Parce que oui, la solitude vous ronge même un chien.
Il y avait pensé longtemps avant de se décider. Des nuits entières à se demander si c'était vraiment une bonne idée, une animal supporterait-il les voyages sans arrêts ? Et s'il se faisait attraper que deviendrait son compagnon ? Et puis quel type de compagnon s'attacherait à un gros chien rouge ? Et comment allait-il l'appeler aussi ! Beaucoup de question derrière ses deux amandes couleur d'encre. Il avait finalement opté pour une bestiole. Passer son temps tout seul un peu n'importe où (surtout n'importe où) ne l'avait pas tuer, et à ses yeux il n'était qu'un cabot, alors un autre animal survivrait bien avec lui. Sauf qu'il lui faudrait une bébête futée et facile à vivre, assez costaude aussi.
Au départ un zibel lui aurait plu, petit et drôle mais si le morphe décidait de voyager dans une zone glaciale que son pelage supporterait sûrement, le zibel, lui, risquait fort de ne pas apprécier. Et l'animal manquait de vie, trop paresseux à son goût, il voulait un compagnon vivant, pas un bonnet à porter à longueur de temps.
Les oiseaux (et ce qui y ressemblaient comme le ragondindon) lui rappelèrent de trop qu'il avait sauté un repas... Ce n'était pas bon signe pour eux les jours de jeun forcé.
Il en arriva au Seren... De quoi lui donner envie de dévorer la bestiole tant elle semblait capricieuse.
Et puis il entendit des aboiement. Graves, puissants. Un chien ? Bah oui, pourquoi ne pas prendre un petit chiot sous son aile et l'emmener partout avec lui ? Ce serait... Un Orios !
Ordalie était bien placé pour ne pas craindre l'aspect de l'animal... En réalité, on se demande même s'il avait remarqué l'exosquelette et les dents menaçantes de la bête. Mais, quoiqu'il en soit, il était sous le charme de ce monstre qui lui léchait les doigts. Comme quoi, c'était facile de se décider finalement.
Amadouer un morphe chien en 10 leçons.
Reportez-vous directement à la 10ème : adoptez un orios.