Précédemment : Hôpital ou prison ?
Après avoir récupéré leurs affaires et salué l'aubergiste, le serveur, le portier et ils ne savaient qui d'autre encore, les deux jeunes gens sortirent enfin de leur hôtel trois étoiles. Le soleil n'était pas encore levé et le Dôme avait modifié sa teinte pour renvoyer une lueur bleutée apaisante sur les immeubles alentours. L'air était frais et les rues plutôt calmes, ce qui n'était pas pour déplaire au soldat que l'agitation de cette ville effrayait un peu. Tournant autour du grand parc sans trop savoir où il se rendait, Archélas fini par bifurquer lorsque son épouse lui désigna l'enseigne de ce qui ressemblait beaucoup à une forge.
La devanture parlait plutôt d'armurerie, mais le lieutenant estima que c'était la même chose. En revanche, il s'étonna de ce qu'il vit en vitrine et hésita avant d'entrer. Entre les épées courtes et les griffes, des objets dont il ignorait l'utilité s'étalaient fièrement. Tazer, bombe lacrymogène, menottes et même revolver de contention avec sa boîte de munitions sédatives. Vraiment étrange. Pourtant, encouragé par les glaives - même s'ils avaient l'air davantage destiné à la décoration qu'à autre chose - Archélas poussa la porte de la boutique, la main de Ceithli toujours dans la sienne.
Inutile d'appeler Sayah, le soldat savait d'expérience qu'il ne tarderait pas à faire une apparition dont lui seul avait le secret. En l'attendant, il se dirigea simplement vers le comptoir et feuilleta le catalogue d'un air absent.
Ce qu'il avait à demander était compliqué... et il n'était plus très sûr de parvenir à convaincre Sayah de l'aider...
Après avoir récupéré leurs affaires et salué l'aubergiste, le serveur, le portier et ils ne savaient qui d'autre encore, les deux jeunes gens sortirent enfin de leur hôtel trois étoiles. Le soleil n'était pas encore levé et le Dôme avait modifié sa teinte pour renvoyer une lueur bleutée apaisante sur les immeubles alentours. L'air était frais et les rues plutôt calmes, ce qui n'était pas pour déplaire au soldat que l'agitation de cette ville effrayait un peu. Tournant autour du grand parc sans trop savoir où il se rendait, Archélas fini par bifurquer lorsque son épouse lui désigna l'enseigne de ce qui ressemblait beaucoup à une forge.
La devanture parlait plutôt d'armurerie, mais le lieutenant estima que c'était la même chose. En revanche, il s'étonna de ce qu'il vit en vitrine et hésita avant d'entrer. Entre les épées courtes et les griffes, des objets dont il ignorait l'utilité s'étalaient fièrement. Tazer, bombe lacrymogène, menottes et même revolver de contention avec sa boîte de munitions sédatives. Vraiment étrange. Pourtant, encouragé par les glaives - même s'ils avaient l'air davantage destiné à la décoration qu'à autre chose - Archélas poussa la porte de la boutique, la main de Ceithli toujours dans la sienne.
Inutile d'appeler Sayah, le soldat savait d'expérience qu'il ne tarderait pas à faire une apparition dont lui seul avait le secret. En l'attendant, il se dirigea simplement vers le comptoir et feuilleta le catalogue d'un air absent.
Ce qu'il avait à demander était compliqué... et il n'était plus très sûr de parvenir à convaincre Sayah de l'aider...