Ça partait totalement en vrille! J'étais en colère, mais pas après lui, après moi! Il avait raison sur un point, c'est moi qui fuis! Moi qui suis lâche car je sais que c'est déjà trop tard et que je suis attaché à lui! Combien de personnes ont voulu que ça arrive? Que je m'attache et que je sois enfin stable? Le Doc... c'est le premier qui me vient à l'esprit. Nessy aussi bien sûr, mais également des femmes qui avaient espéré qu'elles seraient «la bonne» et finalement, ce fut un homme qui fut «le bon».
Je m'étais un peu éloigné, fuyant son regard en réalisant que je ne voulais pas partir, que je ne voulais pas qu'il parte non plus, que je voulais juste que tout s'arrête et que j'ai un peu plus confiance à ce que j'ai à offrir... mais j'ai quoi à offrir au fond? Pour le moment, c'est le début, on est encore accro l'un à l'autre, on se jette l'un sur l'autre à la moindre occasion, mais est-ce que ça va durer? On dit que ça ne dure pas, que les couples finissent par se lasser et que la passion s'éteint, mais j'ai quoi moi, en dehors de mes... aptitudes finalement? Je sais que pour lui il n'y a pas que ça, mais si le reste ne suffit pas?
J'entendais ses paroles, son ton presque suppliant et je fermais alors les yeux. Non, pour le moment, je n'ai pas de raison de partir, mais un léger bruit m'interpelle jusqu'à ce qu'il se retrouve accroché à moi. J'enroule alors mes bras autour de lui pour enfouir mon nez dans ses boucles humides par la neige, appréciant son odeur qui reste désormais définitivement la sienne, même si elle est un peu camouflée par la neige, mais celle-ci n'est pas suffisante pour contrer mon tatouage.
«Bien sur que je reste...» - je l'ai toujours su, je n'aurais pas pu partir. J'aurais fini par lui courir après s'il n'était pas revenu. Je le serrais un peu plus contre moi, puis il finissait par demander si c'était par rapport à ce que l'on s'était dit hier qui me posait problème et me donnait envie de fuir, je prenais une profonde inspiration sans pour autant le détacher de moi
«Peut être un peu... j'ai peur de n'avoir rien à t'offrir... je suis... j'ai toujours été l'homme d'une seule nuit.» - c'était ça, ce que j'étais. Un homme dont on devait se souvenir mais avec qui on ne pouvait passer qu'une seule et unique nuit! Et lui... il est resté. Il y en a eu d'autres depuis et il y en aura probablement encore d'autres, beaucoup d'autres. Je le sentais trembler un peu, je venais donc frotter légèrement ses épaules de mes mains, mais en réalité, ce n'était pas pour ça qu'il tremblait, je le sentais au bord des larmes aussi je ramenais à nouveau mes bras autour de lui comme pour le réchauffer tout en le rassurant
«Mais.. je reste. Je sais pas ce que ça va donner, je crois qu'au fond, j'ai peur de me casser la gueule dans l'histoire parce que je suis pas doué pour ça. J'ai jamais appris, j'ai jamais... » aimé. Oui, ça aussi. Y'a eu le cabot par le passé, mais on n'a pas eu le temps de vivre quoi que ce soit et au final, même lui ça n'a été que l'histoire d'une nuit. Et là j'étais lancé dans une aventure qui dure déjà depuis plus d'un mois et je ne sais pas si ça pourra marcher ou non. Est-ce que... c'est normal d'avoir déjà ce genre de doutes? Est-ce que ce n'est pas le genre de chose qu'on est censé ressentir bien plus tard? Cette peur de l'échec?
Je m'étais un peu éloigné, fuyant son regard en réalisant que je ne voulais pas partir, que je ne voulais pas qu'il parte non plus, que je voulais juste que tout s'arrête et que j'ai un peu plus confiance à ce que j'ai à offrir... mais j'ai quoi à offrir au fond? Pour le moment, c'est le début, on est encore accro l'un à l'autre, on se jette l'un sur l'autre à la moindre occasion, mais est-ce que ça va durer? On dit que ça ne dure pas, que les couples finissent par se lasser et que la passion s'éteint, mais j'ai quoi moi, en dehors de mes... aptitudes finalement? Je sais que pour lui il n'y a pas que ça, mais si le reste ne suffit pas?
J'entendais ses paroles, son ton presque suppliant et je fermais alors les yeux. Non, pour le moment, je n'ai pas de raison de partir, mais un léger bruit m'interpelle jusqu'à ce qu'il se retrouve accroché à moi. J'enroule alors mes bras autour de lui pour enfouir mon nez dans ses boucles humides par la neige, appréciant son odeur qui reste désormais définitivement la sienne, même si elle est un peu camouflée par la neige, mais celle-ci n'est pas suffisante pour contrer mon tatouage.
«Bien sur que je reste...» - je l'ai toujours su, je n'aurais pas pu partir. J'aurais fini par lui courir après s'il n'était pas revenu. Je le serrais un peu plus contre moi, puis il finissait par demander si c'était par rapport à ce que l'on s'était dit hier qui me posait problème et me donnait envie de fuir, je prenais une profonde inspiration sans pour autant le détacher de moi
«Peut être un peu... j'ai peur de n'avoir rien à t'offrir... je suis... j'ai toujours été l'homme d'une seule nuit.» - c'était ça, ce que j'étais. Un homme dont on devait se souvenir mais avec qui on ne pouvait passer qu'une seule et unique nuit! Et lui... il est resté. Il y en a eu d'autres depuis et il y en aura probablement encore d'autres, beaucoup d'autres. Je le sentais trembler un peu, je venais donc frotter légèrement ses épaules de mes mains, mais en réalité, ce n'était pas pour ça qu'il tremblait, je le sentais au bord des larmes aussi je ramenais à nouveau mes bras autour de lui comme pour le réchauffer tout en le rassurant
«Mais.. je reste. Je sais pas ce que ça va donner, je crois qu'au fond, j'ai peur de me casser la gueule dans l'histoire parce que je suis pas doué pour ça. J'ai jamais appris, j'ai jamais... » aimé. Oui, ça aussi. Y'a eu le cabot par le passé, mais on n'a pas eu le temps de vivre quoi que ce soit et au final, même lui ça n'a été que l'histoire d'une nuit. Et là j'étais lancé dans une aventure qui dure déjà depuis plus d'un mois et je ne sais pas si ça pourra marcher ou non. Est-ce que... c'est normal d'avoir déjà ce genre de doutes? Est-ce que ce n'est pas le genre de chose qu'on est censé ressentir bien plus tard? Cette peur de l'échec?