Passons aux choses sérieuses !

Bâtie après le crash de l'Atlas IV, c'est une ville complexe à la pointe des nouvelles technologies, futuriste, propre, et protégée par un Dôme d'énergie fort curieux.

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Re: Passons aux choses sérieuses !

Messagepar Benedikt » 27 Oct 2013, 20:12

Benedikt grimaça en se reniflant sur le chemin. Il préférerait toujours avoir le loisir de prendre une douche après s'être transformé, mais là ce n'était pas la peine de faire le difficile. Probablement que personne ne remarquerait l'odeur de fauve qui lui collait à la peau, elle n'était pas assez forte pour ça, mais de toutes manières, ce n'était pas Viktor Zacharias Kobalt qui allait s'en offusquer.
Celui-ci était d'ailleurs encore là qu'ils arrivèrent aux bureaux des journaux Prima Nova, avec son air habituel de bouledogue et un fourgon de quatre policiers avec lui. Plus une expression désapprobatrice de père de famille quand il vit arriver Benedikt en compagnie de Vrass.
« Dis donc, toi, la prochaine fois qu'il t'arrive un truc comme ça, tu me préviens dès le début au lieu d'embarquer ton winghox dans l'aventure pour vous la jouer agents secrets. T'as pas envie de voir ton nom dans le journal rubrique faits divers, je crois, non ? »

Le botaniste se balança d'un pied sur l'autre et lui offrit un haussement d'épaule pour cacher son air un peu coupable. Il lui dirait bien bonjour comme sa politesse habituelle le demandait mais ça risquait de passer comme un reproche maintenant, et franchement, le lieutenant s'en fichait bien, de toutes manières.
« Mais ça a marché quand même et tout le monde va bien. » murmura Benedikt avec un léger sourire. « Et puis vous n'êtes pas sensé savoir si c'était mon idée ou pas... »
Viktor avait l'air de presque être sur le point d'éclater de rire – il ne risquerait pas, pourtant, la dernière fois qu'on l'avait vu éclater de rire était probablement devenue fête nationale -.
« Tu crois que j'ai besoin qu'on m'explique ? Si tout les suspects que j'avais en interrogatoire était comme toi, il n'y aurait plus d'affaires classés. »

Benedikt n'eut pas le temps de protester parce qu'une des assistantes lui sauta dessus dans une embrassade qui l'empêchait plus ou moins de respirer, et qui lui fit pratiquement perdre l'équilibre.
« Vous nous avez sauvé la vie ! » pleurnicha la jeune fille dans son épaule en les remerciant mille fois, pendant que le botaniste essayait de reprendre son souffle.
Heureusement elle s'en alla bientôt envahir Vrass – sans câlins cette fois-ci, mais forcément, le tatoueur était un peu plus impressionnant -, et Benedikt la regarda avec un sourire satisfaisant. Le lieutenant, il pouvait dire ce qu'il voulait, mais pas sûr qu'ils auraient pu récupérer eux-même en sécurité tout les assistants. Et voir qu'ils étaient enfin sorti de là enlevait sans nul doute un poids sur le cœur du botaniste.

« Est-ce que vous allez les garder avec vous un peu pour être sûr qu'on ne vienne pas les rechercher ? »
demanda-t-il en se tournant vers Viktor, les sourcils froncés par sa soudaine pensée.
« On s'en occupe, de ça, t'inquiètes pas. Ils sont sous le régime de protection des témoins, maintenant, de toutes manières, parce qu'il va y avoir un procès avec ça. »
« Oh, d'accord... Et... heu... » Comment demander poliment sur cette connasse de journaliste allait aussi se faire emmerder ? Benedikt jeta un coup d’œil vers la concernée en se mordant la lèvre, mais c'était apparemment assez pour faire comprendre à Viktor de quoi il avait envie de parler.

« Ben ça aussi, vous auriez dû nous en parler. Je pense pas que vous aurez des problèmes maintenant, mais on sait jamais avec ce genre de vautour et je peux pas coffrer tout le monde, même si elle est pas passé loin. »
Le botaniste hocha la tête, pas vraiment surpris de la tronche encore plus mauvaise du lieutenant ; forcément qu'il n'avait pas dû apprécié passer l'après-midi avec celle-ci. Il n'avait déjà aucune patience avec les gens sympa, alors avec ceux sournois et insolent ! Benedikt entendait presque l'engueulade du lieutenant d'ici et étala un grand sourire avant de chercher Vrass du regard pour partager sa joie.

Désolé, je met trois plombes à répondre en ce moment ! Mais les vacances sont finies et je fais pleins de trucs !

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Re: Passons aux choses sérieuses !

Messagepar Vrass Rannveig » 28 Oct 2013, 19:36

http://nsm08.casimages.com/img/2013/09/24//13092408565916241211580754.pngLa journée étant enfin terminée, on pouvait se rendre vers les locaux du journal afin de voir si Viktor avait obtenu ce qu'il voulait. Je pouvais voir que Benedikt se trémoussait dans tous les sens, signe qu'il n'était pas très à l'aise depuis sa transformation, ce qui me fit sourire, mais honnêtement, ce n'était pas le moment de s'arrêter pour prendre une douche.
Lorsqu'on arriva sur place, le flic était déjà là avec plusieurs de ses confrères, en train visiblement de prendre déjà les dépositions et de réquisitionner tout ce qu'ils pouvaient chez la journaliste. De toute évidence, si elle voulait son scoop, elle avait intérêt à avoir tout mémorisé de tête, car on les voyait embarquer des magnétophones qui contenaient probablement les premiers témoignages des gosses, ainsi que des blocs notes et un paquet d'enveloppes qui semblaient contenir des photos. Sans oublier des appareils, des clés usb ou autres. Visiblement, ils y avaient passé l'après-midi pour s'assurer qu'ils ne louperaient pas la moindre preuve de ce dossier!

J'affichais forcément un sourire satisfait, même lorsque Viktor commença à engueuler Benedikt. Malgré tout, je me plaçais entre le gosse et lui, les bras croisés sans pour autant manifester la moindre agressivité. Il est vrai que si ça n'avait tenu qu'à moi, j'aurais prévenu les flics tout de suite, les photos ne m'effrayaient pas plus que ça, mais c'était Benedikt qui n'avait vraiment pas envie qu'elles soient publiées.
«Désolé, mais vous savez ce que c'est. Le principe du chantage, c'est qu'il est difficile de s'en dépêtrer.»
- «Cette voix... t'es le winghox? Rannveig?»
- «Oui. J'ai du changer d'apparence pour le boulot.»
- «Je veux pas savoir.»
- les trucs de magie, forcément, ça devait pas lui plaire. La dernière fois qu'il y avait eu droit, il s'était retrouvé avec les cheveux roses! Mais ça, je ne pouvais pas le savoir.

Je le laissais tout évacuer, et il me donna alors un papier avant de partir concernant le chantage
«C't'une injonction. Si jamais ce journal publie ou vend la moindre photo de vous sans votre accord, ou même s'ils citent votre nom sans autorisation ils devront vous verser une indemnité de 10 000 ores par photo. Je pense que ça devrait les calmer un moment!»
Dix mille ores par photo? Effectivement, c'est presque un coup à ce que je me balade à poils sur mon balcon ça! Mais je faisais un signe de tête pour dire que je comprenais le message, la journaliste revenait vers nous avec un air mauvais, me brandissant son stylo sous le nez

«Vous n'avez pas respecté notre accord!! Je devais avoir le scoop!!»
- «Vous l'avez eu. On vous a laissé toute la matinée pour le préparer avec mon propre témoignage déjà, et ensuite, vous avez eu eux heures pour interroger les gosses. Si vous n'êtes pas capable de publier votre papier assez vite, j'y suis pour rien.»
- j'avais gardé un ton parfaitement neutre, cependant, je m'étais avancé vers elle pour la dominer de toute ma hauteur, et d'un coup, elle semblait se recroqueviller sur place. Elle n'avait plus ses photos pour le moment pour avoir le dessus
«Maintenant, écoutez moi bien. Avec cette injonction, je peux vous garantir que je vais sympathiser avec plusieurs kiosques à journaux. Si jamais je vois la photo d'un seul de mes orteils, ou même mes initiales ou le mot «tatoueur» ou «herboriste» qui se rapproche de près ou de loin de Benedikt ou moi, je vais vous faire cracher votre fric jusqu'à ce que vous soyez obligée de dormir sous les ponts et de vendre votre corps misérable pour vous faire un peu d'argent... vous pensez avoir des relations? croyez moi, j'en ai beaucoup plus...»

On aurait dit qu'elle était en train de rétrécir à vue d'œil. Rares étaient les moments où Benedikt avait du me voir en mode winghox, mais il semblait en tout cas que je plaisais bien à Viktor de cette manière. Le genre de gars qui n'a pas peur de jouer des poings pour se faire entendre, n'est-ce pas?
Je tournais les talons avant de faire un signe à Benedikt de me suivre. Mais avant, je me tournais une nouvelle fois vers le flic en lui lançant un regard tout de même reconnaissant

«Merci pour votre aide. Je dois encore bosser deux jours dans cette société. Merci de ne pas faire griller ma couverture si vous vous y rendez.»
- «Ok...»


D'un hochement de tête, je le saluais avant de faire un sourire à l'un des gamins qui grimpait dans le fourgon de police. Il me tendit la main et je la lui serrais avec conviction
«Vous avez tenu votre promesse... merci.»
- «La prochaine fois, viens te faire faire le tatouage de l'étoile filante chez moi, ça pourrait bien te sauver la vie un jour!»
- en tout cas, pour moi, ça avait été efficace, il n'y a pas à dire. Probablement que les choses ne se seraient pas passées aussi bien si je ne l'avais pas eue.

On se dirigeait vers l'hôtel, j'avais les mains dans les poches en levant les yeux au ciel. Le dôme offrait un coucher de soleil plutôt sympa, même si ça ne valait pas un vrai.
«Si on se commandait un truc à grignoter à l'hôtel plutôt? Je crois que j'ai assez mis le nez dehors pour aujourd'hui...» je me tournais vers lui d'un air taquin, une bonne soirée sous la couette?


Je pense qu'on peut rapidement faire passer les deux derniers jours et aller directement au dernier pour la démission de Vrass et le retour aux ghettos?

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Re: Passons aux choses sérieuses !

Messagepar Benedikt » 30 Oct 2013, 00:14

Le visage du botaniste s'éclaira en entendant les dernières paroles. « Mmmmh, d'accord... Et je veux bien t'apporter le dessert ! » Il se pencha sur le tatoueur pour lui chuchoter avec un sourire et dans une expression de grand secret : « Et je parle de moi, là, hein. De sexe, je veux dire. »
Parce que le botaniste ne captait pas toujours les sous-entendus de Vrass, mais quand il faisait les mêmes, il s'assurait toujours d'être bien compris, parce qu'il n'avait du coup aucune idée de ce qui était évident.
Sauf que l'avantage du tatoueur, c'était que Benedikt était toujours bien compris. Bon, en terme de sous-entendus, en tout cas ; ce qui expliquait pourquoi ils s'étaient disputé le lendemain à propos d'un malentendu stupide qui avait fini sous la couette quand même, au final.
Aujourd'hui, pourtant, c'était le dernier jour que Vrass passait dans les bureaux des laboratoires, et le botaniste, lui, venait de se réveiller avec beaucoup moins de poils que ce dont il avait pris l'habitude.

Benedikt étira un sourire après avoir baillé copieusement et frotta son nez contre celui du tatoueur pour lui montrer cette magnifique non-truffe mouillée dès le matin. Il n'était pas vraiment enclin à se lever tout de suite – surtout qu'il n'avait pas besoin de le faire, aujourd'hui, lui -, mais plutôt que d'attendre bêtement Vrass à l'hôtel, il avait déjà l'intention de rentrer directement dans les Ghettos. Donc autant se lever en même temps que lui et aller récupérer Iza pour s'installer à la maison le temps que le tatoueur revienne. Le botaniste repartit donc tôt le matin, à l'heure où les rues de la Basse-ville étaient encore désertées et silencieuses, si on excluait le bruit des aspirateurs étouffés dans les bureaux et les magasins, et se glissa dans les Ghettos ; à l'heure où même les dealers dormaient encore à point fermés sous leur couette.

Deux heures plus tard, la morphe chienne était confortablement blottie sous le comptoir de la boutique de tatouage, un os à moelle dans la gueule, et Benedikt, lui, était en train de chantonner les dernières musiques commerciales qui passaient à la radio, et qu'il connaissait par cœur, une poêle dans une main et une louche dans l'autre. S'il n'avait pas toujours l'occasion de s'améliorer en cuisine lors du déjeuner ou du dîner alors qu'ils mangeaient tant de nourritures à emporter, le botaniste était en revanche presque passé maître dans l'art du petit-déjeuner.
Et il comptait bien en faire un bon à Vrass avec les quelques seules tartines qu'il avait avalé à l'hôtel. Ils avaient déjà eu l'occasion de savourer leur victoire auprès de la libération des assistants, mais rentrer chez soi, ça, ça voulait dire que c'était vraiment fini, et le botaniste en était à la fois soulagé et enchanté. Benedikt jeta une tranche de lard dans la poêle qu'il avait gardé sur le feu et s'occupa du pancake en train de dorer dans une autre, hésitant sur sa durée de cuisson restante. Est-ce qu'il avait le temps d'aller chercher son appareil polaroid là-bas pour prendre une photo du four et de son petit-déjeuner en cours ?

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Re: Passons aux choses sérieuses !

Messagepar Vrass Rannveig » 30 Oct 2013, 11:01

http://nsm08.casimages.com/img/2013/09/24//13092408565916241211580754.pngQuel drôle d'oiseau celui là! Devoir à chaque fois préciser de quoi il parle alors qu'il est bien assez explicite. En tout cas, la soirée s'était très bien passée, bien que je savais déjà que les deux prochaines journées allaient être encore longues, et particulièrement chiantes.

Mais vint enfin mon dernier jour de travail, et me réveiller avec un Benedikt en version sans poil mais avec des bouclettes partout avait déjà de quoi me mettre de meilleure humeur. Il comptait retourner dans les Ghettos dès aujourd'hui, aussi, j'approuvais simplement avant de me lever et rassembler mes affaires. D'un dernier baiser, je le laissais partir avant de me diriger vers l'immense building pour me rendre auprès de la standardiste
«Ooooh... alors c'est vrai? Tu nous quittes?»
- «Oui. Je ne fais généralement que des missions assez courtes, je suis du genre à me lasser vite. Et puis franchement, après les derniers événements, j'ai pas trop envie de m'éterniser ici.»
- «Ce ne sera pas si simple...»
- la voix venait de derrière moi, un homme de stature imposante – similaire à la mienne – se tenait là avec des airs de bouledogue. Fronçant les sourcils, je me tournais vers lui en essayant de comprendre de quoi il en retournait.
« Comment ça ? »
- « On ne peut pas vous laisser partir sans prendre quelques précautions. »
- « Si c’est pour la clause de confidentialité, je l’ai signée. »
- « Je sais. Mais vous comprendrez bien que c’est louche qu’exactement pendant votre contrat d’une semaine, un accident se soit produit. On va devoir enquêter sur vous. »


Et merde. Enfin, j’affichais juste un air las avant de soupirer et me tourner de nouveau vers lui
« Il vous faut quoi ? »
- « Rien. Pour le moment, vous allez pouvoir partir, mais votre salaire ne vous sera versé qu’à la fin de l’enquête. »
– honnêtement, je m’en foutais royalement, mais il valait mieux qu’ils pensent que ça m’atteignait
- « Quoi ?? Vous plaisantez j’espère ? J’ai besoin de ce fric oh ! » – fronçant les sourcils, je m’approchais du gars pour l’agripper par le col. Leur donner l’illusion qu’ils me tiennent par l’argent est le moyen le plus sûr pour qu’ils ne cherchent pas à s’en prendre d’une autre manière à moi. De toute manière, dès demain, Drake Garundorf n’existera plus. C’est dommage, cet argent aurait mis un peu de beurre dans les épinards, mais depuis que Benedikt bosse à l’herboristerie à temps plein, on n’a vraiment plus de soucis d’argent à se faire !
- « C’est la procédure. Mais ne t’en fais pas, si t’es vraiment innocent, on devrait pouvoir te filer ton chèque d’ici une semaine »
- « Vous faites chier. »
– je remarquais que bizarrement, depuis que je m’étais montré faible et à sa merci, il me tutoyait. Preuve qu’il avait désormais confiance en sa supériorité sur moi. – « Je peux partir quand ? »
- « Maintenant. Tu signes les papiers et tu peux t’en aller. On a la photocopie de tes papiers d’identité, on sait où te trouver, on te tiendra informé »
- « Vous avez intérêt… »
– surprise surprise lorsqu’ils verront que l’adresse est bidon et que c’est une vieille dame qui habite là bas.

Affichant un air renfrogné, je prenais donc mon contrat que j’arrachais d’un geste sec des mains de la standardiste qui me lançait un regard désolé. Puis elle se pencha vers moi en murmurant avec un doux sourire
« Dis, c’est bientôt ma pause… ça te dit qu’on aille boire un verre ? »
- « Désolé mais franchement là, je suis pas d’humeur ! »
– je me tournais alors vers le gars en affichant un air mauvais « Après toute l’aide que je vous ai apportée pour retrouver votre gars, vous êtes quand même gonflés ! »
- « C’est facile pour toi de nous aider à chercher si le coupable c’est toi non ? Difficile de mettre la main dessus de cette manière. »
- « Et j’aurais fait comment ? Vous m’avez vu partir avec la camionnette, vous l’avez même inspectée ! Y’avait que des lapins dans cette fichue bagnole ! Et j’étais pas tout seul en plus. »
- « Certes, c’est vrai que l’on a du mal à comprendre comment tu aurais pu faire, pour ça que t’as pas à t’en faire, tu seras vite innocenté. Mais faut qu’on se renseigne un peu plus sur toi… t’as rien à cacher hein ? »
- « Vous savez bien que si. Mais ça n’a rien à voir avec vous. Les gens blancs comme neige, ça n’existe pas dans cette ville »
– il afficha alors un sourire mauvais et je sentais que ma franchise lui plaisait. Je rajustais mon sac sur mon épaule avant de pester encore avant de partir. J’avais intérêt à faire vite pour dégager d’ici avant qu’ils ne se lancent plus sérieusement dans les recherches. Il valait mieux que je sois loin avant qu’ils ne comprennent que Drake Garundorf n’existe pas.

Je me dirigeais donc vers les Ghettos rapidement, dès que je passais le dôme, il se mettait à pleuvoir, ce qui m’arrangeait un peu. J’enfilais un manteau et je mettais une capuche plus ou moins sur ma tête, mes cornes me gênaient un peu, mais au moins déjà, on ne voyait plus mes cheveux. J’allais devoir rester enfermé chez moi pour le reste de la journée. Cependant, je voulais être sur de ne pas être suivi, si bien que je bifurquais dans une petite ruelle avant de carrément utiliser la perle pour me téléporter à la maison. Il y eut un pouf, et j’atterrissais directement sur la terrasse… qui était terminée.

« Ouah ! Ils ont fait un sacré boulot ! » – ils m’avaient même mis un store pour la protéger de la pluie ! Le gazon était bien posé, il y avait des sortes de jardinières sur les côtés et un petit muret tout autour pour servir de garde-corps. Pas de risque que Nathan passe par-dessus par mégarde !
Je posais mon sac, retirais mon manteau et mon pull aussi pour me retrouver enfin en débardeur. J’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas eu les bras à l’air, et finalement, en dehors de la nuit, c’était le cas.

Je sentais une bonne odeur d’œufs, de lard et de crêpes. Bon, je me trompais sur le dernier point, mais j’en étais pas loin. Je descendais les escaliers pour trouver Iza sous le comptoir en train de manger un bel os à moelle, je me mettais accroupi pour poser ma main sur sa tête en lui souriant
« Salut Iza… tu m’as manqué tu sais ? » – je me tournais vers le salon, ou plutôt ma salle de travail pour voir la porte finement posée. Je m’y dirigeais afin d’ouvrir la porte et regarder la fin des travaux. La pièce était grande, spacieuse et… vide, forcément. Au sol, ils avaient mis un revêtement plastique de couleur sombre, c’était moins cher que la moquette ou le parquet et ça se nettoyait mieux. Deux fenêtres laissaient passer la lumière, et il fallait désormais réfléchir aux meubles qu’on allait y mettre. Ils m’avaient mis une sorte de renfoncement tout au fond avec des évacuations d’eau pour la machine à laver, elle serait donc cachée par un placard qu’ils avaient posé tout autour. Voilà qui était intelligent, au moins, on ne la verrait pas. En m’approchant de la fenêtre, je pouvais voir le reste de la petite cour, il y avait les étendoirs pour le linge, ils avaient vraiment pensé à tout.

Je me dirigeais enfin vers la cuisine en affichant un sourire un peu fatigué
« Et me voilà… ça sent super bon ! » – j’ouvrais les bras pour qu’il vienne me retrouver, puis j’enfouissais mon nez dans ses cheveux, qu’est-ce que ça m’avait manqué ça aussi… - « T’as vu les travaux ? C’est chouette comme ça non ? » – par contre, je ne me doutais pas que la note allait être salée. Ils avaient fait tout de même bien plus que ce qui était prévu. Mais tant pis, ça valait le coup.


Je te laisse ouvrir chez Vrass pour la suite ?

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Re: Passons aux choses sérieuses !

Messagepar Benedikt » 31 Oct 2013, 23:31

La suite ici !

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