Où allons-nous…?

Si l'est un point sur lequel tous s'accordent, c'est l'inhospitalité de Guttenvald ! Aux pieds des Obsidiennes et perdu dans la forêt des Ombres, c'est le poste frontière entre Ephtéria et N'qâta.

Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 03 Mar 2011, 23:03

La plante était sortie et descendait les escaliers souplement. Une fois dans la salle où les gens prenaient habituellement leur repas, elle ramena bien sa capuche contre elle et traça sa route rapidement, certains la regardèrent passer, mais repérèrent ses chevilles et ses pieds nus, et verts... grimaçant de dégoût alors que l'aubergiste leur disait clairement de la ferme... il n'avait pas envie d'attirer la colère de l'orphe

«Hey la plante! C'est dangereux de sortir toute seule comme ça! »

Belladona sursauta et hocha juste la tête

«Je... je dois juste faire un achat...»

Il soupira et désigna un homme, ressemblant étrangement à un gros ours

«Vous devriez demander à Bert de vous accompagner comme garde du corps... si vous avez de quoi le payer...»

Elle se tourna vers le dénommé Bert, il avait vraiment une sale tête, il se leva, il devait facilement atteindre les 2m de haut, elle serrait ses mains l'une contre l'autre alors qu'il s'approchait, mâchant visiblement quelque chose

«Tu vas où?»
- «Je... chez l'herboriste, Monsieur...»
- «Ça fera 20 ores l'aller retour dans ce cas...»


Elle hocha la tête avant de lever les yeux vers lui à nouveau

«Vous me promettez que vous me protégerez?»
- «Ouaip... tu paies 10 ores maintenant, et 10 ores lorsqu'on revient! »


Elle recula un peu et se retourna pour fouiller dans ses cheveux et récupérer sa petite bourse, se cachant du mieux qu'elle pouvait pour prendre les 10 ores et rapidement la ranger pour les tendre au gros monsieur. Il afficha un air carnassier et la prit par les épaules

«On va bien s'entendre chérie!»

L'appel de l'ore était le plus fort. Il l'entraîna dehors, et effectivement, avoir une armoire à glace pareille comme escorte était bien pratique, les gens le fuyaient visiblement... en revanche, il la tenait par les épaules et la plante devait reconnaître qu'elle n'était pas rassurée, surtout qu'il sentait mauvais. Elle ne respirait pas beaucoup et le gros Bert semblait apprécier le fait qu'elle le craignait, enfin il était surtout content d'avoir trouvé un bon pigeon. Ils arrivèrent enfin chez l'herboriste, elle se tourna vers le gros monsieur

«Je... je peux me débrouiller, vous voulez bien m'attendre s'il vous plait?»
- «Ouais! Mais soit pas trop longue, sinon ça passe à 20 ores le trajet de retour!»


Elle rougit, elle ne savait pas si elle aurait assez.. elle entra rapidement

«Hey! Mais... vous êtes la picari de toute à l'heure? » demanda l'herboriste, elle hocha la tête et se jeta presque à son cou

«S'il vous plait, Monsieur... je dois faire vite! Mon ami, l'orphe, il a de la fièvre! Et je crois qu'il a mal à la tête, vraiment mal! S'il vous plait! »
- «Mais... il aurait du venir lui-même... calmez vous ma petite...»
- «Il s'est endormi dans la baignoire...»
- «S'il avait vraiment mal à la tête, il ne se serait pas endormi... il s'est peut être évanoui. Bon attendez, je vais vous donner quelque chose...»


Elle serrait ses mains l'une contre l'autre, comme une prière muette alors qu'il sortait plusieurs ballotins d'herbes

«Tenez... dites lui de prendre ça en infusion. C'est assez fort par contre et il risque d'être très fatigué, alors autant qu'il le prenne avant de se coucher... »
- «Merci, merci! C'est combien? »
- «C'est bon... ces herbes sont faciles à trouver... faites attention sur le chemin du retour...»


Elle en aurait probablement pleuré... elle s'inclina un nombre incalculable de fois avant de sortir, Bert était là, mettant les doigts dans son nez. Elle pencha la tête sur le côté, se demandant pourquoi il faisait ça, mais elle préférait ne pas poser la question, elle demanderait à Vilal

«Prête le bégonia?»
- «Je suis une belladone, Monsieur... mais oui on peut y aller»


Ils retournèrent donc vers l'auberge, le gros avait de nouveau les bras autour de ses épaules, jamais la picaris n'avait été si mal à l'aise... elle ne pensait qu'à Vilal, rien que lui, il était le seul pour lequel elle aimait ce contact, et elle aurait aimé qu'il soit le seul à pouvoir la toucher. Même si le gros lard ne touchait que le tissus blanc de son manteau. Ils arrivèrent enfin à destination, une fois devant la porte, elle rémunéra son garde du corps improvisé et se glissa vite à l'intérieur

« Au plaisir de refaire des affaires avec toi! »

Elle le remercia timidement et s'approcha du comptoir

«Excusez moi... est-ce que je pourrais avoir de quoi faire du thé ou des infusions? »

L'aubergiste la regarda d'un air mauvais et lui donna une théière et une tasse

«Si vous cassez, vous payez! »
- «Merci! Promis on cassera rien! »


Elle se dépêcha de remonter jusqu'à la chambre, refermant le verrou derrière elle comme elle l'avait trouvé en partant

«Vilal! VILAL!!!»

Elle retourna à la salle de bain et le trouva assis par terre, elle se plaça devant lui et recula violemment, mettant sa main devant son nez... sa bouche n'avait plus du tout la même odeur

«Qu... qu'est-ce qui t'es arrivé? Tu.. je t'ai ramené des herbes pour ton mal de tête... »

Reprenant ce qu'il avait fait plus tôt, elle alla prendre de l'eau chaude pour la mettre dans la théière, rabaissant sa capuche pour récupérer son petit sac et les herbes que l'herboriste lui avait données et en mit une dose pour les faire infuser

«Je... qu'est-ce qui ne va pas... parle moi s'il te plait! J'ai fait quelque chose de mal?»

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 03 Mar 2011, 23:39

J'étais à moitié inconscient de nouveau. Je pouvais sentir que j'avais les yeux ouvert, mais je ne regardais rien en particulier, comme si on avait vidé entièrement ma tête de toute pensée, puis j'entendis une voix familière crier mon nom, même si je ne la redressais même pas pour voir de qui il s'agissait. Bien sûr c'était évident : je ne connaissais vraiment qu'une seule personne, alors ça ne pouvait être qu'elle, surtout dans cette chambre que nous avions payé. Aussi, lorsqu'elle fît irruption dans la salle de bain, j'aurais normalement dû la regarder droit dans les yeux, mais je restais là sans bouger comme l'aurait fait un mort alors qu'elle me parlait. J'avais envie de lui répondre et de la regarder mais mon corps ne semblait même plus m'obéir, se contentant uniquement de fixer le vide.

Puis, sans aucune raison et sans que je ne l'ai commandé, mon regard se portait vers elle, ma tête se soulevant lentement pour lui faire face. Je me redressais légèrement, prenant appuie sur le mûr en y plantant mes griffes, même si là encore ce n'était pas quelque chose que j'avais ordonné à mon corps, comme si toutes mes fonctions vitales m'avaient lâchées et que je me déplaçais maintenant instinctivement en restant un simple spectateur de mes propres actes. Visiblement, je voulais me relever, et j'y parvenais lentement, même si Belladona semblait inquiète et ne devait pas vraiment cautionner un tel mouvement qui pouvait être dangereux si je n'étais pas vraiment d'attaque. C'est alors que, une fois une jambe redressée et un genou à terre, j'écartais mes lèvres pour faire vibrer mes cordes vocales.

« Qui es-tu ? » Ma voix résonnait dans ma tête en intensifiant mon mal de crâne, et surtout, elle n'était pas la mienne, ou du moins pas avec le timbre que j'employais habituellement. Cette fois elle était nettement plus grave et sévère, et sans même que je n'ai le temps de mettre un peu d'ordre dans mes pensées je continuais de bouger, me redressant complétement pour m'approcher de la baignoire. Je plongeais alors une main dans l'eau pour me rincer le visage, et il fallait croire que ce mode survie avait vu bon car même si l'eau était maintenant un peu trop froide, cela me faisait du bien et désincrusté un peu ce goût hideux que j'avais sur les lèvres. Je regardais ensuite la sortie de la pièce pour m'y diriger lentement alors que je ne voulais pas, aussi j'essayais de contraindre mon corps à rester ce qui provoqua une douleur cette fois-ci bien trop grande…

J'apposais ma main sur le cadre de la porte, m'y appuyant. Qu'est-ce que je venais de faire ? Je n'arrivais même pas à m'en souvenir. J'avais simplement mal au crâne, terriblement, et je ne parvenais même pas à me souvenir de pourquoi je me maintenais debout à l'aide de ma main et surtout pourquoi j'étais de nouveau debout. Pour moi je m'étais simplement écroulé de nouveau au sol après avoir rendu le peu que j'avais dans l'estomac et c'était tout, alors que maintenant je sentais quelque chose de froid et d'humide caresser mon visage, et surtout lorsque je me retournais je pouvais voir Belladona alors qu'il me semblait qu'elle était partie. Je faisais donc abstraction de la douleur et je venais la prendre dans mes bras tremblant. Au moins elle n'était pas partie…

« Qu-qu'est-ce qui m'arrive… ?! » Je lui disais ça d'une voix tremblante, la crainte s'emparant une nouvelle fois de moi. Pourquoi est-ce que j'avais si peur ? « S-s'il te plaît, dis-moi ce que je viens de faire… Je… Je n'arrive pas à m'en souvenir… ! »
La panique m'envahissait et je la serrais un peu plus fort contre moi, peut-être trop. Comme elle n'était composée que de fibre je ne devais pas nécessairement lui faire mal en l'étreignant ainsi, mais elle devait bien sentir que je ne l'avais encore jamais serrée aussi fort, et pour l'instant je me contentais de me cacher contre elle, un peu comme l'aurait fait un enfant, sans bouger. J'étais vraiment… quelqu'un d'étrange…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 04 Mar 2011, 00:02

Belladona ne comprenait pas non plus ce qu'il lui arrivait, mais visiblement, il ne se souvenait de rien, mais il se souvenait d'elle au moins. Il la serrait fort, elle fermait les yeux pour se détendre afin qu'il ne lui fasse pas mal, mais oui, elle sentait qu'il n'allait pas bien et elle en était inquiète. Elle ramena comme elle put ses bras dans son dos, cherchant à comprendre ce qu'il se passait

«Tu... d'abord tu t'es endormi dans la baignoire, tu as de la fièvre! Comme tu avais mal à la tête, je suis allée t'acheter de quoi te soigner chez l'herboriste... et quand je suis revenue, tu étais assis là, tu... ta bouche a une drôle d'odeur, je n'ai pas compris... tu m'as demandé qui j'étais, tu avais une drôle de voix et tu t'es levé et tu t'es mis de l'eau sur le visage... et c'est là que tu as voulu aller dans la chambre...»

Elle avait parlé lentement, articulant soigneusement chaque mot, ne sachant pas s'il savait de quoi elle parlait. Elle était triste, elle enfouit son visage dans son cou alors qu'il était également enfoui dans le sien, elle fit glisser ses mains le long de son dos, il était encore nu et humide contre elle et ses lianes s'abreuvaient petit à petit du liquide comme pour le sécher.

«Tu vas attraper froid... les humains ne doivent pas rester mouillés dehors! Fleïana me l'a dit! Viens, viens t'allonger!! »

Le ton de sa voix montrait clairement la panique, elle avait peur, peur qu'il soit gravement malade, peur qu'il meure, peur qu'elle se retrouve à nouveau toute seule alors qu'enfin elle avait pris conscience qu'elle ne voulait pas se séparer de lui. Rien que de traverser la ville pour aller chez l'herboriste sans lui avait été une torture, plus jamais elle ne voulait être séparé de lui

«Je t'en prie Vilal... viens... je ne veux pas... je ne veux pas que tu aies mal... je ne veux pas que tu meures! Je ne peux pas te soulever... je... »

Et c'est alors qu'une goutte tomba sur l'épaule de l'orphe... apparemment... Belladona pouvait pleurer en fait... elle écarquilla les yeux en regardant cette goutte sur son épaule, retirant l'un de ses bras pour le ramener sur son visage, au niveau de ses yeux, le gauche était encore humide et son corps se dépêchait de l'absorber à nouveau pour ne pas qu'elle se déshydrate, même si une simple goutte ne risquait pas de lui faire grand chose. Elle resta figée alors qu'elle avait l'impression que toutes ses veines étaient contractées par la peur... une peur qu'elle n'avait jamais ressentie, même lorsque le loup l'avait attaquée, même lorsque la bête l'avait enlevée... elle ne bougeait plus, restant concentrée sur une nouvelle larme qui se dessinait de nouveau sur son œil gauche... sans comprendre ce qu'il lui arrivait à cet instant alors que Vilal avait besoin d'elle...

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 04 Mar 2011, 17:27

Je sentais quelque chose d'humide se répandre sur mon épaule. C'était chaud et mon corps froid semblait visiblement apprécier cette minuscule source de chaleur, même si elle se dissipait rapidement au contact de ma peau. Je décollais alors avec regret mon menton du creux du cou de la demoiselle, tournant légèrement la tête sur le côté pour apercevoir cette petite goutte sur mon épaule alors que je m'interrogeais sur son origine. Elle ne pouvait pas venir de mes cheveux dans la mesure où ils étaient en arrière et plaquées contre ma peau, sans parler que l'eau qui c'était imprégné dans mon cuir capillaire était maintenant nettement refroidit au contact de l'air. Je tournais donc lentement mon regard vers Belladona pour voir qu'elle pleurait. D'une certaine manière j'étais un peu satisfait dans la mesure où j'avais promis de tout lui apprendre et que je n'avais pas vraiment pût lui expliquer ce qu'étaient des larmes lorsque j'en avais produit, et donc maintenant elle pouvait savoir par la pratique. Mais d'un autre côté la voir ainsi faisait grandir une certaine peine en moi, en particulier car ce n'étaient pas des larmes de joie et je celles ci étaient produites à cause de moi, aussi je la prenais par les épaules, inquiet.
« J-je suis désolé ! » Je laissais mes mains glisser sur ses bras pour les examiner. « Je t'ai fais mal quelque part !? » J'apposais mes paumes sur son ventre, mais visiblement je n'avais aucune fibre sous les ongles et il n'y avait pas de sève qui s'écoulait de son corps. Est-ce que c'était me voir ainsi qui créait chez elle autant de peine ? Probablement.

Je ne pouvais nier que je m'en voulais. Depuis que j'étais entré dans sa vie je lui avais causé quelques soucis : par ma faute elle avait connue la crainte rentrer dans cette ville maudite ; elle avait été blessée par un monstre et avait mit sa vie en danger pour me soigner ; elle avait aussi dépensée son argent uniquement car j'étais avec elle ; et enfin je lui causais actuellement beaucoup de peine.
Mais d'un autre côté je répondais à toutes ces questions et je comblais sa solitude. Je lui faisais découvrir des choses dont elle ne pouvait soupçonner l'existence et je pouvais la voir rire et sourire, s'extasier et s'amuser devant des choses pourtant tellement simple. Et puis je lui faisais connaitre les sentiments, aussi bien de peine que… Non. Pour ce qui était du désir et de l'amour, je n'en savais encore rien.
En fin de compte, il fallait croire qu'il n'y avait pas de plaisir sans souffrance.


« Pardon… Je suis désolé… » Je me redressais maladroitement, la saisissant par la main pour l'aider elle aussi à se redresser. J'avais toujours mal au crâne et vu les mouvements que j'avais du faire cela réveillait un peu les blessures de mon corps, sans pour autant les rouvrir, heureusement. Je m'approchais doucement du lit en sa compagnie pour finalement m'y asseoir, la regardant d'un air désolé. J'aurais voulu l'embrasser, mais je n'avais pas envie de lui faire connaitre le goût que j'avais dans la bouche, déjà que le fait de le sentir me donnait envie de vomir…
« Je… Tu peux m'apporter de quoi me nettoyer l'intérieur de la bouche… ? J'aimerais t'embrasser… »
C'était égoïste de la faire travailler alors que pourtant j'étais la propre cause de mon mal-être, mais pour l'instant je n'étais pas capable de grand chose si ce n'est lui causer plus de chagrin si j'essayais d'agir par moi-même…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 04 Mar 2011, 19:19

La seconde larme n'eut pas le temps de perler, Vilal avait levé les yeux vers elle et d'un seul coup la chaleur l'avait gagné, aussi vite que si rien ne venait de se passer, la plante se mit à sourire timidement

«Non... tu ne m'as pas fait mal...» avait-elle prononcé d'un murmure à peine audible alors que l'odeur encore nauséabonde parvenait à ses narines en légères effluves. Mais elle ne grimaçait pas, trop soulagée qu'il se lève enfin et la conduise dans la chambre. Elle craignait toujours qu'il ait froid, cependant, il ne prenait toujours pas soin de se couvrir, ne serait-ce que d'une serviette. Lorsqu'il s'installa sur le lit, elle se plaça en face et sourit lorsqu'il lui demanda quelque chose pour se rincer la bouche. Elle rit même en tendant son poignet juste au niveau de son nez

«Hum... je crois que j'ai ce qu'il te faut! Mets la tête en arrière et ouvre la bouche! »

Elle se leva pour bien se mettre au-dessus de lui, décrochant l'extrémité d'une de ses lianes et la pressant pour en extraire la sève sucrée de son sérum guérisseur, les gouttes commencèrent rapidement à perler, si l'orphe avait des plaies ou des aphtes dans la bouche, au moins, ce ne serait rapidement plus qu'un souvenir. Il lui fallut plusieurs minutes afin d'extraire suffisamment de sérum pour que ça atténue l'odeur de son haleine, elle retira son poignet de sous son nez et se pencha pour renifler un peu et sourit

«Voilà!»

Elle posa alors un genou de chaque côté de ses hanches de manière à se retrouver de nouveau au-dessus de lui et l'enlaça pour l'embrasser intensément. Elle avait oublié un léger détail, mais d'un autre côté, avec tous ces évènements, la machine s'était calmée, on ne pouvait donc pas lui en vouloir. Mais elle ramena rapidement sa main sur le front de l'orphe et se détacha de lui

«Je suis allée chez l'herboriste t'acheter quelque chose pour ton mal de tête, mais c'est très fort, alors tu risques de t'endormir une fois que tu l'auras pris, attends.»

Elle recula vivement et retourna rapidement dans la salle de bain pour voir l'infusion, visiblement c'était bon. Elle servit une tasse et revint doucement, prenant soin de ne rien renverser, ses yeux suivant tantôt le liquide fumant, tantôt ses pieds pour voir où elle marchait. Elle revint vers lui et tendit le récipient presque sous son nez à nouveau. Il restait encore une bonne heure avant que le soleil ne se couche, mais ça lui était égal qu'il dorme maintenant, après tout, elle pourrait toujours lui passer le baume pendant qu'il dormirait, et elle s'allongerait à ses côtés afin de se refermer à son tour.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 05 Mar 2011, 15:38

Lorsqu'elle m'avait embrassé, j'avais pût sentir l'excitation et le désir monter en moi, et au vue de la position tendancieuse dans laquelle nous nous trouvions elle n'aurait probablement pas tardée à le sentir si elle avait fait durer cet instant plus longtemps. Mais « heureusement » elle semblait être assez raisonnable par moment, aussi je la voyais déjà retourner dans la salle de bain pour ramener quelque chose qui… sentait fort. Ce n'était pas nécessairement une odeur désagréable en comparaison de celle qu'avait eût ma bouche il y a quelques instants, mais c'était un peu trop prononcé pour moi, sans doute avais-je aussi hérité de l'odorat des prédateurs. Ou bien alors j'avais simplement un peu de mal avec cette odeur ci en particulier, car il était vrai que jusque là je n'avais pas spécialement fait attention aux autres parfums que j'avais pût sentir, si ce n'est celui de la jeune plante que j'avais l'impression de sentir s'imprégner à ma peau à force d'être en son contact, ce qui était bien loin de me déplaire de toute manière.

Je saisissais alors la tasse avec précaution afin de ne pas me brûler ni de la faire tomber. Je ne savais pas si je devais la boire directement, mais dans la mesure où j'avais toujours mal au crâne j'aurais peut-être dû, même si j'avais l'amer sensation qu'il ne s'agissait pas d'une simple migraine mais de quelque chose de bien plus particulier. Je déposais donc la tasse sur la table de chevet sans même y avoir touchée pour le moment et je me tournais de nouveau vers Belladona. Elle serait probablement inquiète de me voir ne pas boire ce qu'elle était allée chercher, aussi je lui souriais pour me faire rassurant.

« J'aimerais profiter encore un peu de toi avant. » Enfin, je disais ça mais je savais que j'aurais très bien pût le faire le lendemain matin, même si cela ne m'empêchait pas de le faire aussi à ce moment. De plus, elle avait dit que je risquais de m'endormir, pas que ce serait le cas, donc j'aurais probablement la possibilité de pouvoir danser avec la fatigue quelques instants avant qu'elle ne gagne, car de toute manière elle gagnait toujours.

Je venais alors saisir la demoiselle par les mains, l'attirant vers moi lentement mais sûrement alors que je me laissais tomber doucement en arrière, l'entrainant donc avec moi jusqu'à ce qu'elle se retrouve allongée sur mon corps, sa poitrine se compressant contre mon torse alors qu'elle devait probablement pouvoir sentir mon rythme cardiaque s'emballer à cet instant. En tout cas, moi j'avais la sensation que sa sève circulait déjà un peu plus rapidement au niveau de son estomac. Je me voulais donc un peu plus pressant lorsque je laissais glisser mes doigts sur les siens pour finalement rompte ce contact pour un nouveau, ramenant mes bras dans son dos pour l'attirer un peu plus contre moi, mes lèvres se liant aux siennes alors que j'entrouvrais légèrement ma bouche pour venir déguster sa langue de la mienne. Il fallait croire que maintenant qu'elle m'avait autorisée à faire ça en prenant elle même l'initiative, j'avais du mal à me passer de cette fougue dont je faisais preuve. Mais aussi, comment pouvais-je résister à un tel geste ? C'était pour moi comme un second souffle de vie dont je ne pouvais plus me passer, comme une drogue douce et délicate qui me permettait de survivre à la dure réalité. J'essayais toutefois d'être calme, de ne même pas penser à mes pulsions primitives dans le seul but de pouvoir profiter d'elle sans aucune arrière pensée… mais il fallait croire que je n'étais pas très doué, que ce que je semblais désirer et que ce désirait mon subconscient était sensiblement différent, car même si à cet instant je ne voulais pas m'adonner à ce genre de chose, mon corps lui réagissait comme tel.
J'en faisais toutefois abstraction et je continuais de l'embrasser. Cela me permettait de ne pas trop penser à la douleur qui me martelait le crâne et ça m'empêchait aussi de rassasser le nouveau souvenir que j'avais en tête. J'en parlerais demain à la demoiselle, en espérant qu'elle ne prendrait pas mal que j'avais pût fricotter avec une femme aussi séduisante. En même temps, je n'avais pas mal prit le fait qu'elle c'était fait tripotter par son amie afin qu'elle sache comment était son corps, donc il n'y avait pas vraiment de problème. De plus, si cette femme m'avait poignardée, j'avais des raisons de la retrouver pour connaître le fin mot de l'histoire. Ainsi j'avais une seconde piste…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 05 Mar 2011, 16:11

Lorsque Vilal posa la tasse sur la table de chevet, la picaris eut un regard triste... une fois de plus, elle ne servait à rien. Il ne voulait pas se soigner, et ça l'inquiétait encore plus. Mais il lui annonça simplement qu'il voulait profiter encore un peu d'elle, avant de s'endormir sûrement. Alors elle sourit et l'embrassa à nouveau avant de basculer sur lui et de se blottir un peu plus. Décidément, elle avait l'impression qu'ils ne faisaient que ça, mais d'un autre côté, ce n'était pas comme si la plante avait besoin de faire beaucoup de choses différentes toute la journée, elle était quand même capable de rester allongée dans l'herbe sans bouger pendant des heures.

Elle resta donc là, profitant, glissant sa langue dans sa bouche et jouant de ce nouveau jeu, ses cheveux avaient glissé sur le côté et les lianes continuaient de parcourir sa peau. Elle craignait toujours qu'il ait froid, même s'il semblait sec désormais. Elle l'embrassa encore puis recula pour baisser un peu les yeux, sentant malgré tout du changement dans l'anatomie de l'orphe

«Dis... pourquoi certaines parties de ton corps changent? Est-ce que c'est un peu comme mes lianes? Vous, les humains, avez la possibilité de changer? »
Elle cligna un peu des yeux d'un air curieux et prit appui pour regarder ses lianes à elle

«Hum... quoi que mes lianes ne peuvent pas vraiment grandir ou rétrécir, ni se durcirent pour ressembler à des bâtons... est-ce que c'est propre aux humains? Et pourquoi?»

Elle avait penché la tête sur le côté, puis s'était elle-même décalée pour lui montrer de quoi elle parlait, maintenant que le désir de l'orphe était revenu. Elle s'abstenait toujours d'y toucher, au cas où. Il ne lui avait toujours pas expliqué clairement comment le pollen pouvait s'échapper et aller fertiliser les femelles humaines alors bon. Elle leva les yeux vers la fenêtre qui était fermée, donc normalement, ça ne pouvait pas s'envoler dehors? Elle se pinça les lèvres avant de plonger ses yeux dans les pupilles fendues de Vilal et attendre la réponse à sa question, même si elle se doutait qu'il préfèrerait surement l'embrasser plutôt que répondre, surtout s'il avait toujours mal à la tête.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 05 Mar 2011, 18:15

Je me trouvais de nouveau dans l'embarras, mais il fallait croire que je l'avais bien cherché. Mais d'une certaine manière, vis-à-vis de la jeune plante, ça ne pouvait vraiment pas être gênant dans la mesure où elle ne savait simplement pas de quoi il s'agissait. Aussi, qu'importe les termes et l'explication que je pourrais fournir ce ne serait jamais vraiment un problème… du moins pour elle… Oui, car malheureusement, j'avais beau essayer de me persuader de penser ça, pour moi, cela restait tout de même gênant à expliquer dans la mesure où j'avais connaissance de ce que c'était. De plus, j'imaginais déjà que lorsqu'elle rencontrerait de nouveau son amie elle irait lui raconter que je lui avais appris plein de chose, et donc forcément cette discussion aussi. J'aurais tout aussi bien pût dire à la demoiselle que c'était un sujet sensible, mais pour l'instant je devais encore répondre à sa question, même si je sentais mon teint être un peu rouge.
« Voyons… » Disais-je un peu pensif, cherchant comment je pourrais lui expliquer ça pour que ce soit clair. « Le corps humain ne change pas vraiment, seules quelques parties en sont capables lorsqu'elles sont stimulées. » Bien entendu, là elle ne devait pas avoir l'impression d'avoir fait grand chose qui pourrait susciter une transformation de mon anatomie. « Après, on peux aussi faire naître ce changement par des mots ou des gestes, et là en l'occurence c'est ma proximité avec toi qui… »
Je m'arrêtais quelques instants de parler. Là c'était gênant d'avouer une telle chose dans la mesure où elle voudrait sans doute en savoir plus ou que sa réaction risquait d'être inattendue. Il aurait été tellement plus simple de s'adonner à la pratique plutôt qu'à la théorie pour qu'elle puisse comprendre, mais malgré que j'en avais l'envie je ne pouvais pas succomber à un tel désir qui, selon moi, m'était plus dicté par mon membre que par ma conscience. Après… Non. Dans tous les cas je ne pouvais pas. Mais c'est vrai que… Quel crétin primitif je fais !

En fin de compte, j'avais surtout besoin de savoir si elle le voulait vraiment. J'étais persuadé que dans tous les cas sa curiosité lui intimerait que oui, elle voulait se laisser tentée, mais elle ferait peut-être plus ça pour me faire plaisir qu'autre chose, et même si elle ne devait avoir aucune notion de plaisir à ce niveau là par son inexistence expérience il faudrait tout de même qu'elle ressente le besoin d'une fusion physique entre nos corps. Après si elle ne souhaitait jamais une telle chose, il faudrait peut-être que je brusque un peu la demoiselle, mais dans la mesure où elle semblait maintenant apprécier que l'on s'embrasse à tel point qu'elle souhaitait parfois d'elle même se contact, pourquoi ne pourrait-elle simplement pas désirer avoir un ébat de sa propre volonté ? Puis elle m'avait dit que son amie l'avait examinée, mais elle ne m'avait pas précisée ou non si elle avait réessayée par la suite. Enfin, j'en oubliais presque je n'avais pas terminé ma phrase, et bien une minute c'était écoulée depuis.

« On va dire que c'est toi qui me fait cet effet. » Bien entendu et là encore, elle risquait de ne pas comprendre ce qui pouvait être un peu problèmatique. « Surtout ne vas pas croire que c'est quelque chose de mal. Au contraire, quand nous sommes entre nous on peux même dire que… » Je déglutissais. « … c'est bien. » J'avais toujours peur qu'elle ne comprenne pas ou qu'elle souhaiterait répéter à chaque fois ce que nous faisions. Et même si cela ne me dérangeait pas vraiment dans certains cas, celui-ci voulait que si elle me mettait à chaque fois dans un tel état lorsque nous étions seuls notre relation n'irait pas nécessairement très loin. Après, malgré qu'elle paraissait naïve, elle avait toutefois un cerveau en état de marche, aussi elle devait pouvoir se douter qu'il y avait un temps pour tout. Mais là par exemple, nous avions justement le temps, et je craignais effectivement que c'était dans ce genre de moment qu'elle voudrait à chaque fois me mettre ainsi dans l'embarras.

Pour le moment, je préfèrais apporter un peu de précision.

« Enfin, si cette partie ci de mon corps change c'est car j'aurais envie de faire des "galipettes" avec toi. » Je rigolais légèrement, ma voix résonnant au travers de la pièce alors que chaque vibration provoquant une nouvelle secousse douloureuse dans ma tête. En plus, cette phrase était contradictoire avec plusieurs pensées que j'avais pût avoir jusque là : je ne pouvais pas me laissais aller à ce genre de désir, et je n'aimais pas employer ce genre de termes. Mais il fallait bien qu'elle puisse comprendre… « D'ailleurs, pour que cela se fasse, il faut que je sois dans cet état là, sinon ce n'est pas vraiment possible. »
Décidément, en comparaison de ce sujet ci, tous les autres étaient particulièrement simples à expliquer. Enfin, il s'agissait de celui dont nous avions parlé le plus, mais aucun ne me venait vraiment en tête comme plus compliqué…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 05 Mar 2011, 18:37

Les yeux de Belladona n'avait cessé de passer du visage de Vilal à la source de sa question, essayant de comprendre ce qu'il lui expliquait. Visiblement, c'était une manifestation d'un sentiment ou d'une sensation, un peu comme le frisson lorsqu'il a froid, ou la transpiration lorsqu'il a chaud.

Puis il parla des galipettes et elle fit une petite moue perplexe dans la mesure où elle ne savait toujours pas ce que c'était. Elle fixa intensément la partie intime de l'orphe, cherchant à comprendre, c'est vrai que comme ça, ça ressemblait plus à un tuyau que lorsque c'était tout raplapla... et puis elle écarquilla les yeux... tuyau? tuyauterie? Elle baissa les yeux sur son bas ventre à elle, puis sur celui de Vilal plusieurs fois alors que son petit cerveau commençait enfin à faire le rapprochement - mieux vaut tard que jamais

« Ooooh!! Est-ce que... est-ce que ça veut dire que ça, ça doit aller dans ma tuyauterie? C'est ça les galipettes? Et c'est censé faire quoi?? »

Elle ressemblait désormais à une petite fille à qui on apprenait les règles d'un nouveau jeu, elle s'assit sur le ventre de l'orphe en prenant garde à l'engin pour le moment, l'ayant dégagé délicatement de sa main pour ne pas prendre le risque de s'assoir dessus, sans se douter que ce simple contact aurait pu faire encore plus d'effet à son compagnon. Maintenant qu'elle était ainsi au-dessus de lui, ses yeux pétillaient et elle posa ses mains sur son torse avec un large sourire. Elle savait qu'il avait mal à la tête, donc ils ne pourraient pas essayer maintenant

«Tu promets que tu me montreras? S'il te plait!! Pas maintenant car je sais que tu as mal à la tête, mais... »

Elle se pencha et se retrouva tout près de lui et de ses lèvres

«Est-ce que c'est aussi bien que lorsque tu m'embrasses? Ou encore mieux? Ou ça n'a rien à voir? »

Fleïana lui avait dit qu'aucun homme ne devait aller par là. Mais Vilal lui avait dit que c'était surtout les hommes qui voulaient abuser d'elle qui n'en avait pas le droit. Si c'était elle qui demandait, c'était pas pareil non? Fleïana ne lui en voudrait pas?

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 05 Mar 2011, 19:43

La simple de pouvoir imaginer la demoiselle sur moi en train de… Bref. Cette simple idée était particulièrement attrayante à tel point que je ne prêtais presque plus attention au fait qu'elle m'avait touchée à cette partie pour s'assœir sur moi. Toutefois je ne restais pas trop longtemps dans ma rêverie car selon moi, il y avait quelque chose d'anormal dans ce qu'elle disait.

Je commençais tout d'abord par lui répondre, par politesse.

« Ça peux être à la fois ce que tu dis, tous en même temps, ou rien. » Bien entendu, dit comme ça, c'était très flou. « Cela dépend simplement des gens. Pour certain ce sera aussi intense qu'un baisé. Pour d'autre ce le sera bien plus. Et pour d'autre encore ce sera totalement différent. Puis il doit même y en avoir qui n'aime pas. » Je ne savais pas si c'était plus clair, mais après c'est tout ce que je pouvais dire pour la renseigner pour le moment. J'aurais aimé pouvoir détailler cela plus en détail, mais c'était déjà assez complexe et j'étais limité par ma mémoire, aussi je lui souriais comme pour m'excuser de ne pas avoir sûe lui répondre clairement. « Enfin tu le sauras bien assez tôt. Je l'ai visiblement déjà fait car je semble comprendre comment cela fonctionne, mais je n'arrive pas à m'en rappeler. »
Je détournais brièvement le regard sur le côté sans pour autant tourner la tête. Un voile triste se dessinait sur mon visage, ce qui me rappelait que j'avais toujours ce handicap qui m'empêchait de me souvenir de qui j'avais été, même si pour l'instant ma nouvelle vie s'annonçait être très agréable et douce, mais oublier sa première fois qui devait tout de même être un moment mémorable était un peu comme une honte… Du moins de mon point de vue, et si ça se trouve je ne pensais pas de la sorte autrefois.

Je pouvais alors en venir au point qui me dérangeait un peu, mon regard se tournant de nouveau vers elle avec un sérieux certain.

« Mais il faut que tu sois bien sûr de vouloir faire cela avec moi. » J'étais probablement égoïste de lui dire ceci, ou plutôt jaloux. Dans le fond, je ne désirais pas vraiment qu'elle veuille le faire une quelconque personne. C'était sans aucun doute la part la plus méprisable de moi dans la mesure où je voulais simplement la garder pour moi, que je ne voulais pas que quelqu'un puisse se l'approprier. Quoi de plus logique lorsque l'on faisait s'épanouir une fleur avec son amour que de vouloir la préserver et la garder près de soi ? « Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère tu sais, il faut que tu le veuille vraiment et que tu en sois parfaitement certaine. »
Comme elle était proche de moi je pouvais sentir son souffle venir caresser mes lèvres, et je n'avais pas vraiment la possibilité de résister plus longtemps, relevant légèrement la tête pour lui décrocher un baisé. « En tout cas, si c'est vraiment ce que tu souhaites, c'est d'accord… » Je lui souriais tendrement, bien qu'un peu gêné malgré tout, mais je pensais réellement ce que je disais.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 05 Mar 2011, 20:30

Belladona pencha la tête sur le côté et se pinça un peu les lèvres avant qu'il ne l'embrasse à nouveau. Elle fit une petite moue déçue, cherchant à comprendre ce qu'il venait de dire

«Mais... comment je sais moi? Comment je pourrai savoir si j'en ai envie alors que là maintenant j'en ai envie? C'est pas la même chose? Il y a plusieurs envies? »

Elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire, là elle était curieuse, elle voulait savoir ce que ça faisait, mais visiblement il lui disait qu'il fallait qu'elle en ait vraiment envie, mais pourtant c'était le cas non? Pourquoi disait-il qu'elle n'en était pas certaine? Elle était un peu triste de savoir qu'il l'avait déjà fait sans s'en souvenir, il aurait peut être pu lui expliquer mieux que ça, c'est sur que ce ne devait pas être facile pour lui de lui expliquer alors qu'il avait perdu la mémoire.

Elle se redressa pour se remettre en position assise au-dessus de lui et son regard se fit un peu triste

«Pardon... je suis désolée, je ne devrais pas poser ces questions alors que tu cherches ton passé...»

Elle haussa les épaules et se pinça les lèvres d'un air un peu déçu

«Et puis, tu dis qu'il faut que j'en ai envie mais je suppose qu'il faudrait que tu en aies envie aussi et ça ne doit pas être le cas...»

Oui, il est vrai qu'il avait dit qu'il était d'accord, mais elle avait l'impression qu'il se forçait en réalité pour lui faire plaisir et satisfaire sa curiosité. Elle se mit donc simplement à jouer avec ses doigts sur le torse de l'orphe, sans se douter sur dans son dos, ses cheveux et ses lianes reposaient sur l'instrument interdit et devaient probablement avoir leur petit effet involontaire...

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 05 Mar 2011, 21:46

Je rigolais légèrement. D'accord ce n'était pas bien de me moquer d'elle alors que l'expression de son visage n'était pas celle que j'aurais souhaité voir, mais je trouvais ce qu'elle disait amusant dans la mesure où vu l'effet qu'elle me faisait, il aurait été ironique que j'en ai pas envie. Bien entendu elle ne pouvait pas comprendre pourquoi je m'amusais de ce qu'elle disait, et je cessais mes ricanements pour lui sourire doucement afin de commencer mon explication.
« Je ne serais pas dans cet état là si je n'en avais pas envie, crois-moi. » Et comme je pouvais en même temps sentir certaines de ses lianes chercher je ne sais quoi là où mon désir était attisé, je ne pouvais pas vraiment garder une expression souriante très longtemps, resserrant déjà les dents pour ne pas émettre de bruit sourd. Bien entendu cela ne serait jamais vraiment suffisant pour conclure quoi que ce soit, mais si ça commençait ainsi je n'étais pas certain de pouvoir résister, et son désir de découverte serait probablement assouvit plus tôt que prévu. J'avais beau avoir mal au crâne, je doutais fortement qu'une fois dans le feu de l'action ce serait ça qui m'empêcherait de m'adonner à ce genre de plaisir, aussi à ce rythme et si cela continuait plus longtemps… j'allais probablement succomber à la tentation.

J'essayais toutefois de me concentrer. J'aurais simplement pût déplacer la demoiselle pour ne plus sentir ses lianes jouer avec moi, mais pour l'instant j'avais simplement envie de continuer de l'avoir en face de moi et de lui parler. Je déposais donc l'une de mes mains sur les siennes qui se trouvaient sur mon torse et je les serrais assez fort pour qu'elle parfaitement mon contact, aussi bien celui de mes doigts et de ma paume que de mon cœur qui battait actuellement pour elle.

« Pour en être sûre… » Même quand je parlais j'avais l'impression de garder sans m'en rendre compte ma mâchoire serrée. « Il te suffit de savoir si tu désires faire cela uniquement avec moi, ou si tu désirerais aussi le faire avec n'importe qui te le proposerais. » Je me voulais extrêmement franc. Après tout, si cela pouvait lui permettre de savoir, il n'y avait rien à craindre, et au moins je répondais à sa question. Bon, je ne répondais pas clairement à celle qu'elle m'avait posée quand au fait qu'elle ne savait pas si j'en avais moi-même envie, mais si je voulais exprimer ce que je ressentais j'aurais probablement fait cela avec des tas de métaphores qu'elle n'aurait pas compris car bien trop compliqué pour quelqu'un qui n'y serait pas habitué. Sauf si j'utilisais un langage relativement simple et parlant des plantes, mais pour le moment je préfèrais encore attendre sa réaction.

Ce qui était certain c'est que moi, je venais d'en avoir une : j'émettais un léger gémissement en sentant l'une de ses lianes me contournait pour ensuite s'enrouler autour de moi tel l'aurait fait un serpent aggripant sa proie pour pouvoir la déguster. Elle allait sans doute pensée que j'avais mal, mais l'expression plaisante et mon sourire sur le visage signifiait clairement que non, sans parler que j'étais cette fois-ci très rouge et que mon cœur battait la chamade. Je laissais alors ma main libre glisser le long de son bras en remontant pour ensuite atteindra sa nuque que je caressais doucement, comme si je m'apprêtais à la rapprocher de moi pour l'embrasser.

« Ma migraine est supportable si c'est pour passer un peu plus de temps éveillé avec toi. » D'une certaine manière, je voulais vraiment répondre à sa question, ne plus la laissait dans l'ignorance, comme je le lui avais promis. Aussi, si tu es prête, je vais essayer de t'apprendre, même si je vais redécouvrir en même temps que toi. » Je lui souriais doucement, prêt à l'embrasser quelle que soit sa réponse. Bien entendu elle devait être inquiète quand à mon mal de crâne, mais si je lui avais que ça allait, j'imagine qu'elle pourrait me croire. Au pire, je pouvais toujours prendre cette infusion et lutter contre la fatigue. De toute manière l'excitation serait probablement un très bon stimulant, même si cela pouvait avoir raison de moi avant le final…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 05 Mar 2011, 22:07

Alors qu'il serrait sa main dans la sienne, la jeune plante ignorait totalement ce que ses lianes faisaient dans son dos, même s'il était évident que cela faisait de l'effet à son compagnon. Elle mit alors un doigt sur ses lèvres, dans une moue signifiant clairement qu'elle réfléchissait à ce qu'il venait de lui dire. Vouloir le faire avec quelqu'un d'autre? Mais pourquoi? Elle n'aimait déjà pas qu'un autre que lui la touche, alors... elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire

«Hum... tu es le premier humain qui accepte de me toucher, et je sais que je n'aime pas quand un autre que toi me touche, même s'il ne veut pas me faire de mal non plus... alors...»

Effectivement, sa définition n'était peut être pas correcte dans la mesure où elle ne ressentait pas le désir à proprement parler, tout ce qu'elle avait en elle, c'était ce puissant sentiment de curiosité, cette envie de savoir, de connaître, car depuis qu'elle le connaissait, elle avait réussi à mettre enfin une sensation sur de nombreux mots, comme la peur, le doute, l'envie aussi... peut être pas l'envie dont il parlait, mais elle commençait à comprendre ce que c'était. Car elle aimait quand il l'embrassait sur les lèvres et sur sa peau alors qu'elle ne voulait pas qu'un autre le fasse, elle aimait lorsqu'il glissait sa langue dans sa bouche alors qu'elle refuserait catégoriquement que quelqu'un d'autre s'y risque. Donc, en toute logique pour elle, elle aimerait la suite et ne voudrait le faire avec personne d'autre, c'était sa propre logique.

«Mais toi? Tu m'as dit que tu l'as déjà fait avant non? Donc tu aurais envie de le faire avec d'autres? Pourquoi moi je dois pas vouloir le faire avec d'autres et toi oui?»

Elle se pinça les lèvres, il était prêt à lui montrer, et sa sève circulait vite dans son organisme à l'idée de savoir enfin ce qu'il allait se passer. Elle se pencha donc en avant, ses lianes libérant leur proie pour qu'elle puisse attraper ses lèvres et s'y attarder un moment. Les pressant légèrement et glissant ensuite sa langue dans sa bouche, comme si, instinctivement, elle avait compris que cela faisait partie du même genre de jeu.

Elle recula doucement, ses yeux manifestant la demande sans qu'elle ne le sache

«Apprends moi... s'il te plait...»

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 08 Mar 2011, 17:47

Retour des murmures…

Je soufflais doucement, mon corps se soulevant à répétition alors que j'essayais de reprendre mon calme, la tête encore pleine d'émotion. Ce n'était vraiment pas simple de garder une totale sérénité après ce qui venait de se passer, mais la voir un peu inquiète me forçait à ne rien laissait transparaitre, à lui sourire docilement. Si mon organisme avait été majoritairement celui d'un félin, j'aurais probablement ronronné, ou bien je me serais reposé jusqu'à récupérer totalement. Mais là, je voulais encore profiter d'elle avant de dormir, et d'ailleurs je voulais pouvoir m'endormir paisiblement à côté d'elle sans me soucier de rien d'autre. Mais pour le moment je devais me vouloir rassurant, même si j'avais mal malgré tout.
« Ne t'en fais pas. » Lui disais-je en souriant, glissant ma main sur son visage pour caresser délicatement sa joue. « Ça fait un peu mal, mais ça va. » Bon, je disais un peu mais en réalité j'avais l'impression que tous mes muscles me tiraient, et à chaque fois que ma cage thoracique se soulevait j'avais un peu plus mal. Mais au moins, intérieurement, j'allais bien, et cette douleur était comme une douce bénédiction, aussi je la trouvais vraiment supportable pour le plaisir donné.

Je me redressais alors doucement afin de m'assoir près d'elle, repliant mes jambes en dessous de moi en grimaçant. Si j'étais épuisé, elle semblait visiblement en pleine forme, et cela me rendait encore plus… joyeux, lui souriant donc plus tendrement encore. Je m'inquiétais quand même un peu dans la mesure où il s'agissait de sa première expérience, que je voulais savoir clairement ce qu'elle avait pût en penser, aussi je venais alors déposer ma main sur son ventre que je caressais doucement du bout des doigts, comme inquiet de savoir si son organisme avait tout absorbé ou non.

« Et toi ? » Ma voix se voulait visiblement apaisée, à la limite du murmure. « Comment te sens-tu ? » En soit, je ne doutais pas que ce serait une variante de « bien » mêlé à l'entonnement, la joie, et toutes autres sentiments et expressions qui caractérisaient vraiment Belladona, mais je voulais savoir en détail comment, ça cela lui avait vraiment plus, si j'avais été satisfaisant. Je me posais peut-être un peu beaucoup de question, mais dans tous les cas, moi, je n'avais pût rêver vraiment mieux. Peut-être plus long, rien de plus.

En attendant sa réponse, mon regard se portait vers l'infusion qu'elle avait préparée, puis la lotion qui devait apaiser mes blessures. Je voulais me pencher pour prendre la tasse de thé, mais je sentais mes cotes et mon estomac me faire mal lorsque je me courbais un peu vers l'avant, et alors que je caressais doucement son ventre, là où une humaine aurait eut un nombril, je lui souriais timidement, les joues légèrement rosées.

« Tu peux m'aider ? » Lui demandais-je un peu gêné d'une voix basse, presque implorante. « S'il te plait… »

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 08 Mar 2011, 21:04

Belladona allait tellement bien qu'elle aurait pu lui sauter au cou, là comme ça sans raison. Ses petits yeux pétillaient de joie d'être aussi bien alors que le soleil allait se coucher. Elle l'enlaça et l'embrassa passionnément avant que le flot de paroles ne sorte du bout de ses lèvres

«C'était incroyable! Formidable! Jamais je n'ai ressenti ça! J'avais chaud partout, c'était comme si ma sève entrait en ébullition mais c'était fantastique!»

Elle faisait également de larges gestes de ses mains, comme une enfant qui raconterait la sortie du plus grand manège qu'elle n'ait jamais vu! Elle était tout simplement enthousiaste et excitée comme une puce!

«Dis, on aura le droit de le refaire ou c'est quelque chose qu'il faut faire qu'une fois?»

Oui car franchement, si ils n'avaient plus le droit de le faire, c'était peut être la fin du monde à ce stade! Elle cligna plusieurs fois des yeux en fixant Vilal jusqu'à ce qu'il mentionne qu'il avait besoin d'aide

«Oh oui! Excuse moi attends... ah zut! ça a refroidi.. allonge toi! Je vais en faire d'autre!!»

Elle se leva et le prit par les épaules pour l'aider à s'allonger sur le dos en lui souriant, elle prit la tasse et alla rapidement dans la salle d'eau pour jeter la tisane froide et refaire chauffer de l'eau. Elle en mit un peu dans un des petits bacs, elle ne pouvait pas le remplir, il serait trop lourd. Et elle remplit à nouveau la théière et remit des herbes, heureusement qu'il lui en avait donné plusieurs ballotins. Pendant que l'infusion se préparait, elle revint doucement dans la chambre avec le bac d'eau chaude dans laquelle elle avait mis une serviette. Il semblait que désormais, rien ne pouvait retirer le sourire sur le visage de la plante. Les fleurs dans ses cheveux étaient bien ouvertes, malgré l'heure tardive, puis elle le posa à terre à côté du lit et essora la serviette pour commencer à nettoyer le ventre de l'orphe

«L'herboriste a dit qu'il fallait que tu sois propre avant de passer le baume! C'est normal si tu as transpiré autant?»

Elle se disait qu'il devait avoir faim aussi, mais s'il prenait l'infusion, il risquait de s'endormir avant de manger... enfin, au moins il n'aurait plus mal à la tête, normalement. Elle nettoya de manière attentionné son torse, son regard avait désormais totalement changé, si avant elle le regardait avec admiration parce qu'il lui apprenait beaucoup de chose, maintenant, c'était comme si l'orphe était la plus belle créature au monde. Elle observait chacun de ses muscles avec une sorte d'adoration, ses yeux s'attardant sur les creux et bosses. Lorsqu'il fut correctement rincé, elle retourna à la salle de bain et prit une autre serviette et remplit la tasse de l'infusion avant de revenir vers Vilal. Elle la posa sur la table en souriant toujours comme une enfant la plus heureuse du monde avant de le sécher avec la serviette propre

«Je vais te passer le baume. J'espère que le fait qu'on ait quand même fait des galipettes ne va pas poser problème?»

Elle lui sourit et grimpa à nouveau au-dessus de lui juste pour l'embrasser passionnément. Jamais elle n'avait autant aimé tout ce qu'elle venait de vivre, et elle ne voulait jamais l'oublier. Désormais, sa seule peur était que Vilal l'abandonne et que jamais elle ne puisse ressentir ça à nouveau.

Ses yeux toujours brillants, elle quitta sa position pour prendre le baume et commencer à lui appliquer. Ayant souvent été avec des herboristes au point d'être plus ou moins qualifiée d'herboriste elle-même, elle savait comment il fallait l'appliquer et se mit à lui faire un massage. Ses mains douces s'enfonçaient délicatement dans ses muscles pour bien faire pénétrer la crème, et même si son sourire ne quittait pas son visage, elle était parfaitement concentré sur ce qu'elle faisait. Puis, lorsqu'elle eut terminé, elle prit le coussin derrière lui pour l'aider à se redresser et prit la tasse pour l'aider à porter le liquide doux et chaud à ses lèvres

«Attention, je crois que ce n'est pas très bon...»

Elle avait soufflé un peu sur le liquide pour ne pas qu'il se brûle et l'aida à boire, il devait boire l'intégralité de la tasse. Lorsqu'il termina, elle sourit doucement et le regarda en se pinçant les lèvres

«Dis... et toi? Tu... ça t'a plu?»

Elle était rapidement passé du coq à l'âne, est-ce que l'orphe saurait de quoi elle parlait?

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 08 Mar 2011, 22:31

La voir si enthousiaste était vraiment agréable, et cela m'ôtait l'envie de me reposer tant qu'elle serait comme ça dans la mesure où je trouvais cela dommage de me priver d'un tel spectacle. Mais il fallait tout de même que je sois raisonnable et je me laissais donc faire lorsqu'elle m'appliqua le baume, sentant ses doigts caresser doucement mon corps en me faisant frémir. Plusieurs fois j'avais eût dans l'idée de déposer mes mains sur elle et de recommencer, mais je n'étais pas vraiment en état pour le moment et je doutais fortement que je puisse assurer un second tour. Après, elle avait dûe pouvoir comprendre le principe maintenant, donc elle aurait tout aussi bien pût mener la danse elle même, en particulier dans la position dans laquelle je me trouvais : je n'aurais même pas eût besoin de bouger vraiment qu'elle aurait pût s'exciter d'elle même sur moi. Mais il aurait été bête de gâcher une autre de ces infusions alors que nous aurions pût reprendre cela directement après s'être accordé quelques minutes de repos.

Elle terminait juste de passer le baume, mon regard restant plongé dans ses yeux. Bon d'accord, comme elle était assise sur moi il m'arrivait peut-être un peu trop souvent de loucher sur son corps, en particulier car il possédait des courbes très agréables à regarder, pour ne pas dire parfaite. Mais en même temps je ne pouvais pas faire grand chose d'autre pour le moment, si ce n'est boire cette infusion qu'elle me tendait désormais. A la simple odeur je n'en avais pas envie, et elle dûe insister légèrement pour que je trempe mes lèvres dedans, mon refus étant similaire à celui d'un enfant qui ne veux pas boire le sirop pour la toux sous peine qu'il soit simplement infecte. Sauf que comme je ne pouvais pas vraiment lui refuser ça, en particulier avec les efforts qu'elle faisait pour moi, je saisissais donc la tasse que je buvais d'une traite. Et d'ailleurs, cette idée était particulièrement stupide car c'était un peu trop chaud pour mon organisme, ce qui m'arracha une grimace de douleur, ma main venant se plaquer contre ma bouche comme pour retenir un crachat de feu digne des dessins animés. Ce qu'était un dessin animé… Il semblait que j'avais pensé ça un peu trop instinctivement, car je n'arrivais vraiment pas à m'en rappeler…
Déposant alors la tasse sur la table de chevet, je venais saisir les deux mains de la jeune plante pour les serrer entre les miennes, mon regard se faisant plus tendre.

« Merci… »

Peut-être qu'elle ne savait pas pourquoi je la remerciais, mais c'était comme si les mots étaient sortis tout seuls, et je me rapprochais doucement d'elle pour venir souder mes lèvres aux siennes, délicatement, continuant de me satisfaire du parfum de ses lèvres. Sans vraiment m'en rendre compte, je m'avançais un peu plus proche d'elle, mon dos se décollant du coussin qu'elle avait placée derrière moi, comme si je voulais tout simplement être le plus près d'elle possible. Puis enfin, je décollais mon visage du sien, refermant de moitié mes yeux en restant relativement proche d'elle.
« Cela répond-il à ta question… ? » Je disais ça de la même manière qu'un tombeur l'aurait fait, même si je savais que j'étais loin de l'être. Enfin, visiblement, et sans que je comprennes pouquoi, Belladona semblait être sous mon charme, et c'était parfait dans la mesure où moi, j'étais sous le sien. « C'était… Tellement incroyable qu'il n'y a pas de mot pour pouvoir vraiment dire comment c'était. » Je venais encore l'embrasser délicatement, mais uniquement un bref instant pour que comme ça, pendant que je parlais, je pouvais sentir le goût sucré de ses lèvres. « Quand ton corps s'est mit à briller, c'était… Je pense que jamais je ne reverrais quelque chose de plus beau dans ma vie. » Je passais ma langue sur mes lèvres, savourant son parfum qui s'y était imprégné. « J'aimerais vraiment pouvoir revoir ça… »
Je baissais un peu le regard en disant ceci, un peu gêné. Bon, dans la mesure où elle m'avait demandé si nous aurons l'occasion de le refaire, et donc au passage que je répondais à sa question, j'imaginais que oui j'aurais la chance de pouvoir revoir ça, mais je ne pouvais m'empêcher d'être un peu embarrassé. Enfin, je l'étais beaucoup plus lorsque je me rendais compte qu'en baissant ainsi le regard je regardais maintenant sa poitrine…

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 08 Mar 2011, 22:47

Elle le laissa l'embrasser, et au moment où il lui demanda si ça répondait à sa question, son regard se fit curieux et elle s'apprêtait à réponde «euh, non pourquoi?», mais il enchaina pour expliquer avec des mots. Et elle joignit ses mains l'une contre l'autre d'un air enthousiasme, ravie qu'il ait apprécié aussi! Par contre, elle ne s'était même pas rendue compte en fait que son corps s'était mis à briller

«Mon... je me suis mise à briller? Ah bon?»

Elle mit un index sur sa lèvre en levant les yeux au plafond pour réfléchir. Elle s'était remise en position assise au-dessus de lui pour pouvoir le regarder dans les yeux, elle trouvait que c'était plus pratique, même si le regard de l'orphe semblait perdu plus au Sud que dans ses pupilles à l'heure actuelle. Elle essayait de se souvenir, mais elle avait l'impression qu'elle n'avait vu que Vilal pendant toute la séance de galipettes, alors elle n'avait pas du tout remarqué qu'elle avait brillé. Étrange.

Elle posa ses mains avec douceur sur ses côtes en tendant les bras, ramenant ses seins l'un contre l'autre et le fixant d'un air amusé.

«Bon allez! Il faut dormir maintenant! Sinon tu seras encore fatigué demain et on ne pourra pas recommencer!»

Nouveau jeu. Forcément, la jeune plante était tout simplement ravie de sa journée. Jamais elle n'aurait cru découvrir pareille chose, il était tout simplement univers désormais! Elle se pencha pour l'embrasser à nouveau, elle pétillait toujours. Elle l'aida à se lever pour qu'elle puisse retirer le drap avant qu'il ne s'allonge et qu'elle le recouvre avant de se glisser dessous à son tour. Elle alla se blottir dans ses bras, sa main enlaçant de nouveau son torse musclé alors qu'elle laissa son visage au niveau de son cou, son souffle allant se réfugier contre sa peau

«Demain, on ira à Ephtéria. Il doit y avoir une crypte là bas, et les gens sont beaucoup plus gentils. Enfin sauf les soldats il parait. Mais la nourriture est très bonne là bas! Ils font même de la nourriture pour picaris! C'est tellement étrange de manger par la bouche! »

Oui enfin... il y en avait au bal. Il n'était pas dit qu'on serve ce type de nourriture à toutes les auberges... elle embrassa la peau qui se tenait à proximité de ses lèvres. Même si elle n'était pas fatiguée et qu'elle aurait pu rester éveillée quelques heures sans problème, l'habitude de dormir une fois le soleil couché était là. Ses fleurs se refermaient doucement, tout comme ses yeux

«Comment va ta tête? »

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 08 Mar 2011, 23:31

Bon, si nous devions faire ça tous les jours, j'allais devoir assurer pour maintenir la cadence, car mine de rien c'était épuisant. L'idée ne me déplaisait pas vraiment en soit, mais cela risquait d'être très compliqué, en particulier car nous n'aurions pas nécessaiement la possibilité de trouver une Auberge tous les jours, même si rien ne nous obligeait à forcément le faire en profitant du confort d'une demeurre, et je m'imaginais déjà en train de me rouler dans l'herbe à ses côtés, quoi que pour ce scénario ci il vaudrait mieux que ce soit elle qui mène la danse dans la mesure où elle pourrait se recharger en même temps via son contact avec le sol. Enfin, pour le moment mon regard était resté figé sur sa poitrine, en particulier car sans s'en rendre compte elle ne faisait que m'exciter de nouveau un peu plus, ou bien alors elle avait inconsciemment comprise que j'aimais réellement son corps.

Je m'étais ensuite glissé sous la couverture et elle était venue se blottir contre moi. Je sentais effectivement les effets de cette infusion me peser, comme si une barre forçait mes paupières à se refermer d'elle-même. Naturellement j'essayais toutefois de lutter, ne supportant pas l'idée qu'une simple boisson pouvait me mettre dans un tel état, et alors que je passais mon bras autour de Belladona pour la sentir un peu plus proche de moi, je lui murmurais doucement une réponse.

« Elle va un peu mieux… » J'avais senti mes yeux se fermer totalement, aussi je forçais pour les rouvrir et la regarder. « Je pense que d'ici demain, ce sera passé… » Je sentais de nouveau mes yeux se refermer, mais je venais déguster une dernière fois ses lèvres avant de pouvoir m'endormir, laissant quelques instants libre court à mes pensées tout en restant contre elle.

Cela avait été une journée éprouvante et forte en émotion. Je devais encore parler de mes souvenirs à la demoiselle, savoir ce qu'elle en pensait, si elle connaissait éventuellement les personnes que j'avais pût voir. Mais à côté de ces songes douloureux, j'avais pût voir la chose la plus splendide qui soit, et la jeune plante ne c'était même pas rendue compte de ce qu'elle était, et il allait donc falloir que je lui fasse découvrir de nouveau ce sentiment pour qu'elle sache à quel point elle était belle. Après, je n'avais vraiment pas envie que quelqu'un d'autre que moi voit cela. D'accord j'étais égoïste, mais elle était mon unique trésor, et il m'était inimaginable de poursuivre mon existence sans sa présence désormais. Peut-être que nous nous connaissions depuis vraiment peu de temps, mais notre attachement mutuel semblait déjà très fort : moi car je n'avais personne d'autre et que lui dédier mon existence m'apportait une chaleur immense ; et elle car j'étais probablement l'une des rares personnes à lui répondre clairement et à lui faire découvrir tant de chose, et je comptais bien continuer de lui apprendre ce que je savais, en particulier en ce qui concerne les sentiments. Il allait d'ailleurs falloir que je me renforce pour être sûr de pouvoir la protéger, car elle était vraiment fragile. Je pouvais aussi essayer de lui enseigner comment utiliser convenablement son poison, même si je n'avais aucunement envie qu'elle puisse tuer ou faire du mal à quelqu'un. D'ailleurs, moi-même je n'avais pas spécialement envie de ça, mais si c'était pour elle, je jugeais cela nécessaire.

Je cherchais doucement ses lèvres, mais ma tête bien lourde avait commencée à glisser pendant que je m'endormais. Je murmurais donc simplement, comme inconsciemment ou comme si je me parlais à moi-même.

« J'aimerais être de nouveau blottit contre toi à mon réveil… » Oui, car la nuit précédente, j'avais été vraiment rassuré de la sentir si proche de moi, et j'avais l'impression que son contact m'était vraiment nécessaire pour que je puisse m'endormir.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Belladona » 08 Mar 2011, 23:44

«Je serai là...»

Elle n'avait rien dit de plus. De toute manière, où pouvait-elle aller?

Ses fleurs terminèrent de se fermer en même temps que ses yeux, et elle s'endormit paisiblement. Si la picaris n'était pas du genre à être malheureuse, se contentant de vivre au jour le jour, n'exerçant que les activités normales d'une plante, jamais elle ne s'était endormie en étant... heureuse. Cette notion était encore très abstraite dans son esprit, mais elle était bien, totalement apaisée, régénérée, sentir les battements du cœur de Vilal contre elle, sa respiration, ses cheveux qui s'entremêlaient avec ses lianes. Chaque chose à l'heure actuelle la mettait dans un délicieux état de paix.

Lorsque les rayons percèrent le lendemain, les fleurs de la belladone s'ouvrirent doucement en même temps que ses paupières, comme si une alarme silencieuse avait résonné en elle. C'était ainsi, son organisme était rythmé par la nature - et par le corps de l'orphe en d'autres occasions.

Il dormait encore, mais elle tenait à rester près de lui. Elle ferma de nouveau les yeux et se serra un peu plus contre lui, ses doigts glissant sur son flanc pour l'effleurer, ses lèvres déposant un baiser sur sa clavicule. Elle ne bougeait pas, attendant simplement qu'il se réveille alors qu'elle était à ses côtés comme promis. Un autre avantage d'être une plante?

La patience.

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Re: Où allons-nous…?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 09 Mar 2011, 17:19

J'ouvrais doucement les yeux alors que je pouvais ressentir deux choses : les rayons du soleil traverser la fenêtre en lécher une partie de mon visage, ainsi que le contact avec Belladona, son parfum parvenant jusqu'à moi ne me donnait qu'une seule et unique envie, rester ainsi longuement sans me soucier de rien. Mais si je restais bel et bien quelques secondes à profiter de la chaleur du soleil ainsi que de l'odeur de la jeune plante, je finissais forcément par bien me réveiller et me mettre à penser. Au final, il fallait croire que je ne recouvrais pas mes souvenirs à chaque fois que j'étais endormis ou inconscient, car cette nuit avait été un sommeil sans rêve. Après, peut-être que c'était uniquement car j'avais bu l'infusion que m'avait préparée la demoiselle, et donc que mon endormissement avait été plutôt artificiel, mais je ne penchais pas vraiment pour cette théorie dans la mesure où j'étais déjà fatigué avant de m'endormir. Et d'ailleurs en parlant de souvenir je ressassais ceux que j'avais eût en tête, et tous étaient peu accueillant et passable, aucun ne semblait être joyeux. Ma vie avait-elle vraiment été si mauvaise que ça pour que l'on veuille me tuer ? Est-ce que j'avais volontairement cherché à perdre la mémoire et à disparaitre pour ne plus me rappeler de rien, pour ne plus souffrir ? Et pourquoi je ne semblais pas avoir essayé de me défendre des personnes qui avaient cherchés à m'éliminer ? Est-ce que j'avais été simplement trahit à chaque fois ? Tant de questions sans réponses, et probablement personne pour me répondre. Après tout je ne savais même pas depuis combien de temps j'avais disparu, car j'avais beau m'être retrouvé au milieu d'une prairie cela ne me disait même pas depuis combien de temps j'avais été là, même si ce devait être assez limité : comme Belladona m'avait retrouvé mort de soif ce devait être au grand maximum le troisième jour sinon je serais tout simplement mort de soif. Mais les cicatrices que j'avais semblaient être là depuis quelques temps déjà, ce qui me laissait m'interroger sur l'intervale de temps entre chaque souvenir.

Pour le moment, si il y en avait un que je devais privilégier, c'était bien celui où je voyais une personne me ressemblant trait pour trait et qui était probablement ma sœur jumelle. J'avais besoin de savoir ce qu'elle était devenu, car rien ne me disait qu'elle était vraiment morte, et peut-être que la suite de la vision que j'avais eût m'avait permis de la sauver ? Je n'en savais rien, et la seule chose dont j'étais sûr c'est que ce souvenir c'était arrêté trop tôt, mais dans tous les cas j'étais inquiet, car si elle était toujours en vie je devais la retrouver, car peut-être était-elle toujours blessée, ou elle même anxieuse de savoir ce que j'avais pût devenir.

Comme j'avais simplement ouvert les yeux, la nymphe végétale n'avait même pas du voir que j'étais réveillé, aussi je commençais doucement à remuer mes doigts qui venaient frôler son corps, un souffle s'échappant d'entre mes lèvres, un peu comme un soupir, alors que je tournais mon regard vers elle pour m'approcher délicatement d'elle et l'embrasser, comme si je voulais que mon premier contact de la journée soit quelque chose de doux et délicat, et je restais quelques secondes à profiter d'elle avant de la regarder tendrement, décollant enfin mes lèvres pour passer ma langue dessus et déguster ce parfum mielleux que j'adorais tout particulièrement, ma voix se faisant alors un peu timide, craignant visiblement de briser le silence.

« Bonjour. » Je devais paraître un peu stupide à dire uniquement cela, en particulier car c'est tout ce que je semblais pouvoir dire, que je ne savais pas vraiment comment commencer autrement, et cela me gênait un peu. En même temps, qu'est-ce que je pouvais dire d'autre avec la soirée que nous avions eût ensemble ? J'aurais peut-être pût dire que je n'avais plus mal au crâne mais que mes muscles me faisaient encore un peu mal à cause de nos ébats, mais je n'avais pas vraiment envie de commencer la journée avec un sujet si peu joyeux qui ne ferait qu'inquiéter un peu la demoiselle. J'aurais tout aussi bien pût lui demander si elle voulait manger, mais cela aurait probablement été un vieux réflexe de ma vie antérieur, et de toute manière elle ne mangeait pas vraiment. Enfin, dans tous les cas il devait être assez tôt, et j'espérais qu'elle aurait assez de force jusqu'à ce que nous sortions pour qu'elle puisse se régénérer. Au pire, nous pourrions tout aussi bien recommencer là où nous nous étions arrêter la veille, mais ce ne serait peut-être pas très raisonnable tant que je n'étais pas totalement guéris, et pour le moment j'avais envie de me laver. Après, l'un empêchait pas l'autre…

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