<< Vers la fiche de Antmosis Naïlthan.
Ant’ se baladait dans le désert à la recherche de serpents quand il vit quelque chose briller au loin sous les rayons de Ré. Il détourna le regard car la lumière était vive. Du peu qu’il avait pu en juger, il en avait pour une bonne heure de marche avant d’atteindre l’origine de cette lueur. De nature curieuse, Ant’ s’en approcha donc en évitant d’avoir à le regarder directement. Quand il fût assez près pour pouvoir regarder directement, il aperçu une silhouette à côté de ce qui semblait être une vague faite d’argent.Et même trois vagues les unes à la suites des autres, avec une pente raide et une courbe gracieuse. Il s’allongea prudemment dans le sable et observa la silhouette. Elle avait l’air désorienté et ne sachant pas quoi faire, et Ant’ décida de s’en approcher. Il avança prudemment, remarquant que c’était une femme lorsqu’il fût assez près pour l’observer attentivement. Elle regardait ailleurs, et Ant’ savait se déplacer sans bruit, il eu donc tout le loisir de l’observer tout en marchant. Elle avait la peau plus claire que celle de son peuple, ce qui n’était pas désagréable au regard, comme ce que l’on avait reporté sur les peuples du nord. Elle était habillé de façon étrange, ce qui était peu être du au fait qu’elle venait d’une bizarrerie. Quand elle le remarqua, Ant’ décrocha l’outre de cuire qu’il tenait à son coté, bu une gorgé de vin – qui était beaucoup plus pratique à conserver et plus désaltérant dans le désert – pour montrer qu’il n’y avait aucun danger et la tendit à la jeune fille.
« Comprenez-vous mes mots ? »
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<< Vers la fiche de Megan Baxter.
Le sable est un véritable parasite ; il obstrue tout, s’immisce dans le moindre interstice, gêne la respiration, passe devant vos yeux, aussi insignifiant qu’un moucheron, mais pique plus fort qu’un taon et il n’y a nul moyen de s’en défendre. Quoi que vous tentiez, il reviendra toujours à la charge comme le plus fanatique des politiciens. Ainsi songeait Megan, assise dans l’ombre un tant soit peu rafraîchissante du module perdu de l’Atlas IV. Elle n’avait d’ailleurs rien d’autre à faire qu’attendre et contempler la ronde de ses pensées depuis que le module l’avait déconnectée. Elle avait dû être jugée trop insignifiante ou trop faible pour être encore autorisée à pomper l’énergie du petit vaisseau de survie. De toute façon, elle ne pouvait pas retourner à l’abri de la carcasse puisque la machine, décidément diabolique, lui avait fermé la porte au nez comme à une vulgaire mendiante. Oh, elle avait bien essayé de gravir une de ces immenses dunes ardentes quelques heures plus tôt, lorsque la température était encore clémente, mais sans succès car le sable trop fin était traître sous ses pieds engourdies. Pas étonnant que le module se soit autant enfoncé, elle n’en voyait plus qu’une dizaine de mètre émerger du désert comme un gros iceberg métallique. Et puis de toute façon, qu’aurait-elle vu plus loin ? Une autre dune ? Alors à quoi bon ?
Et puis malgré la chaleur, la fatigue, la soif, le sable et l’absence total d’espoir de survie, Megan se sentait bien. Elle était épuisée par son réveil abrupt et ses nombreuses années de sommeil artificiel. La soif la tenaillait et ses lèvres gercées ainsi que sa gorge en feu la cuisaient atrocement, mais la sérénité l’habitait. Peut-être qu’être loin de l’Atlas IV et de ses habitants rendus fous par la cupidité lui suffisait après tout. Assise sur le sable, les genoux ramenés contre la poitrine, Megan attendait. Parfois, la soif et la chaleur faisaient dériver ses pensées au-delà de l’entendement, dans un monde peuplé de chimères qui se faisaient et se délayaient en un maelström chaotique mais reposant. Pas une fois, l’idée de sa mort plus que probable ne vint la déranger dans son attente passive.
Aussi ne fut elle même pas étonné par l'arrivée miraculeuse d'un homme dans son champ de vision , encore un mirage de plus !
Mais lorsqu'il lui tendit une outre pleine d'un liquide âcre Megan comprit qu'elle ne rêvait plus et, comme une digue cédant sous des eaux tumultueuses,l'espoir la gagna brusquement. Elle hocha la tête pour répondre à la question du jeune homme à la peau sombre, bien qu'elle ait bu, sa gorge lui faisait encore trop mal pour parler avec aisance. En tout cas où que le module ait atterrit elle échappait à la barrière de la langue. Et si ce type se trouvait là, une ville ou du moins un campement ne devait pas être loin et il était évident que cet étranger voulait l'aider.
Malgré sa méfiance habituelle, Megan se redressa péniblement face à cet inconnu. Où qu'il l'emmène ça ne pouvait pas être pire que l'Atlas IV.
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À la façon dont la femme bu, Ant’ en déduisit qu’elle devait surement avoir très soif. Elle parlait apparemment la même langue que lui car elle acquiesça d’un signe de tête à sa question. Ant’ trouvait cela bizarre car il n’était apparemment pas du même peuple, et que les gens du nord ne parlaient pas par nature cette langue. Une fois l’étrangère debout, le jeune homme récupéra la boisson et s’adressa à nouveau à elle.
« Me suivriez-vous jusqu’à ma cité ? »
Ant’ se rendit compte qu’il avait omis de se présenter à la jeune femme.
« Je me nomme Antmosis Naïlthan, du peuple des ohimes, mais vous pouvez m’appeler Ant ‘. »
Maintenant présenté, il tendit à la jeune fille un tissu pour qu’elle puisse se protéger la tête du soleil.
Ant’ se baladait dans le désert à la recherche de serpents quand il vit quelque chose briller au loin sous les rayons de Ré. Il détourna le regard car la lumière était vive. Du peu qu’il avait pu en juger, il en avait pour une bonne heure de marche avant d’atteindre l’origine de cette lueur. De nature curieuse, Ant’ s’en approcha donc en évitant d’avoir à le regarder directement. Quand il fût assez près pour pouvoir regarder directement, il aperçu une silhouette à côté de ce qui semblait être une vague faite d’argent.Et même trois vagues les unes à la suites des autres, avec une pente raide et une courbe gracieuse. Il s’allongea prudemment dans le sable et observa la silhouette. Elle avait l’air désorienté et ne sachant pas quoi faire, et Ant’ décida de s’en approcher. Il avança prudemment, remarquant que c’était une femme lorsqu’il fût assez près pour l’observer attentivement. Elle regardait ailleurs, et Ant’ savait se déplacer sans bruit, il eu donc tout le loisir de l’observer tout en marchant. Elle avait la peau plus claire que celle de son peuple, ce qui n’était pas désagréable au regard, comme ce que l’on avait reporté sur les peuples du nord. Elle était habillé de façon étrange, ce qui était peu être du au fait qu’elle venait d’une bizarrerie. Quand elle le remarqua, Ant’ décrocha l’outre de cuire qu’il tenait à son coté, bu une gorgé de vin – qui était beaucoup plus pratique à conserver et plus désaltérant dans le désert – pour montrer qu’il n’y avait aucun danger et la tendit à la jeune fille.
« Comprenez-vous mes mots ? »
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<< Vers la fiche de Megan Baxter.
Le sable est un véritable parasite ; il obstrue tout, s’immisce dans le moindre interstice, gêne la respiration, passe devant vos yeux, aussi insignifiant qu’un moucheron, mais pique plus fort qu’un taon et il n’y a nul moyen de s’en défendre. Quoi que vous tentiez, il reviendra toujours à la charge comme le plus fanatique des politiciens. Ainsi songeait Megan, assise dans l’ombre un tant soit peu rafraîchissante du module perdu de l’Atlas IV. Elle n’avait d’ailleurs rien d’autre à faire qu’attendre et contempler la ronde de ses pensées depuis que le module l’avait déconnectée. Elle avait dû être jugée trop insignifiante ou trop faible pour être encore autorisée à pomper l’énergie du petit vaisseau de survie. De toute façon, elle ne pouvait pas retourner à l’abri de la carcasse puisque la machine, décidément diabolique, lui avait fermé la porte au nez comme à une vulgaire mendiante. Oh, elle avait bien essayé de gravir une de ces immenses dunes ardentes quelques heures plus tôt, lorsque la température était encore clémente, mais sans succès car le sable trop fin était traître sous ses pieds engourdies. Pas étonnant que le module se soit autant enfoncé, elle n’en voyait plus qu’une dizaine de mètre émerger du désert comme un gros iceberg métallique. Et puis de toute façon, qu’aurait-elle vu plus loin ? Une autre dune ? Alors à quoi bon ?
Et puis malgré la chaleur, la fatigue, la soif, le sable et l’absence total d’espoir de survie, Megan se sentait bien. Elle était épuisée par son réveil abrupt et ses nombreuses années de sommeil artificiel. La soif la tenaillait et ses lèvres gercées ainsi que sa gorge en feu la cuisaient atrocement, mais la sérénité l’habitait. Peut-être qu’être loin de l’Atlas IV et de ses habitants rendus fous par la cupidité lui suffisait après tout. Assise sur le sable, les genoux ramenés contre la poitrine, Megan attendait. Parfois, la soif et la chaleur faisaient dériver ses pensées au-delà de l’entendement, dans un monde peuplé de chimères qui se faisaient et se délayaient en un maelström chaotique mais reposant. Pas une fois, l’idée de sa mort plus que probable ne vint la déranger dans son attente passive.
Aussi ne fut elle même pas étonné par l'arrivée miraculeuse d'un homme dans son champ de vision , encore un mirage de plus !
Mais lorsqu'il lui tendit une outre pleine d'un liquide âcre Megan comprit qu'elle ne rêvait plus et, comme une digue cédant sous des eaux tumultueuses,l'espoir la gagna brusquement. Elle hocha la tête pour répondre à la question du jeune homme à la peau sombre, bien qu'elle ait bu, sa gorge lui faisait encore trop mal pour parler avec aisance. En tout cas où que le module ait atterrit elle échappait à la barrière de la langue. Et si ce type se trouvait là, une ville ou du moins un campement ne devait pas être loin et il était évident que cet étranger voulait l'aider.
Malgré sa méfiance habituelle, Megan se redressa péniblement face à cet inconnu. Où qu'il l'emmène ça ne pouvait pas être pire que l'Atlas IV.
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À la façon dont la femme bu, Ant’ en déduisit qu’elle devait surement avoir très soif. Elle parlait apparemment la même langue que lui car elle acquiesça d’un signe de tête à sa question. Ant’ trouvait cela bizarre car il n’était apparemment pas du même peuple, et que les gens du nord ne parlaient pas par nature cette langue. Une fois l’étrangère debout, le jeune homme récupéra la boisson et s’adressa à nouveau à elle.
« Me suivriez-vous jusqu’à ma cité ? »
Ant’ se rendit compte qu’il avait omis de se présenter à la jeune femme.
« Je me nomme Antmosis Naïlthan, du peuple des ohimes, mais vous pouvez m’appeler Ant ‘. »
Maintenant présenté, il tendit à la jeune fille un tissu pour qu’elle puisse se protéger la tête du soleil.