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Les messages suivants s'adressent à un public averti (scènes de violence). Âmes sensibles, s'abstenir.
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Précédemment : Première étape.
Ciara Steban :
Artégal O'Callaghan :
Ciara Steban :
Artégal O'Callaghan :
Ciara Steban :
Omniscient :
Artégal O'Callaghan :
Omniscient :
Précédemment : Première étape
Zlata Bolt :
Ciara Steban :
Kjeld Ares :
Quilbeeg Vulpia :
Ciara Steban :
- Ciara hocha doucement les épaules, nullement effrayée par le ton abrupte qu'Artegal employait. À vrai dire, elle y était habituée et n'y prêtait guère plus d'attention qu'aux trois individus l'ayant mis en colère... Curieux « couple » que ces deux là. L'un grand, fort, bâtit pour vaincre indiscutablement aux combats et l'autre, fine, frêle. L'un brusque, aboyant plus qu'il ne parle, l'autre douce à la voix posée... Dans leurs yeux, pourtant, la même étincelle anime la pupille : colère, vengeance peut-être. Méfiez-vous de l'eau qui dort, dit-on. Ciara était cette eau à la surface à peine ridée mais aux lames de fond dévastatrices...
« Il a prétendu ne pas faire confiance à une gamine de mon âge... et dit ne vouloir parler qu'à vous. »
Artegal lui accordant toute son attention, elle se retourna et se mit en marche, l'invitant à le suivre. Encore une fois, le contraste entre les deux êtres jura dans les rayons déclinants du soleil. Qu'est-ce qui avait bien pu pousser une jeune prêtresse dévouée à Alrik – bien malgré elle – à s'acoquiner avec cette brute épaisse ? Sans doute que leur jeune âge à tout deux les rapprochaient. Car Ciara avait beau être âgée de 65 ans, elle n'en était pas moins une gosse écervelée aux yeux de ceux de sa race, les Astalans bénéficiant d'une longévité pour le moins avantageuse... Oui. Soixante-cinq ans, cela peut paraître « vieux », mais si vous établissiez une relation avec l'âge d'un terrien, par exemple, alors vous découvririez qu'elle en avait à peine treize.
Nul étonnement alors qu'elle ne soit considérée autrement que comme une gamine... pour sa plus grande colère !
« Il vous attend chez lui. Vous pourrez sans doute dîner sur place. »
Artégal O'Callaghan :
- Ils s’étaient mis en marche. Afin de ne pas dépasser la petite, Artegal faisait de lentes, mais grandes, enjambées, et la où il en fallait trois à Ciara, deux suffisaient à Artegal pour parcourir la même distance.
Après s’être un peu éloigné des « deux autres », l’Astalan prît la parole :
« S'il savait à quel point la gamine m’était utile, et à quel point je détestais qu’on médise de mes hommes… Je n’aurais pas eu à me déplacer. Il t’a énervé, hein ? »
Il la connaissait, au moins un peu. Déjà, il savait qu’elle détestait être prise pour une enfant. Ensuite, ses mouvements étaient trop brusques, pas coulés, comme les rares fois où il l’avait vue. Bien que pas très intelligent, Artegal pouvait remarquer ce genre de choses.
« Quel abruti. »
Haha, quel comique, cet Artegal !
Puis il rit. Un rire que l’on entendait de loin, qui ne se loupait pas. Un rire, avec dans l’œil quelque méchanceté à peine dissimulée. Un rire plutôt inquiétant, au fond.
Elle reparlait ; il se tût :
« Il vous attend chez lui. Vous pourrez sans doute dîner sur place. »
« … Parfait. »
Ainsi, cet homme lui offrait non seulement une occasion de se défouler, car il avait presque insulté Ciara, la subordonnée d’Artegal, chose qui ne devait pas rester impunie, mais d'un autre côté, il lui offrait le couvert. Il y avait encore des gens sympathiques, même à Aspasie. Qui l’eut cru ?
Et c’est ainsi, tout heureux, du plaisir simple des imbéciles, qu’il se dirigeait vers la masure du mystérieux, et plus encore, généreux informateur.
Ciara Steban :
- Ciara sourit. Un joli sourire franc qui aurait fait tomber plus d'un homme à la renverse, pour un peu qu'on l'ai considéré autrement que comme une gamine. Elle avait encore du mal avec cette fichue expression qui parlait d'hommes alors qu'elle était une femme et si elle aurait dû s'y habituer, depuis le temps, elle ressentait toujours cette sensation un peu étrange, comme si elle n'était pas à sa place. Entendre dire qu'elle était « un homme » d'Artegal la mettait mal à l'aise ou bien l'amusait, selon son humeur. Et l'humeur de Ciara, seules les Infinitudes savaient à quel point elle était changeante. Cet après-midi là toutefois, la jeune fille se sentait détendue parce qu'elle avait réussi à dénicher quelques ingrédients rares servant à la confection de poisons. La journée n'était donc pas si mauvaise et, qui sait, peut-être pourrait-elle s'amuser un peu avec cet informateur si son maître le lui permettait.
« Un peu... » mentit-elle.
Était-ce l'un de ces mystérieux points communs qu'ils partageaient silencieusement, se comprenant sans se parler ? Car Artegal n'était pas beaucoup plus âgé que Ciara et sans-doute qu'il avait dû être confronté à ce genre de considérations humiliantes lui aussi. Était-ce cela qui l'avait rendu si exécrable ? Certes pas. Autre chose, ou rien. Certaines personnes ont le mal, la violence, la méchanceté gratuite en eux... l'astalan était de celles-ci. Alors pourquoi s'y attacher comme un chien à son maître ? Peut-être justement à cause de cette si radicale différence. Artegal était tout ce que Ciara n'oserait jamais être et en cela, elle l'admirait secrètement... et le détestait à la fois, savourant cet étrange paradoxe.
En réalité, ce fichu bonhomme qui ne voulait parler qu'à Artegal – et surtout pas à une gamine dans son genre – l'avait rendue folle de rage... mais venir pleurnicher n'était pas dans ses habitudes. Ses vengeances, elle préférait les fomenter elle-même. Question de fierté. Et puis le rire d'Artegal la tira de ses rêveries sombres.
« En fait, il n'a pas dit qu'il vous invitait à dîner... mais j'imagine que vous saurez le convaincre. Moi aussi, j'ai faim. » sourit-elle.
Puis, avant qu'il ai eu le temps de répondre, elle lui désigna une jolie maison bordée de haies :
« C'est ici. »
Artégal O'Callaghan :
- « Peuh ! Depuis quand on invite, ou n’invite pas Artegal chez soi ? Artegal s’invite de lui même ! Hahaha ! »
Horrible gros rire. Infâme. Enervant au possible. Il l’aime son rire.
« Je te laisse ouvrir, Ciara ? »
Rares étaient les gens qu’Artegal appelait non pas par un sobriquet crétin, mais par leur prénom. Son père, Lloyd, Ciara… Et c’est à peu près tous ceux que vous qui lisez connaissez, a l’heure actuelle. Alrik, aussi, il le nommait de son nom, en les rares occasions où il se présentait dans un temple. Les autres, les personnes agées comme les enfants, homme ou femme, c’était souvent « débile », « bouseux », « minus »… Rien de bien glorieux. Mais Ciara, elle, avait droit à son prénom. Aussi, Artegal savait qu’elle avait tendance à vite s’énerver. Il le savait depuis le jour ou ils s’étaient rencontrés. Mais ceci est une autre histoire. Celle dont il est question, pour l’instant, traite d’une brute qui, soit par galanterie, soit par flemme, soit pour quelque autre obscure raison, savoir comment réagira l’homme, par exemple, laissait à sa collègue le soin d’ouvrir la porte.
« Huhu… »
Rire discret. Pas très rassurant. Brrrr…
Ciara Steban :
- Les rires d'Artegal, on aurait pu en écrire une vingtaine de volumes pour les décrire et les interpréter. Des éclats de voix tantôt machiavéliques, tantôt sourds comme de sombres menaces... mais quelles qu'en était l'intensité, ses rires n'avaient rien de communicatif et laissaient derrière eux des poils hérissés sur l'échine, des sueurs froides aussi, comme le sillage de la crainte qu'il répandait. Cette crainte, Ciara aimait la lire dans les yeux de ceux qu'ils croisaient, s'en délectant chaque fois et – curieusement – s'en voulant d'éprouver un tel plaisir.
« Après vous. » sourit-elle.
Sans même prendre la peine de frapper, elle avait poussé la porte et invitait son acolyte à prendre possession de l'endroit. Car c'était ainsi et on ne pouvait rien y faire, lorsqu'Artegal pénétrait quelque part, il devenait incontestablement le maître des lieux, quand bien même il n'était pas chez lui !
Omniscient :
- À l'intérieur, une femme rondelette s'était retournée, étonnée d'être visitée sans avoir été prévenue. Son visage lisse et rougit par le feu sur lequel elle faisait chauffer une soupe se déforma en apercevant Artegal, prenant des traits tirés par l'affolement. Bon sang ! Un gredin ! Il allait piller la maison et la tuer ! Elle poussa un petit cri terrifié, bref, perçant et ses yeux se heurtèrent enfin à la gamine, juste derrière l'individu qui lui procurait une telle panique. Elle, elle l'avait déjà vue... Il y eut une seconde d'hésitation, puis la femme se rua dans l'escalier, laissant tomber louche et tablier.
Au dessus, on entendit des éclats de voix, des bruits de pas précipités, puis le plancher de bois craqua et quelqu'un dévala l'escalier. C'était lui, l'informateur. Un homme assez grand, mince, aux cheveux noirs de suie et aux yeux d'un bleu perçant. Il jeta un regard vers Ciara afin de confirmer les suppositions de sa femme (restée à l'étage) avant de revenir sur Artegal. Il paraissait dégoûté par la vision de cet homme qu'on lui avait pourtant décrit tel qu'il était... sans doute croyait-il que les rumeurs étaient exagérées ?
« Bon... bonsoir... Monsieur O'Callaghan je suppose ? » balbutia t-il.
Artégal O'Callaghan :
- Artegal poussa le type, d'un revers de bras, pour rentrer dans la maison dudit type, et laisser à Ciara la loisir d'entrer, elle aussi. Une fois à l'intérieur, il toisa l'homme, tout en restant à une distance respectable d'un mètre, assez pour venir vois quelque félonie, mais pas trop, pour pouvoir frapper sans trop de risque d'esquive. Pour Artegal, tout le monde était une cible potentielle. Un sourire au lèvres, il répondit :
« En personne... Et voilà ma délicieuse, et plus précieuse assistante, Ciara. Je vous prie de la saluer comme elle le mérite, et comme il se doit de saluer une femme. »
Il avait insisté sur le mot femme. Il n'aimait pas être pris pour un gamin, et il semblait que Ciara non plus.
Ouvrir les hostilités à peine arrivé, voilà bien les manières de l'Astalan. Ça lui plaisait, d'instaurer un climat plutôt tendu, à peine rentré dans une maison. Il voulait savoir comment l'homme allait réagir.
Omniscient :
- Cette entrée quasi impériale déplût à l'homme qui émit un bref « Eh ! » de désapprobation. Lui qui s'apprêtait à révéler d'importantes informations dans l'unique but de nuire à ceux qui se comportaient de la sorte, il fut courroucé de constater qu'un Rebelle agissait au moins aussi irrespectueusement que ces maudits soldats. Les sourcils froncés, il écouta Artegal présenter la gamine et haussa les épaules. À sa manière, il interpréta la façon dont l'astalan avait prononcé le mot « femme ». Sa femme, sans doute. Pour en parler ainsi, c'est qu'elle ne devait être que son jouet. Il la disait délicieuse... Ah. Mais ses ébats ne le regardait pas. Ces deux là avaient très certainement été mariés de force, comme cela était souvent le cas en Païlandune, et c'était d'ailleurs tout à fait normal. Quels profits les parents en avaient-ils tirés ? L'homme aurait parié pour une somme rondelette du côté des parents de la gamine. Quant aux parents du jeune homme, se débarrasser d'une laideur pareille avait dû amplement leur suffire...
« Je suis Philippe Brenan, mais tout le monde ici m'appelle grand'Phil. Enfin, ceci ne vous intéresse pas j'imagine... »
Leur tournant le dos, il alla s'attabler et servit lui-même la soupe dans son assiette, sans se préoccuper des deux autres.
« Fermez la porte s'il vous plaît, il ne fait pas chaud dehors. » demanda t-il à Ciara sans même la regarder, la formule de politesse ne faisant office que de décor.
Précédemment : Première étape
Zlata Bolt :
- Les trois voyageurs s'approchèrent avec circonspection de la maison, ils n'en voyaient pas tous les détails mais la porte était ouverte chose étrange au mois de Vendémiaire. Zlata avez comme un mauvais pressentiment, remarquer que cela lui arrivé souvent et en général sans aucune raison, mais si elle prenais en compte qu' Aspasie tolérais dans ses murs des fou furieux du types d'Artegal il y avait de quoi s'inquiéter...
Il s'arrêtèrent à bonne distance de la masure, suffisamment près toute fois pour apercevoir la personne se trouvant près de la porte, une jeune fille menue pas très grande qu'ils reconnurent tout de suite. La guerrière se tourna vers Kjeld avec un léger sourire ironique :
"Apparemment tonton Phil est ce fameux "villageois" devant recevoir à souper notre rustre de toute à l'heure. J'aimerais bien régler tous ça à ma façon. Je suppose que cela ne te conviendra pas. Que veux tu faire ?"
Il était étonnant de voir à quel point le vocabulaire de Zlata avait changé au contact du jeune homme, de monosyllabique ses phrases pouvaient maintenant presque passer pour des boutades.
Ciara Steban :
- Ciara sourit. L'air affolé de la femme, son cri, sa précipitation à la vue d'Artegal l'amusait. Oui. Aujourd'hui, la petite était d'humeur à s'amuser de tout et à s'amuser sans gentillesse. L'homme était reparu et les avait accueilli à grand renfort de balbutiements nerveux... cela aussi l'amusait. « Tu fais bien de le craindre... » pensa la jeune fille distraitement. Puis son attention fut attirée par la voix rude d'Artegal.
Ah ! Son sourire s'effaça. Elle n'aimait pas lorsque le maître se montrait complaisant et les mots qu'il employa pour la présenter sonnèrent horriblement faux à ses oreilles. Et puis quoi ? Voilà qu'il allait se mettre à la défendre maintenant ? L'autre imbécile, lui, ne prêtait pas plus attention à elle que la première fois malgré les recommandations d'Artegal. Au contraire, il avait employé le même ton méprisant que la première fois. Double handicap pour Ciara : elle était jeune... et elle était une femme ! Deux raisons suffisantes pour ne mériter aucun respect !
Elle hocha la tête, signifiant à Artegal qu'elle n'avait pas besoin de son aide et qu'elle n'appréciait d'ailleurs pas qu'il se montre si protecteur tout à coup. Il n'était pas dit que l'astalan ai pu lire tout ce qu'elle aurait souhaité lui faire comprendre d'un seul coup d'oeil. Il n'était d'ailleurs pas dit non plus qu'il ne prendrait pas mal un tel regard à son encontre... Alors, préférant éviter l'affrontement (qu'elle ne remporterait certainement pas), Cira se retourna et posa sa main sur la porte, prête à refermer comme l'avait si sèchement ordonné le maître des lieux...
Seulement à cet instant, son regard fut arrêté par une vision plutôt inattendue. Là, dehors, à quelque pas, les trois individus de tout à l'heure semblaient attendre leur tour pour entrer. Les avaient-ils suivis ? Elle leur lança un regard noir, furieuse surtout contre elle-même de ne rien avoir remarqué avant. Et puis, d'un geste sec, elle claqua la porte.
Kjeld Ares :
- Un puits, quelques haies entretenues et des graviers recouvrant le chemin menant à la bâtisse. C'était simple, sobre et pourtant coquet. Kjeld aussi avait remarqué la porte largement ouverte malgré le froid. Il avait froncé les sourcils, inquiet. Quoi donc encore ? On lui avait décrit Aspasie comme un joli village commerçant, sans trop d'histoire et animé. Aujourd'hui pourtant, le trio n'avait pas croisé grand monde à part les deux hurluberlus de tout à l'heure qui n'avaient pas l'air franchement amicaux. Le jeune homme soupira. Bof. Balaïne était bien plus mal fréquenté. La gamine serait bien mieux ici tentait-il de se convaincre.
Car il fallait bien se rendre à l'évidence, ni Kjeld ni Zlata n'était habité par ce que l'on pourrait appeler : la fibre maternelle. L'enfant leur tapait outrageusement sur les nerfs ! Alors certes, elle était mignonne tout plein avec son joli visage rond, ses cheveux dorés et ses yeux d'un bleu pétillant... mais bon sang, quel plaie ! Elle se tenait toujours collée contre Zlata – ce qui n'était pas pour déplaire à notre hybride introverti – et parlait, parlait... Pour ne rien dire et pour le plus grand malheur de nos deux voyageurs qui se retrouvaient alors épuisés par ce flot de paroles incessants. Et pourtant, de façon tout à fait curieuse, ils s'y était attachés, à la petite.
Et puis Kjeld fut tiré de ses pensées maussades par la voix rauque de la jeune femme. Il pencha la tête afin de mieux voir derrière Zlata mais ne pu qu'apercevoir la porte claquer sous leur nez. D'après ce que lui disait sa compagne de route, il s'agissait des deux individus de tout à l'heure et, si Kjeld n'avait rien contre la jeune fille, il redoutait en revanche le grand gaillard.
« Je ne sais pas si c'est une bonne idée, n'oublie pas qu'il y a la petite. »
Dans l'idée de la protéger, il ne souhaitait pas trop voir éclater une bagarre en sa présence. Et puis soudain, le jeune homme poussa un cri moins inquiet que exaspéré...
« Eh ! Reviens ici... »
Son appel se perdit entre les ruelles, emporté par une bourrasque plus puissante que les autres. Il avait tendu la main inutilement, comme s'il avait voulu rattraper la gamine qui – une fois de plus – s'était rué en avant sans réfléchir. Inconsciente, elle ouvrit la porte et pénétra à l'intérieur en exprimant un gai : « C'est moi, Oncle Brenan ! »
Silence...
Kjeld hésita, puis ses yeux revinrent sur Zlata :
« Allons-y... » fit-il d'un ton résigné.
Quilbeeg Vulpia :
- Quilbeeg se baladait dans les rue d'Aspasie, suivant le vent, une épée au côté comme toujours. Il entendit un cri dans la ruelle voisine, emporté par une grande bourrasque de vent.
« Eh ! Reviens ici... »
Quilbeeg couru dans la ruelle adjacente. Il vit un jeune homme, au milieu de la rue, tournée en direction d'une jeune fille, qui se dirigeait vers une porte.. Quilbeeg s'engagea dans la ruelle, suivant a petite distance les deux jeunes gens.