Un voyage rural

Les plaines recouvrent la grande majorité du territoire Nideylien. Fertiles et verdoyantes ou au contraire arides et hostiles, elles s'étendent sans trouver d'autre barrage que les montagnes ou le désert. Par ici, si vous aimez crapahuter dans l'herbe !

Un voyage rural

Messagepar Estrello » 19 Juin 2011, 19:13

Estrello et Glennwood avaient pris pas mal de retard à cause de leurs courses et flâneries dans Banba. Aussi, ils avaient mangé en selle, afin d'économiser du temps, et parce qu'aussi ils n'étaient pas des masses fatigués. Ils avaient pour le moment gardé le silence, et cela convenait plutôt à Estrello, quoi qu'il s'ennuyait un brin. Tenant ses rênes et le pommeau avant de sa selle, il avait saisi un livre de sa main libre et le parcourait, levant parfois la tête pour évaluer le terrain ou repérer un potentiel danger, avant de retourner à ses lectures.

Ils étaient partis depuis environ quatre heures, et quoi qu'étant habitué aux voyages, les cuisses de l'assassin commençaient à se faire sentir. Il regarda rapidement autour de lui tout en rangeant son livre, et repéra un coin au bord d'un petit lac clair. L'endroit semblait bien pour se reposer et laisser boire les montures, et facile à défendre au cas où. Cet endroit serait aussi potentiellement un coin où dormir, si ils n'avaient pas le coeur de remonter en selle. Estrello se tourna vers Glennwood, en profitant aussi pour étirer un peu son dos.


On s'arrête un peu? A moins que tu sois pressé... Sinon, il y a un joli rivage juste là.


Comment ça je répond trente ans plus tard et un mini poste comme ça? Naaaan c'ets pas mon genre x)

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Re: Un voyage rural

Messagepar Glennwood Becchis » 21 Juin 2011, 23:47

C'était la première fois que je montais sur un quelconque animal pour me déplacer et la première heure n'était pas de tout repos... La sensation était plutôt agréable malgré le fait que je ne savais pas vraiment comment me tenir sur la monture et qu'au bout de quatres heures de voyage, mes cuisses étaient déjà engourdies depuis un bon moment. Pour ne pas ralentir Estrello, je n'avais pas voulus lui demander de nous arrêter. C'est d'ailleurs lui qui proposa en premier de faire une halte au bord d'un petit lac pour se dégourdir les jambes et reposer les montures. «Oui je veux bien qu'on s'arrête.» Inutile de continuer plus longtemps si c'est pour souffrir, surtout si on s'arrête deux fois plus longtemps plus tard.
Je posai enfin le pied à terre, j'avais mal au dos et aux cuisses et un peu partout dans le bas de mon corp. Quelle sensation désagréable ! Se déplacer en marchant était beaucoup plus agréable surtout au moment des pauses en cour de chemin. Je vis Estrello atacher son cheval par les rennes à un arbre au bord de l'eau pour que sa monture puisse boire et qu'elle soit en forme pour repartir. Apres y avoir réfléchit et ne voyant pas d'autre arbres, ou de quoi attacher mon Zâku, à proximité du point d'eau, je décidais de ne pas l'attacher. Elle était encore sous la magie de Sahya et elle le devait partir que lorsqu'elle reconnaissait la ville portuaire. 

Il n'y avait personne aux alentours, en meme temps, en pleins milieux de la campagne il n'y avait pas beaucoups de chance de rencontrer des voyageurs. Il régnait un calme paisible, les oiseaux chantaient et je crois que si Estrello n'était pas la je me serais permis de dormir une ou deux heures. On dirait pas comme ça, mais quatres heures de voyage sa fatigue ! Je ne savais pas du tout quelle heure il était, mais à en juger par la position du soleil - j'avais vu ça dans les films... - l'après-midi touchait à sa fin.

«Dis moi, que vas tu faire à Ballaïne ?»

Je cherchais quelques chose à dire pour lancer la discussion car le Morphe n'était pas très bavard. J'aimais bien discuter avec les gens, apprendre à les connaitre. C'était là une des raison qui m'avait poussée à partir de chez moi. Je m'assis ensuite contre un arbre un peu en recul du lac et Estrello me rejoint.

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Re: Un voyage rural

Messagepar Estrello » 23 Juin 2011, 10:42

L'assassin avait pris place sur un rocher au bord de l'eau, écoutant les clapotis de l'eau contre la roche en regardant dans le vide. Il sourit en voyant Glenwood chercher un endroit pour sa monture. Il ne devait pas être très expérimenté dans les voyages avec montures. La question de l'Orphe ne le surprit pas outre mesure. Il n'était pas spécialement normal de se rendre à Balaïne avec l'arsenal que trimbalait l'assassin. Cependant, il garda un ton neutre pour répondre, sans pour autant dévoilé la véritable raison de son périple.

«Je vais prendre le bâteau pour Wingdrakk afin de rendre visite à un ami et lui remettre un cadeau que j'ai depuis hier pour lui. Ensuite je reviendrais surement par les montagne histoire de dégourdir un peu les pattes de mon totem. Je n'ai pas trop en core prévu les détails.»

Il sauta de son petit promontoir -ce qui devait représenter moins de 1 mètre de haut, et alla à la sacoche de sa monture, pour prendre une lanière de viande séchée. Apparemment ils allaient établir le campement pour la nuit. Ils avaient quand même le temps avant le coucher du soleil. Estrello se tourna alors vers l'Orphe et lui rendit la question.

«Et toi qu'est-ce que tu vas faire à balaïne?»

Tout en parlant, Estrello retira son manteau de voyage noir et resta dans son habituel débardeur noir cintré. Il ne faisait pas spécialement une chaleur étouffante, mais le lac plus le soleil couchant donnait un climat agréable. Tout en croquant dans sa viande et en attendant la réponse de l'Orphe, Estrello commença à gratter en endroit su le sol, à l'abri du vent, pour préparer un feu par la suite.

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Re: Un voyage rural

Messagepar Glennwood Becchis » 08 Juil 2011, 22:20

Je m'asseyai proche d'Estrello pour écouter sa réponse. La fatigue commençait à se faire sentir et le soleil descendait à vue d'oeil, malgré le fait que nous venions juste de nous arrêter. Je regardais ma monture se désaltérer dans le lac puis elle alla s'allonger sous un arbre proche de la bête du Morphe.

«T'as beaucoup de chose de prévu...» Comme pour lui faire comprendre que j'étais tout seul, ma voix était devenue triste et je baissais la tête en direction du sol. Je ne voulais pas jouer les martyres, mais je n'aimais pas vraiment faire des voyages en solitaire. «Je n'ai pas de raison particulière d'aller jusqu'à Ballaïne, je voyage. Ensuite j'irais à Ephtéria.» Je ne pouvais effectivement pas lui dire ce que j'allais faire après Ephtéria dans la mesure où je ne le savais pas moi meme. J'allais peu être rentrer chez moi, ou trouver quelques personne pour une quête. Je le verrais sur place.
Je vis Estrello préparer le sol pour y accueillir le feu de camps, je remarquais qu'il nous manquais du bois pour allumer le feu et je décidai d'aller en chercher près des arbres. Je revint près de l'endroit où nous étions et y déposais les quelques brindilles sèches que j'avais pu ramasser. «Voilà pour l'allumer. On devrait aller chercher de grosses branches pour alimenter le feu.»


désoler du retard =s et de la taille du post...

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Re: Un voyage rural

Messagepar Estrello » 27 Aoû 2011, 10:58

Estrello observait discrètement l'Orphe à ses côté. Il semblait seul et presque un peu triste. Il avait du mal à comprendre cela, puisque pour sa part il préférait la solitude à cotoyer des tonnes de personnes. Rien que le fait de devoir prendre le bâteau à Balaïne lui coûtait, et l'idée d'être collé par une floppée de personnes commençaient d'ores et déjà à l'énerver. L'orphe lui parla d'un voyage comme raison d'aller à Balaïne. Il semblait vraiment peu sûr de lui, et Estrello aurait plutôt parié qu'il essayait d'apprendre le monde en se déplaçant au travers du continent; et apparemment il semblait avoir beaucoup à apprendre. Cependant, cachant ses pensées derrière un masque de stoïcisme complet, il sourit légèrement.

«Les voyages sont les sources qui façonnent un homme. C'est une bonne chose que tu en fasse un. Profite bien du voyage alors. Certains paysages sont uniques ici.»

Un peu plus loin, un petit bois longeait le chemin, facteur potentiel de bois pour alimenter le feu. Estrello alla à sa monture et prit dans sa sacoche un sac de toile d'environ deux mètre sur trois. Il se jucha en selle, et fit faire volte face à sa monture.

«Je vais chercher les bûches. Si il y a un problème pousse un cri d'aigle ou un truc comme ça. Je me débrouillerais pour acourir le plus vite possible. DE toute manière je ne serais pas long.»


Estrello s'éloigna au trot après un salut de la tête et fila vers le bois, afin de trouver des petites bûches pour leur feu. Cependant, l'assassin avait un peu peur à une éventuelle attaque. L'Orphe ne payait pas de mine et face à plusieurs assaillants il avait peu de chances. Talonnant sa monture, il pénétra dans le petit bois en quelques minutes, et commença ses recherches.

En trente minutes, son sac fut à peu près plein, et il mit le tout sur le dos de son cheval avant de se hisser juste derrière le sac. Il sortit du bois au trôt et se dirigea doucement vers le camps. La nuit commençait à tomber et il allait être temps de manger.


Un peu en manque d'inspi et les vacances par dessus tout ça ^^. Et la fac qui arive. J'espère que t'es pas pressé d'arriver à Balaïne x)

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Re: Un voyage rural

Messagepar Glennwood Becchis » 18 Oct 2011, 23:05

Pendant qu'Estrello était parti chercher du bois, j'êtais resté sur le campement, enfin un début de camp, il n'y avait ni feu ni tente ni rien qui pouvait faire croire que nous étions des campeurs. Tout sa passai bien, et la nuit commençait doucement à arriver, le soleil disparaissait petit à petit à l'horizon. Estrello revint avec plusieurs bûches dans un sac. Le voyant arriver, je disposais quelques pierres, trouvées près de moi, en cercle pour y mettre les branches et éviter que le feu ne fasse flamber toute la plaine.

La nuit était maintenant tombée, et sans la lumière du feu nous ne verrions pas grand chose. Nous mangions tranquillement. Sans un bruit.
Je n'aimais vraiment pas ce silence, Estrello n'ouvrait la bouche que pour mâcher ce qu'il y avait à l'intérieur et on pouvait entendre les morceaux de bois crépiter sous la chaleur du brasier. Je tentais une discussion. «J'ai remarqué que tes yeux étaient entièrement noir.» J'espérais ne pas toucher une corde sensible, me prendre des coups de couteaux n'était pas ma principale activité. Je continuais en tâtonnant sur ce sujet. «Quelle sorte de Morphe ?»



Comme tu as du le remarquer, ue ne suis pas non plus pressé d'arriver a Ballaïne ^^' nan sérieusement, je suis tellement désoler de ce énorme retard, ce manque d'inspiration, et ce post misérable. C'est vraiment pour continuer que je le post ! :$

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Re: Un voyage rural

Messagepar Estrello » 02 Jan 2012, 15:08

Ah oui c'est vrai que le bouton "Répondre" existe !!!!!


Estrello sourit. Apparemment, les gens se préoccupait beaucoup plus du totem des Morphes que de leur côté humain. Il finit ce qu'il avait dans la bouche, et répondit en remettant une buche dans le feu

Mon totem est un tigre des neiges.

Sept mots. Rien de superflus rien en moins. Une réponse claire, nette et précise à la question de Glenwood. La voix de l'assassin était calme, mais dénuée d'intonation. Aucune émotion ne semblait percer le visage taillé à la serpe de l'assassin. Estrello se rendait bien compte de cela. Depuis toujours il avait été victime de ce manque d'émotion, provoqué par son travail nouvellement récupéré. Wingdrakk, son nouvel objectif. Un Wingox au nom à coucher dehors à exécuter et ramener la tête. Une mission d'une simplicité déconcertante.

Estrello reporta son attention sur l'homme aigle. Il s'était toujours demandé comment on pouvait être "à moitié" animal. Lui, il ressentait l'esprit de son tigre en lui, alors que Glennwood était justement un aigle... Il osa alors continuer la discussion.

Ca fait comment de vivre dans la peau d'un animal? Enfin... Moi je peux me transofrmer quand je le souhaite, mais toi tu vis constamment comme ça... C'est particulièrement intéressant, d'autant plus que au final on se ressemble un peu dans le fond; on partage notre vie entre humain et animal...

Toujours aucune intonation. L'assassin avait-il un coeur ou une âme? En tout cas, personne à se jour n'avait réussi à percer cette question... Enfin si deux personnes... Mortes.

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Re: Un voyage rural

Messagepar Maître du Jeu » 13 Jan 2012, 22:01

Dans l'obscurité, l'on n'aurait pas pu le voir approcher, mais on pouvait forcément le sentir par les vibrations qui commençaient à secouer le sol. Pas de repos pour les braves, il n'était pas tout seul. Ils étaient trois, attirés par la chaleur du feu et les bruits des paroles dans cette plaine si silencieuse d'ordinaire.

Le sol trembla un peu plus encore alors que deux d'entre eux s'étaient arrêtés. L'un semblait plus curieux et s'approcha. D'apparence docile alors que la race n'avait rien pour, le kordatt continua d'avancer vers le feu en reniflant jusqu'à percer une odeur qu'il n'aimait pas. Une odeur féline, prédatrice... se cabrant - autrement dit, se soulevant d'à peine 10cm du sol - l'animal se mit à charger vers ce prédateur qui n'avait absolument rien à faire là! Suivant la lumière du feu, il fonçait tête baissée vers les deux aventuriers qui avaient eu le malheur de se trouver sur leur chemin, même si les deux autres n'avaient pas encore perçu l'odeur et se tenaient à distance, broutant simplement les morceaux d'herbe qu'ils trouvaient sur leur passage...

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Re: Un voyage rural

Messagepar Glennwood Becchis » 30 Jan 2012, 22:16

Un tigre avait-il dit, mieux valait ne pas le chercher dans ce cas là. Nideyle était vraiment peuplé de drôles d'oiseaux, les plus spéciaux les uns que les autres et j'en faisais partie. La remarque du Morphe était plutôt inattendue, lui qui n'avait pas ouvert la bouche sauf pour manger ou pour répondre à mes questions, venait de dire plus de trois mots !

"Mmmh... C'est vrai que ce n'est pas facile tous les jours, mais j'ai pris l'habitude que l'on me fasse des remarques sur mon physique qui ne passe pas inaperçu."

Je pris une bouchée de la viande qui venait de cuire. Elle était plutot savoureuse quoiqu'un peu sèche, je la mangeais machinalement, bouchée après bouchée. Je ne tardais pas à sentir que ce simple feu n'allait pas être seulement le notre au Morphe et à moi, les secousses du sol indiquaient un animal se rapprochant de nous. Je finis de mâcher ce que j'avais dans la bouche tout en me relevant, gardant la viande dans la main.

La bête ne semblait pas trop agressive, bien qu'un peu sur ces gardes à la vue d'Estrello, elle avait surtout l'air intrigué par ce feu inhabituel dans une région si désertique la nuit, et surement attiré par l'odeur de la viande. Par reflex, je fis quelques pas en arrière, pour ne pas être pris par surprise par l'animal. Je tournais la tête vers Estrello, il était lui aussi debout, face à la chose. Je remarquais quelques secondes plus tard qu'il y avait deux autres bêtes un peu plus en retrait par rapport à la première. Si on devait se faire les trois en même temps, ça risquait d'être marrant...


J'espère que ça ira...

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Re: Un voyage rural

Messagepar Estrello » 01 Avr 2012, 12:18

Si il était sous sa forme humaine, le Morphe était assassin avant tout. Lorsque le sol se mit à légèrement trembler sur les pas des kordatts, il fut presque immédiatement sur ses jambes, face au problème. Les kordatts semblaient en colère et chargeaient Estrello. L'assassin s'était relevé et restait immobile face à la charge. Patienter, c'était tout ce qu'il devait faire. Attendre le dernier moment pour esquiver. Il n'avait que ses coutelas sous la main, mais ils seraient de faible utilité face à l'épaisse carapace des animaux. Alors qu'ils dégageaient les rondins de bois d'un coup de cornes, Estrello saisit ses coutelas dans une main et pris son élan. Il décolla du sol et reprit appui sur la tête de l'animal de pointe. Usant de son agilité, il sauta de dos en dos et se retrouva vite de l'autre côté du groupe, côté sombre. Il était plus fort dans le noir, jouant de son instinct. Il n'avait pas beaucoup de chance face à ce genre de bête, et ses maigres coutelas seraient très peu utiles dans le combat. La forme animale? Face à trois adversaires il n'aurait pas beaucoup plus de chances... Tant pis

Dans un mouvement du bas vers le haut, il fit chuinter ses armes en les faisant sortir du fourreau, et avança vers les kordatts qui revenaient à la charge, vers le félin qui excitait leur instinct de survie. Volontairement, l'assassin esquiva le premier, bien avance sur les deux autres. Celui le plus à droite essaya de faucher une jambe... Mais l'assassin avait à nouveau bougé. Saisissant un "créneau" dans l'épaisse carapace de l'animal, il se laisa emporté par le poids et se retrouva sur le dos de la bête. Les crêtes de sa carapace mirent à rude épreuve la musculature de l'assassin, mais celui-ci visa la gorge de l'animal. Le coutelas s'enfonça jusqu'à la garde dans un torrent de sang. Cependant, la tête de l'animal plongea vers l'avant, et Estrello fut éjecté vers le feu. Il roula au sol, entraôné par la violence du choc, et s'arrêta in extremis devant le foyer ardent. Son bras droit était recouvert de sang, et il avait dû laisser son coutelas dans l'animal. Le choc lui laissait une douleur lancinante dans l'épaule mais là n'était pas la question. Il y en avait déjà un en moins et c'était pas plus mal. Cependant, les deux autres semblaient encore plus enragé, et Estrello doutait que la même technique fonctionne plusieurs fois. Il laissa donc tomber son coutelas et fait étrange, enleva ses habits. Il se retrouva avec juste un pagne et tourna la tête vers Glenn.


Petit veinard va. Peu de gens sont encore vivante en ayant vu ce que tu vas voir.

L'assassin esquissa un sourire... Un sourire ?! Personne n'eut le temps de plus le voir, alors que Estrello commençait à se recouvrir de poils. Les kordatts recommençaient à charger, et des yeux noirs comme la nuit s'ouvrirent. L'assassin avait laissé place au tigre. L'homme était devenu l'animal. Quatre-vingt dis kilos de muscles bruts. Le feulement du tigre arrêta net les kordatts, se trouvant devant un nouvel opposant. Estrello grogna. Il allait avoir besoin de Glenn cette fois. Il commença alors à avancer vers les kordatts, son regard de prédateur brillant de mille feux. Il avait faim.

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Re: Un voyage rural

Messagepar Glennwood Becchis » 19 Avr 2012, 15:39

Lorsque je vit Estrello se déshabiller, je ne compris pas tout de suite, mais une fois qu'il se transforma, je ne cru pas ce que je venais de voir de mes propres yeux ! L'homme aux longs cheveux noir venait de se transformer en un tigre nettement plus gros et beaucoup plus impressionnant. Il était devenu un tigre sauvage, aussi roux que les flammes du brasier que se trouvait devant moi. J'avais peur de ce qu'il pouvait se passer maintenant, je ne savais pas si les Morphes gardaient leurs esprit lorsqu'ils se transformaient ou si l'animal devenait incontrôlable, et dans ce cas, si Estrello allait pouvoir me reconnaître ou s'il allait m'attaquer aussi.

Je sorti ma petite dague, même si je n'avais pas beaucoup de chance, j'en avait un peu plus en étant armé, et je m'approchais doucement de la bête rousse. «Estrello ? Ça va ?» Il est vrai que même s'il me comprenait, il n'allait pas pouvoir me répondre mais il pouvait toujours me faire un signe ou quelque chose dans ce gout là. Je restais tout de même à plusieurs mètre de distance dans le cas où il se déchaîne, on est jamais trop prudent.

J'avais un peu de mal à voir les Kordatt restant, je distinguais leurs formes avec la lueur du feu de bois, les étincelles s'élevant dans le ciel grâce à la chaleur provoquée. Une des deux bêtes chargea sur moi, je pouvais sentir les vibrations créées par le poids de l'animal de là où j'étais - donc à bien cinq ou six mètres. Je pouvais voir deux points brillant foncer sur moi et la peur que je ressentis était telle que je fis deux pas en arrière avant de repenser à ce qu'il s'était passé dans la Basse-Ville avec Wrass. Je pris le peu de courage qu'il me restais pour tenir tête l'animal en rogne en face de moi, il approchait rapidement et au dernier moment, je me décalai pour pouvoir l'esquiver. «Olé !» Je ne pu retenir ce simple mot annonçant ma fierté à cette plaine qui ne dormait qu'à moitié.

Le Kordatt était furieux, je pouvais l'entendre grogner dans mon dos. Je me retournais pour l'avoir en face de moi et pour ne pas me faire prendre par surprise mais trop tard, l'animal était déjà en train de charger de nouveau. Je n'eu pas le temps de réagir que le crane de la bête était déjà en contact avec mon estomac, je finis plaqué sur le sol, sur le dos avec près de trois cent kilo de chair au dessus de moi. La dague toujours en main, je la plantai dans la gorge de la carapace sur pattes, qui tomba raide mort sur moi. «Haaaa !» Le sang de l'animal coulait sur mon torse, j'avais extrêmement mal au ventre, et j'avais une bestiole quatre fois plus lourde que moi allongée sur moi... Je ne pouvais définitivement plus bouger.

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