Où allons-nous…?

Si l'est un point sur lequel tous s'accordent, c'est l'inhospitalité de Guttenvald ! Aux pieds des Obsidiennes et perdu dans la forêt des Ombres, c'est le poste frontière entre Ephtéria et N'qâta.

Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 09 Mar 2011, 21:32

Belladona n'avait pas senti Vilal se réveiller et fut agréablement surprise lorsqu'il l'embrassa, elle se redressa pour se retourner un peu, passant un bras par-dessus l'orphe, et elle se pencha pour poser son front contre le sien et vérifier s'il n'était pas chaud

«Hum.... on dirait que ça va mieux...»

Elle déposa un nouveau baiser sur ses lèvres et baissa le drap pour voir son torse et vérifier que ça s'était amélioré jusqu'à remarquer un détail intéressant... forcément elle ne pouvait pas vraiment savoir que c'était naturel chez les hommes au réveil. Elle se pinça les lèvres, elle ne savait pas quand ils pourraient le refaire, mais là il fallait qu'elle lui remette du baume

«Hum... il va falloir que tu ailles te laver un peu pour que je te passe le baume! L'herboriste a bien dit qu'il fallait t'en remettre ce matin!»

Elle avait pris le ton d'une infirmière qui mettait en garde son patient de lui mettre le thermomètre au mauvais endroit s'il ne prenait pas son médicament. Elle passa sa main sur son estomac et crut entendre un gargouillis

«Et tu n'as pas mangé!!»

Elle écarquilla les yeux et ramena sa main au bord de ses lèvres d'un air inquiet. C'était sa faute! Ils avaient discuté, puis elle lui avait demandé de lui montrer et après il avait bu la tisane pour dormir directement. Tout était de sa faute. Elle se leva rapidement, un air profondément triste sur le visage. Après la soirée qu'elle avait passée, elle était encore en pleine forme puisqu'elle s'était endormie en conservant toute son énergie. Mais lui? Il avait beaucoup transpiré et il avait été beaucoup fatigué elle l'avait vu! Elle s'en voulait, elle alla se réfugier dans le coin de la pièce, instinctivement comme une petite fille punie et elle s'assit, les genoux ramenés contre elle, ses bras les enroulant et essayant d'y enfouir son visage...

Elle était terrifiée...

«Je suis désolée...»

Est-ce que Vilal avait entendu? Elle n'en savait rien, ses yeux étaient clos, elle sentait alors que ses yeux lui piquaient... il était probable qu'elle recommence à pleurer. Et s'il mourrait parce qu'il refusait de manger?

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 09 Mar 2011, 22:31

Je soupirais doucement : elle était un peu lunatique par moment mais cela ne me dérangeait pas dans la mesure où j'aimais bien ce petit côté chez elle. Je sortais donc du lit, gardant néanmoins la couverture autour de moi car il faisait un peu froid, et je m'approchais d'elle, m'abaissant en posant un genou à terre, tendant une main dans sa direction.
« Je mangerais lorsque nous partirons. » Je lui souriais doucement, signe que je ne lui en voulais vraiment pas, et je venais alors saisir de moi-même sa main. « De toute manière il faudra que j'achètes quelques provisions pour le voyage jusqu'à Ephtéria. » Je ne savais pas vraiment où je pourrais trouver ça. Peut-être est-ce qu'ils vendaient ce genre de chose à l'Auberge pour les voyageurs ? Non… Vu comment ils étaient rustres, c'était tout bonnement impossible, mais il devait forcément y avoir un endroit où je pourrais m'approvisionner, comme un marché par exemple. Et dans le pire des cas je ferais appel aux capacités de la demoiselle pour savoir quelles racines il est possible de manger.

Pour le moment, je l'aidais à se relever, l'attirant doucement contre moi en l'accueillant au travers du drap qui recouvrait mon corps. C'était un peu étrange à bien y réfléchir : je ressentais le besoin de boire, et dès que je le pouvais je le faisais : je ressentais le désir de me laver, quitte à ce que ce soit plusieurs fois par jour ; mais elle était à chaque fois obligée de me demander de manger pour que je le fasse. C'était comme si mon organisme avait l'habitude de ne pas s'alimenter, et pourtant il fallait bien que j'entretienne mes muscles avec de la matière. Peut-être qu'autrefois j'avais appris à vivre avec le strict minimum, mais cela n'expliquait pas pourquoi je désirais si souvent nettoyer mon corps. J'avais peut-être était un peu plus coquet que je ne le pensais, ou bien c'était mon côté félin qui m'intimait de vouloir être propre le plus souvent possible. Ou alors à cause des infections et des maladies ? Est-ce que j'avais fais parti d'une quelconque armée pour penser ce genre de chose ? Possible aussi…
En fin de compte je semblais avoir beaucoup de connaissance, comme si j'avais déjà visité une grande part de ce monde. Si c'était bien le cas, il me suffirait simplement d'harpenter chaque ville pour en savoir un peu plus à mon sujet, car même si les Auberges devaient voir défiler d'inombrables voyageurs, je devais rester assez hors du commun dans la mesure où j'étais un outil de bataille sans doute très utile grâce à ma musculature et mon agilité. Je me demandais d'ailleurs comment je pouvais être si affectif avec Belladona en ayant un corps si agressif. Peut-être qu'un mauvais coup sur la tête avait diamétralement changé ma personnalité ? Pour mon plus grand plaisir, car je pouvais maintenant jouir de sa présence, sans mauvais jeu de mot.

Je la guidais donc par la main en direction de la salle de bain, l'enlaçant délicatement par la taille alors que je tremblais un peu. J'avais un peu froid en effet, mes fonctions vitales ayant sans doute un peu de mal à se remettre en marche après mon endormissement. Mais j'allais bientôt me retrouver dans une eau chaude et agréable, alors ce ne serait pas un problème.
En passant le pas de la porte de la salle de bain, je me tournais alors subittement vers la demoiselle que je plaquais contre le mûr à l'intérieur de la pièce, peut-être un peu trop violemment par rapport à d'habitude, un peu comme lors de notre ébat de la veille. Je venais alors l'embrasser langoureusement et passionnément, ma langue jouant avec la sienne à l'intérieur de sa bouche pendant un long moment, comme si j'avais été horriblement en manque d'elle après une nuit de repos, refermant doucement les yeux pour profiter d'elle…

Lorsque je les rouvrais, je semblais surpris. Je ne me rappelais pas de l'avoir embrassé ni d'être entré dans la pièce, et je reculais donc ma tête sans me souvenir de ma dernière action. L'une de mes mains avait même glissé sous sa jambe pour la relever un peu, comme si j'étais prêt à recommencer, et je la prenais alors dans mes bras, délicatement, sans vraiment comprendre ce que je venais de faire.

« Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a prit… » Après l'embrasser n'était pas vraiment quelque chose de mauvais, mais avec autant de fougue, c'était contre mes habitudes, aussi je me reculais doucement d'elle pour la prendre par les épaules, la regardant d'un air désolé. Il y avait encore plusieurs questions que je me posais à mon sujet, et la plus grande d'entre elles était pourquoi j'avais perdu la mémoire, car j'avais parfois l'impression que j'agissais encore contre mon grès ou que je ne savais pas pourquoi je faisais certaines choses, et j'espérais que je ne viendrais pas à faire quelque chose que je pourrais regretter par la suite. D'ailleurs, j'espérais que Belladona ne me tiendrait pas rigueur d'avoir été un peu plus brutal que l'accoutumé…
Je me séparais ensuite d'elle quelques instants pour commencer à vider l'eau du bain, transvasant celle-ci dans l'un des bacs pour ensuite aller la jeter. Il aurait été plus pratique de faire cela la veille, mais je n'avais pas vraiment était en état pour cela, et je n'aurais jamais permis que la jeune plante fasse quelque chose d'aussi dégradant, même si elle n'avait pas conscience de ce que c'était. Heureusement que nous étions proche de l'aube, car je n'aurais sans doute pas eût le temps de prendre un bain si je m'étais levé plus tard…

Je décidais alors de reprendre un peu l'une de nos conversations de la veille, non pas car je voulais espionner la belladone mais plutôt car je voulais en savoir plus à son sujet, et car je m'intéressais à elle.

« Parle moi un peu plus de toi. » Dit comme ça, c'est très vaste, j'en étais conscient. « Tu es visiblement déjà allée à Ephtéria. Pourquoi ? Comment c'était ? » J'y étais peut-être moi-même déjà allé, et cette description me ferait peut-être même me souvenir de quelque chose. En même temps, je terminais de vider l'eau de la baignoire, m'approchant donc de la jeune plante pour l'embrasser avant de me remettre au travail, car il me faudrait encore du temps pour remplir le bain. J'avais hâte de retrouver la technologie…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 09 Mar 2011, 22:57

Elle avait jeté un regard triste à l'attention de Vilal, elle ne savait pas pourquoi, elle était presque sure qu'il n'allait pas manger, ou presque pas en tout cas. Elle le suivit cependant jusqu'à la salle d'eau et écarquilla les yeux lorsqu'il la plaqua contre le mur et l'embrassa presque sauvagement. Elle remarqua que son haleine n'était pas des meilleures, pourtant il n'avait rien mangé. Elle sentit ses crocs lui déchirer légèrement la lèvre inférieure et grimaça lorsqu'il recula brusquement en lui disant qu'il ne savait pas ce qu'il lui avait pris. Son regard se fit de nouveau triste alors qu'elle ramena son poignet sur sa lèvre pour qu'une de ses lianes commence à guérir sa plaie.

Elle était persuadée qu'il avait juste voulu la punir parce qu'elle l'avait empêché de manger. Il lui demanda si elle était déjà allée à Ephtéria, elle se laissa glisser le long du mur et s'assit à nouveau en gardant son air assez triste, même s'il semblait faire son possible pour lui rendre le sourire, venant l'embrasser tendrement avant de finir de vider la baignoire. L'eau était trop lourde pour elle, elle ne pouvait pas vraiment l'aider.

«J'y suis allée à l'occasion d'un grand bal il y a quelques jours...» elle n'avait pas une grande notion du temps, alors il ne valait mieux pas lui demander quand exactement. «Fleïana m'a accompagnée, je portais une robe jaune pour l'occasion... »

Elle se rendit compte qu'il voulait surement en apprendre plus sur la ville et pas sur le bal

«Euh pardon, tu ne parles pas du bal mais de la ville c'est ça? Et bien... c'est... grand.»

Elle ne savait pas trop comment décrire la ville, de façon générale, elle n'était pas très douée pour les descriptions d'ailleurs

«Y'a de grands murs tout autour de la ville, et à l'intérieur aussi y'a le château. Y'a de l'eau partout au bord des rues, c'est vraiment joli! Après, je n'ai pas pu visiter toute la ville, Fleïana n'aime pas être là bas à cause de soldats. J'ai à peine pu voir le château. »

Elle retira enfin la liane de sa lèvre qui était désormais refermée. Elle continuait de suivre chaque mouvement de l'orphe, toujours persuadée qu'elle avait fait quelque chose de mal

«Mais il y a beaucoup de pierres, beaucoup de fontaines, de grandes places, c'est vraiment joli!»

Ah oui... elle l'avait déjà dit. Elle baissa honteusement la tête... décidément, pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas répondre correctement à ses questions alors que lui y répondait toujours?

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 09 Mar 2011, 23:27

J'avais écouté la belladone avec attention, remarquant qu'elle était un peu distante. Peut-être qu'au final elle n'avait pas appréciée que je l'embrasse d'une manière si bestiale… ? Je comptais bien me rattraper de toute manière car je n'aimais pas la savoir ainsi. Après c'était peut-être uniquement car elle ne pouvait pas faire grand chose à l'heure actuelle, et donc pas m'aider. De plus, comme j'étais occupé je ne pouvais moi-même pas être à ses côtés, et c'était probablement ça qui la dérangeait. J'allais donc commencer à remplir la baignoire quand je m'arrêtais, venant alors plaquer mon dos contre le mûr où elle se trouvait, juste à côté d'elle, et je me laissais glisser contre celui-ci pour attérir très proche d'elle, soulevant le drap pour la prendre sous mon bras et ainsi la serrer contre moi.
« Un bal dis-tu ? » Je semblais savoir ce que c'était, au moins… « Est-ce que par hasard tu saurais danser ? » En plus, elle avait dit porter une robe. J'aurais vraiment aimé voir cela, même si ça ne valait sans doute pas le spectacle qu'elle avait pût m'offrir la veille. « Tu m'apprendras ? » Je lui souriais doucement avant de finalement l'embrasser délicatement, sans me presser, comme pour me faire pardonner de mon précédent baisé, que je ne voulais pas qu'elle reste ainsi, assise contre son mûr à me regarder faire. A vrai dire, j'aurais bien aimé pouvoir me glisser dans le bain directement avec elle, mais il fallait encore que je le prépare, et c'était vraiment ennuyant. Je me demandais comment je pouvais désirer la technologie dans la mesure où pour l'instant je ne savais pas qu'elle existait, mais il fallait croire que mon subconscient était encore plus vicieux que ce que je pouvais imaginer…

Je me relevais alors, déposant une main sur la tête de Belladona pour lui ébouriffer un peu les cheveux tout en lui souriant.

« Je dois finir de préparer le bain. J'essaie de faire vite. » Je me remettais au travail, commençant alors à remplir les récipiants d'eau que je faisais ensuite chauffer, et une fois à une température supportable, j'allais remplir le baignoire du contenu, répétant ainsi cette opération plusieurs fois jusqu'à ce que le bain soit prêt. Je trouvais ça épuisant, mais c'était un juste effort pour le moment de détente procuré, aussi je soufflais un grand coup avant de m'approcher de nouveau de la demoiselle, lui tendant de nouveau la main comme plus tôt pour l'aider à se relever. Et alors qu'elle n'était même pas encore complétement debout, je l'attirais vers moi en tirant sur sa main sans pour autant lui faire mal, plaçant ma main derrière elle pour la plaquer contre moi et ainsi approcher mon visage du sien, mais quand je remarquais qu'elle faisait une tête étrange en étant si proche de moi, je plaçais une main devant ma bouche… Effectivement…
« Oh ! J-je suis désolé. Est-ce que… Est-ce que tu pourrais refaire comme hier… ? » J'étais maintenant rouge et embarrassé d'avoir était si négligeant, et en particulier car je venais plus ou moi de briser un moment qui aurait pût être romantique. Bon, d'accord elle ne se doutait probablement pas de ce qu'était le romantisme, mais cela semblait lui avoir plus jusque là, donc ce n'était pas très important qu'elle ne sache pas comment on appelait ce genre d'instant. Je reculais alors doucement, laissant tomber le drap que entourait mon corps pour m'apprêter à rentrer dans le bain, et elle devait pouvoir voir que j'avais la chair de poule…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 10 Mar 2011, 00:13

La plante avait juste hoché la tête lorsqu'il avait demandé si elle savait danser

«Oui, si tu veux. Un morphe m'a appris, et j'ai appris à un garçon aussi, donc je pense pouvoir t'apprendre...»

Elle avait toujours un regard légèrement triste, toujours persuadée qu'elle ne lui apportait que de mauvaises choses. Elle pressa l'une de ses lianes dans ses doigts pour en verser le sérum dans sa bouche, lorsque son haleine fut meilleure, elle se pinça un peu les lèvres et remarqua que l'orphe avait la chair de poule.

«Tu devrais te glisser dans le bain.. tu vas avoir froid»

Elle avait l'impression que l'eau était trop chaude pour elle et préférait ne pas y entrer

«Vas y, je rentrerai après, c'est trop chaud...»

Elle le laissa s'installer dans la baignoire et s'assit simplement comme elle put sur le bord, regardant ses pieds avant de finalement le regarder et sourire tristement.

«Tu me promets que tu vas manger?»

Elle commençait vraiment à s'inquiéter, d'autant qu'il n'avait presque pas mangé la veille non plus...

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 10 Mar 2011, 02:57

Mon regard se teinta de peine en voyant le sourire triste qu'elle m'adressait. Je voulais impérativement la voir sourire sincèrement, comme hier soir quand nous étions allé dormir, et je m'accoudais alors sur le rebord de la baignoire, soupirant doucement. Je lui avais pourtant dit que je mangerais au moment de partir, après avoir libéré la chambre. Enfin, si il n'y avait que ça pour lui faire plaisir…
« Je te laisserais me nourrir alors, comme ça tu seras sûre que je mangerais. » Je lui souriais doucement avant de retirer mes bras du bord de la baignoire, passant de l'eau sur chacun de mes bras, puis dans mon cou. Je pouvais sentir l'eau dégouliner sur mon corps, faisant ressortir mes muscles, comme si ils étaient creusés, et je regardais pour le moment mes mains. Elles ne me repoussaient plus tant que ça désormais, soit car je m'y étais habitué, soit car je commençais à prendre conscience que je n'avais pas le choix. Après peut-être que mon ancien moi refusait par moment surface, et dans la mesure où j'avais toujours du vivre avec, il était normal que ça ne me dégoute plus. Je plongeais alors ma main dans l'eau, remplissant ma paume que je creusais légèrement, et je la passais ensuite dans mes cheveux, plaquant ainsi la tignasse qui obstruait la moitié de ma vue en arrière, la demoiselle ayant donc le rare loisir de voir mon visage en entier.

Et en parlant de la demoiselle, j'avais envie de l'avoir près de moi, aussi je me redressais légèrement en lui tendant la main. Le bain avait du refroidir un peu maintenant, et si j'étais égoïste, tant pis, c'était mieux qu'elle attende simplement que je termine.

« Ne t'en fait pas, Bella, je vais manger. » Je disais cela pour la rassurer, au cas où elle était toujours inquiète. « Peut-être pas à l'Auberge car ce n'est pas bon, mais nous trouverons bien quelque chose de comestible en ville, alors tu veux bien arrêter de faire cette mine toute triste et venir me frotter le dos ? » Je lui souriais chaleureusement, ma main toujours tendue vers elle. Je ne comptais pas bouger, et même si elle disait non je resterais simplement là à attendre, car j'étais bien déterminé à la voir sourire de nouveau.

Par contre, depuis quand je l'appelais Bella ? Sans m'en rendre compte je me voulais un peu plus familier avec elle, et je ne sais pas vraiment comment elle pouvait le prendre. Je fronçais alors un peu les sourcils en baissant légèrement le regard, sans pour autant regarder ses seins, mes yeux restant plutôt perdu dans le vide.

« Au fait, ça ne te dérange pas que je t'appelle Bella… ? » J'étais un peu gêné, ce pouvait-être stupide comme question dans la mesure où maintenant que je l'appelais ainsi il n'y avait pas vraiment lieu de se soucier de ça, que c'était ainsi. Mais je préférais tout de même lui demander au cas où elle accordait vraiment beaucoup d'importance à son nom entier, ce que j'étais à même de comprendre. Moi-même je trouvais mon nom important dans la mesure où il était l'un de mes seuls souvenirs.
Ah, et au fait, si, je regardais ses seins… Irrécupérable…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 10 Mar 2011, 12:08

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la belladone, bon ben s'il promettait de manger... elle plongea sa main dans l'eau, effectivement la température était plus supportable, elle se leva et alla chercher la petite serviette pour la toilette du visage, elle se doutait que Vilal ne s'en servirait plus maintenant.

Elle se glissa donc dans le bain en s'aidant de la main qu'il lui tendait, elle se retrouva dans son dos et trempa la serviette dans l'eau dans un premier temps

«Non, ça ne me dérange pas. Fleïana m'appelle parfois comme ça aussi, il parait que mon nom est un peu trop long...»

Elle souriait plus sincèrement petit à petit, elle restait inquiète et il était probable qu'elle ne retrouve sa bonne humeur que lorsqu'elle l'aurait vu manger

«On ira plus au Sud vers le marché pour acheter des provisions. Ils ne sont pas trop réputés pour les fruits et les légumes, même s'il y en a, mais pour ce qui est de la viande et du fromage normalement, ils ont de bonnes choses!»

Les gens de Guttenvald s'en sortait visiblement mieux avec les bêtes qu'avec les plantes. En attendant, Belladona utilisait la serviette pour frotter le dos de Vilal avec minutie, elle l'avait enroulée autour de sa main comme un gant afin de le masser en même temps, une main servant d'appui contre l'omoplate, l'autre faisant de larges cercles. Elle avait croisé ses jambes en tailleur, étant donc assez éloignée de lui tout en étant proche. Son regard était devenu un peu neutre, elle ne semblait plus triste, mais n'était pas spécialement heureuse pour autant, son inquiétude vis à vis de l'orphe dominait encore, car même s'il disait qu'il allait manger "plus tard", et bien entre temps, il pouvait tomber malade. Elle repensait au bal, la danse, le morphe lion vraiment gentil qui lui avait appris quelques pas, le jeune homme timide aussi à qui elle avait appris juste après.. c'était vraiment une bonne soirée en tout cas et elle se demandait s'il y en aurait un autre pour qu'elle montre à Vilal comment faire. Elle se sentait assez enthousiaste à l'idée de lui apprendre quelque chose, lui qui lui avait tant appris jusque là.

Elle avait poussé ses cheveux pour les mettre dans son cou afin de laver sa nuque, continuant de le masser délicatement afin de ne pas lui faire mal. Elle se pencha doucement et déposa un baiser dans son dos, au niveau de l'omoplate, là où la peau était fine et douce. Elle posa ensuite son front et ferma les yeux, arrêtant quelques secondes de le laver

«J'ai peur... si par ma faute, tu ne te nourris pas bien... je ne suis pas une bonne chose pour toi...»

Voilà, c'était sorti. Elle avait de nouveau son regard triste, d'une part, elle craignait qu'il lui donne raison et donc, qu'il doive partir loin d'elle et qu'elle ne le revoie jamais, d'autre part, s'il disait que non, elle se sentirait tout de même coupable. Elle avait l'impression qu'il n'y avait pas d'issue... si seulement elle avait été humaine, elle aurait eu à s'alimenter en même temps que lui et donc, il y aurait au moins de vrais moments accordés aux repas, mais elle n'était qu'une plante, et du moment qu'elle plantait ses racines dans le sol à un moment de la journée elle pouvait survivre... Elle recommença son travail, descendant un peu au niveau des reins désormais, toujours pensive.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 10 Mar 2011, 22:33

J'avais l'impression que cette discussion tournait en rond, aussi je me retournais, saisissant le visage de la jeune plante du bout des doigts, contournant l'angle de sa mâchoire pour ensuite laisser mes doigts glisser en dessous de ses oreilles, entrant ainsi en contact avec l'arrière de ses cheveux, mes phallanges disparaissant dans sa chevelure soyeuse. Je l'approchais alors doucement de moi, m'adonnant à ce geste qui me paraissait désormais normal et nécessaire, pressant mes lèvres contre les siennes, restant ainsi quelques instants au milieu de l'eau chaude, sans bouger, profitant simplement de l'instant. Puis, je décidais de me relever, laissant mes doigts glisser le long de son visage pour que je laisse une main sur le dessus de son crâne, lui tapotant doucement la tête d'un air affectueux.
« Tu me gardes ma place, je reviens vite. » Bon, c'était stupide dans la mesure où elle allait rester là de toute manière, mais j'avais plutôt dit cela instinctivement. Je prenais alors mon pantalon que j'enfilais rapidement, même si j'étais encore trempé et que je sentais celui me coller au corps, en particulier au niveau des fesses ce qui n'était… pas très agréable. Je prenais ensuite les clés et je déverrouillais la porte, refermant derrière moi pour rapidement descendre les marches deux par deux. A cette heure encore matinale, il n'y avait pas grand monde, et même si j'entendais déjà le gérant me hurler dessus car j'étais : trempé, torse et pieds nus, et surtout très vif et matinal. Je le regardais alors d'une manière mauvaise, comme si j'allais simplement le tuer sur place et je déposais simplement quelques Ores sur le comptoir.
« Une corbeille de fruits. » Demandais-je simplement en souriant hypocritement, dévoilant mes dents qui ne devaient pas plaire à l'Aubergiste, mais qui au moins l'empêchait vraiment de me refuser ça. La demoiselle avait bien dit qu'ils en avaient, même si cela se faisait rare, mais tant que je payais, ça devait être bon.

Il acceptait finalement, ronchonnant malgré tout, et je le regardais toujours en lui souriant de toutes mes dents crantées.

« Merci. » Et sans demander mon reste je me retournais, me hâtant de remonter pour me diriger devant la porte de notre chambre. Je l'avais sans doute entendu dire qu'il faudrait que je libère la chambre à temps, mais je ne m'en souciais pas vraiment pour le moment, me contentant simplement d'ouvrir la porte pour la refermer derrière moi, déposant la corbeille de fruit sur la commode près de la porte le temps que j'enlève de nouveau mon pantalon trempé, laissant alors celui-ci sur le lit, au soleil, pour qu'il sèche, et je ramenais alors ce que je venais d'acheter dans la salle de bain. Belladona avait sans doute dûe penser que j'étais vexé ou quelque chose du genre, mais je ne tardais pas à rentrer dans l'eau, d'une part parce que j'avais froid, et d'autre part pour être de nouveau avec elle. Je lui montrais alors mon bien en lui souriant doucement.
« Ma première gorgée d'eau depuis mon réveil était celle que tu m'avais donné de ton corps, aussi je pense que c'est pour ça que j'ai pris l'habitude de boire. » Elle n'allait probablement pas comprendre où je voulais en venir, mais je continuais pour que ce ne soit pas le cas. « Mes premières blessures ont été soignées par toi, aussi je fais attention à moi maintenant. » Je me rapprochais d'elle, faisant attention de ne pas laissait tomber les fruits. « Mon premier sommeil était à tes côtés, aussi je ne parviendrais sans doute pas à dormir sans toi à l'avenir. » Je déposais mon front contre le sien. « Alors pour que je prenne l'habitude de manger, tu vas me nourrir pour la première fois. » Je l'embrassais tendrement, dégustant la douceur de ses lèvres pendant un long moment, comme si les deux minutes que j'avais passé loin d'elle avait été… interminables. « Et ne dit plus jamais que tu n'es pas une bonne chose pour moi, car sans toi je serais mort. »

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 10 Mar 2011, 23:19

Il était parti.

Il était parti, il l'avait abandonnée. Finalement... elle n'avait fait que l'inciter à partir. Même s'il avait dit qu'il revenait vite, c'était probablement pour ne pas qu'elle le suive, car c'est surement ce qu'elle aurait fait. Mais là, elle se retrouvait tout seule, parce qu'elle avait parlé, parce qu'elle avait posé la question de trop... parce qu'elle était inutile.

Ses genoux ramenés contre sa poitrine, ses yeux perdus dans le vide, elle serait surement en train de pleurer à cet instant. Mais elle n'était pas si triste, ce n'était plus une peur terrible qui la tiraillait désormais, juste le vide. Il était parti. Jamais elle ne s'était sentie aussi malheureuse cependant, mais elle ne bougeait pas... comme si une voix dans sa tête lui disait qu'il reviendrait.

Elle ne sentit pas le temps passer, elle était restée là, parfaitement immobile jusqu'à ce qu'elle entende le bruit de la porte et qu'elle sorte de sa tétanie... il était revenu. Ses yeux s'émerveillèrent lorsqu'il entra de nouveau dans le bas en lui tendant la corbeille de fruits. Et tous les mots qui sortirent de sa bouche par la suite... elle était... importante pour lui, elle lui était... vitale? Elle en aurait surement pleuré à nouveau, mais ses yeux brillaient d'émotion à l'idée qu'elle comptait pour lui, et qu'il comptait tellement pour elle. Elle prit un grain de raisin du bout des doigts et le glissa délicatement entre ses lèvres, un sourire ému se dessinant sur son visage. Pouvait-elle être plus heureuse? Elle n'en savait rien. Chaque fois qu'elle glissait un fruit dans sa bouche, elle repensait à tout ce qui lui était arrivé depuis qu'elle l'avait rencontré, tout ce qu'elle avait découvert, ressenti... elle découpa une clémentine en s'aidant d'une des griffes de son compagnon pour l'éplucher, puis lui tendit un premier quartier avant de s'arrêter à quelques centimètres de ses lèvres.

Elle sourit plus sincèrement en mettant une partie du fruit entre ses lèvres et se pencha pour le lui donner, comme une maman oiseau donnerait la becquée à son petit. Mais elle ne considérait pas l'orphe comme son fils, mais bel et bien comme son amant, l'homme le plus important dans sa vie, celui qu'elle aimait probablement. N'ayant qu'une faible définition de l'amour, elle pensait que ça devait beaucoup s'en rapprocher. Elle resta quelques secondes ainsi, ses lèvres collées aux siennes, savourant le goût sucré du fruit qui se mêlait au raisin et à l'orange, ainsi que son goût à lui, qu'elle arrivait à reconnaître maintenant. Le jus de clémentine s'écoula légèrement dans sa gorge, même si elle n'aimait pas vraiment cette manière de s'alimenter qui la nourrissait moins vite que par ses lianes.

«C'est amusant!»

Elle continua donc, glissant à chaque fois le fruit dans sa bouche pour le lui donner, sa sève s'accélérant dans son corps en même temps, tellement elle était bien et appréciait ce simple contact avec lui. La corbeille de fruits les gênait un peu entre eux, mais elle la mettait un peu sur le côté à chaque fois. Elle continuait encore, tant qu'il ne lui dirait pas d'arrêter, ou tant que la corbeille de fruits ne serait pas vide.

Elle était heureuse.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 10 Mar 2011, 23:58

Peut-être que la manière dont me nourissait Belladona était un peu trop rapide pour moi dans la mesure où je n'avais pas si faim que ça, mais je trouvais son empressement touchant et je me laissais donc simplement faire, en particulier lorsqu'elle décida de me faire manger avec ses lèvres, et donc que je ne pouvais pas rêver mieux. A vrai dire, j'avais peut-être même prit des fruits pour qu'elle puisse le faire sans problème car selon moi c'était la meilleur manière d'être nourrit, et aussi le meilleur moyen pour elle de s'assurer que je mange. Mais de cette manière, c'était surtout elle que j'avais envie de manger, et un moment où elle me nourissait d'une fraise, j'écartais simplement la corbeille de fruits, laissant celle-ci à côté du bain pour me pencher sur la demoiselle, dégustant plus ses lèvres que le fruit, et au fur et à mesure que je m'approchais d'elle, elle était contrainte de reculer sous mon poids, s'enfonçant ainsi dans la baignoire alors que je déposais une main sur son ventre comme pour sentir le flux de sa sève accélérer à ce contact. Je ne pouvais pas vraiment cacher que j'avais de nouveau envie d'elle, là tout de suite, mais que ce ne serait vraiment pas quelque chose de raisonnable dans la mesure où nous manquions un peu de temps. Après, comme il était encore très tôt nous aurions tout aussi bien pût nous adonner à ce genre de contact, mais le temps que je récupère bien il faudrait libérer la chambre, aussi je me contentais donc de profiter simplement d'elle sans délier mes lèvres des siennes

D'un autre côté, si nous devions partir je ne savais pas vraiment quand est-ce que j'aurais la chance de pouvoir ne faire plus qu'un avec elle dans la mesure où je ne savais pas combien de temps il faudrait pour rejoindre Ephtéria. Après rien ne nous empêchait de faire cela calmement dehors, de frictionner nos corps l'un contre l'autre pour se réchauffer, et d'être ainsi en parfaite communion avec la nature, mais il serait moins agréable de se reposer après ça, et pour le moment si nous pouvions profiter du confort de la ville même si je la trouvais bien peu confortable autant en profiter. Je laissais donc mon instinct me guider pour le moment et je verrais ensuite où nous menerait ce genre de combat, et je décollais donc mes lèvres des siennes en la regardant avec passion, me reculant légèrement pour regarder où la corbeille de fruits était tombée. Je tendais alors le bras pour saisir une grappe de raisin blanc, et je laissais la belladone se saisir de l'un des grains qu'elle laissait entre ses dents, mon corps s'approchant alors du sien pour venir le récupérer, le goût sucré mêlé du fruit et des lèvres se mélangeant dans ma bouche d'une manière explosive, alors que je la regardais en riant légèrement, un peu embarrassé.

« Ça me donne soif. » Ne lui laissant pas vraiment le temps de répondre, je l'embrassais de nouveau, quelques grains tombant alors dans l'eau sous mon empressement, flottant ainsi à la surface. Je ne trouvais pas vraiment cela gênant de toute manière, en particulier car cela pouvait peut-être donner d'autres idées à la demoiselle, mais dans mon cas je prenais l'une de ces petites boules sucrées que je laissais rouler sur son corps entre mes doigts, comme si je cherchais à imprégner ce fragment de fruit du goût et de l'odeur de la jeune plante, et alors que de mon autre main je venais saisir la sienne, je ramenais ma prochaine bouchée au creux de sa main, mes lèvres venant rencontrer sa paume pour faire disparaitre le fruit que je croquais, le liquide sucré envahissant ma bouche alors que je remontais le long de son bras de mes lèvres, faisant ainsi le chemin inverse du grain de raisin que je venais de manger, pour finalement prendre la route de ses lèvres que je venais une fois encore savourer.

Sans trop comprendre pourquoi, je remettais la grappe que je tenais de ma main dans le panier et je venais saisir la nymphe végétale pour la serrer contre moi, comme si je cherchais à la réconforter alors que pourtant elle semblait avoir retrouvée sa bonne humeur.

« Je suis désolé si je t'ai fais de la peine. » Je lui caressais doucement le dos, serrant son corps contre le mien. « Tu es vraiment plus jolie quand tu souris, alors j'essaierais de ne plus te rendre triste. » Et comme pour signer ce que je venais de dire, je soudais mes lèvres aux siennes, cette fois-ci en enfouissant ma langue dans sa bouche, le mélange de nos salives sucrés étant lui aussi très agréable…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 11 Mar 2011, 11:31

Ce jeu était terriblement amusant. Belladona essayait parfois d'embêter Vilal en reculant légèrement son visage au moment où il allait récupérer le fruit de ses lèvres, le forçant à se pencher vers elle avant de lui céder. Puis le jeu s'intensifia un peu, il la serrait contre elle en laissant la corbeille sur le côté, elle se disait qu'il avait déjà bien mangé, n'ayant pas vraiment une bonne connaissance de ses besoins. Buvant ses baisers qui se faisaient de nouveau plus pressants, elle sentit sa main dans son dos la presser un peu plus contre elle et la picaris commença alors à enlacer son cou de ses bras pour le presser encore plus contre elle, ramenant ses jambes de part et d'autre de sa taille en une invitation. Maintenant qu'elle y avait goûté, il allait falloir lui apprendre qu'il y avait un temps pour chaque chose, et pour l'instant, elle prenait son empressement comme une invitation à recommencer.

Mais il recula doucement pour s'excuser, elle sourit en plongeant ses yeux d'or dans les siens

«Je ne suis pas triste par ta faute... j'ai juste peur.»

La notion de culpabilité était également assez abstraite pour elle, si la jeune plante était capable de la ressentir, elle ne savait pas forcément ce que c'était, ni que quelqu'un d'autre pouvait en éprouver, surtout à son égard.

«Et puis c'est fini! La je suis plus triste!»

Elle l'embrassa plus fougueusement à nouveau, se laissant emporter par ce dont elle avait envie en cet instant, ignorant que Vilal avait besoin de repos, ignorant qu'il ne leur restait peut être pas assez de temps, ignorant qu'elle allait surement le mettre dans l'embarras. Pour elle, il avait lancé l'attaque, il en avait envie, un nouveau round était lancé. Elle sentait contre elle le désir de l'orphe grandir, signe donc que c'était possible...

Elle avait encore tellement à apprendre.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 12 Mar 2011, 02:07

Je pouvais sentir la demoiselle serrer son corps contre le mien, son baisé se faisant plus intense, ce qui m'obligeait à reculer doucement, même si elle restait visiblement agglutinée contre moi. J'arrivais finalement contre le fond de la baignoire, signe que je ne pouvais plus fuir son baisé, et alors que je sentais qu'elle était visiblement prête à recommencer, j'étais forcé de poser mes mains sur ses épaules comme pour la repousser, même si je ne pouvais pas me résigner à le faire de peur de lui faire mal. J'essayais alors de formuler quelque chose de compréhensible malgré que ses lèvres étaient contre les miennes, que sa langue s'amusait avec celle qui m'appartenait.
« Att-… » Je n'avais pas le temps de terminer mon mot, et soit elle n'avait pas entendue que j'avais commencé à parler, soit elle préférait en faire abstraction. Je réessayais toutefois. « Attends, je-… »
Rien à faire. Elle semblait définitivement être attirée par mes lèvres cette fois-ci, et même si je la comprenais, c'était la vue d'ensemble qui me dérangeait un peu. Elle semblait visiblement prête à ce que nous repartions dans une lutte de corps et d'esprits, et c'était ça le problème : mon corps, lui il le voulait clairement, en particulier car ainsi contre moi, elle devait probablement pouvoir sentir que mon désir était éveillé. Mais mon esprit, lui, semblait plutôt partagé dans la mesure où mon corps lui ordonnait à la fois de prendre du bon temps, que de ne pas risquer d'avoir encore plus mal.

Puis au final, qu'est-ce que ça pouvait bien faire ? Alors que je sentais enfin que Belladona relâchait son emprise sur moi, je fondais sur elle sans avoir eût le temps de laisser une seule seconde s'écouler, et je laissais mes doigts glisser dans le dos de la jeune plante pour l'empêcher de partir, et même pour l'attirer un peu plus contre moi, son corps remuant légèrement contre le mien ce qui me procurait des sensations… très agréables sous l'eau. C'était comme si je cherchais encore à m'excuser pour l'avoir rendue triste, et que pour être pleinement pardonné je devais la rendre le plus joyeuse possible. Je dessoudais alors mes lèvres des siennes pour la regarder tendrement, reprenant enfin mon souffle.

« C'est vraiment ce que tu veux ? » Lui demandais-je, prêt à me laissait aller si c'est ce qu'elle désirait. On pouvait parler de faible volonté, mais j'avais déjà comme excuse qu'elle était vraiment éblouissante, et c'était surtout que je ne voulais simplement pas lui résister, que ce qu'elle voulait été ce que je désirais et que je devais simplement la satisfaire au mieux. Puis… c'était vrai que c'était vraiment tentant et enivrant comme expérience, et que me laissait ainsi pouvait passer comme une geste cruel envers le genre masculin, que l'on pouvait parler de torture mentale. J'espérais simplement qu'elle serait un peu plus entreprenante maintenant qu'elle avait compris le principe, aussi bien pour elle que pour moi…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 12 Mar 2011, 02:55

Belladona avait fini par le laisser parler, mais il n'avait finalement rien dit pour inverser les rôles à nouveau, renversant de l'eau par-dessus la baignoire par la même occasion alors qu'il reprenait le dessus. Mais il s'arrêta pour lui demander si c'était vraiment ce qu'elle... «voulait»?

«Euh... le vouloir? Je sais pas...»

Parce qu'il fallait vouloir en fait? Elle cligna des yeux, ne comprenant pas sa question. Elle en avait envie, enfin elle le ressentait dans son ventre, oui... mais elle ne savait pas ce qu'il voulait dire par si elle "voulait". Elle resta donc perplexe, ne comprenant pas, simplement. Et cassant probablement l'ambiance maintenant qu'elle réfléchissait à la question. Qu'est-ce qu'elle «voulait» en fait?

«Je ne comprends pas... il faut vouloir? Ça ne suffit pas d'avoir... enfin d'avoir tous les gargouillis dans le ventre?»

Elle n'arrivait pas vraiment à expliquer ce qu'elle ressentait, c'était l'effet qu'il lui faisait quoi et elle n'arrivait pas à mettre des mots dessus, mais visiblement, il fallait vouloir. Et s'il lui avait dit d'attendre plus tôt, c'est qu'il ne voulait pas et que là, il allait se forcer pour lui faire plaisir. Et ça elle ne voulait pas.

Elle se pinça donc les lèvres et baissa les yeux, morte de honte à l'idée qu'elle avait failli faire quelque chose de mal. Alors elle sourit simplement, reprenant son allure de petite fille innocente, s'était plutôt bien calmée au final maintenant qu'elle avait compris que ça ne suffisait pas

«Je ne le ferai plus. Mais j'avoue que je ne sais pas quand je vais vouloir... j'ai jamais eu de volonté d'après Fleïana»

Alors s'il fallait attendre qu'elle le veuille vraiment, il allait falloir lui apprendre les nuances entre volonté et désir, car pour le moment, elle pensait que c'était la même chose.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 12 Mar 2011, 12:48

Ou comment briser mon élan en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je devais admettre que c'était assez frustrant, en particulier car c'était elle qui avait commencé à faire chauffer le moteur, alors m'arrêter maintenant que la machine était en marche nécessité… pas mal de volonté. Toutefois je n'étais pas non plus une bête en rute et j'étais donc parfaitement capable de faire preuve de calme, même malgré cette situation, aussi je soufflais doucement avant de lui sourire, remontant une main qui était dans son dos pour la laissait glisser sur sa nuque puis sur sa joue, l'eau qui recouvrait mes phallanges étant absorbés par l'organisme de la demoiselle alors que je m'approchais doucement pour saisir ses lèvres, délicatement cette fois-ci, respirant son souffle et son parfum. Bien entendu, j'étais toujours sous son emprise ici bas, mais j'étais capable de passer outre pour le moment, même si je pouvais toujours sentir son corps être serré contre le mien, et que le moindre ballotement de l'eau la faisait légèrement bouger contre moi. Avec ça, c'était sûr que j'aurais un peu plus de mal à résister et à me contenir plus longtemps, mais si elle était hésitante, je n'avais pas vraiment le choix, aussi pour l'instant je la libérais de mon emprise pour réagir à ce qu'elle avait dit.
« Excuse-moi, je ne veux pas paraître méchant vis-à-vis de Fleïana, en particulier car je ne la connais pas, mais elle a faux. » Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais mon ton se voulait un peu plus froid, probablement car je n'aimais pas que l'on dise ce genre de chose au sujet de la jeune plante. « Je ne sais pas si tu vas comprendre, mais la volonté est ce qui te permet d'accomplir ce dont tu as envie. Par exemple, lorsque tu as dis que tu étais retournée chez l'herboriste pour me ramener cette infusion, tu as fais preuve de courage et de volonté pour y parvenir, sinon je serais peut-être encore là à me tenir le crâne de douleur. » Bien entendu, illuster cela par un exemple était sans doute nettement plus clair, même si je craignais qu'elle pouvait associer la volonté à… l'unique but de me venir en aide. « En bref, la volonté est ce qui te permet d'accomplir ce dont tu as envie. Là, tu te demandes peut-être de quoi tu as envie, et ça tu es la seule à pouvoir le savoir, mais pour faire simple, si tu décides de faire quelque chose, sauf sous la contrainte, c'est probablement que tu désirais le faire, et cela est censé te rendre contente ou joyeuse. »
Tout ça était peut-être un peu compliqué, et j'espérais qu'elle pouvait comprendre. D'une certaine manière je m'en voulais un peu d'avoir brisé son innocence et sa pureté, car lui inculquer des notions propre à l'homme ne faisait que la faire devenir un peu plus humaine, et je n'étais pas vraiment sûr que cela soit une bonne chose quand on savait ce qu'ils étaient capables de faire…

Mais à côté de ça, il y avait aussi du bon chez l'être humain, même si peu sont vraiment capable de tirer le meilleur d'eux-même pour être appréciable. Enfin, je disais ça mais tout était relatifk, la preuve, pour moi la présence de Belladona était quelque chose de bien et dont je ne pouvais plus me passer, mais pour la plupart des gens une telle situation se voulait mauvaise, bien qu'ils ne connaissaient simplement pas assez les Picaris pour savoir qu'ils étaient loin d'être une mauvaise chose. Enfin, moi je m'en fichais, car si les Hommes étaient trop idiot pour voir leurs erreurs, je n'étais pas de ce bord là, même si une telle pensée se voulait hautaine et supérieur. Pour moi la demoiselle était comme un trésor, et j'étais visiblement bien trop égoïste pour pouvoir la partager, puis de toute manière elle ne semblait pas avoir vraiment envie de se séparer de moi.

« Et au passage, c'était très dangereux de t'être rendue seule en ville ! » J'agitais un doigt devant elle comme pour la gronder, même si je me faisais très rapidement plus doux. « Mais d'une certaine manière je suis fier de toi, car tu as fait preuve de courage et à surmonter ta peur. Et en plus de ça, je te suis reconnaissant… » Je venais de nouveau approcher mes lèvres des siennes, même si je ne faisais que les effleurer pour le moment, mon souffle venant caresser sa fine peau alors que je continuais où j'en étais. « … car tu as fais sa pour moi. Alors… merci. » Je l'embrassais tendrement. Au cours de sa vie on ne l'avait probablement pas beaucoup remerciée, ou du moins pas aussi sincèrement, en particulier car elle n'avait pas eût énormément de contact avec le monde extérieur, aussi ce baisé était, avec mon existence, tout ce que j'avais à lui offrir en guise de remerciement, et je le faisais d'ailleurs durer quelques longues secondes. Au moment de rompre le contact, je me faisais lent, reculant doucement en continuant d'avoir mes lèvres contre les siennes, mais sans aucune pression, et j'étais prêt à lui murmurer quelque chose, mon cœur se resserrant sur lui même en me brûlant de passion, mon regard à demi-clos se faisant tendre à son égard alors que je pouvais sentir son léger souffle contre le mien, mon ryhtme cardiaque s'accélérant alors que je pouvais sentir mon corps être un peu plus tremblant.
« Je… » J'hésitais, craignant probablement sa réaction, ou bien l'absence de réaction justement, mon cœur s'emballant encore plus à tel point que j'avais l'impression que celui-ci allait faire exploser ma cage thoracique.
« Je t-… »

Qu'est-ce que j'attendais ? Plus je laissais trainer l'instant, et moi j'avais de chance de pouvoir le lui dire, aussi bien car je n'en étais probablement plus capable dans la mesure où cela devait sortir instinctivement, de lui-même, et qu'elle pouvait très bien me demander ce que je voulais dire, et qu'à ce moment là il était impossible que je puisse le lui avouer. J'avais l'impression que le sang me montait une fois de plus au visage, ma gêne commençant en plus de ça à s'installer. Je n'avais pas le choix, la troisième tentative devait être la bonne.
« Je t'en voudrais si tu arrêtais de m'embrasser sous prétexte que tu ne sois pas sûre de le vouloir. »
Espèce de merde… Vilal vaen Octanis, en ce jour, je déclare solonnellement que tu es pitoyable. Bon, au moins j'avais pût parler à Belladona sur le ton de la plaisanterie, me moquant un peu d'elle pour ne pas qu'elle me prenne au sérieux, même si je pensais vraiment que d'une manière ou d'une autre je pourrais lui en vouloir de ne plus m'embrasser. Après, dans la mesure où elle m'avait dit aimer ça, il n'y avait aucune raison pour qu'elle arrête, donc je n'avais pas vraiment à m'en soucier, sans parler que j'étais probablement bien capable de trouver des arguments pour qu'elle continue si jamais elle décidait d'arrêter.

Je collais mon front contre le sien, respirant son souffle parfumé pour me laissait enivrer par elle, et je lui souriais doucement, mon corps et mon cœur se calmant légèrement.

« Tu veux bien m'aider à finir de me laver ? » Je lui demandais ça en étant un peu gêné. Par moment, j'avais effectivement l'impression qu'elle était bien l'infirmière que j'avais imaginé, et je savais dans quoi je pourrais éventuellement dépenser mon argent à l'avenir, même si je refusais déjà d'acheter certains accessoires comme le thermomètre, bien qu'elle ne devait même pas savoir à quoi cela pouvait servir et c'était tant mieux. Je devais probablement pouvoir trouver ce genre de chose à la Basse-Ville au centre du continent… mais ce ne serait pas pour tout de suite. Puis avant ça, je voulais vraiment la voir en robe de soirée et qu'elle m'apprenne à danser, car même si je semblais avoir des connaissances assez vaste, je manquais visiblement de certaines pratiques, dont celle-ci…

Mais quand j'y pense… je suis vraiment une merde…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 12 Mar 2011, 13:53

Alors qu'il lui expliquait ce qu'était la volonté, le visage de la picaris se fit un peu plus perplexe. Au final, elle ne comprend toujours pas pourquoi il lui demandait si elle le voulait vraiment alors. Elle se pinça un peu les lèvres et regarda l'orphe en faisant glisser ses mains dans son cou

«Je... ne suis pas sure de comprendre... en fait... je ne comprends pas comment on pourrait faire quelque chose alors qu'on n'a pas envie de le faire? C'est possible?»

Elle se rendait compte que c'était ça la grande question. Pour quelle raison quelqu'un ferait-il quelque chose contre sa volonté? Elle était allé jusqu'à l'herboriste parce qu'elle voulait qu'il aille mieux. Elle prit sa main et la mit à nouveau sur sa poitrine, là où elle aurait du avoir un cœur, elle semblait un peu triste, mais souriait quand même

«Je... je n'ai jamais fait quelque chose que je n'avais pas envie de faire. Je ne savais même pas qu'on pouvait! Mais... pourquoi est-ce qu'on ferait quelque chose si on n'en a pas envie?»

Il l'embrassa à nouveau et les gargouillis dans son ventre recommencèrent, elle fit descendre la main de l'orphe jusqu'à son ventre afin qu'il le ressente aussi. Puis lorsqu'il lui demanda de ne plus l'embrasser si elle n'en avait pas envie, elle attrapa de nouveau son cou pour embrasser ses lèvres avec insistance, elle aimait ça, c'était l'une des choses qu'elle aimait surement le plus au monde avec les galipettes désormais. Cette sensation qui la brûlait de l'intérieur, surtout en cette saison où la chaleur lui manquait cruellement, elle n'avait jamais rien connu de si intense et elle ne voulait jamais l'oublier. La notion de l'amour, du désir et de tout autre sentiment relationnel, était encore trop abstraite pour elle, mais toujours est-il qu'elle aimait tout ce qui se rapportait à l'orphe

«Tu sais... j'aime tout ce que nous faisons ensemble... j'aime que tu m'embrasses, j'aime t'embrasser, j'aime quand tu me souffles dessus, j'aime quand tu me touches» elle avait les yeux qui fixaient le plafond pendant qu'elle faisait mine de compter sur ses doigts la liste de tout ce qu'elle aimait «j'aime quand tu me regardes, j'aime te regarder, j'aime quand tu manges, quand tu bois, quand tu ris, j'aime te donner à manger, te faire boire mon sérum pour que ta bouche n'ait plus une odeur bizarre, te soigner quand tu es blessé...»

N'ayant pas vraiment besoin de respirer pour vivre puisqu'elle captait l'oxygène par ses lianes également, elle pouvait visiblement continuer un moment

«Ce que je n'aime pas, c'est quand tu es triste, quand tu es en colère, quand tu es blessé, quand des gens me regardent comme si j'étais un monstre, quand ils te regardent comme si tu étais un monstre, j'aime pas entendre crier... enfin sauf pendant les galipettes, ça j'aime bien!» dans la mesure où Vilal ne lui avait toujours pas donné un autre mot pour qualifier ce type de relation, elle avait gardé celui là pour l'instant, mais elle venait de se souvenir qu'il voulait qu'elle termine de le laver. Elle se pinça les lèvres et récupéra la serviette qu'elle plongea à nouveau dans l'eau pour continuer à le laver, passant doucement au niveau de son cou, descendant ensuite sur son torse, ses pectoraux, ses épaules, ses bras, ses abdominaux... elle se demanda si elle devait nettoyer cette partie de son corps aussi, et puis après tout, ça faisait partie de lui aussi et il fallait le nettoyer, mais elle savait que la peau était un peu plus fine et douce, elle avait peur de lui faire mal avec la serviette alors elle retira le linge et y passa simplement la main en faisant attention de ne pas lui faire mal, ne se rendant pas compte que ce qu'elle faisait n'avait plus grand chose à voir avec du simple nettoyage...

«Les humains n'ont pas besoin d'un produit spécial pour se laver normalement? De l'eau ça suffit?»

Elle n'était pas très sure de ce qu'elle disait, mais il lui semblait pourtant, et ça faisait deux fois qu'il prenait un bain en se contentant de se frotter dans l'eau...

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 12 Mar 2011, 23:16

Au vue de la manière dont s'y prenait la demoiselle pour me laver, il y avait plusieurs possibilités : soit elle n'était pas consciente de ce qu'elle faisait et à ce moment là, c'était particulièrement malsain ; soit elle jouait avec moi et à ce moment là, c'était encore plus malsain ! A choisir, je penchais plutôt pour la deuxième option, et je n'osais même pas arrêter son geste car oui, cette fois-ci, je manquais bel et bien de volonté pour y parvenir. Je ne savais pas vraiment si c'était parce qu'elle avait mit fin à mon envie il y a trop peu de temps pour que j'ai pût me calmer, ou si la manière dont elle me tenait à l'heure actuelle était simplement en train de happer toutes mes forces et de me vider la tête pour ne parler que de la tête mais je n'étais vraiment pas capable de résister, ni même de répondre à ses questions.
« Bella… Si… Si tu t'y prend comme ça… » C'était vraiment trop malsain, et j'essayais de me contenir car sinon j'étais certain que j'allais partir, et ce serait assez disgracieux dans le bain… Dans un ultime effort, je venais alors saisir doucement le poignet de la demoiselle pour qu'elle cesse son geste, et je soufflais doucement car, sous l'effet de la surprise, j'étais monté assez vite. « C'est… La manière dont tu t'y prend ne me donne que plus envie de recommencer là où nous en étions hier. »
Je ne sais même pas pourquoi j'étais gêné dans la mesure où pour elle tout cela lui était tout simplement inconnu, qu'elle n'avait pas à se soucier, comme les Hommes, d'être embarrassée par de tels sujets. Aussi, il me fallait probablement un peu de temps pour m'habituer à ça, que je me fasse à l'idée que je pouvais vraiment parler de tout avec elle sans aucun tabou.

Je relâchais donc sa main, délicatement, mais je laissais le bout de mes doigts frôler sa peau pour remonter le long de son corps jusqu'à sa joue, me voulant un peu joueur…

« Alors comme ça tu aimes que je te touche… ? » Je saisissais son menton, m'apprêtant à l'embrasser en m'approchant doucement d'elle pour m'arrêter à quelques millimètres de son visage. « Et tu aimes que je te souffle dessus… ? » Et je m'exécutais, caressant son visage d'un souffle chaud en dégageant quelques mèches de ses longs cheveux, avant de finalement la regarder d'un air taquin. « Et par dessus tout… j'imagine que tu aimes que je t'embrasse… ? » Je m'approchais encore un peu, le bout de mes lèvres effleurant les siennes alors que je restais là, à me faire désirer, pour finalement, reculer légèrement la tête en souriant. « Mais pour ça, il va falloir que tu viennes chercher mon baisé ! » Je reculais alors jusqu'au fond de la baignoire en riant, même si cela avait clairement des allures d'invitation, et de toute manière ma défense était grande ouverte donc elle n'aurait probablement aucun mal à me rejoindre pour y parvenir, même si je ne comptais pas attendre qu'elle me monte dessus sans rien faire, l'éclaboussant d'un peu d'eau pour ralentir son avancée.
« Et si tu y parviens, je répondrais aux questions que tu m'as posé. » C'était sans doute un bon moyen de tester sa volonté justement, aussi pour le moment j'attendais simplement qu'elle arrive…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 12 Mar 2011, 23:30

Belladona comprit rapidement, donc.. pour laver, pas bien. Elle ne devait le toucher là que pour les galipettes, message reçu. Elle sourit lorsqu'il lui caressa la joue de sa main, puis de son souffle et alors qu'elle avançait un peu pour l'embrasser, il recula et sembla lancer un nouveau jeu où elle devait venir le chercher... elle s'avança donc, changeant complètement de position pour se retrouver sur les genoux et s'approcher de lui, mettant ses jambes de part et d'autre de lui et s'asseyant de manière à ce que l'intimité de l'orphe reste sous elle, sans pour autant être en elle. Elle se pencha en avant en prenant appui sur la baignoire derrière lui et l'embrassa, doucement d'abord, puis plus intensément maintenant qu'elle comprenait la notion de jeu.

Les gargouillis revenaient dans son ventre, elle aimait ce jeu et elle ne se souvenait même plus de la question qu'elle avait posé, se contentant de continuer à faire la liste dans sa tête de tout ce qu'elle aimait, de tout ce qu'elle découvrait avec lui et de tout ce qu'elle voulait découvrir encore. Elle glissa sa langue dans sa bouche, jouant avec la sienne alors qu'elle pressait ses lèvres avec de plus en plus d'intensité... elle ne se rendait peut être pas compte qu'elle avait envie de lui, mais c'était clairement le cas. Elle recula alors pour le regarder dans les yeux et sourit

«Voilà, je suis venue le chercher... et maintenant? »

Ses yeux pétillaient comme si elle attendait qu'il lui donne les nouvelles règles du jeu, elle le suivait, elle semblait presque impatiente et tremblait légèrement de tout son corps, influençant probablement Vilal de par la position, le soleil continuait encore de se lever, ils devaient en être à la moitié de la matinée maintenant, mais la plante n'avait pas la notion du temps à l'heure actuelle, tout ce qui comptait, c'était l'homme en face d'elle, toute autre notion venait de disparaître pour le moment.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 12 Mar 2011, 23:51

Et encore une fois, elle éveillée le désir en moi, ce qui me donnait l'impression que j'étais partagé entre le désir et l'interdiction, même si dans le fond il n'y avait vraiment rien qui m'empêchait de rentrer dans ce genre de jeu. Mais pour le moment, elle semblait vouloir continuer de s'amuser à ce genre de chose, aussi je la regardais délicieusement, mon sourire taquin toujours aux coins des lèvres.
« Maintenant… voyons voir si ce n'était pas un coup de chance. » Je me laissais alors glisser sous l'eau en ayant prit au préalable une profonde inspiration, et je sentais rapidement mon visage être submergé alors qu'en face de moi… apparaissait le corps de Belladona, ce qui ne pouvait que laisser en moi cette sensation de désir grandissante. Et ce n'était pas avec ce type de jeux que nous allions parvenir à nous calmer.

Pour le moment, je n'entendais rien d'autre que des bruits étouffés au fond de l'eau, comme l'oscillement du liquide qui se fracassait contre la baignoire suite à mes mouvements. C'était d'une certaine manière assez reposant dans la mesure où je n'entendais rien et que je n'avais qu'à attendre. Bon, on pouvait dire que je manquais un peu d'inspiration sur le coup et que j'aurais bien aimé que ce soit elle qui trouve un nouveau jeu après ça, mais le cas échéant je devais être pleinement capable de trouver quelque chose susceptible de nous occuper d'une manière agréable.

En tout cas, en ayant ainsi glissé, j'avais pût sentir mon intimité frotter contre la sienne, et comme je bougeais en même temps je ne savais pas si cela avait procuré en elle une sensation… tout aussi agréable qu'elle l'avait été pour moi, mais je n'en doutais pas vraiment. D'ailleurs, cette sensation m'avait laissé échapper un peu d'oxygène, et la demoiselle allait devoir m'en fournir si je ne voulais pas remonter trop vite à la surface, même si avec l'empressement et la fougue dont nous faisions preuve nous risquions de remonter sans même avoir terminé notre baisé.
C'était vraiment malsain, mais à la fois tellement bon… J'espérais seulement que les chambres d'à côté ne nous entendrait pas, sans quoi j'étais persuadé que les regards que l'on nous lançerait en sortant serait… plus assassin encore. Mais je m'en fichais, au moins nous nous savions nous amuser, contrairement à eux qui préférent se complaindre dans une ville sans lumière.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 15 Mar 2011, 21:34

La jeune plante avait changé de jeu, et cela s'était mal terminé. Ce qui avait commencé comme une découverte plus intense de leur relation avait couté la vie à la baignoire qui s'était brisée sous leurs ébats, mais alors qu'ils n'avaient pas terminé, Belladona avait remarqué la fatigue de son compagnon et avait paniqué, arrêtant tout afin qu'il s'explique, découvrant alors les dangers de l'amour: la colère, la peur de perdre l'autre, le fait de faire des choses contre sa volonté pour satisfaire l'autre, quitte à se mettre en danger.

Elle avait demandé à Vilal de se reposer, car il était évident qu'il était épuisé et elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, elle ne comprenait pas pourquoi il avait agi ainsi, pourquoi il avait continué, pourquoi il lui avait menti. Il lui avait alors demandé de lui pardonner, mais elle ne savait pas ce que ça voulait dire... et c'est donc là, assise à ses côtés qu'elle écouta ses explications.

« Que tu ne m'en veuille pas, voilà ce que ça signifie. Même si je t'ai rendu triste, pardonner à quelqu'un signifie continuer d'être soit-même avec lui, que rien ne change à son égard. On a tous le droit de faire des erreurs, aussi il faut savoir pardonner, sinon l'on serait toujours seul… »

S'il y a une chose qu'elle ne voulait plus, c'était se retrouver seule. Finalement, il lui annonça qu'il lui dirait toujours tout, absolument tout. Elle se mit à sourire à l'idée que finalement, ils allaient parler presque autant l'un que l'autre désormais. Elle le laissa prendre sa main et alla chercher ses lèvres, son regard se faisant triste alors qu'elle les pressait doucement contre les siennes

«Je n'ai toujours pas compris la notion de pardonner. Et je ne comprends pas pourquoi tu voudrais que je ne te veuilles pas? Moi je te veux! Et je veux que tu restes avec moi, je veux que rien ne change! Mais...»

Fallait pas être sorcier pour voir qu'elle ne savait pas la différence entre "vouloir quelqu'un" et "en vouloir à quelqu'un". Elle serra un peu plus la main de Vilal dans la sienne et la posa de nouveau sur sa poitrine en fermant les yeux

«Je ne veux plus que tu fasses quelque chose que tu ne veux pas faire... ou que tu ne peux pas faire... c'est... trop dur...»

L'idée qu'il se force pour elle, parce qu'elle était bête, parce qu'elle ne savait pas, parce qu'elle ne comprenait pas. Elle n'osait pas le regarder.

«Et donc, si tu ne dois pas te forcer à faire des choses, je ne veux pas que tu te forces à dire des choses non plus... »

Voilà... donc elle venait, d'une certaine façon, de casser l'argumentation de Vilal juste avant, elle leva enfin les yeux vers lui et sourit timidement avant de se pencher à nouveau pour l'embrasser

«Je t'aime Vilal... je sais pas encore très bien ce que c'est, mais je sais que je veux plus être sans toi. Jamais. Rien que lorsque tu me dis que tu m'aimes, j'ai ma sève qui me fait des chatouilles partout dans le ventre! »

Elle avait désigné son ventre du bout de son doigt, son autre main gardant résolument celle de l'orphe contre sa poitrine. Elle sourit timidement, et l'embrassa encore avant de poser sa main libre sur son torse afin de l'inciter à s'allonger afin qu'il se repose vraiment, se glissant avec lui sous le drap afin de se plaquer contre lui, ses lianes s'abreuvant des dernières traces de l'humidité du bain en s'agrippant délicatement à lui... non, plus jamais être séparée de lui... jamais.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 15 Mar 2011, 22:50

Je m'étais glissé sous les draps car c'était ce que désirait Belladona, et j'essayais simplement de souffler doucement alors que la tempête était passée. Au moins, même si elle n'avait pas compris ce que je voulais dire, elle ne semblait pas m'en vouloir, aussi je me sentais comme… apaisé. Je sais que si ça n'avait pas été le cas j'aurais probablement tout mit en œuvre pour calmer le jeu, mais je préférais clairement que cette situation soit ainsi, aussi bien pour elle que pour moi.

Plaquée contre moi, je passais mon bras autour d'elle pour la rapprocher un peu plus, même si je me voulais un peu hésitant avec tout ça. Au début, mes doigts effleurés seulement son épaule, mais si elle était désormais très collée contre moi j'imagine qu'elle ne m'en voudrait pas de reprendre le contact comme avant, aussi déposais clairement ma main sur elle, ma paume prenant la forme de son épaule alors que je caressais doucement ses fibres corporelles, comme si je cherchais encore à me faire pardonner. Mais probablement pouvait-elle sentir mes doigts trembler légèrement ainsi que ma pillosité se dresser, signe que j'avais un peu froid. Je ramenais alors mon deuxième bras au niveau de son ventre, me penchant ainsi un peu sur elle en collant mon corps contre le sien, et même si elle ne dégageait aucune chaleur j'avais l'impression d'être de nouveau ainsi près d'elle était plus réconfortant que n'importe quelles flammes.

« J'ai un peu froid… » Je callais mon front contre le sien, mon souffle chaud caressant alors son visage alors que je pouvais sentir celui-ci me revenir partiellement dessus. Bien entendu, ce n'était pas ça qui me permettrait de me réchauffer vraiment, et je venais donc ramener le drap un peu plus sur nous pendant le temps qu'il nous restait avant de devoir partir. Il ne fallait pas non plus que je m'endorme, car j'imaginais déjà qu'elle en profiterait pour payer une nuit de plus ce qui me faisait doucement sourire intérieurement. Elle était peut-être plus riche que moi, mais dans la mesure où j'étais le seul à avoir besoin d'un tel confort, je ne trouvais pas normal qu'elle est à payer, même si je savais qu'elle le ferait pour moi car celui lui faisait plaisir.

Je caressais légèrement le bout de son nez avec le mien, mon cœur battant à un rythme normal, signe que j'étais relativement calme, aussi serait-elle probablement contente de savoir que je pouvais me reposer sans me soucier de grand chose… Comme nous avions encore un peu de temps, je décidais de lui parler un peu.

« Il y a une différence entre en vouloir à quelqu'un, et vouloir quelqu'un. » Je disais ça d'une voix douce et basse, comme si je craignais que l'on puisse nous entendre ou bien que je ne voulais pas trop perturber le silence. « Comme tu sembles l'avoir compris, vouloir quelqu'un c'est vouloir sa présence avec soit, ce que tu as. » Je déposais mon doigt au-dessus de sa poitrine pour la désigner, laissant toutefois celui-ci glisser le long de son corps, passant entre ses seins pour finalement arriver au niveau de son estomac que je caressais doucement du bout des doigts. « En vouloir à quelqu'un, c'est être en colère contre lui, être énervé. Par exemple, lorsque j'ai affronté le premier monstre d'hier, je lui en voulais de t'avoir capturé, j'étais énervé contre lui. »
En définitif, l'exemple était sans doute la chose la plus significative pour qu'elle puisse comprendre. Bien entendu, un seul et unique exemple ne serait peut-être pas suffisant, mais dans la mesure où j'en manquais pour pouvoir expliquer au mieux cette sensation envers une personne, il fallait pour l'instant qu'elle puisse se contenter de ça. Mais d'une certaine manière je souhaitais ne jamais avoir d'autres exemples à lui proposer, ou du moins aucuns nous concernant, car la haine ne pouvait engendrer que la haine et je ne voulais pas lui inculquer une telle chose.
« Mais surtout, ce n'est pas bien d'être énervé comme je l'étais, en particulier quand on voit ce que j'ai pût faire à ce monstre… »
Il y avait probablement une pointe de tristesse dans ma voix, mais j'avais surtout l'air d'un père qui apprenait à son enfant que ce genre de comportement était simplement mauvais. Donc la belle plante avait beau dire ce qu'elle voulait, mais de elle à moi j'étais sans doute l'être vivant le plus mauvais…

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