Un chien, une femme et des Raanaï

Du sable, toujours du sable et une chaleur à vous laisser là tout sec comme un fruit confit... Ce désert protège la cité d'Ohime Quinah. Ses dunes et les Raanaï qui y règnent en maître gardent la voie.

Re: Un chien, une femme et des Raanaï

Messagepar Ordalie » 28 Avr 2011, 14:19

Et bien... Heureusement qu'il avait dormi la veille. Les voilà repartis pour l'échine à peine revenus. Néthi s'éclipsait trop rapidement après Lepti. Se retrouver seul avec L'oryx faite femme ce fut un moment particulièrement gênant.
Les antilopes, ça se mange... Mais pas celle là. Comme l'autre oiseau au corps de pharaon. Ceux là, interdiction d'y toucher, et après cet aller-retour vers l'échine, il n'aurait pas été contre un énorme pain de viande, ou quelque chose d'approchant, qui lui tiendrait l'estomac et entretiendrait ses réserves graisseuse si durement acquise ces dernières années.

Loupé. L'étalon prenait la direction des modules, et le morphe se demanda bien s'il avait le droit de se tenir à la demi-déesse... Un chien sur un cheval, en d'autres circonstances cela aurait pu être vraiment drôle.
Obéissant, du moins tant qu'il ne saurait s'il était le bienvenu dans cette aventure ou non, il avait gardé le silence jusque là. Et les Ohimes sont curieux, chacun à leur façon. Ce devait être la... troisième fois qu'on lui demandait de parler de lui en deux jours. Un bien maigre tribu à payer, il s'en acquittait sur le champs.

-Ma vie n'est pas bien trépidante, je suis un chien itinérant et parfois un homme vagabond. Que voulez-vous savoir ?


Ce n'est pas le moment de faire de l'esprit ! Il se retint de justesse d'ajouter qu'il chassait aussi gros qu'elle quand c'était jour de fête, et plus souvent depuis que Sarïn l'accompagnait dans ses voyages. Tiens, où était parti l'animal ? Séparé avant d'entrer dans le désert, l'Orios avait certainement dû renifler un chemin agréable. Ils se retrouveraient, les deux cabots ensembles n'avaient pas peur de se retrouver seuls. Et puis, vu l'imposante ossature de son compagnon Ordalie était à peu près sûr qu'il ne lui arriverait rien.


Je viens de me rendre compte que tu avais répondu, toutes mes excuses pour ce zapage monumentale



EDIT Seby : Ordalie ayant quitté le forum, je clôture ce RP.

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Re: Un chien, une femme et des Raanaï

Messagepar Neith Képhis » 26 Aoû 2012, 00:22

Ordalie semblait venir de loin et bien qu’il ne sembla pas être un érudit, le morphe devait recéler en lui beaucoup de connaissances. Hélas une fois confirmée que les morphes étaient différent des animaux, la dame oryx se désintéressa rapidement de son interlocuteur. Elle se contenta de poursuivre distraitement la conversation par respect pour les traditions d’hospitalité de son peuple.

Neith aurait probablement du prêter plus d’intérêt au pauvre morphe, mais elle était très préoccupée par le devenir des Raanaï. Tous les ohimes respectaient, craignaient et aimaient les seigneurs du désert. Mais peu d’entre eux étaient suffisamment intéressés par les créatures pour avoir éclusé les textes les évoquant malgré un dégout flagrant pour la lecture. Neith était de ceux là.

Elle ne contait plus les nuits où elle avait fugué durant son adolescence. La plupart du temps elle se rendait dans les écuries et lorsque l’occasion se présentaient elle emprunté un cheval et filait dans le désert. Elle était aidée en cela par la grande tolérance de nombreux soldats… Elle aimait ce lieu aussi silencieux qu’immense où elle n’était plus la demi-déesse et la futur scribe, mais simplement une vie minuscule au confins de l’univers au dessus de laquelle passaient indifféremment les étoiles, le temps et la vie. Et les raanaï étaient le symbole de ce sentiment de plénitude et de liberté. Rien ne lui aurait été plus doux à l’époque que l’anonymat.

Cependant les trois voyageurs arrivèrent rapidement à l’échine métallique émergeant du sable. Une curieuse forme sombre était étendue devant. La nyctalopie de l’ohime lui permit rapidement d’identifier le corps inanimé d’un raana. Zaharath s’avança jusqu’à ce que ses sabot frôlent la carcasse. Un peu plus loin deux autres créatures étaient étendues, l’une d’elle frémissait encore des dernières bribes de vie l’habitant. Les deux animaux déjà décédés commençaient à se sédimentait et s’effriter. D’ici quelque heures ils se seraient entièrement transformé en sable et le vent aurait tôt fait d’effacer les traces de cette macabres découverte. Le maitre d’écurie se demanda si les raanaï étaient apparut dans le désert ou si le désert s’état formé à partir du décès des créatures.
Le spectacles pitoyables de ses seigneurs brisés avait quelque chose de désespérant et d’hypnotiquement morbide. Ce fut Zaharath qui sortit la dame oryx de sa transe en s’ébrouant avant de faire demis tours de son propre chef. L’ohime s’était souvent demandais si, en tant que créature semi-surnaturel, son cheval et les raanaï avait des points communs.

Le retour à Ohime Quinah fut morne et silencieux. Le maitre d’écurie avait à penser. Si cette échine métallique attirait les être de sable et les perturbait au point de s’entretuer, elle allait devoir sortir de son domaine pour mener l’enquête. Le plus terrible maitre d’écurie que les ohimes n’eurent jamais connus allait sortir de sa tanière.

C’étaient les palefrenier qu’y allaient être contents.

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