Vilal vaen Octanis.

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Vilal vaen Octanis.

Messagepar Vilal vaen Octanis » 10 Fév 2011, 23:18

Une douce lumière, étincelante, venait lécher mon visage, la lueur semblant traverser légèrement mes fines paupières et atteindre mes iris, l'information étant alors filtrée par mon cerveau qui venait de me remettre dans un état de conscience, me laissant pour l'instant le choix entre garder les yeux fermés et rester endormis ou bien soulever mes paupières afin de connaitre la source de cet éclat. Et il fallait admettre que le choix n'était pas des plus simples, car bien que je n'avais pas encore pris réellement compte de la posture dans laquelle je me trouvais, celle-ci n'était pour l'instant pas des plus désagréables, sans parler que la lumière risquait de m'aveugler et de perturber la sérénité dont je faisais pour l'instant preuve. Toutefois, la curiosité était aussi un facteur à prendre en compte, et c'est donc lorsque mon corps se souleva pendant que j'inspirais naturellement de l'air que je décollais lentement la fine couche de peau qui obstruait ma vue, celle-ci semblant au début vouloir rester soudée à elle même de part un contact prolongé. Mais ma volonté semblait plus puissante que cette infime partie de mon corps, et rapidement je pouvais sentir l'agression visuelle des rayons lumineux qui m'avait extirpé de mon sommeil, des milliers d'astres apparaissant au dessus de moi, mes orbites allant alors vers la droite puis la gauche pour s'assurer qu'il s'agissait bien là du ciel et non pas d'une simple reproduction réelle sur un plafond. Sans doute cette dernière information que je traitais était-elle inutile, car personne n'aurait jamais l'idée de reproduire un ciel si réel comme décoration d'intérieur, mais j'avais encore le cerveau trop embrumé pour pouvoir m'adonner à des activités plus intéressantes. De plus, je n'avais aucune idée de ce que je faisais là et de l'instant de la journée qu'il était, aussi je pouvais sans doute me permettre ce genre de chose aussi insignifiante soit-elle, car si j'avais quelque chose d'important à faire j'aurais fais en sorte d'être réveillé d'une quelconque manière.

Enfin… lentement je me réveillais et reprenais pleinement mes capacités, prenant conscience de l'état de mon corps en faisant d'abord remuer mes doigts sur le sol. Je pouvais sentir le contact de la terre sur le bout de mes phallanges, séche et dur, mais aussi froide, la nuit devait y être pour quelque chose, et les astres au dessus de moi n'était pas suffisant pour réchauffer ce sol. Je sentais cependant une certaine résistance au bout de mes doigts, et alors que je refermais mes poings pour m'apprêter à me lever, je sentais la terre être raclée sous mon geste, la poussière s'accumulant rapidement pour former très vite une petite boule de terre qui se glissa sous mes ongles. Mais pour l'instant je n'y prêtais pas vraiment attention et me contentais de replier totalement mes mains sur elles même, alors que je pouvais sentir la partie cornée de mes doigts entrer en contact avec la paume de ma main, un contact pointu enfonçant légèrement ma peau dur en l'appuyant sur la couche de sang, de chair et d'os que contenait mon corps.
Je ramenais donc mes bras en arrière, faisant frotter mes coudes sur le sol crasseux, forçant sur le haut de mon corps pour le redresser de lui même en contractant mon abdomen jusqu'à ce que j'ai la place de glisser mes poings derrière et m'en servir d'appuie. Je pouvais alors voir mes pieds au premier plan, ma vision distinguant parfaitement que je portais des bottes simples en cuir assez larges au niveau des chevilles. Je remuais légèrement mon orteil gauche avant d'actionner ma cheville droite, celle-ci craquant sous mon mouvement dans un bruit nettement perceptible au travers le calme de la nuit. Je recommençais donc le même mouvement, effectuant une rotation de l'extrémité de ma jambe droite pour entendre le même son, ce qui m'amena rapidement à la conclusion qu'il s'agissait tout simplement d'un défaut de mon corps, et que cela ne faisait même pas mal sans quoi mon cerveau m'en aurait déjà alerté. J'ordonnais donc à mon membre gauche de se rapprocher de moi, trainant mon pied dans la terre en laissant dans le sillage la marque de ma chaussure, et quand mon genou fût assez proche de mon torse je décollais ma main se trouvant du même côté pour venir prendre appuie sur ma jambe, poussant en même temps sur mon autre bras qui se tendait sous mon mouvement afin de me redresser complétement sur mes deux jambes.

Je pouvais donc contempler l'étendu d'herbe devant moi, avec au loin la civilisation, la montagne, ainsi que la végétation naturelle et dense. La plaine sur laquelle je me trouvais me paraissait bien plus agréable, calme, et je m'y sentais bien, loin de tout soucis. Comment je m'y étais retrouvé ? Je n'en savais rien, mon endormissement partiel m'empêchant d'avoir l'esprit clair. Je commençais alors à marcher, calmement, traversant la courte végétation en la piétinnant, jusqu'à ce j'entende un bruit différent sous ma botte droite, comme de l'eau en mouvement. Je relève donc ma jambe lentement en la replaçant approximativement là où elle se trouvait avant de perturber ma silencieuse cavale.
Le coup que j'ai donné dans l'eau provoqua des ondes qui fausse le reflet que je pourrais y voir, et alors que je me penchais en attendant que cela se calme, je regardais la prairie silencieuse, le vent faisant osciller l'herbe en des vagues qualifiable de magnifique, comme si il s'agissait là de pelage de la planète qui frissonnait sous les bourrasques. Puis au même moment où le vent se calma, le hasard fût que le trouble de la flaque dans laquelle j'avais marché se termine pour me faire apercevoir mon reflet. Je peux alors contempler mon visage et sentir une sensation étrange m'envahir, l'incompréhension, le stress. Mes iris ne sont que de fins traits au milieu d'un disque jaune pâle. Je peux voir mes sourcils se froncer, l'inquiétude se dessinant sur mon visage, visage que je ne reconnais pas. Et sous ce regard assassin qui semble être le mien, je vois alors des marques sur mon front et le dessus de mes joues, ressortant un peu sur la blancheur de ma peau, telles des rayures. Et alors que j'allais m'apprêtez à écarter mes lèvres pour hurler mon incompréhension, ma haine et mon dégoût, je vois apparaitre de nombreuses pointes blanches à l'intérieur. Rapidement, je relève donc ma main droite sur mon visage avec un tel empressement que je vois presque pas celle-ci apparaître devant moi, le bout de mes doigts touchant ses pointes qui s'avèrent être mes dents, que je devrais qualifier de crocs.
Puis, ajouter de l'eau à mon moulin de malheur, j'aperçois enfin avec plus de clarté mes ongles, pointus, tels des griffes ou des serres, et lentement je les retire de ma bouche, l'un d'eux effleurant ma lèvre inférieur comme si le destin voulait me faire goûter leur tranchant que je peux désigner de correct, à la limite de parfait, sans la moindre bavure. Mes iris fendus regardent alors non plus le reflet de ma main droite mais celle qui est réelle, et ces ongles qui sont les miens semblent être trop durs et résistants pour que je puisse les briser.

Mais cela n'était pas la pire sensation que je ressentais, car si je cherchais au fond de moi je ne trouvais rien, j'étais comme le néant. Voir ainsi ce que j'étais venais de me faire prendre conscience que je n'arrivais pas à savoir qui j'étais, à me remémorer la moindre bribe de passé me concernant. C'était comme si je venais de naître avec la capacité de pouvoir parler et comprendre ce qui m'entourait, mais sans savoir pourquoi ni comment j'étais capable de tant de chose, de quelle manière j'avais appris cette gestuelle et cette analyse de mon environnement. J'avais à la fois l'impression de tout connaitre de ce qui m'entourait, sans même pouvoir me connaitre moi-même. A cet instant, j'aurais aimé pouvoir fuir, mais où ? Je ne savais même pas où je me trouvais et pourquoi je m'y trouvais, et alors que je levais mes mains, ces mains immondes sur mon visage, je semblais revoir une chose qui m'appartenait, comme un souvenir, sous peine que je sache réellement ce dont il s'agissait.

Un homme se tenait devant moi. De là où j'étais je ne pouvais pas le voir, un contrejour éblouissant masquant totalement son apparence, rendant même difficile la déscription de ses contours, mais il semblait grand tout bonnement, ou du moins plus que moi. Il devait me fixer, mais je n'arrivais pas à savoir si il me parlait ou non, si il m'était amical ou bien si c'était une menace, et rapidement mon esprit vînt à penser que c'était peut-être cet homme qui était la cause de mon entrave, ou qu'il en savait peut-être quelque chose. Bien entendu, il pouvait simplement s'agir d'un proche, et les hypothèses continuaient simplement à fuser dans mon esprit, alors que je me remémorais une nouvelle chose en revenant lentement à la réalité : cet homme semblait m'avoir baptisé « Vilal vaen Octanis » bien que mon nom originel n'était que Vilal. Mais dans la mesure où je ne me rappellais pas de qui j'étais, ou plutôt de qui était ce Vilal, cette longue appellation qui sonnait doucement à mes oreilles me convenait.
Avec ça, mon apparence se dessinait distinctement dans mon esprit, et je faisais parti de la race des Orphes. J'étais vraisemblablement grand d'un mètre quatre-vingt cinq, assez musclé et donc capable d'une prouesse physique très respectable pour une agilité convenable, sans parler que je semblais pouvoir me mouvoir assez rapidement.
Je passais alors une main dans mes cheveux crasseux et d'un blond décoloré, une importante masse de cheveux retombant devant mon visage, masquant ainsi toute la partie gauche de mon visage, ce qui n'était pas plus mal dans la mesure où je me repoussais moi-même. Je fouillais alors mes vêtements pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait m'en dire plus à mon sujet, mais je ne trouvais qu'une paire de gants en cuir que je tarda pas à enfiler : au moins cela masquerait ces mains qui me répugne, et j'éviterais ainsi de trancher ce que je tiendrais sous la main. Je relevais ensuite le col de la cape que j'avais autour du cou afin de cacher un peu mieux mon visage, et je commençais lentement à m'avancer vers la ville…

Comment je réagirais une fois que je rencontrerais quelqu'un ? Bonne question, cette simple pensée m'angoissait, créant une peur certaine en moi. Mais peut-être que quelqu'un me reconnaitrais, ou m'aiderais à avoir un indice en ce qui me concerne ? Je mettais donc tout mon courage entre mes mains, et decidait de rejoindre la civilisation, à mes risques et périls…


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Comment avez-vous connu le forum ? Une amie, Entre-Monde, un ami.
Y-a-t-il un point que vous ne comprenez pas ? Lequel ? Pour le moment aucun, je verrais en temps voulu.
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Si vous deviez apporter des modifications sur ce forum ? Là encore, je verrais sur le long terme, quitte même à apporter ma contribution.

Source de l'image : ici. Par « nabe ».

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Re: Vilal vaen Octanis.

Messagepar Seby » 11 Fév 2011, 00:01

Fiche validée


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Équipement :
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Re: Vilal vaen Octanis.

Messagepar Seby » 05 Oct 2012, 17:33

Le membre quitte le forum.
Compte supprimé et fiche archivée.

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