Le désert et ses Raanaï
Du sable, encore du sable, toujours du sable... trop de sable. Du sable jusqu'à perte de vue, brûlant et irritant. On s'y enlise quand on y marche. Il se glisse sous les vêtements, dans les chaussures et sur la langue. Parfois, il se soulève en de furieuses tempête. Le sable... partout... et le soleil. Aveuglant, irradiant, desséchant. Il vous assoiffe et s'acharne sur vous sans relâche, jusqu'à vous faire tomber d'épuisement. Le sable alors vient vous ensevelir... Comme un piège bien rôdé, le désert du Mahjour n'a pas besoin d'aide pour vous tuer.
Mais alors que votre regard se perd sur un horizon bien trop vaste et stérile, alors que la fatigue vous domine et vous écrase, vous fait voir cent mirages et perdre la tête, attention ! Car si vous pensiez que le soleil et le sable auraient raison de vous, c'est une toute autre menace qui vous guette... Bien plus sournoise et terrifiante que l'idée même de mourir de soif, de chaud ou d'épuisement : régnant sur le désert de Mahjour, les Raanaï attendent leur heure, imprévisibles et meurtriers.
Mais alors que votre regard se perd sur un horizon bien trop vaste et stérile, alors que la fatigue vous domine et vous écrase, vous fait voir cent mirages et perdre la tête, attention ! Car si vous pensiez que le soleil et le sable auraient raison de vous, c'est une toute autre menace qui vous guette... Bien plus sournoise et terrifiante que l'idée même de mourir de soif, de chaud ou d'épuisement : régnant sur le désert de Mahjour, les Raanaï attendent leur heure, imprévisibles et meurtriers.
Texte et idées par Akh Ôr Naphret, Krän Guush et Seby