De retour à la civilisation

[Arlen Marvene]

Pendant les enseignements de mon père pour me préparer à affronter les obstacles qui se dresseraient sur ma longue route à travers les terres de Nideyle, nous avions exploré de fond en comble la zone sud des terres mortes. Ce fut donc sans grande difficulté que je parvins en quelques jours seulement à la lisière des bois sombres.

J'avais jusqu'à lors choisi de voyager sous ma forme animale afin de mieux me confondre dans les paysages neigeux des terres mortes, mais là, je me trouvais face à un nouveau décor où mon pelage me rendrais surement plus visible et donc plus vulnérable. C'est donc sous forme humaine que je poursuivis ma route. Je me fatiguais beaucoup plus vite sous cette enveloppe mais j'étais également plus discret. Je décidais donc de prendre mon mal en patience et profitais de chaque pause pour me familiariser avec ces nouveaux parfums, toutes ces couleurs et ces nuances qui pouvaient évoluer au fil des heures et des lueurs du soleil. Je ne pensais pas que le terme de "vert" regroupait autant de couleurs.

Finalement, je me plaisais dans ce paysage, dans ce milieu même si je ne m'y sentais pas vraiment en sécurité. Mes pas m'amenaient un peu plus chaque jours vers le sud. Au fur et à mesure, la végétation évoluait, elle était de plus en plus basse, et de plus en plus sèche jusqu'à ce que j'arrive à la lisière du désert où elle se faisait de plus en plus rare et se chargeait d'épines et l'air devenait plus sec.

Le premier jour fut très difficile, je cherchais désespérément de l'eau. Je creusais avec ardeur dès que j'apercevais un brin de végétation. Mais en vain, mon ardeur féline ne servait à rien. Quand de colère je m'en pris à une jolie plante verte pleine d'épine, ne comprenant pas comment elle pouvait pousser sans eau, je la fendit de ma lame. Je vis alors s'écouler un liquide, frais, contre toute attente. Léchant mon couteau, je compris que cette plante étrange serai la clef de ma survie dans ce milieu. Aussi, il me restait à trouver un moyen de la transporter. Mais ça je n'avais pas trouvé, par chance j'en ai trouvé tout au long de la traversée. Pour la nourriture c'était là aussi très compliqué, finalement je fut extrêmement heureux d'avoir un tigre comme forme animale. La clarté de mon pelage me permettait de moins souffrir de la chaleur et griffes et crocs s'avérèrent être de redoutables armes contre les petits rongeurs des sables.

Je me suis adapté beaucoup plus rapidement que je l'aurais pensé à cet environnement plus qu'ostile même si on ne peut pas dire que j'y ai pris un quelconque plaisir. C'est avec grande surprise que j'aperçus se dresser sur ma droite, ce qui semblait être des murs immenses.

Une fois aux portes de cette ville qui semblait sortie des sables, j'hésitais à y entrer. J'étais très partagé, à la fois heureux de retrouver un brin de ressemblance avec d'autres bipèdes, mais aussi une bouffée d’appréhension m'envahit; ça faisait déjà plusieurs moi que j'étais seul. Une fois engouffré sur ce qui paraissait être la seule entrée de la cité, un chemin oppressant, je me sentais épié et coincé par les montagnes qui se dressaient de chaque côté. Je me sentais obligé d'entrer dans la ville. Une fois face au gardien, une pensée me traversa l'esprit "ça y est les ennuis commencent", il n'avait pas l'air commode.

[Vrass Rannveig]

Je joue les intérimaires le temps que ton partenaire de rp se pointe^^

Mine de rien, c'est pratique d'avoir le statut de commerçant. On reçoit une sorte de perle de la part de l'autre saurien pour pouvoir se téléporter un peu partout sur Nideyle... certes, même pas en rêve que je me casse du côté de Windrakk, mais à part ça, ça permet de voir du pays.

En tout cas, me voilà dans le désert, ou plus précisément dans une belle cité où la plupart des gens ont des têtes de piafs ou de lézard - charmant. Je venais de faire un tatouage de flocon à une bonne dizaine de personnes au moins - faut dire les choses comme elles sont, dans un lieu pareil, c'est probablement le tatouage le plus efficace qui soit. J'en ai presque les doigts engourdis, aussi, je décide de profiter de l'occasion pour aller à la bijouterie afin de me renseigner sur cette fameuse gemme changeant de couleur. J'ai dans l'idée de voir pour l'incruster dans le bracelet d'une montre - faudra que je pense à la planquer lorsque je sortirai des ghettos, mais on s'en fout.

En passant devant l'entrée de la ville - ok je me suis paumé et alors? - je vois un homme en pleine discussion avec l'un des gardes de la ville. Penchant la tête sur le côté, je fronce les sourcils en voyant l'individu. Je m'approche de quelques pas, les mains dans les poches, savourant le fait que je n'ai pas chaud - même si je transpire comme un bœuf - pour voir qu'il s'agit d'un morphe... les yeux noirs, ça ne trompe pas. Voyant qu'il ne semble pas avoir de raisons particulières d'être dans cette ville - et qu'ils font quand même gaffe de pas laisser entrer un éventuel espion - il semble avoir un peu de mal, malgré tout, on peut voir clairement qu'il a fait une longue route et qu'il a besoin de boire et de manger quelque chose, aussi le garde finit par le laisser passer.

Dans la mesure où je suis sur sa route, il finit par se pointer face à moi, toujours les mains dans les poches, je le regarde d'un air amusé... pour l'occasion, je porte un débardeur blanc et mon pantalon militaire vert kaki, et toujours mes habituels rangers - m'en fout j'ai pas chaud - penchant la tête sur le côté, je renifle un peu pour rapidement sentir l'odeur de fauve qu'il dégage... il a besoin d'une douche aussi.

«Viens mon gars... je vais te conduire à l'auberge... faut pas trop compter sur ces gars là pour t'indiquer le chemin, ils sont très méfiants envers les étrangers.»

Il me semble que l'auberge n'est pas très loin de la bijouterie de toute manière, ça ne me fera pas un grand détour. Certes, je me suis paumé, mais je connais le chemin depuis l'entrée, j'ai juste fait un détour c'est tout. Je commence donc à marcher, avant de m'arrêter et de lui lancer un regard en biais.

«Moi c'est Vrass. Je suis tatoueur...»

Ça peut parfois être utile de se présenter.

[Arlen Marvene]

Enfin, je finis par entrer dans cette cité. Après une longue négociation, un interrogatoire digne d'une accusation pour un grave délit, le garde finit par me laisser entrer. Pourtant je sens que je vais être surveillé au moins du coin de l'oeil, par tous les gardes de la ville. Cette cité ne semble pas très fréquentée par les étrangers, ce qui n'est pas très surprenant vu sa situation géographique, mais les gens ont l'air extrêmement méfiants.

D'après ce que j'ai pu voir, je dois être chez les Ohimes, mon père m'a juste dit à leur sujet que certains d'entre eux ont un corps à la fois humain et animal. J'en aperçois au loin qui circulent tranquillement dans les rues de la ville.

A peine passé l'entrée, je me retrouve alors face à un individu au style bien à lui. Il semble qu'il ne fasse pas partie du même peuple. Il me propose aimablement de me conduire à l'auberge mais il crée chez moi une sensation assez bizarre. Il est à la fois fascinant et effrayant. Son regard est hypnotique et m'encourage à lui proposer de faire un bout de chemin ensemble, mais son allure massive et bestiale m'en dissuade largement. Je suis habituellement partagé à voyager avec tout ce qui s'apparente de près ou de loin à un être humain, bien que l'être humain soit une créature sociale, et cet individu amplifie encore l'ambivalence ressentie.

Perdu dans mes pensées, je crois que je me suis machinalement dirigé face à lui. Il m'interpelle et m'invite à le suivre jusqu'à l'auberge. Je n'hésite pas très longtemps, j'avoue que je n'ai pas très envie de chercher, et je suis quand même beaucoup plus à l'aise en pleine nature, aussi hostile soit elle, qu'en ville. Je lui emboîte donc le pas sans un mot.

Quand il se présente à moi et m'indique qu'il est tatoueur, un petit sourire à la limite de la perversion se dessine sur son visage. Ne sachant pas si c'était volontaire, ou totalement incontrôlé je me suis contenté de penser "comment peut-on prendre plaisir à piquer la peau d'un autre être humain?" et de lui répondre " Arlen Marvene, simple voyageur".

Je commençais déjà à regretter de l'avoir suivi, finalement il ne m'inspirait pas du tout confiance. Ma méconnaissance de l'humain était telle que je ne pouvais m'empêcher d'être sur mes gardes. Je pense que je serai assez vite fixé. Je redoublais de vigilance et mis au travail toutes mes facultés d'observation.

Il marchait d'un pas assuré et dynamique. Tous ses muscles se contractaient les uns après les autres, donnant presque vie à ses tatouages. Je ne sais pas s'il savait exactement où était l'auberge ou s'il était naturellement doté d'une estime de lui-même démesurée. Mais le résultat ne se fit pas attendre, en quelques minutes nous étions devant une auberge "Au frais cactus". Ce nom me parut plutôt étrange mais bon, Vrass m'avais bien rendu service, je n'allais tout de même pas chipoter sur le nom de l'auberge où il m'avait conduit. De nouveau divisé entre la politesse de l'inviter à se restaurer et l'envie de lui dire un simple merci et de prendre congé, je me décida, au risque de très vite le regretter: "Une petite boisson pour vous désaltérer par cette chaleur?"

[Vrass Rannveig]

Les mains dans les poches, une fine pellicule de sueur sur ma peau même si je ne souffre pas de la chaleur, je me dirige vers l'auberge afin de faire une pause, histoire de boire un coup avant que d'autres clients ne viennent me trouver. Les gens d'ici sont habitués à la chaleur, malgré tout, certains d'entre eux sont tout de même un peu plus délicats et apprécient l'idée de ne plus avoir aussi chaud.

Je suis plutôt surpris que le morphe ne soit pas plus méfiant à mon encontre, les winghox n'ont pas vraiment bonne réputation dans le coin et je me dis que si Sayah n'avait pas joué de son influence pour qu'on sache que je n'étais pas une brute épaisse assoiffée de combats. Sans trop me soucier de tout ça, je ne réfléchis pas trop - d'un autre côté, ça n'a jamais été mon truc - et je préfère tendre le bras pour pousser la porte de la taverne.

Maintenant que nous sommes là, le morphe me propose de prendre un verre, il pensait quoi? Que je venais pour faire une partie de cartes? Je hochais seulement la tête après avoir levé les yeux au plafond, puis je vais m'installer à une table

«Oui, bonne idée.» - ton quelque peu ironique, c'est sur mais bon hein, vu la bêtise de la question aussi. Je lève un doigt vers le comptoir pour demander une bière bien fraiche - il me semble qu'ils savent en faire dans le coin, faites que oui, j'ai pas envie de me retrouver avec du jus de cactus... Mais visiblement oui, le gars semble savoir ce que je lui demande et va jusqu'à un tonneau pour servir une belle pinte visiblement en terre cuite avant de venir me l'apporter, puis il se tourna vers Arlen pour lui demander ce qu'il voulait. Moi, je suis déjà servi, mais j'ai quand même quelques bonnes manières - ça aide beaucoup pour la drague, mais ce gars n'est pas mon type - alors je l'attends, caressant juste du bout des doigts la terre de la chope.

Le serveur part donc chercher sa commande avant de revenir, puis je lève mon gobelet afin de trinquer d'une certaine manière, avant de boire une gorgée et de poser mon verre un peu fort sur la table tout en poussant un «ah» de soulagement.

«Bon, alors Arlen Marven, simple voyageur. Comment tes pas ont pu te conduire jusqu'à un trou paumé comme Ohime Quinah?»

M'en fout un peu du regard vexé des gens autour, c'est la vérité.. ce bled est vraiment paumé de tout! Buvant une nouvelle gorgée, je hausse un sourcil avant de le désigner du menton

«J'espère que t'es le genre d'animal à bien supporter la chaleur. T'es quoi?»

S'il me sort un dauphin, j'éclate de rire.

[Arlen Marvene]

Il accepte ma proposition tout en entrant dans l'auberge. Il a l'air encore une fois de savoir où il va et de savoir comment fonctionne ce genre d'endroit. N'ayant jamais vu d'auberge auparavant, je le suis et l'observe sans un mot.

Je ne me sens pas très à l'aise, l'odeur est très intense et je ne trouve pas que se soit l'une des plus agréable que j'ai connu dans ma courte existence. A part l'odeur de la sueur qui se distingue nettement, je ne parviens pas à reconnaître les autres. Il y a beaucoup de monde et de bruit. Les gens nous regardent comme des bêtes curieuses, mais mon compagnon de route ne semble même pas s'en rendre compte ou alors il s'en moque.

Il s'avance vers le comptoir, et lève un doigt pour interpeller l'aubergiste en lui indiquant ce qu'il veut boire. Puis il me jette un regard interrogateur "La même chose". Une fois que nous avons tous deux notre boisson, Vrass lève son verre et le choque contre le mien, avale une gorgée du breuvage avant de pousser un "ah" de soulagement et de me questionner. Je l'imite en imaginant que c'est comme ça que ça se fait par ici, avant de lui répondre.

"Et bien en réalité un peu par hasard. Je viens des terres mortes où j'ai grandi et j'ai pris la route vers le sud. J'ai traversé la forêt et le désert jusqu'à cette jolie petite ville"

Ne voulant pas le contredire je n'osa pas lui dire que pour moi "paumé" rime avec nature, et que donc ici nous sommes en ville.

"Quant à la chaleur je la supporte beaucoup mieux sous ma forme humaine, car les tigres ont le poil épais"

Il ne semblait pas tellement apprécier cet endroit, ni les gens, ni la ville, ni le climat, j'étais donc intrigué de ce qu'il pouvait bien être venu chercher ici.

"Et vous, qu'est-ce qui vous amène ici? Je suppose que vous n'êtes pas là pour faire du tourisme? Au fait ça vous pose un problème si je vous tutoie?"

Cette dernière question était plus une formule de politesse car lui m'avait tutoyé naturellement.

[Vrass Rannveig]

Je l'admirais un peu, mine de rien, il est plutôt mon genre, et j'ai déjà prouvé que les morphes ne me dérangeaient pas - du moment qu'ils gardaient apparence humaine. Malgré tout, ses cheveux blancs me posent quelques problèmes, mais bon, je pourrais peut être passer outre. Après tout, il a les traits fins, pas désagréable à regarder, mais il me précise rapidement qu'il est un tigre... et merde, les félins ont toujours un caractère de merde. Le dernier en date m'avait plutôt amusé, un type venu pour un tatouage, mais pas réussi à l'amadouer, c'est que c'est dur à dompter ces bestioles, je parle même pas de la blonde avec son soldat...

Je porte ma chope à mes lèvres, buvant une nouvelle gorgée fraîche alors qu'il me demande ce qui m'amène ici, précisant par la suite s'il pouvait me tutoyer... ah? Il n'est peut être pas aussi farouche que ses congénères? Voilà qui devient intéressant.

«Je te tutoie depuis qu'on s'est rencontrés. Je pense donc que tu peux faire de même.» - dis-je avec un sourire en coin plutôt séducteur. Je bois une nouvelle gorgée avant de poser ma chope en terre cuite sur la table, plongeant mon regard bicolore dans le sien.

«Je te l'ai dit, je suis tatoueur. Mon métier m'emmène souvent à voyager de ville en ville pour mes clients. Il se trouve que je fais un tatouage qui protège de la chaleur, et, s'ils sont habitués à ça, certains habitants du coin semblaient intéressés et je suis donc venu.»

Nouveau sourire, mine de rien, j'ai fait pas mal d'affaires aujourd'hui, j'en aurais presque mal au poignet - bien que je ne précise pas vraiment pourquoi. Je récupère ma chope pour boire encore un peu car, mine de rien, je crève de soif.

«Et j'ai également entendu parler d'un Shaman, tout comme moi, on peut le trouver un peu partout, mais vu que je suis là, je vais essayer de passer le voir...»

J'ai cru comprendre que pour ce genre de choses, il faut accomplir certains rituels qui nécessitent parfois une autre personne, qui sait, peut être qu'il pourrait m'être utile, lui.

«Ça te dit de venir voir ça avec moi? Il peut lancer des sorts sur une personne désignée, même à distance, et disons que j'ai un compte à régler avec... un ancien client.»

Ça pourrait être marrant surtout!

[Arlen Marvene]

Un tatouage contre la chaleur? C'est bon à savoir car pour le moment je supporte mais cela pourrait changer. Reste à savoir si cela fonctionne aussi quand je suis sous ma forme animale car cela pourrait me permettre de gagner du temps dan mes déplacements.

Je me demande ce qu'à bien pu lui faire ce client dont il parle pour en arriver à vouloir lui jeter un sort en passant par un Shaman. Il faut que je reste sur mes gardes, s'il est susceptible je n'ai pas très envie de me retrouver avec un tatouage de force ou une malédiction collée aux pattes. Je suis surpris quand il me demande de l'accompagner et je manque d'avaler ma gorgée de travers, après ce qu'il vient de me dire je ne me vois pas vraiment refuser. je ressens son regard insistant, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir le choix.

" Oui je veux bien, je n'ai rien de spécial à faire ici. Je trouverai peut être une occupation en chemin. Mais si tu as un compte à régler, je n'ai pas très envie d'y être mêlé, ça ne me regarde en rien. Et je n'ai encre de comptes à régler avec personne."

Je me demande ce qui le motive pour me demander de l'accompagner. Pour le tatouage je lui en parlerai plus tard, je n'ai pas tellement envie de me faire piquer la peau...

[Vrass Rannveig]

Bon, au moins j'aurai un peu de compagnie! Je terminais mon verre alors qu'il m'expliquait ne pas vouloir être mêlé à un règlement de compte, je ricanais alors tout en haussant les épaules après avoir posé ma chope sur la table.

«Oh, ne t'inquiète pas. De ce que je sais, les sorts du shaman ne sont pas bien méchants, disons que c'est plus pour faire une blague qu'une réelle envie de vengeance ou autre!»

Je me levais alors pour partir, attendant qu'il me suive pour demander d'abord au tavernier s'il savait où se trouvait la boutique du shaman. Après quelques explications, je me dirigeais vers la sortie après avoir payé tout en attendant le morphe. Une fois à l'extérieur, je poursuivais un peu notre conversation.

«Les sorts jetés ne dépassent jamais 24h, disons que de ce que j'ai entendu dire, c'est plutôt le genre à t'obliger à parler en vers toute la journée, ou encore de ne plus pouvoir parler du tout... rien de bien méchant! Disons que c'est histoire de renvoyer la balle à un type qui... m'a piqué une nana.»

Pas tout à fait vrai, mais je suis convaincu que s'il n'y avait pas eu ce soldat, sa féline aurait bien aimé se jeter dans mes bras. Fichue fidélité. Enfin bon, les mains dans les poches, je prenais la direction indiquée par l'aubergiste histoire de trouver la boutique en question, mine de rien, je me dis juste que ça pourrait être bien marrant, bien que de ce qu'on raconte, y'a une petite compensation à apporter au shaman pour qu'il accepte de jeter le sort... enfin bon, au pire, je prendrai justement un truc qui ne soit pas trop contraignant pour moi, et puis, ça peut être marrant!

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Direction: Le shaman