La réaction de Benedikt était plus que normale, et j'avoue que je me sentais triste d'avoir mêlé Belladona à tout ça! Elle semblait ravie de son sort, mais je craignais tellement qu'elle le regrette par la suite que j'en étais presque malade! Aussi, lorsque le gosse me repoussa pour se redresser, mon regard avait eu être un peu plus sombre, et je me disais qu'après tout ça, rien ne serait plus pareil et qu'il m'en voudrait. J'attendais donc, mais la voix de la picaris changea et je levais alors les yeux vers elle pouvoir cet air un peu mesquin qu'elle n'arborait jamais.
C'était étrange d'avoir ainsi l'impression d'avoir une toute autre personne en face! Plus d'innocence, plus d'air enfantin, plus de sourire amusé, il ne semblait pas non plus mauvais heureusement, mais il avait cet air supérieur qui n'allait pas du toute avec la plante. Je ne disais rien cependant alors qu'il exprimait son contentement d'être ainsi dans le corps de la picaris, qu'elle soit patiente, je voulais bien le croire, après tout, ces créatures passaient le plus clair de leur temps à ne rien faire d'ordinaire, elles se posent dans une clairière et passent la journée au soleil, à se nourrir et à boire, alors forcément quand on vit comme ça d'habitude, on est patient. Mais je n'aimais pas voir Belladona avec ce regard, je ne pouvais le nier, et une part de moi se disait que si je devais tomber à nouveau sur son compagnon, il voudrait me trucider pour ça!
Benedikt leva les yeux vers moi, et j'essayais de sourire avec difficulté. Pourtant, le Pelel'je ne manifestait aucune agressivité, ce qui me soulageait un peu, même si je n'aimais pas la façon dont il regardait le corps de la picaris. Mais au moins ne paraissait-il pas vouloir lui faire de mal, il semblait surtout... curieux. Mais la curiosité pouvait parfois être mal placée et j'espérais que cela ne porterait pas préjudice à la belle plante. Je ramenais mon bras autour des épaules de Benedikt alors qu'Erin expliquait que c'était moi qui lui avait demandé de partir, mais que Belladona s'était proposée spontanément et avec un véritable enthousiasme, ce qui était vrai.
Je hochais la tête pour approuver - «Je ne voulais pas, je voulais qu'elle réfléchisse, mais elle a vraiment tenu à ce qu'il aille avec elle. Je n'ai rien pu faire.» - et comme il le disait, d'ordinaire, les gens refusent d'avoir un Pelel'je en eux et se battent pour garder le contrôle, alors qu'elle lui accordait une certaine liberté! Il aurait eu du mal à trouver mieux. Je soupirais doucement jusqu'à ce qu'il se lève et déclare qu'il allait la laisser revenir. Une part de moi était soulagée, il ne comptait pas abuser de son pouvoir sur elle, du moins pas tout de suite. Et rapidement je retrouvais le regard innocent de la belle plante qui semblait se demander elle aussi ce qui s'était passé! Mais aucune panique, elle était tout simplement impressionnante.
Elle devait partir, il est vrai que nous étions restés plus d'une heure avec tout ça et son chéri allait s'inquiéter. J'aidais Benedikt à se relever en m'inclinant doucement
«Nous n'allons pas te déranger plus longtemps! Je suis vraiment désolé pour tout ça.» - elle ne semblait pas l'être pour un sou, ce qui m'étonnait tellement que je n'arrivais pas à y croire. Je baissais les yeux vers Benedikt pour voir s'il souhaitait encore lui parler, mais il valait mieux qu'on s'en aille à présent. Aussi je commençais à me diriger vers la sortie de la boutique, même si j'étais soulagé de savoir que Benedikt était libre, je n'étais clairement pas heureux de la tournure des évènements.
C'était étrange d'avoir ainsi l'impression d'avoir une toute autre personne en face! Plus d'innocence, plus d'air enfantin, plus de sourire amusé, il ne semblait pas non plus mauvais heureusement, mais il avait cet air supérieur qui n'allait pas du toute avec la plante. Je ne disais rien cependant alors qu'il exprimait son contentement d'être ainsi dans le corps de la picaris, qu'elle soit patiente, je voulais bien le croire, après tout, ces créatures passaient le plus clair de leur temps à ne rien faire d'ordinaire, elles se posent dans une clairière et passent la journée au soleil, à se nourrir et à boire, alors forcément quand on vit comme ça d'habitude, on est patient. Mais je n'aimais pas voir Belladona avec ce regard, je ne pouvais le nier, et une part de moi se disait que si je devais tomber à nouveau sur son compagnon, il voudrait me trucider pour ça!
Benedikt leva les yeux vers moi, et j'essayais de sourire avec difficulté. Pourtant, le Pelel'je ne manifestait aucune agressivité, ce qui me soulageait un peu, même si je n'aimais pas la façon dont il regardait le corps de la picaris. Mais au moins ne paraissait-il pas vouloir lui faire de mal, il semblait surtout... curieux. Mais la curiosité pouvait parfois être mal placée et j'espérais que cela ne porterait pas préjudice à la belle plante. Je ramenais mon bras autour des épaules de Benedikt alors qu'Erin expliquait que c'était moi qui lui avait demandé de partir, mais que Belladona s'était proposée spontanément et avec un véritable enthousiasme, ce qui était vrai.
Je hochais la tête pour approuver - «Je ne voulais pas, je voulais qu'elle réfléchisse, mais elle a vraiment tenu à ce qu'il aille avec elle. Je n'ai rien pu faire.» - et comme il le disait, d'ordinaire, les gens refusent d'avoir un Pelel'je en eux et se battent pour garder le contrôle, alors qu'elle lui accordait une certaine liberté! Il aurait eu du mal à trouver mieux. Je soupirais doucement jusqu'à ce qu'il se lève et déclare qu'il allait la laisser revenir. Une part de moi était soulagée, il ne comptait pas abuser de son pouvoir sur elle, du moins pas tout de suite. Et rapidement je retrouvais le regard innocent de la belle plante qui semblait se demander elle aussi ce qui s'était passé! Mais aucune panique, elle était tout simplement impressionnante.
Elle devait partir, il est vrai que nous étions restés plus d'une heure avec tout ça et son chéri allait s'inquiéter. J'aidais Benedikt à se relever en m'inclinant doucement
«Nous n'allons pas te déranger plus longtemps! Je suis vraiment désolé pour tout ça.» - elle ne semblait pas l'être pour un sou, ce qui m'étonnait tellement que je n'arrivais pas à y croire. Je baissais les yeux vers Benedikt pour voir s'il souhaitait encore lui parler, mais il valait mieux qu'on s'en aille à présent. Aussi je commençais à me diriger vers la sortie de la boutique, même si j'étais soulagé de savoir que Benedikt était libre, je n'étais clairement pas heureux de la tournure des évènements.