Où vais-je… ?

Si l'est un point sur lequel tous s'accordent, c'est l'inhospitalité de Guttenvald ! Aux pieds des Obsidiennes et perdu dans la forêt des Ombres, c'est le poste frontière entre Ephtéria et N'qâta.

Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 17 Fév 2011, 00:02

J'entendais le claquement du bec de cette créature se refermait devant moi. Visiblement, j'étais de nouveau prit pour cible, sans doute car ce monstre gardait une certaine rancœur pour ce que j'avais commencé à faire à son aile. Je reculais donc ma tête pour voir à quelques centimètres de moi la bouche saillante, qui déjà se rouvrait rapidement, me laissant désagréablement voir l'intérieur de cette gueule avec cette langue qui se courbait à l'idée de pouvoir déjà sentir mon sang probablement goûteux pour la bête, et je pouvais également constater que de nombreux filets de salive se détacher lentement, comme pour me laisser entrer plus facilement à l'intérieur de cette bouche béante. Mais toutefois je trouvais que ma place était plutôt aux côtés de Belladona plus que dans l'estomac de cette nouvelle abomination, et je m'écartais donc de mon adversaire en effectuant une roulade en arrière, retombant sur mes jambes pour rapidement voir l'aile invalide du monstre essayer de me tailler en pièce, la voile de la créature arrivant rapidement dans ma direction. Je m'abaissais donc, n'ayant même pas le temps de reprendre mon souffle, et je pouvais sentir l'assaut de l'animal m'arracher quelques cheveux, et le picottement que cela produisait était assez désagréable en soit, ce qui m'arrachait une grimace. Mais je ne pouvais me permettre le luxe de prendre un peu de repos, en particulier car cela aurait causé ma mort, et je forçais donc sur mes jambes pour fondre dans sa direction, profitant de la faille dans sa défense, comme me l'avait indiqué le Cortésian un peu plus tôt avec la défunte autre créature.
J'essayais de viser ses points vitaux, mais lorsque je bondissais en direction de sa gorge, elle se servit de ses membres pour avancer, me faisant alors passer au-dessus d'elle pour retomber derrière, sa queue arrivant déjà dans ma direction pour me balayer comme un vulgaire fétu de paille. Aussi, avant même de retomber, j'appliquais ma main sur le sol pour me repousser quelques instants, pendant que l'autre venait saisir le membre arrière du la créature volante. J'étais donc entraîné dans la course de cette bête, et je décidais donc de resserrer ma prise pour perforer sa chair de mes griffes, alors que déjà je ramenais mon autre main plus haut sur son corps, transperçant sa peau avant de laisser mes doigts entailler lentement son corps, comme pour faire durer le supplice. Il avait voulu me prendre Belladona ? J'allais lentement lui faire regretter…

Je relâchais alors mon emprise de la bête, et à peine je me retrouvais à terre que je pouvais déjà sentir son animosité à mon égard, aussi je préférais rester le prédateur et je bondissais de nouveau vers ce que je considérais comme ma proie. Sauf que je pouvais déjà voir une barrière tranchante foncer dans ma direction, et je décidais d'être inconscient pour pouvoir blesser ce monstre, fonçant vers l'attaque de plein fouet, l'aile venant me frapper sur tout le flanc gauche, laissant mon sang se répandre sur le sol alors qu'au moins, je me trouvais près de la créature, peut-être un peu trop d'ailleurs. Mais je décidais de mettre toute ma force dans mon prochain mouvement, ouvrant totalement ma main pour qu'elle soit aussi tranchante que ne l'était le coup que je venais de recevoir. Et je me servais donc de ma vitesse et du déplacement vers l'avant de ce volatile pour transpercer son aile droite au niveau de ce qui aurait pût être une épaule, du sang se répandant sur mon bras alors que le mien s'écoulait un peu trop rapidement, à tel point que ma vue devenait floue. Mais je n'avais pas le droit au répit, aussi j'écartais totalement mes doigts à l'intérieur, saisissant ce qui devait être un os, et je tirais vers moi, de toutes les forces qui me restait, un craquement se faisant entendre au milieu du cri strident de l'oiseau.


« Ha… Ha… » Ricanais-je faiblement alors que je voyais le membre pendre lamentablement, la bête se débattant maladroitement. Je n'arrivais plus à bouger, et c'est lorsque je reçu le coup suivant qui m'envoya au loin que je avoir un peu de répit, même si cela me laissait dans un état plus triste encore, mon corps lourd retombant au sol alors que je pouvais voir la nymphe pour qui je me battais derrière un arbre. Peut-être que j'allais être hors jeu, mais au moins ce sacrifice permettait de laisser l'ennemi dans une bien triste situation, même si pour cela c'est moi qui devait en payer les frais. Je voulais me redresser, retourner au combat, protéger Belladona, vaincre cette créature, mais pour l'instant, je ne voyais plus que le ciel au dessus de moi, mes yeux se levant tout seul en laissant apparaitre le blanc qui entourait mes pupilles. J'essayais de lutter, mais cette fois-ci, j'étais vraiment… fatigué…
« Bella… dona… »

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Quintus Gunvor » 17 Fév 2011, 18:07

Lorsque l'orphe se prit le dernier coup qui l'envoya au tapis, le Cortesian se permis de soupirer, finalement il n'était aussi utile que cela, quand le musicien pensait à ce qu'il pourrait faire si il était doté du même physique que le blond, de toute façon il ne pouvait pas faire grand chose à présent.
Il s'agissait d'un Pelel'je ausis il devait réserver sa magie pour le moment ou il sortirait du corps de son hôte, et vu la portée des membres de la bête il ne pouvait pas avancer sans se prendre un coup.

Aussi le mieux restait d'attendre, même sur le champ de bataille parfois ne rien faire peut être très utile, de plus il lui était ainsi plus simple de préparer un plan car il était clair qu'en terme de force pur il ne parviendrait pas à la vaincre, surtout qu'à présent il avai un membre en moins dans le groupe.
Le Cortesian tira alors sur sa chaine qui n'eut d'autre choix que de revenir auprès de son propriétaire.

Laissant ainsi Vrass seul au griffes de la bête, mais le Cortesian fit alors tounrer la chaine à côté de lui et la lanca de façon à se que l'extrémiter frappe au niveau du visage du Hieras, manque de chance cela ne frappa que son bec, mais au moins il avait capté son attention.
Et sans attendre plus, le jeune homme se mit à courir dans le sens opposé au monstre, il courrait donc face à la rivière tout en laissant la chaine trainer derrière lui tout en espérant qu'elle agirait comme il le souhaitait.

Le Hieras se mit donc à sa poursuite et bien évidemment il se déplaçait quand même plus vie que lui malgré l'état de ses ailes et pattes.
Le jeune homme tira alors sur la chaine en espérant qu'elle aurai d'elle même acrroché une partie de la bête, mais non l'extrémité lui revint directement dans la jambe le faisant alors tomber tandis que le monstre bondissait sur sa proie.
Tombant alors misérablement en avant, le Cortesian put sentir le déplacement d'air qu'avait créer le hiéras en passant par dessus lui.

Le gamin se releva alors tout doucement et profita du fait que le monstre lui tournait le dos afin de reculer de quelque pas tout en s'adressant mentalement au Winghox.


*Si tu le peut, fait le tomber dans l'eau de la rivière, même si elle n'est pas suer profonde, si il est mouillé je pourrait le faire entièrment cramé et le Pelel'je à l'intérieur aussi par la même occasion. *

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vrass Rannveig » 17 Fév 2011, 18:31

J'avais mal... trop mal. J'avais l'impression que le combat commençait à peine et j'étais déjà à moitié mort. Fichu Hieras... je suis sur que cet enfoiré de pelel'je est dedans! Il a choisi exprès une vraie saloperie pour nous flinguer tous! Je commence à en avoir ras le bol, je sens que le cortesian s'il ne se grouille pas de faire le seul boulot pour lequel il est doué, je fais un méchoui.

Je me relève, ben tiens! C'est qui l'abruti qui doit encore jouer les appâts? Sérieusement il se fout de ma gueule? Je grogne, il a plutôt intérêt à ce que son plan marche, mais honnêtement, le courant électrique dans une rivière, aussi petite soit-elle, ça peut vraiment cramer quelque chose? Personnellement, j'en doute, mais je pense pas que je puisse comparer mon cerveau au sien, alors je la ferme - enfin je grogne quand même, mais je la ferme.

Je grimace, j'ai trop mal au dos. Il est mignon lui... je souffle fort, je transpire déjà sous la douleur et je suis obligé de prendre appui sur une seule jambe, l'autre me fait trop mal. J'attrape mon épée, on va essayer quelque chose.

Je m'avance, grimaçant toujours sous l'effort, boitant aussi, je sens que je vais pêter une durite. Je fais tourner mon épée au-dessus de ma tête, à la manière d'un lanceur de marteau, je tourne encore, mon épaule me fait mal, mais avec l'élan, je gère, mon bras part, l'épée, droit vers l'animal. Il bondit sur le côté, mais pas assez vite - je veux pas dire, mais une épée lancée à pleine vitesse à trois mètres, fallait pas qu'il rêve à pouvoir l'esquiver! Bon, il se la prend dans l'arrière train, j'aurais préféré les côtes ou un truc comme ça, mais on peut pas tout avoir dans la vie, le cri strident qu'il pousse montre qu'il a pas aimé quand même

« RRAHHHHHHHHHH»

La rage en moi explose, j'ai mal partout, putain que j'en ai mare! Je fonce, je prends appui sur mes jambes douloureuses, la colère m'aveugle et l'adrénaline s'empare de moi comme un taureau fou juste avant de mourir des mains du toreador, je charge, cornes en avant, l'Herias m'attend presque, tant pis je fonce, je réfléchis même pas, je cours alors que je ne sens plus mes jambes, la plaie à ma cuisse laisse trainer le sang, je vois son bec acéré se jeter vers moi, mais mes cornes frappent les premières...

Je percute de plein fouet son torse, le bec n'a pas le temps d'atteindre mon dos, mais la douleur fulgurante qui parcourt ma colonne vertébrale sous le choc suffit à me sonner complètement. Je l'emporte avec moi dans l'eau, je le sens se débattre, une griffe m'arrache un lambeau de peau au niveau du flanc alors que le courant m'emporte... je sens mon dos heurter un rocher, je m'y agrippe inconsciemment...

j'ai quand même la tête hors de l'eau... mais je ne vois plus rien... juste les ténèbres

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Belladona » 17 Fév 2011, 20:27

La picari ne put rester longtemps derrière son arbre. Elle se précipita vers Vilal alors que l'humain qui parle dans la tête éloignait le hieras. Elle n'avait pas compris pourquoi ils l'attaquaient aussi, l'abomination, ça ne leur avait pas suffi? Pourquoi s'en prendre à une nouvelle créature au lieu de fuir? Le hieras avait voulu achever la créature, ils auraient pu en profiter pour s'en aller pendant que la bête volante se nourrissait de leur ancien adversaire?

Elle ne comprenait pas, elle ne savait pas, tout ça lui échappait. Elle se tenait au-dessus de Vilal, le regard profondément triste alors qu'elle glissait l'ensemble de sa chevelure sur son flanc gauche, les lianes de ses jambes s'ancraient dans le sol pour se nourrir alors qu'elle essayait de guérir cette horrible plaie

« Ne... ne bouge pas... ça prendra du temps, je vais te soigner... »

Elle prit sa main dans les siennes, il ne pouvait pas mourir, il n'avait pas le droit. Il l'avait protégée, c'était sa faute, tout était de sa faute, parce qu'elle n'était qu'une plante, qu'elle était stupide et naïve et que lui il était gentil. Elle avait mal, quelque part dans sa tête, une douleur violente s'emparait d'elle, ne sachant pas d'où ça venait. Elle avait mal, elle ne voulait pas qu'il meure, elle serra un peu plus sa main dans les siennes au fur et à mesure que sa peau recommençait à brunir.

Elle usait de ses forces pour le soigner, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle tourna les yeux, le winghox avait réussi à pousser le hieras dans l'eau, mais il semblait être en mauvais état. Elle ne pouvait rien pour lui, même si elle avait voulu. Pour elle, seul Vilal comptait. Elle tourna ses yeux d'or vers l'orphe, l'une de ses mains lâcha la sienne pour se poser sur sa joue, elle s'approcha de lui, entendant la créature au loin qui hurlait, visiblement empalée à la poitrine par les cornes du descendant des dragons, une aile brisée, une épaule détruite, il n'arrivait pas à rester à la surface... il fallait probablement l'achever, elle se doutait que Vilal voudrait y retourner pour s'assurer qu'il ne ferait plus de mal...

Elle se pencha en avant pour l'embrasser sur les lèvres alors que sa peau commençait dangereusement à virer à l'ocre, signe qu'elle n'en avait plus pour très longtemps à vivre

«Je suis désolée, pour tout... »

Elle retira doucement ses cheveux. La plaie n'était pas refermée, mais elle était à peu près propre et on voyait que le travail avait commencé... il devait moins souffrir au moins, même si un geste trop brusque pouvait tout gâcher. Elle bascula sur le côté, toutes les racines de son corps, de son dos et de ses cheveux se plongèrent dans le sol pour essayer de la maintenir en vie... mais elle était, elle aussi, désormais plongée dans les ténèbres

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 17 Fév 2011, 23:56

Mon regard restait planté vers le ciel, mais je ne parvenais même plus à distinguer l'astre qui éclairait ce monde, ma vision étant maintenant trop floue pour que j'arrive à percevoir quoi que ce soit avec clarté. Les nuages semblaient se confondre avec le reste du ciel bleu, et lentement je sentais mes yeux se refermer, le noir absolu m'enivrant alors, comme si c'était l'unique chose que je pouvais à cet instant ressentir. Étrangement, je n'avais plus vraiment mal, ou bien c'était plutôt car je n'arrivais même plus à ressentir quoi que ce soit. Le sol qui devait se trouver en dessous de moi m'apparaissait comme inexistant, comme si il s'agissait là du vide et que je chutais continuellement. J'avais l'impression de m'endormir lentement, mais que ceci serait mon dernier sommeil. En fin de compte, cette seconde vie avait été bien courte, et je ne savais même pas que j'étais…

Puis, il fallait croire que je n'avais pas le droit de me reposer, la douleur me ramenant à la réalité. Je ressentais ma chair être lentement reconstruite, comme si quelqu'un était en train de recoudre mes tissus, de stopper l'hémoragie. D'une certaine manière, ce rétablissement était pire que la souffrance que j'avais ressentit, car je pouvais sentir ma peau s'étendre pour refermer ma plaie. Cela m'obligeait à rouvrir doucement les yeux pour voir de quoi il pouvait s'agir, mais je ne pouvais percevoir qu'une ombre, une vague silhouette au-dessus de moi. Elle cachait la lumière, et je plissais les yeux pour essayer de percevoir son origine. Visiblement, il pouvait s'agir d'une personne car le vent faisait osciller ce qui m'apparaissait comme une chevelure, et celle-ci devait être proche de moi car je ressentais quelque chose de doux et de léger caresser mon torse découvert, ce qui par la même occasion étalait un peu le sang qui devait recouvrir mon corps. D'ailleurs, j'avais maintenant la sensation que cette chevelure pénétrait doucement mes plaies, et que cela me picottait uniquement lorsque je ressentais celle-ci sur ma chair meurtris.
Mais étrangement, au fur et à mesure, j'avais l'impression de percevoir un peu mieux les traits de la personne qui se trouvait au-dessus de moi, bien qu'il m'était impossible de déterminer encore clairement de qui il pouvait s'agir, même si mon cœur se resserrait doucement à l'idée de deviner de qui il pouvait s'agir. Puis j'entendais une voix étouffée, comme si le sang était venu boucher mes oreilles, alors que pourtant je n'avais pas ressentit l'écoulement de celui-ci à cet endroit. Sans doute mon cerveau avait-il jugé utile de cesser de faire fonctionner certains de mes sens pour que je puisse continuer de vivre, ou bien alors le choc que j'avais reçu avait aussi fait vriller mes tympans, ce qui n'était pas à exclure non plus.

Puis, je pouvais ressentir des lèvres se presser contre les miennes, mon cœur se réchauffant doucement cette fois-ci. J'avais eût envie de prendre Belladona contre moi, mais je n'avais pas pût relever mes mains assez vite qu'elle se retrouvait déjà de nouveau à terre, à côté de moi. Ma vision revenait lentement, même si je ressentais un horrible mal de crâne. Je parvenais à percevoir ses courbes avec plus de facilité, mais le teint qu'elle avait prit ne me rassurait pas vraiment. Je passais donc ma langue sur mes lèvres, pouvant allégrement ressentir son parfum sucré alors que je me redressais lentement, m'agenouillant à ses côtés. Je posais ensuite une main sur sa hanche afin de pouvoir ressentir son contact, et je la regardais. Je me demandais pourquoi elle m'embrassait si souvent, alors que moi je ne me laissais plus aller à ce désir dans la mesure où elle ne comprenait pas encore ce que cela signifiait. Mais peut-être essayait-elle de comprendre par le geste ? Je n'en savais pas grand chose, aussi je me penchais sur elle comme elle l'avait fait un peu plus tôt, et je lui rendais son baisé, déposant délicatement mes lèvres contre les siennes, faisant durer l'instant plusieurs longues secondes. Je ne savais pas pourquoi, mais je n'étais même pas triste à l'idée de la perdre car pour moi, il était évident qu'elle survivrait. Et pourtant la manière dont je l'embrassais laisser à penser qu'il s'agissait d'un baisé d'adieu. Mais pour moi, c'était plutôt celui de bienvenue…

« Belladona… Sois forte. Survivre sans toi n'est d'aucun intérêt. » Puis, je me relevais lentement. J'avais du mal à garder mon équilibre et sans me retourner j'avançais. Elle allait survivre, je ne lui laissais pas le choix.

Je marchais lentement sans pouvoir courir. Pour le moment, j'étais trop loin de l'ennemi, mais je comptais bien terminer ce que j'avais commencé. Je regardais régulièrement par dessus mon épaule pour vérifier que Belladona restait bien sage à se soigner. Franchement, cette fille, à peine sur pied elle risquait déjà sa vie pour moi. Il semblait une fois de plus que nous nous assemblions parfaitement : tout aussi déraisonnable…

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Quintus Gunvor » 18 Fév 2011, 10:54

Il avait réussit, cet imbécile de première avait foutu le Hiéras dans la flotte, bien que cela surpris grandement le Cortesian celui-ci ne perdit pas de temps.
Sentant le flux électrique parcourir son corps alors que son système nerveux perdait en intensité de façon proportionnel à chaleur qui parcourrait son bras droit.

Le monstre avait donc été renversé sur le dos et avait donc un majeur partie de son corps immergé bien que l'eau ne devait pas faire plus d'un mètre de profondeur, le problème était que le Winghox était aussi tombé à l'eau, le faire rôtir ne lui aurait posé aucun problème de conscience mais comme il lui servait de garde du corps il valait peut être mieux le sortir de là.

Le cortesian ramena alors sa chaine jusqu'à lui puis lui donna un coup de pied afin de l'envoyer vers le bretteur, ceci fait il termina de concentrer l'énergie électrique puis la relâcha en balançant le tous dans la rivière juste à côté du monstre qui se mit alors à crier.
L'arc électrique était assez étendu et le winghox aurait put être toucher si la chaine ne l'avait pas.... achever en le frappant de façon à ce qu'il lâche le rocher ?

Non ça c'était pas du tous prévu et du fait qu'il employait la magie, le gamin ne pouvait pas se permettre de bouger, cela perturberait son contrôle de l'énergie et au lieu de se retrouver juste avec un bras hors service c'était l'arrêt cardiaque qui le guettait.
Vrass se faisait donc emporter par le courant, jusqu'à ce que la chaine le choppe par une corne afin de le reteni, bon ça ne devait pas faire du bien et cette chaine devait avec un certain côté sadique, mais pour le coups c'était pas mal.

Lorsque le gamin stoppa l'attaque électrique son bras droit tomba le long de son corps alors que de la vapeur s'en échappait ainsi qu'une odeur de cuir brulé mais en comparaison de l'état de cadavre du monstre c'était plutôt jolie à voir, celui-ci n'était plus qu'une morceau de viande trop longtemps laisser au four, comme escompté l'eau avait fait son travail de conducteur et au lieu que l'énergie rejoigne directement le sol elle avait continuer de se ballader dans le corps du monstre.

Il y avait donc de grand chance que le pelel'je se soit aussi mangé sa dose, de toute façon que se soit le cas ou pas là Quintus se barre si un autre monstre débarque, d'autant qu'il ne savait pas si il aurait encore la force de ramener l'autre poid mort jusqu'au bord.
Heureusement qu'il y avait un arbre, il se dirigea donc vers celui-ci à sa vitesse maximum, autrement dit à celle d'un vieillard boitillant puis contourna le tron de façon à l'utilisé comme poulie.

Il tira donc de toutes ses forces restante sur Almach et ramena le corps du Winghox le pluprès du bord qu'il le pouvait, pour le reste il n'avait qu'à se débrouiller, de toute façon le gamin s'écroulait déjà au sol car il avait tous donné et puis il n'a pas la constitution des autres et sans parler de la douleur atroce qu'il avait dans tous le bras droit d'un côté il avait lancé le programme de cuisson donc forcement ça ne fait pas du bien.

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vrass Rannveig » 18 Fév 2011, 11:09

Je commençais doucement à ouvrir les yeux lorsqu'une douleur fulgurante me prit sur le crâne... je rêve ou on me tape encore dessus?

Je grogne et ouvre un oeil pour voir un machin s'agiter devant moi, mais je bouge... pourquoi je bouge? Et je suis mouillé en prime! Ah oui, je suis tombé à la flotte... mais je bougeais pas toute à l'heure HEY! Je suis encore dans l'eau? Je commence à émerger dans tous les sens du terme, une grande quantité d'eau entre dans ma bouche alors que j'aurais voulu hurler, grogner, taper sur quelque chose - taper sur le flotte c'est pas drôle. J'étouffe, il se passe quoi là? Et puis stop... je sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'un truc me retient, mais ça fait mal, je glisse maintenant le long du courant, je lève les yeux, je vois rien, mais je sens qu'un truc me tient. Je lève douloureusement un bras, je sens du métal... sérieux, le gosse m'a quand même pas envoyé sa chaîne en renfort?

Je sens des picotements dans mon corps, une odeur de brûlé flotte dans l'air, du poulet rôti? Je peux pas voir d'ici, d'autant que je sens que l'on me hisse sur le rivage, ma main touche enfin la terre ferme. Je m'agrippe, je sors, dégoulinant de partout, l'eau qui s'écoule de mon corps est teintée de rouge, même si la force du courant et le froid ont arrêté le plus gros de l'hémorragie. Mes bras tremblent et n'arrivent pas à soutenir mon corps, je lève les yeux, je vois que le gosse s'est effondré aussi... je me tourne vers le hieras dont le corps carbonisé flotte dans la rivière, retenu par un rocher qui dépasse hors de l'eau. Mon dos me fait mal, mais ça va un peu mieux. Par contre, j'espère que la vermine a cramé avec, si un autre monstre débarque, je tiendrai pas. Je regarde l'orphe, il est debout mais pas forcément dans un meilleur état que moi. Le gosse est ko et je ne pense pas qu'il sera en mesure de lancer un nouveau sort dans l'immédiat, la plante verte... bah pour ce à quoi elle sert, mais elle a l'air ko aussi...

« C'est... fini? »

Une sensation de picotement dans ma nuque... j'ai un mauvais pressentiment. Si le pelel'je n'était pas hors du corps du monstre au moment où le gosse l'a grillé... il est possible qu'il n'ait atteint que l'hôte...

J'aime pas ça...

En attente de créature pour savoir si la bêbête est grillée ou non!!

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Maître du Jeu » 18 Fév 2011, 14:09

Quel spectacle ! Quelle fougue ! Quelle volonté ! Et quelle inconscience...! Combien de temps encore s'acharneraient-ils ? Savaient-ils que les Hieras allaient par couple ? Ne serait-ce pas amusant de faire venir sa compagne en renfort ? Dommage qu'un bec ne puisse esquisser de sourire. Un éclair. Une brûlure. Quel comble ! C'est justement le plus détestable des quatre qui possède la magie capable de le défaire ! Autour de l'entité éthérée, l'oiseau trembla. C'était encore plus amusant à savourer qu'une mort lente provoquée par l'épuisement. Enfin de l'action. Enfin de la douleur. Voilà longtemps qu'il ne l'avait plus ressentie. Il avait failli oublier quel goût elle avait. Et le Hieras gisait là, sans couler ni flotter, les organes internes brûlés. Le temps pour Tezcat de se remettre de son émotion après la décharge de magie qu'il avait encaissé. Il pouvait remercier son hôte, il avait prit le plus gros de l'attaque pour lui. Malgré tout, ça n'était pas agréable, et il préférait éviter de se mettre à découvert pour le moment, au cas où Quentus lui réserve encore quelques surprises. Solution de repli stratégique...

Tezcat glissa hors du corps sans vie de son hôte carbonisé. Mais il glissa sous la surface mouvante des flots et remonta le courant comme un têtard, glissant vers la berge où il s'enfonça comme s'il n'avait rencontré aucun obstacle. Traverser la matière avait son petit avantage, même si s'y repérer n'était pas chose facile. Mais le Pelel'je écoutait les vibrations du sol, le moindre frémissement, jusqu'à s'en imprégner. Il aurait pu demeurer là toute une vie, au chaud entre la glaise et les racines des chiendents, mais il avait une meilleure idée. Il rampa, sans hâte, s'immobilisant parfois pour écouter les sons que faisait la vie autour de lui. Les lignes de force, les pas des guerriers restés au-dessus, le flux que la Picaris absorbait à l'aide de sa chevelure. Il pouvait même sentir le goût du sang s'infiltrant dans la terre, jusqu'à trouver ce qu'il cherchait.

Là.

Remontant tout droit comme il l'avait fait pour gagner les cieux, il surgit hors du sol labouré de leur combat. Juste au-dessus, comme il s'y attendait, son nouvel hôte l'y attendait... il transperça la plante de son pied sans la moindre douleur. Discret comme une fourmis à cent mètres. Son objectif ? Et bien... ce serait amusant de voir s'ils étaient capables de s'entretuer !

« Tezcatlipoca fut le Dieu de la Nuit, du Froid, et de la Mort... et ainsi suis-je devenu, le Mal personnifié. Mon Créateur est mort. Cortesian, comme toi. Mort de nous avoir modifiés jusqu'à ne plus devenir que l'incarnation du vice et de la cruauté. Et comme mon Créateur a torturé mon âme, moi, Tezcat, suis celui qui torturera la tienne jusqu'à la fin des temps. Je suis Tezcatlipoca, Pelel'je endommagé comme j'aime à me vanter. Et toi, Quintus, tu es mon nouvel hôte. »

Il s'installa plus confortablement – oui, on peut s'installer confortablement dans un corps – avant de reprendre.

« Alors, Quintus, vas-tu leur avouer que je suis là ? Crois-tu qu'ils te battront jusqu'à me faire sortir ? Comptes-tu t'électrocuter toi-même pour me détruire ? Amuse-moi... »


Rappel pour la suite de vos RPs :
  • Tezcat ne peut pas contrôler Quintus, sauf si ce dernier tombe inconscient. Et encore il faut que Tezcat en ait envie.
  • Tezcat peut parler consciemment à Quintus, dans sa tête, et il va se faire une joie de le rendre cinglé (n'hésite pas à le faire parler, le faire t'insulter, le faire te provoquer à la moindre occasion).
  • Les technologies Atlantes ne permettent pas de faire sortir un Pelel'je de son hôte. Pour ce point, c'est un défi que je vous lance. Creusez-vous les méninge pour trouver comment le faire sortir et le faire griller comme un toast.
  • NORMALEMENT je ne devrais plus intervenir (sauf si je vous vois abuser). Vous pouvez régler son compte à Tezcat librement.
  • Je vous interdis en revanche de le faire sortir de lui-même sans une excellente raison. Pisser un coup n'en est pas une :022:
  • Pour Vilal et Belladona. Vous pouvez choisir de continuer avec les deux autres zouaves ou continuer le RP de votre côté (en fonction de ce qui vous semble le plus cohérent pour l'avancée de vos personnages). Quelle que soit votre décision, vous toucherez la prime de participation.
Bonne chance !

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Belladona » 18 Fév 2011, 16:29

Les ténèbres... la jeune picari ne sentait rien, ne voyait rien, n'entendait rien. Elle était simplement dans le noir. Une pression se ressentit sur ses lèvres, mais elle ne la sentait pas. Ses lianes se plongeait plus profondément dans le sol, si quelqu'un avait voulu la décrocher pour le moment, il aurait du développer une force colossale afin de la déraciner.

Rien.. le temps pouvait s'écouler, aussi longtemps qu'elle était ancrée ainsi, elle ne pouvait rien ressentir, comme si son cerveau était en totale somnolence. Rien, c'était le mot qui la caractérisait actuellement. Le sol pouvait trembler, s'embraser, rien ne pouvait la réveiller à cet instant.

La plante, allongée de tout son long sur l'herbe se ressourçait, récupérait son énergie vitale afin de renaître à nouveau, il lui fallait de l'eau, ses lèvres étaient creusées de profonds sillons au fur et à mesure qu'elle se desséchait. Elle n'était peut être pas loin d'une rivière, les organismes présents dans la terre ne lui apportaient pas les minéraux dont elle avait besoin et elle ne reprenait pas une couleur verte. Sa peau était toujours d'une douloureuse couleur ocre, son esprit était totalement fermé, elle ne visualisait rien.

Allait-elle pouvoir se réveiller?

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 18 Fév 2011, 19:59

De là où je me trouvais, je parvenais à voir cette créature volante mourir. Visiblement, le Cortésian était capable de prouesse supérieur au maniement de la chaîne, et déjà la complexité de mon esprit faisait en sorte d'essayer de comprendre de quoi il pouvait s'agir. Vraisemblablement, une décharge avait calciné la créature, mais je ne voyais rien qui pouvait être réellement susceptible de provoquer ainsi de telles brûlures, aussi cela ne pouvait résultat que d'un phénomène digne de la sorcellerie, ou bien qu'il y avait là une technologie qui m'était inconnue et que je ne voyais pas. Pour l'instant, la situation semblait s'être calmée, aussi je soupirais doucement, voulant laisser mon corps se reposer en tombant par terre. Mais je ne pouvais pas succomber à un tel désir, mon corps se retournant déjà pour regarder de nouveau dans la direction de Belladona. Elle était toujours aussi sombre de couleur, ce qui ne me rassurait pas vraiment. Elle semblait avoir assez de lumière et assez de terre sous ses pieds pour pouvoir survivre, mais son état restait le même. Naturellement, je me disais qu'il devait lui manquer de l'eau, mais quand à savoir comment je pourrais en transporter jusqu'à elle… cela restait encore assez flou dans ma tête. Pour l'instant, je me contentais de continuer d'avancer en direction de la rivière, m'agenouillant lentement au bord du court d'eau. Je pouvais allégrement ressentir ma blessure me faire mal lors de mouvements trop brusques ou trop ample, et il fallait croire que celui-ci était un peu trop pour moi, la douleur m'arrachant un léger grognement qui me contraignait à déposer ma main sur ma blessure fraîchement refermée. J'attendais alors quelques instants que la douleur passe, ou au moins le temps de m'y habituer, puis je plongeais mes mains dans l'eau, le sang des deux monstres qui était rester collé à mes griffes se disperçant dans la rivière, puis je plaquais mes mains contre mon torse afin d'en retirer un peu le sang qui commençait à s'imprégner sur mes muscles, cela sans trop appuyer pour ne pas me faire plus de mal que je n'en avais déjà.

Mon corps me brûlait. Non pas uniquement car mes blessures étaient encore trop récentes, mais aussi car avec l'effort j'avais chaud. Aussi pouvoir ressentir le contact de l'eau froide sur moi m'était réellement agréable, à tel point que j'avais l'impression de sentir mes muscles se détendre légèrement. C'était peut-être aussi car le combat venait de se terminer, que j'étais soulagé de pouvoir enfin souffler sans craindre une nouvelle menace, et que la satisfaction d'avoir vu la créature mourir était grande. Je plongeais alors de nouveau mes mains dans l'eau, creusant volontairement mes paumes pour qu'elles se remplissent de ce fluide qui m'était vital, et je l'apportais ensuite à mes lèvres pour m'en délecter : je devais recharger mon organisme du sang que j'avais perdu, aussi il m'était nécessaire de boire pour que mon corps remplace l'hémoglobine que j'avais perdu. Je répétais cette opération autant de fois jusqu'à ce que ma soif soit étanchée, puis je remplissais de nouveau ma bouche d'eau et creusait mes deux mains pour en faire un récipient convenable, resserrant fortement mes doigts pour ne pas que le fluide des montagnes ne s'en échappe.
Je me relevais lentement, effectuant des mouvements souples pour ne rien renverser, puis je m'approchais de nouveau lentement de Belladona. Et une fois près d'elle, je m'agenouillais à ses côtés, laissant le bout des mes doigts tendus entre ouvrir sensiblement sa bouche pour qu'elle je puisse laisser s'écouler le liquide qui lui était nécessaire, délicatement, sans rien renverser. Je ne savais pas si ce serait nécessaire, mais je déposais ensuite mes mains humides sur son front dans l'espoir de l'hydrater avec le peu de moyen dont je disposais. Puis, quand son corps semblait avoir absorbé suffisament l'eau qui restait sur mes membres, je me penchais sur elle, déposant mes lèvres contre les siennes, sentant le parfum sucré de ses lèvres. Mais elle devait surtout ressentir l'eau que j'avais laissé dans ma bouche s'écouler dans sa gorge : au moins ainsi je mêlais l'utile à l'agréable.

Instinctivement, j'avais refermé les yeux lors de ce geste, aussi lorsque je les rouvrais, j'espérais vraiment voir son regard qui brillait comme l'astre au-dessus de nos têtes, mais je devais sans doute attendre que son organisme se réveil, qu'il absorbe l'eau qui lui manquait. Pour l'instant, j'attendais une quelconque réaction, ne sachant pas si je devais encore l'abreuver ou si ce serait suffisant. Au moins si elle se réveillait, je pourrais la porter jusqu'au court d'eau.

A la voir ainsi, je n'avais qu'une envie : la prendre dans mes bras. Normalement, c'est ce que j'aurais fais, mais avec les racines qui étaient dans la terre, je ne pouvais pas vraiment céder à mon désir. Je me redressais donc et retournais près de la rivière, remplissant de nouveau ma gorge et mes mains. Je préférais qu'elle boive plus que pas assez, et pour le moment c'était l'unique chose que je pouvais faire.
De nouveau près d'elle, je laissais encore l'eau qui se trouvait dans mes mains couler au fond de son corps, et j'appliquais ensuite mes mains sur son cou, laissant celles-ci glisser sur ses courbes, le bout de mes doigts frôlant délicatement sa poitrine que je contournais, ramenant ensuite mes phallanges sur son ventre. Ma main droite glissa alors sur sa hanche, et la gauche passait lentement en dessous d'elle, entre les racines, du moins là où je le pouvais. J'avais l'impression qu'elle opposait un peu moins de résistance, ou bien c'était moi qui recouvrait mes forces, mais je soulevais légèrement son buste alors que je l'embrassais de nouveau, mon baisé l'abreuvant encore un peu, alors que je refermais doucement mes yeux, espérant que tout irait bien pour elle. Si il le fallait, je répéterais cette opération des centaines de fois, car tant que la vie l'habitait, je ne perdais pas espoir…

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Quintus Gunvor » 18 Fév 2011, 21:35

Passant doucement du ventre sur le dos, le Cortesian roula dans l'herbe avant de ses passer ses deux bras derrière sa tête.
Bon il semblait avoir surestimé ses capacités, une erreur qu'il payait le prix fort maintenant, le bon côté de la chose était qu'au moins il n'y avait plus besoin de chercher Tezcat.
Pelel'je endommagé, effectivement cela lui correspondait bien, ce truc était complètement cinglé il voulait se prendre sur le centre de l'univers mais ce n'est pas parce qu'il squattait son corps que cela lui donnait le droit d'usurper sa place.
Mais pour le moment s'énerver face à une voix intérieur ne servait strictement à rien, d'autant que même en ayant accès à sa mémoire il n'était pas capable de le nommer correctement, cela prouvait qu'il était complètement obsolète et que ses titres ne valait bien moins que son orgueil.


*Tais toi, tu n'a aucune idée de ce qu'est la torture, sinon ce n'est pas avec des monstres que tu serai venu mais avec une pince. *

« Un être inférieur comme toi ne devrais pas avoir le droit de parler au grand dieux Tezcatlipoca, mais laisse moi te dire que je m'y connais bien plus que tu ne peux l'imaginer. »

Le jeune Cortesians respirant lentement tout en restant concentré, pour le moment il était fatigué par le combat et la magie et il ne pouvait pas se permettre de s'endormir ou de perdre connaissance.
Hors de question de lui céder plus de terrain qu'il n'en avait déjà pris, mais ce n'était qu'une question de temps, si ce parasite sans nom avait put survivre c'était probablement grâce à la constitution du monstre alors que le corps du jeune homme était justement l'endroit dont il tirai son pouvoir donc le pelel'je s'était placé dans l'endroit le moins adapté pour sa survit, bien qu'il faudra probablement que Quintus se grille lui même à mort pour tuer l'autre squatteur mais penser qu'il en serai incapable serai très mal connaître les Cortesians.

Pour le moment la seule chose à faire sera de tenir suffisamment longtemps pour récupérer assez d'énergie pour pouvoir relancer un sort d'une telle intensité, il était probable que le Pelel'je connaissait déjà le plan du gamin alors que celui-ci était juste en train d'y penser.
Finalement après avoir soufflé, le gamin se redressa doucement pour voir l'orphe en train de faire l'aller et retour entre le corps de la plante et la rivière.
Il utilisa alors sa main gauche pour se remettre debout car il ne pouvait toujours pas utiliser son bras droit.

Il avait encore un peu de mal pour tenir debout.

« Tu pense vraiment qu'un faible comme toi peut me tuer ? »

Penser n'était pas vraiment le bon terme, car c'était bien plus que planifié et même si c'est la dernière chose qu'il ferait, il ne laisserai pas un être bon qu'a utiliser les autres pour pouvoir agir sur le monde lui dire ce qu'il doit faire ou penser surtout pas après l'avoir vaincu deux fois de suite.
Mais cela n'empêcha pas le gamin se s'appuyer sur l'arbre quelques secondes, en attendant que le Winghox le rejoigne.

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vrass Rannveig » 18 Fév 2011, 21:51

Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis. J'ai regardé les allers retours de chacun, je levais les yeux au ciel, le soleil commençait à décliner. Il fallait songer à rentrer en ville, se soigner, se reposer. Tant pis, je paierai l'auberge, je peux pas laisser le gosse chercher encore un stratagème pour nous héberger gratos.

Je me lève enfin et me tourne vers l'orphe qui s'obstine avec la plante verte, je grimace de dégoût lorsque je le vois l'embrasser ainsi, même si c'est pour lui mettre de la flotte dans la bouche. Je m'approche un peu

« Un conseil, la flotte, mets la sur ses cheveux, ce sera plus efficace... »

Je retourne près du gosse et je le regarde, son bras est dans un sale état. Mes paupières sont lourdes, je le fixe quelques instants

« Bien joué... on s'arrache... »

Je vais récupérer mon épée et je m'approche de l'abomination. On demandait de flinguer cette bête, pas forcément le pelel'je dedans. Je découpais l'espèce de visage sur sa tête comme preuve qu'on l'avait bien démonté et au moins c'est pas lourd à transporter. J'attends que le gamin me suive, il est sombre, plus que d'habitude. Le combat a du l'affecter

« Ça va gamin? »

J'avoue que je m'inquiète un peu. J'ai pas vu le volute d'éther sortir du corps de l'herias, mais d'un autre côté, j'ai pas eu les yeux fixés dessus en permanence, mais je pense qu'il a quand même réussi à en venir à bout.
Je me retourne vers l'orphe et la picaris, honnêtement, ils ne me concernent pas. Je dis pas que l'intervention du fauve a été inutile, et la plante verte m'a permis de guérir du poison. Je soupire et je m'arrête un instant

« Avance, j'arrive »

Je reviens vers eux, je pose mes yeux sur la plante verte, puis sur l'orphe

« Nous rentrons à Guttenvald... besoin d'un coup de main pour la ramener? »

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Belladona » 18 Fév 2011, 22:05

Les ténèbres.

Elle n'entendait rien, ne sentait rien... toujours rien.

Mais la fraîcheur commençait enfin à se propager en elle, sa sève circulait mieux, le liquide précieux s'infiltrait dans ses fibres, avec l'aide du soleil et des nutriments puisés dans le sol, le vert commençait d'abord à gagner son dos, grimpant doucement le long de sa peau jusqu'à teinter ses bras, ses jambes, son ventre et enfin son visage. Elle avait l'impression d'avoir puisé des litres et des litres d'eau, pourtant elle avait l'impression que les lianes de ses cheveux étaient sèches. Elle battit enfin des cils, entendant une voix au loin, une voix grave... le winghox semblait être près d'elle, mais elle sentait qu'elle s'était décrochée du sol, à la place, elle sentait un bras dans son dos et un souffle sur ses lèvres.

L'ombre devant ses yeux, ce n'étaient pas ses paupières, ni la nuit, mais un visage. Vilal. Elle écarquilla les yeux en sentant le liquide entrer dans sa gorge par ses lèvres, et elle suffoqua instinctivement en un hoquet de surprise

« Koff koff »

L'eau se répandit sur sa peau, elle ramena sa main devant sa bouche en un geste d'excuse, ses yeux d'or se posant sur les pupilles fendues de l'orphe d'un air inquiet. Ses yeux se baissèrent instinctivement vers sa plaie, elle effleura ses doigts juste à côté de la peau jusqu'à sursauter en voyant le winghox derrière eux. Il retournait à Guttenvald? Oui... il fallait... Vilal avait besoin de soin. Ses yeux passèrent d'un homme à un autre, elle fixa le fauve en pleine inquiétude

« Ta blessure... il... il te faut un médecin. Moi, je me soigne toute seule, l'aubergiste a dit qu'il aurait du terreau pour moi... »

Elle était encore fatiguée, elle ne savait pas si elle pourrait marcher. Mais le winghox lui tendit la main, sans aucun sourire sur les lèvres cependant. Il avait l'air mal en point aussi, elle prit sa main cependant pour se relever, elle était légère, elle ne risquait pas de lui faire grand mal. Une fois debout, elle se tourna vers eux

« C'est... fini? »

Elle regarda le truc immonde dans l'autre main du winghox, et plus loin, le hieras gisait carbonisé. Elle se sentit un peu triste... ces créatures avaient visiblement perdu la raison, mais elle ne trouvait pas cela très juste qu'elles aient péri. Elle n'allait pas leur en vouloir pour autant. Elle se tourna vers Vilal, elle voulait poser ses lianes sur lui à nouveau pour le soigner, mais elle préférait le faire dans la chambre de l'auberge. Elle attendit qu'il se lève à son tour, elle pouvait marcher

« Allons y... s'il te plait... »

Son regard se faisait presque suppliant, elle ne voulait pas rester ici avec ces cadavres, et le gros musclé cornu lui faisait un peu peur aussi... elle chercha des yeux le cortésian

« Le... où est le garçon qui parle dans la tête? »

Sa main cherchait la peau de Vilal pour la rassurer... le winghox avait-il tué le garçon?

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 19 Fév 2011, 00:19

Après m'être relevé, je ne pouvais pas vraiment résister au regard suppliant que me lançait Belladona. A vrai dire, je crois que je ne pouvais tout bonnement par résister à n'importe quelle requête qu'elle m'aurait faite, aussi je saisissait sa main qui visiblement recherchait un quelconque contact, et je la rapprochais lentement de moi, la laissant passer ses bras autour de ma taille alors que moi je laissais le mien sur son épaule. Ainsi, je la plaquais de nouveau contre moi comme plus tôt dans la journée, lorsque nous nous rendions à Guttenvald. Cette fois-ci, j'effectuais ce geste non pas dans le but de la rassurer car nous nous rendions de nouveau en ville, bien que c'était aussi une raison valable, mais surtout car nous devions tous les deux ressentir le besoin de sentir la présence de l'autre, elle car elle craignait d'avoir pût me perdre, et moi car j'aimais tout simplement ça, le fait de pouvoir la sentir bouger contre moi était suffisant, même si elle ne dégageait aucune chaleur.

En marchant, je passais près de la tunique que j'avais retiré à un moment donné, m'abaissant en faisant glisser mes doigts dans le dos de la nymphe végétale, puis je plaçais le débardeur sur mon épaule en me relevant, serrant un peu plus la jeune plante contre moi. D'une certaine manière, je la comprenais : moi-même j'étais assez effrayé de ce que je venais de faire. Il suffisait que quelqu'un me sorte de mes gonds et j'étais visiblement capable de faire regretter à certaine personne de m'avoir causé du tort, et de cette façon, je pouvais par mégarde blesser physiquement Belladona.
J'essayais de ne pas y penser. Je ne voulais pas la blesser. Ou plutôt, je ne pouvais pas, pourquoi l'aurais-je protégé sinon ? Pour l'instant, j'essayais de lui sourire, de chasser ces derniers événements de mon esprit.

« Ne t'inquiètes pas, il va bien. » Enfin, dans la mesure où nous étions tous blessés, l'on pouvait estimer que puisqu'il était en vie, il allait bien, mais je ne voyais pas utile de lui préciser cela. « Fais attention, tu es fatiguée. »
Moi-même je l'étais, donc je pouvais sans problème affirmer qu'elle n'était pas encore au mieux de sa forme, ne serait-ce parce que son esprit devait être tourmenté. Je pouvais parler en connaissance de cause, car maintenant que je n'étais plus dans un état de transe, je revoyais les images dans ma tête, le sang sur mes mains, les cris résonner dans ma tête, et surtout, je ressentais la douleur. Bien entendu, elle devait voir que mon visage était préoccupé, aussi pour éviter une scène comme celle dans la chambre tout à l'heure, je préférais la rassurer. Ou du moins essayer.
« Bella… Ne t'en fais pas, c'est bel et bien terminé. » J'aurais eu envie de l'embrasser, mais avec la présence du Winghox, ce n'était pas particulièrement raisonnable de nous afficher ainsi en public. « Nous rentrons à Guttenvald nous aussi. » Je disais cela pour que l'homme aux cornes m'entende aussi. « Puis demain nous nous rendrons à la forêt des Ombres, comme tu le voulais. » Je lui souriais doucement, et je continuais de marcher jusqu'à l'orée de la cité… silencieusement…

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Quintus Gunvor » 19 Fév 2011, 00:52

Apparemment le Winghox avait encore quelques trucs à régler avec les deux autres, en fait le musicien serai bien resté si il n'avait pas eu un squatteur de pelel'je qui ne semblait pas prêt de cesser de raconter sa vie.
« Alors comme ça tu n'a jamais rien terminé dans ta vie ? Tu n'as pas l'impression que ta vie est un échec ? »
Effectivement, il n'avais jamais rien finit, non pas parce qu'il ne le pouvait pas mais qu'il se considérait bien au dessus de tous cela et malgré sa position d'entité immortel le nuage ne semblait pas pouvoir comprendre quelque d'aussi simple.

Et pour le moment Quintus n'avait pas l'intention de gâcher toute son énergie à tenter de le faire taire, après tous il semblait bien déterminée à parler afin de raconter tout et n'importe quoi.
Petit avantage d'être Cortesian, le fait d'entendre parler dans sa tête était pour lui la façon « normal » de parler aussi il parvenait à reléguer ça en bruit de fond comme lors des repas de famille où il sont sept autours de la table.
Mais bon cela ne durait jamais longtemps donc il fallait savoir combien de temps il tiendrait, en espérant que se serai suffisant pour trouver une cure, du moins quelque chose de plus fin que de se balancer des décharges jusqu'à s'en faire imploser le cerveau.
Quoi que la solution pouvait paraitre tentante, au moins il était presque certain de pas le rater comme cela.

Donc comme le lui avait dis Vrass, Quintus avait donc avancé mais il s'était arrêté à mi-chemin afin d'attendre le tatoueur, s'adossant donc contre un rocher il profita de ce moment de solitude pour mieux regarder l'état de son bras droit.
Ayant vraiment laisser énormément d'énergie à travers, il était espérait juste ne pas avoir fait subir trop de tensions à ses muscles car il pourrait ne plus jouer à cause de cela, du moins il était clair qu'il ne pourrait pas jouer pendant un bon moment.

En tous cas pas du violon, mais il lui restait la guitare du vieille homme et pour cela il avait juste besoin de ses doigts et eux au moins ils étaient presque intactes.

« Oh. Tu va devoir interrompre ta brillante carrière à cause d'un monstre c'est trop dommage. »

Un bruit attira alors son attention, le couple félin/plante fit alors son apparition et le tatoueur n'était pas loin, le jeune Cortesian se redressa donc et laissa alors tomber son bras droit qui retourna pendre à son côté.
Pour le moment il lui fallait retourner en ville et manger un morceau et là il verra les cartes dont il dispose pour se débarrasser du pelel'je.
Pour le moment il fallait en faire abstraction, il se mit donc à marcher au côté du groupe en restant silencieux pour le moment, il valait mieux que personne ne l'apprennent.

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vrass Rannveig » 19 Fév 2011, 01:45

La plante verte prit ma main et se releva avant de se blottir à nouveau dans les bras de l'orphe. Je suis trop crevé pour être dégouté et je les laisse avancer jusqu'à rejoindre le gosse. Il est étrange, mais je remarque son bras, je pense qu'il doit être déprimé parce qu'il ne pourra pas jouer pendant un moment.

« On va descendre à l'auberge, on fera venir le médecin là bas, pour qu'il regarde ton bras »

Et mon dos, et ma cuisse en passant. Je boite toujours, mais j'avance, je redescends la pente jusqu'à la ville. J'ai mal partout, je sais même pas si je tiendrai vraiment jusque là, mais on avance encore. Je ne sais pas combien de temps on a marché, j'avais l'impression que c'était plus court lorsqu'on est monté, pourtant je courais pas vite. Finalement on arriva, en ayant fait à peu près le même chemin en sens inverse, dans un silence de mort. Certes le gosse n'avait jamais été du genre bavard, et tout le monde économisait ses forces et son souffle.

Je distingue la place sur laquelle on avait trouvé la bête au premier abord, des villageois nous regardent avec des yeux éberlués, je lève le bras pour leur montrer le morceau de tête

« La créature est morte... »

Un silence règne, les gens nous regardent comme si on était les mêmes monstres que celui qui les a attaqués plus tôt, je soupire, j'écarte les bras pour montrer l'état dans lequel on se trouve

« À tout hasard, ça vous viendrait pas à l'idée de nous envoyer un médecin? Un guérisseur? Bref quelqu'un pour nous rafistoler un peu? »

Des murmures commencent à s'élever alors que je m'approche du gamin

« Viens, on va à l'auberge. Je pense pas faire des folies de mon corps cette nuit, on partagera encore la chambre, sauf si vraiment tu veux être seul... »

Je lui indique l'auberge et je m'y dirige. Forçant sur mes bras pour pousser la porte, je m'approche du proprio

« On a zigouillé votre bestiole. Alors faites venir un médecin... »
- « Ouais... »


Et je me tourne vers le gosse... alors? Une ou deux chambres?

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Belladona » 19 Fév 2011, 02:10

La picaris avait juste hoché la tête lorsque Vilal avait dit qu'ils rentraient. Elle gardait son bras autour de la taille de l'orphe, elle avait un étrange sentiment de dépendance, comme si elle ne pouvait plus être loin de lui maintenant qu'elle avait failli le perdre. Ils descendirent ensemble jusqu'à la ville, en revanche, lorsqu'il mentionna qu'ils partiraient le lendemain, elle hocha la tête de gauche à droite

« Non... tu es blessé! Il faudra que tu te reposes, on ne peut pas aller dans la forêt des Ombres comme ça, c'est dangereux! »

Son ton n'était pas agressif, mais plutôt terrifié. Ils continuèrent de descendre, elle regardait le sol au fur et à mesure de ses pas, levant les yeux vers l'orphe d'un regard inquiet, sa main restant posée sur son ventre comme si c'était elle qui le soutenait, alors que ce n'était absolument pas le cas. Lorsqu'enfin la ville fut en vue, elle soupira de soulagement, se plaquant un peu plus contre lui, mine de rien elle n'était pas rassurée de revenir dans la ville, le winghox sembla calmer le jeu et ils se dirigèrent rapidement vers l'auberge. Elle leva des yeux implorants à Vilal pour qu'ils montent rapidement dans la chambre, elle était épuisée, et elle voulait être seule avec lui maintenant. Elle en avait assez, trop de choses s'étaient passées d'un coup, elle ne savait même pas si elle voulait toujours aller à la Forêt des Ombres...

Elle se blottit un peu plus contre lui... elle se disait qu'il devait avoir faim, il n'avait pas eu le temps de manger avant que le monstre ne l'emmène... ses yeux se firent tristes, elle espérait qu'ils disparaîtraient vite, très vite.

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vilal vaen Octanis » 19 Fév 2011, 04:09

J'étais blessé, c'était vrai, mais étrangement je n'y prêtais pas plus d'importance que ça dans la mesure où au moins j'étais de nouveau avec elle, et surtout qu'elle était sauve. Lorsque je posais mes pupilles fendues sur elle, je croisais inéluctablement son regard implorant auquel je ne pouvais ne pas céder, aussi je ne m'attardais pas au rez-de-chaussée, en particulier car nous ne devions de compte à personne en ces lieux, et je guidais la Picaris à l'étage, loin des regards. J'aurais aimé remercier les deux individus dont je ne connaissais pas le nom, mais j'avais la sensation que je les reverrais bien assez tôt, en particulier si ils passaient la journée en ville, bien que je n'étais pas encore certain de ressortir, l'idée de pouvoir rester seul avec Belladona étant attrayante. Mais d'un autre côté, il faudrait sans doute ressortir pour qu'elle s'abreuve de la lumière du soleil. D'ailleurs, je me demandais comment elle faisait pour survivre la nuit, sans doute s'endormait-elle simplement. Enfin, je m'en rendrais compte bien assez tôt, et j'ouvrais donc la porte de notre chambre, laissant en premier lieu entrer la demoiselle avant de refermer derrière moi, à clé, dans le cas où il y aurait des villageois mal intentionnés qui en voudrait à moi, ou plus particulièrement à Belladona. Je m'adossais alors contre la porte de la chambre, scrutant l'intérieur de la pièce avant de soupirer doucement. Je me redressais et prenait la nymphe par la main, la faisant s'assœir sur le lit avant de refermer la fenêtre par laquelle nous étions passer plus tôt pour sortir en urgence. Puis, mon regard se posa tendrement sur elle, mes lèvres décrivant un sourire léger à son égard.
« Excuse moi quelques instants. » Je déposais ma tunique sur le lit, à côté de la cape qui avait couvert la jeune plante au cours de notre arrivée, puis je me rendais dans la salle de bain, saisissant le bac en bois plein qu'elle avait remplie au préalable. Je nettoyais le sang qui s'incrustait entre mes muscles, regardant mon reflet au travers du miroir. Lorsque mon visage restait fermé, je paraissais un peu humain, l'obscurité se chargeant simplement de cacher les marques qui parsemaient mon visage.

Je soupirais de nouveau, retournant dans la chambre pour venir m'assœir à mon tour sur le lit, près de la nymphe végétale. Je laissais mes doigts glisser entre les siens, mon souffle était un peu plus court que d'habitude en raison que j'avais été blessé, mais pour l'instant je préférais rester au calme, mon regard se perdant sur nos mains entrelacées.

« C'était une journée étrange. » Je relevais doucement le regard pour croiser ses prunelles dorées. « Mais c'est terminé. » Je lui souriais doucement, la fatigue se peignait sur mon visage, aussi je paraissais un peu plus triste que de coutume. « Au final, personne ne semble m'avoir reconnu aujourd'hui. Mais… » Je m'arrêtais de parler, profitant du silence qui régnait pour le moment. Après tant d'agitation, je trouvais réellement cela reposant, même si je me disais que ce serait probablement un répit de courte durée. Pour l'heure, je devais profiter de ces instants de calme pour mieux connaître Belladona, pour lui faire apprendre ce qu'elle ne savait pas, lui faire ressentir les choses. J'avais envie de la serrer contre moi, mais pour l'instant je voulais simplement lui parler, entendre le son de sa voix, me rassurer en la sachant bien présente devant moi et en bonne santé.
« Je ne sais pas qui je suis, mais au final, ce qui m'importe vraiment, c'est de savoir qui tu es. »
J'étais épuisé. Je m'écroulais sur le lit, tirant légèrement la jeune plante contre moi, bien qu'elle se trouvait au-dessus. Elle trouverait peut-être cette position étrange dans la mesure où elle ne devait pas spécialement y connaître grand chose, mais au moins nous pouvions nous voir l'un l'autre tout en ressentant chacun le contact de celui en face, aussi je pouvais sentir contre moi le ventre de Belladona, ses jambes, et sa poitrine…

Pour que ce soit plus simple et plus pratique, la suite entre Belladona et Vilal se passera ici.
Merci de votre compréhension et bon post !

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Quintus Gunvor » 19 Fév 2011, 14:50

Ils marchèrent donc un long moment, non en fait ce n'est pas qu'ils ont mis beaucoup de temps à atteindre, mais plutôt qu'au sortir d'un combat d'une telle intensité tous leurs paraissaient plus lent et puis pour le Cortesian il ne pouvait pas se sentir seul ou en intimité dans sa propre tête.
Alors forcement cela n'aide pas à se sentir léger et en pleine forme, mais cela n'empêchait pas l'esprit du gamin de fonctionner à 120%.
Bien au contraire le fait d'avoir un truc qui lui sortait toutes les cinq secondes que ses idée ne fonctionnerai pas le faisait réfléchir encore plus.
Esprit de contradiction, quand tu nous tien.

Arrivant enfin en ville et surtout là où il avait rencontré cette saloperie de pelel'je, il gamin soupira en se disant que depuis le début c'était peut être lui la cible, probablement parce que les pelel'je sont arrivé en même temps que les Cortesians et les Humains.
Dans tous les cas il n'y avait pas trois milles moyen de s'en débarrasser, tien d'ailleurs lorsque l'idée lui avait effleuré la tête l'autre Tezcat n'avait pas rit cette fois-ci.
Malheureusement si l'idée était bonne elle demandait un minimum de matériel et pas forcement des choses que l'on peut trouver à Guttevald, ce qui impliquait qu'il lui faudrait peut être quitter la ville, mais pour le moment il fallait laisser son corps se reposer.

Une fois dans la taverne il alla donc s'assoir en espérant que les médecin arriver assez vite et surtout qu'on lui amène à manger.
Tien le Winghox lui demandait si il fallait une ou deux chambres, ouai enfin la dernière fois aussi il était pas au meilleurs de sa forme et pourtant c'était juste pas génial, le gamin leva juste la bras gauche en montrant deux de ses doigts, cela devrait être largement suffisant comme réponse.
Disons que si il veux pouvoir s'éclipser sans avoir à se justifier auprès du tatoueur il valait mieux ne pas avoir une seule chambre, et puis ils venaient de leurs enlever une belle épine du pied pour que lui se la prenne autre part, donc franchement ils pouvaient au moins le traiter comme un roi.

Enfin c'est dur quand on ne peut pas communiquer, car il était hors de question d'envoyer des pensé dans la tête des autres avec un truc squattant déjà sa propres tête, bon apparemment le médecin allait arriver, il ne lui restait donc plus qu'à attendre qu'il mette un bandage propre sur son bras puis il irait dans sa chambre afin de se reposer, ensuite il aviserai.

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Quintus Gunvor

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Re: Où vais-je… ?

Messagepar Vrass Rannveig » 19 Fév 2011, 19:19

Je hochais la tête pour demander deux chambres

« Bon écoute mon gars, grace à nous, t'as une sale bête qui va arrêter de bouffer tes clients... »

Je me penche un peu plus en grimaçant

« Donc... tu vas nous filer tes deux meilleures chambres! »
- « Deux? Rien que ça? »
- « Oui, deux. J'ai envie d'être peinard! Et je veux une baignoire! »


Il me fixe de ses yeux noirs, mais visiblement autour de lui, les clients n'ont pas envie de broncher. Il faut dire que je tiens toujours l'un des crânes de la bête à la main, alors forcément. Je regarde les deux autres grimper à l'étage, vu que l'orphe blond est passé par la fenêtre, ils ont déjà leur propre chambre. L'aubergiste semble céder, de toute manière il n'a pas trop le choix. Il me file deux clés et m'indique où se trouvent les chambres. J'acquiesce et retourne vers le gosse pour lui donner sa clé. J'ai l'impression qu'il a envie d'être seul.

« Voilà, ta chambre est au deuxième étage, troisième porte à droite. »

Mon regard se fait sérieux, le gamin n'a jamais été très expressif, mais je le trouve vraiment fermé. Je retourne au comptoir et commande à manger, j'ai les crocs. Pendant ce temps, un homme entre dans l'auberge et jète un coup d'oeil à l'assemblée, l'aubergiste lève la tête

« Docteur, vous avez le gosse là bas, le cornu ici » - je lui jète un regard noir et manque d'éclater mon verre dans ma main - « et un autre à l'étage, deuxième porte à droite... »

Il hoche la tête et s'approche en premier de Quintus

« Bonjour... alors? Qu'est-ce que vous avez? »

Il ouvre une de ces vieilles valises dans lesquelles il a le strict minimum, des bandages, un stéthoscope, de l'alcool et d'autres produits de première nécessité. Je le regarde de loin et le laisse s'occuper du gosse. De là où il est, il doit voir l'état de mon dos, j'aurai même pas besoin de lui dire ce que j'ai. Quoi qu'il faudra que je me lève pour qu'il voie ma cuisse. En tout cas, pour le moment, hors de question que je me lance à nouveau dans une quête de ce genre. Les combats... j'ai ma dose.

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