pas égal à 1…
      Y-a-t-il un point que vous n'aimez pas ? Lequel ? La limitation pour les Morphes aux animaux sensiblement de même masse que les humains me déçoit un peu ; certes c'est pour plus de cohérence mais dans n'importe quelle œuvre (ou presque), les métamorphes peuvent prendre la forme d'un chat, d'une mouche, d'un souris, j'en passe et des meilleures, de plus on peut utiliser le plus puissant des arguments : c'est magique !
      Si vous deviez apporter des modifications sur ce forum ? Du coup, se reporter au point précédent, mais surtout… Il n'y a pas de chatbox ?


    Description physique :
    Ma nature est bien trop facilement révélée! Il faut que je cache mes yeux noirs ; ils contrastent bien trop nettement avec mes cheveux blancs et mon teint ivoire! Quelle idée de naître albinos… Cela dit, mes cheveux, déjà, choquent… Etrangement, je ne les cache pas ; ils ont malgré tout l'air d'intéresser les curieux, alors autant que je m'en serve. Aussi mon teint souligne-t-il le style élégant que je m'offre. Sans taper dans l'œil comme l'accoutrement des riches, je veille tout de même à évoquer une certaine grâce via ma silhouette élancée, aidé par une démarche déterminée et sans faux pas. Tout est calculé pour faire de l'effet. Mon omoplate gauche montre un petit tatouage de lapin, cet effet emprunt de magie me sert à séduire et manipuler encore plus facilement. Ceci est aussi aidé par mon corps apparemment jugé avenant : formes présentent sans sauter aux yeux accompagnées d'une minceur inébranlable.

    Mais un lapin noir sur une couguar (d'aucun préfèrent le terme "puma", je ne vois pas pourquoi…) blanche est pour le moins original. Sous cette forme, je garde mes yeux noirs mais je quitte ma faiblesse physique : de puissants crocs, de longues griffes et un corps tout en muscle, autant de raisons d'aimer cette forme!

    Description mentale :
    Au diable la parole, tout se passe dans la tête et le comportement. J'ai toujours détesté ce moyen de communication typiquement humain. Ils l'utilisent non pas pour ce faire comprendre, mais pour communiquer nombre d'informations inutiles. Ainsi, je ne parle pas, ou presque pas. D'aucun me pense timide, quelle naïveté, facile à utiliser. En réalité, je suis froide comme la pierre, emprunt de haine silencieuse et de méprit infini. Rares sont ceux à qui je daigne prêter attention, si ce n'est aux personnes qui peuvent me servir. Toujours très accueillante, je m'ouvrirai à d'autres via des répliques cinglantes, cyniques, narquoises, tout en restant d'un stoïcisme sans faille… Je suis une vraie plaie en somme.


    Histoire :
    Victoria Galibris… tel est mon nom… La personne cachée derrière celui-ci a subi maints changements, et évolué à travers nombre décors pour devenir une femme à l'éthique aussi incroyable qu'aberrante.
    Mon histoire commence dans une petite ville en Palandune où je naquis, il y a longtemps de cela. Ma mère, seule avec une vieille amie qui s'y connaissait, accoucha sans grande douleur, en peu de temps ; un accouchement dans les règles de l'art en somme. Le lendemain, elle m'emmenait dans notre maison, où elle était livrée à elle-même, à l'écart de tout et de tout le monde, afin de m'élever.

    Les années passèrent ainsi. A mon cinquième printemps arriva ma transformation, épreuve obligatoire de tout jeune Morphe, je m'en souviens encore très bien. Je m'étais réveillée au milieu de la nuit, en sueur, avec un mal de ventre ignoble, qui se répandait dans tout mon corps, en prenant possession. Puis, le noir complet. Un imposant félin resplendissant de son pelage d'un blanc immaculé, comme divin, formait un formidable contraste avec l'obscur ambiant, l'obscur des humains, de cette terre corrompue. C'est ainsi que je le ressens maintenant. Il s'approchait lentement jusqu'à moi et posa sa truffe sur mon front, comme pour me réconforter. Je me réveillai en hurlant, mais pas d'un cri d'Homme, mais d'un rugissement puissant de Couguar. J'étais devenue une véritable Morphe. Ma mère, à mes côtés, sous forme de grande chienne, était fière de moi et se frottait amoureusement contre mon nouveau pelage.

    Les années d'après commença mon apprentissage en école – apparemment ma mère avait les moyens de m'y envoyer. J'étais une élève dite "excellente". En fait, j'avais soif d'apprendre, une soif intarissable que ma chère mère entretenait de nombres étagères d'ouvrages de compréhension de la nature, allant jusqu'à l'astrologie, passant par l'histoire de Nideyle, des espèces y vivant, que sais-je encore, et tous étaient plus intéressant que les précédant. C'était mon vice, ma drogue. Néanmoins, toutes ces connaissances à emmagasiner m'enfermaient dans mon monde, et aucun être ne m'importait, si ce n'est ma mère. Et mon père ? N'avoir qu'une mère me semblait naturel, mais la biologie n'est pas de cet avis. J'en ai donc parlé à ma mère :

    "Où est mon papa ?"
    Je vis clairement un frisson parcourir tout son corps, puis elle se raidit et son regard s'immobilisa.
    "Maman, tu vas bien ?
    -Pourquoi cette question soudaine, chaton ?
    -Tu m'en as jamais parlé… Je me demandais juste pourquoi ?
    -Tu veux vraiment tout savoir, du haut de tes huit ans, mh ?
    -Surtout d'où je viens!
    -Dans ce cas, installe-toi bien confortablement, c'est une très longue histoire. Ton père était un Morphe, comme toi et moi, on s'est connu à ton âge, et on s'est toujours aimé. En grandissant, on s'est rendu copte à quel point ce système est pourri, corrompu, surtout depuis l'avènement du nouveau roi, et on voulait se battre contre ça… C'est alors que nous sommes devenus des Rebelles"
    Je dévorais ma mère des yeux, accrochée à ses lèvres je buvais ses paroles, ses péripéties incroyables. Mes parents sont des héros, des guerriers !
    "Mais le rêve et les bons souvenirs s'arrêtent là… Un jour, il y a un peu plus de huit ans, ton père est revenu, en panique, à la maison et a fait ses affaires. Il m'a fait promettre d'arrêter de me battre, sous peine de mourir, et de bien m'occuper de toi, de t'élever pour que tu sois la plus heureuse des jeunes filles. En fait, la milice l'avait découvert, il devait donc fuir… Je n'en sais pas plus.
    -Et tu n'as jamais pensé à le chercher ?
    -Il m'a fait promettre, et on ne brise jamais ses promesses, jeune fille. Je dois te protéger, peu importe ce qui arrive, car tu es la chose la plus précieuse que j'ai au monde."
    Ma mère… Une femme fière, dure et d'une prestance sans pareil, versait quelques larmes sur ces mots… Je ne l'avais jamais vu pleurer. Je l'enlaçai.
    "Maman… Je te promets de retrouver Papa, un jour."
    Elle sourit.
    " J'étais persuadée que tu allais dire cela, et je ne sais pas s'il faut que je te l'interdise fermement ou si je dois t'y pousser, car je sais que tu le feras, dans tous les cas, tête de mule que tu es… Tu es bien comme ton père, Victoria.
    -Comment s'appelle-t-il ?
    -Hexor Galibris… Tu le trouveras surtout sous tous les anagrammes possibles de ce nom."

    Sur ce continua notre vie, et mes persécutions à l'école. Bien évidemment, les petits humains réagissent étrangement face à une créature albinos aux yeux noirs. Alors ils me raillaient, m'agressaient, me poussaient, me blessaient, et ce des années durant. En effet, ce Monde était pourri. Un jour, ce fut le coup de trop. A la fin d'un cours, alors que le professeur était déjà parti de la salle, je commençais à le suivre alors que les autres élèves se serraient les uns contre les autres, formant un mur de chair infranchissable. Ce mur dessinait un cercle dont j'étais le centre. Celui qui semblait être leur chef vint vers moi et m'asséna un fulgurant coup de poing sur le haut du crâne. Sept ans de haine et de colère refoulée rugirent alors en moi, et la Bête prit le dessus. En hurlant, je saisis la tête du garçon de trois ans de plus que moi et l'écrasa sur une table. La foule était tétanisée, lui était sonné et son bras manquait de se briser sous la pression que j'y exerçais. Je m'approchais de son oreille et murmura :

    "Tu ne sais pas qui tu vises. Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne sais pas à quel point je suis dangereuse. TU es l'intrus ici, cette planète a fait naître MON espèce bien avant que tu ne l'envahisses!"

    Le laissant au bord de l'évanouissement, je fis volte-face et séparai la foule d'un cri bestial.
    Etrangement, mes quatre dernières années d'étude se passèrent sans problèmes.

    Deux ans plus tard, mon vingtième hiver, le pire de tous. Revenue d'une course en ville pour ma mère, je constatai que la porte était grande ouverte, alors qu'un blizzard faisait rage à l'extérieur. Une fois entrée, je découvris ma maison sans dessus ni dessous, ainsi que ma mère, au milieu de la pièce à vivre, baignant dans son propre sang.

    "MAMAN ! Que s'est-il passé ?"
    Hémorragies internes et externes nombreuses. Incurable.
    "Après toutes ces années… Ils m'ont trouvée… Ahaha, quelle vie… Désolé mon chaton, il semblerait que je suis trop vieille pour te protéger maintenant… Mais toi tu es bien assez grande aujourd'hui… Ils n'ont aucune idée de ton existence… Tout brûlé dès que j'ai su qu'ils allaient venir… Je suis si fière de t'avoir, et de voir ce que tu es devenue : une vraie femme… Tu es si forte… Je serai toujours à tes côtés, dans ton cœur… Je… t'aime…"

    C'est en ce jour où toute émotion s'évanouit, où je versai toutes les larmes de mon corps. Jusqu'à ses derniers actes, elle pensa à moi, me protégea ; elle m'avait envoyée en ville car elle savait… D'ailleurs, j'avais croisé un cortège de la milice royale… Les fumiers.
    Je l'enterrai et priai au nom de Helena Ciera Galibris, la femme et la mère la plus formidable qu'Alrik n'ait jamais créée.

    Les années passèrent, et j'étais complètement perdue. Je ne savais que faire de ma vie, si ce n'est trouver les Rebelles… Mais comment ? J'avais promis à ma défunte mère de la venger et de retrouver mon père, mais j'étais incapable de trouver ceux qui me le permettraient… Ainsi, tout ce qui m'encourageait à vivre était le Savoir. Mais sans argent, pas de livres de diriez-vous ? Quelle naïveté ; pourquoi respecterais-je la loi du monde même que je veux combattre ? En effet, pendant ces dures années, je pillai les bibliothèques du Royaume.

    Une nuit, dans une riche maison, je glissais quelques livres de science dans mon sac, ils ne servaient qu'au paraître de toutes manières. Un brouhaha infernal brisa soudain le calme de la nuit. Je ne sais comment, mais la garde avait été alertée de mes agissements. Sans menace aucune, ils me sautèrent dessus et me maîtrisèrent. Je ne pouvais absolument pas bouger. Celui qui semblait être leur chef vint vers moi.

    "Tu es partie pour un long séjour en prison, sale Morphe !"
    Il était plutôt jeune, à peine plus vieux que moi. Je lui crachai au visage. Pour se venger, il m'asséna un fulgurant coup de poing sur le haut du crâne. C'est ainsi que je le reconnus. Ce jeune homme méprisant à l'attaque si caractéristique, c'était le garçon qui me persécutait il y a des années de cela. Il paiera.

    Cette réflexion était en réalité un songe. En effet, sa force avait bien évoluée, ce coup m'avait assommée. Je me réveillai dans une cellule sans lit, sans fenêtres, aux barreaux rouillés, et comme seule compagnie, quelques rats à côté d'un sceau à l'odeur nauséabonde. D'après ce que je voyais, des dizaines de personnes résidaient dans le même couloir que moi.

    Des jours durant, je créais des liens avec les autres victimes du Roi. Devinez ? Des Rebelles.
    Il fallait qu'ils me remarquent, que je les sauve d'ici. Le geôlier était un homme, parfait. J'ai pu tester le tatouage que je m'étais offert, il y a quelques années de cela : le Lapin. Un soir, lors du contrôle quotidien du garde, j'ôtai ma tunique de jute et la laissai tomber dans le couloir. J'entendis le gardien accourir et la vue d'une jeune femme nue, de dos, le mit dans tous ses états.

    Je connais ma transformation par cœur. D'abord, les pattes avant, puis arrières, puis le tronc, mon corps s'adapte à la taille du félin et ma tête se forme, le tout en douze secondes.

    Dès que mes pattes avant étaient prêtes, je sautai sur l'homme. Il percuta un barreau, ce qui le sonna. J'appuyai sur son plexus solaire jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Ma vraie forme était là. Puissance, contrôle, là était ma vraie vie. En Couguar, tout m'était permis.
    Prenant le jeu de clef du geôlier dans la gueule, je l'envoyai à mon voisin de cellule pour qu'il libère tous les résidents du cachot. Je partis devant, suivant l'odeur de ma proie. Arrivée à lui, je repris forme humaine, le plaquai contre la table et lui chuchotai, comme naguère :
    "Tu ne sais pas qui tu vises. Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne sais pas à quel point je suis dangereuse. TU es l'intrus ici, cette planète a fait naître MON espèce bien avant que tu ne l'envahisses!"
    Puis il resta là, choqué ; il m'avait reconnue. Sur ce, je rejoignis le couloir principal, parmi la foule de libérés. Mais ces transformations successives m'avaient fortement fatiguée. Ainsi, je chancelais jusqu'à ce qu'un homme m'aide, me soutenant alors que je n'étais qu'à moitié présente.

    Je me réveille enfin, dans un lieu qui m'est inconnu. Trois personnes m'entouraient, et me dirent que je suis en sécurité, parmi les Rebelles, parmi les miens. Je referme les yeux, sourire aux lèvres, et chuchote :
    "Merci…"

    Aujourd'hui, j'ai 34 ans, et j'ai enfin un objectif dans ma vie : je réorganiserai les Rebelles, ils retrouveront leur puissance, leur gloire et leur honneur d'antan, au temps de mon père, que je trouverai, je l'ai promis à ma défunte mère.

    Victoria Galibris… tel est mon nom… La personne cachée derrière celui-ci va encore subir maints changements, et évoluer à travers nombre décors pour devenir une femme à l'éthique aussi incroyable qu'aberrante.

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Victoria Galibris

Crédit: Fermé

Re: Victoria Galibris

Messagepar Seby » 19 Aoû 2014, 15:21

Fiche validée


Équipement :
    1 tatouage du lapin : Augmentez votre pouvoir de séduction ! La boutique se décharge de toute responsabilité quant aux effets secondaires tels que l'infidélité...

Don éventuel :
    Nyctalopie dû à son côté félin.

Autre :
    /

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Seby
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Crédit: 40.00 Ore(s)
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Namine du jeu Kingdom Hearts II - Square Enix


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