En État Atlante

Vous trouverez ici différents articles en rapport avec l'univers du Monde de Nideyle. Leur lecture n'est pas obligatoire mais vous permettra de mieux cerner les différents contextes. Le but ? Enrichir le jeu.

En État Atlante

Messagepar Maître du Jeu » 11 Jan 2010, 21:31

Sommaire



[001] - Armement et désarmement Atlante
[002] - Atlas IV, avaries et crash
[003] - Dôme & énergies propres
[004] - L'Escadron en détail
[005] - Les Mechanimae, ces hommes machines
[006] - De l'état d'esprit Cortésian


Note : Atlante est le nom que se sont donnés les humains originaires de l'Atlas IV. Par extension, les habitants de la Basse-Ville.

Avatar de l’utilisateur
Maître du Jeu
Compte multifonction

Crédit: Fermé

Armement et désarmement Atlante

Messagepar Maître du Jeu » 12 Jan 2010, 12:38

Armement et désarmement Atlante


« Du fait de la grande promiscuité des individus à bord de l'Atlas IV, et des conséquences observées en simulation d'une telle situation, il fut décidé avant même la création des vaisseaux d'évacuation terriens qu'aucune arme ne serait admise à bord. »
Image

Chaque terrien avait été fouillé, pour ceux autorisés à évacuer leur planète en perdition tout du moins. Des fouilles minutieuses et peu scrupuleuses de toute notion de pudeur ou de respect de l'intégrité. On se moquait bien de la bienséance à cette époque. Le temps était précieux et on ne pouvait décidément pas se permettre de le perdre en vaine diplomatie. Les règles régissant la vie au sein des « Atlas » avaient été édictées et chacun se devait de les respecter. Aucune exception n'était faite, aucune dérogation et – qu'à cela ne plaise aux grandes pontes de ce monde – aucun pot de vin et autre dessous de table n'y faisait rien. Aucune arme, de quelque type que ce soit. Les objets tranchants spécialement homologués pour les besoins de la science avaient eux-même subits cette implacable interdiction. Les ouvertures chirurgicales se feraient au laser, et il n'y avait pas à palabrer à dessus ! D'ustensiles de cuisine, il n'y avait point. La nourriture lyophilisée seule pouvait se targuer de remplir les réserves. Plus compacte, plus pratique, moins périssable, moins contraignante. Inutile de faire usage de couteaux ou de fourchettes pour avaler ces satanés flocons sans saveur. L'heure n'était pas au confort, mais à la survie. La fuite devait être rapide, et l'exode serait long.

Non. Aucune arme n'entra jamais dans l'Atlas IV.

Mais les schémas de montage de ces armes entrèrent, eux. Et à mesure que les années passèrent, les individus habiles de leurs mains façonnèrent ce qui avait été prohibé. Armes blanches tout d'abord, à feu plus tard. Inutile de préciser que la possession de tels objets était lourdement sanctionnée. Le rêve s'écroulait. Non, l'Atlas IV ne serait pas une communauté harmonieuse.

Déjà, les conflits voyaient le jour. Ici aussi, les clivages entre les différentes castes sociales causèrent soucis. Le vaisseau avait beau être de taille respectable, il n'en demeurait pas moins un petit pays où naissaient les tensions et de pseudo guerres civiles. On se mit à jalouser son voisin, à soupçonner les passants, à haïr ses proches. Les armes sortirent de leur illégalité et firent grand bruit dans les gazettes internes. La Mort était là ! C'est ainsi que fut créé le Pôle de Sécurité Central de l'Atlas IV. Ici furent formés les forces de l'ordre, autrement dit, la police. Les utopistes pensaient ne plus y avoir recours, jamais, mais force leur fut de constater que la nature humaine revenait toujours au galop. Pourtant, combattre le feu par le feu contrariait les hautes autorités. Alors il fut décidé que la police de l'Atlas IV ne serait dotée que d'armes de contention. Combien de temps avaient-ils passé dans ce vaisseau ? Trop. La consanguinité menaçait de pointer son nez. Tuer affaiblirait encore la race terrienne. Il fallait économiser les vies, économiser l'avenir... et ça fonctionna plutôt bien.

Après le crash, la vie s'étendit autour de l'épave de l'Atlas IV. Il fut bâtit une ville, aujourd'hui encore appelée la Basse-Ville. Il fut bâtit des ghettos. Il fut bâtit une tour de verre et de métal : Néobabel.

Bien entendu, les inégalités sociales persistèrent. Pour dire la vérité, elles s'accentuèrent après l'accident. Comme de coutume, les plus nantis s'achetèrent le confort tandis que les autres étaient laissé à leur triste sort, souvent esclaves des premiers. Et puis les armes refirent surface. Plus vite. Plus difficiles à contrôler. Une chose pourtant n'a pas changé : la police n'a en sa possession que des armes de contention : sédation la majorité du temps. Un combat inégal. Un combat de tous les jours, et de chaque instant.

Fort heureusement, les nouvelles technologies sont si aisément repérables qu'une arme en faisant usage est rapidement localisée, dénichée, et confisquée. Les Atlantes leur préfère de fait les vieilleries : armes blanches, classiques et indémodables, ou bien armes à feu d'un autre temps.

Pourtant, les autorités ne se privent pas d'une défense impénétrable. Pensiez-vous réellement que l'Atlas IV, lui, fut désarmé lors de son long périple à travers les univers ? Non, bien sûr que non. Ces technologies, sans-cesses renforcées par les différents peuples rencontrés chemin faisant, sont en réalité réservées aux plus hautes instances. L'Atlas IV, à l'est de la Basse-Ville, possède quelques unes de ces armes redoutables en protection du quartier le plus avancé, et le plus riche. Mais mieux armés encore sont Néobabel et l'Escadron qu'elle abrite. Cette tour imprenable s'est dotée des canons les plus puissants de l'Atlas IV, et sa situation et son agencement sont faits pour repousser toute intrusion sur plusieurs kilomètres sans être inquiétés. Comme un phare protecteur surmonté d'une puissance de feu que vous n'imaginez pas. Toute la technologie des Atlantes est massée ici, en ce point unique.
Image

« Et je prie chaque jour qu'aucun homme ne découvre le secret d'un tel armement, car les armes sont un fléau. Obsolètes ou récentes, elles tuent. Pour se protéger ou agresser, elles tuent. Votre bourreau ou un enfant innocent, elles tuent. Que jamais l'armement de pointe n'atteigne la Basse-Ville ! Qu'aucune de ces technologies ne tombe dans la légalité... »

Texte et idées par Seby

Avatar de l’utilisateur
Maître du Jeu
Compte multifonction

Crédit: Fermé

Atlas IV, avaries et crash

Messagepar Maître du Jeu » 17 Fév 2010, 17:27

Atlas IV, avaries et crash


Les portes grincèrent, le mécanisme automatique malmené par les gestes furieux de l'amiral. Il avait les traits tirés par de trop longs jours sans sommeil et de trop longues heures de soucis. À ses côtés, un officier subalterne le suivait comme un petit chien penaud, navré d'avoir eu à réveiller son supérieur.

« J'espère pour vous que c'est important !
_ Amiral Lemiur, nous dérivons...
_ Allons bon, encore ?! »


Il jeta à peine un œil aux écrans de contrôle, avisant la planète qui se présentait à quelque distance. Une planète qui n'était pas supposée se trouver là, comme Corteth avant elle.

« Et vous m'appelez pour ça ? »

Le capitaine se leva de son poste de commandement et fit face. Il était blême, comme s'il avait vu un fantôme ou une armada de vaisseaux ennemis. Voir les deux, à en juger par son air déconfit. Il sembla hésiter un moment avant de prendre la parole, craignant une réaction violente et légitime de son supérieur.

« L'Atlas IV s'y dirige, Amiral.
_ Je n'me souviens pas avoir donner cet ordre ! Et qu'est-ce que vous faites planté devant moi ?! Reprenez votre poste, il ne va pas se naviguer tout seul, ce vaisseau !
_ Précisément Amiral, il navigue seul...
_ Vous vous foutez d'moi ?!! »


Mais au silence régnant dans le poste de pilotage, Onirie Lemiur devina que non. Il jeta un regard furieux en direction des machinistes dépêchés pour l'occasion et ne lut dans leurs regards qu'un affolement mal contenu. L'Atlas IV qui n'en faisait qu'à sa tête, il ne manquait plus que ça ! Jamais ils n'auraient dû laisser les autres races s'occuper des améliorations techniques de ce vaisseau ! Et surtout pas les Cortesians ! À coup sur, cette avarie était une de leur combine pour assouvir on ne savait lequel de leurs intérêts vicieux. La plaie ! En quelques enjambées, il se retrouva le nez collé aux écrans, les yeux allant d'un point lumineux à l'autre afin d'en déchiffrer la signification. Étoiles, champs d'astéroïdes, lunes, et là, une planète. Accueillante en apparence, elle n'était plus qu'effrayante à présent que leur vaisseau s'y dirigeait sans faire mine de ralentir.

« Vous avez coupé les moteurs ?
_ Nous avons essayé, mais nous n'avons plus aucun contrôle.
_ Et manuellement ? Vous avez essayé de couper le circuit d'alimentation ?
_ C'est que... l'attraction artificielle risque d'en pâtir...
_ Et que voulez-vous que ça m'fasse ? Vous !
Ordonna l'amiral en s'adressant aux machinistes. Allez m'arrêter ces foutus réacteurs, et j'veux pas savoir comment vous vous y prendrez ! »

Aussitôt ordonné, aussitôt obéit, et la présence courroucée de l'amiral transforma le poste de commandement en une ruche angoissée où les ouvrières volaient d'un écran à l'autre avec frénésie, comme si cela avait pu d'une quelconque manière s'avérer utile.

« Amiral Lemiur !
_ Quoi encore ?!!
_ Nous accélérons...
_ Nous quoi ? »


Il planta son regard rougi par la fatigue sur les cadrans avant de se ruer sur un panneau de secours. Ses codes confidentiels n'eurent aucun effet, autre que celui de faire accélérer encore l'Atlas IV. Comme s'il était animé d'une vie propre, il filait, s'engageant dans la ceinture d'astéroïdes sans le moindre contrôle. Les premiers impacts se firent à peine sentir, les boucliers résorbant les chocs efficacement, jusqu'à ce qu'une masse plus imposante que les autres ne l'entame sérieusement. À partir de cet instant, et comme dans une mauvaise série de science fiction, le vaisseau fut méchamment secoué et les avaries commencèrent à pleuvoir, inondant les écrans de contrôle d'alertes clignotantes. Les lumières s'éteignirent, trois secondes qui semblèrent une éternité, puis les néons de secours prirent le relais, lueurs bleues et timides dans les couloirs les plus empruntés. Nulle alerte ne retentit, inutile compte tenue des soubresauts subits et trop gourmande en énergie. Et dans les boyaux conduisant jusqu'aux générateurs, les machinistes n'avançaient plus qu'à tâtons, privés de lumière par l'Atlas capricieux. Il y eut un éclair violent, puis un silence sourd.

Dans le poste de commandement, les hommes battirent des paupières, surpris par la lueur blafarde. Aveugles de longues secondes, ils cherchaient à recouvrer ce sens si précieux et ce, le plus rapidement possible. Lorsque se fut le cas enfin, ils virent l'immense cabine baignée d'une blancheur crue. Les parois vibraient en émettant des ronflements lugubres, moins lugubres toutefois que le visage terrifié des hommes d'équipage. L'atmosphère de la planète semblait leur faire barrage, comme une menace sourde pour les empêcher de violer la tranquillité des Nideyliens.

« On s'écrase Amiral...
_ Merci, je m'en étais aperçu !!! Reprenez-moi le contrôle de ce vaisseau ! Nom de dieu, ils foutent quoi les machinistes ? »


Couvrant les aboiements peu constructifs d'un Amiral épuisé, les alarmes d'intégrité de la coque et des structures se mirent à émettre des « bip » particulièrement stressants dans tous les coins, et personne ne fut en mesure de gérer quoi que ce soit tant la panique était à son comble. L'Atlas IV qui se livrait à un genre de suicide, ça ne faisait pas partie des scenarii envisagés lors de leur formation à ce poste. Le voile blafard se leva soudain sur une vue des plus pénibles. Le sol, se rapprochant à une vitesse déplaisante. Puis ce fut l'hécatombe technique d'un revers de main : les écrans s'éteignirent, les lucioles bleutés des néons moururent, la litanie des alarmes se tut et tout le monde fut projeté en arrière lorsque l'attraction artificielle rendit l'âme à son tour. Le vrombissement des moteurs s'était dissipé, et ne se faisaient plus entendre que les sifflements du vent sur la coque endommagée. L'amiral Lemiur croyait rêver. Cauchemarder serait plus approprié. Les machinistes avaient tout coupé, y compris l'alimentation en oxygène. À la rigueur, il aurait préféré mourir écrasé en bas qu'étouffer lentement en voyant le sol se rapprocher.

« Ça revient !
_ Vu !
Hurla l'amiral en retrouvant un semblant d'équilibre. Réactivez les boucliers et les moteurs ! Arrêtez-moi ce foutu vaisseau !!! »

C'était comme être en selle sur un étalon sauvage et prier pour espérer s'en sortir vivant, sans contrôle sur la direction ou la manière dont vous serez jeté à terre... tout en sachant que c'est bien là que vous finirez ! Occupé à lancer la procédure d'urgence à grand renfort de codes confidentiels – certains programmeurs ayant décidément une drôle de définition de l'urgence – il vit du coin de l'œil plusieurs modules de secours crever la masse de nuages laiteux en direction de l'ouest. Bien. Au moins ils faisaient leur boulot, là-bas derrière. Ça ferait toujours ça qui survivrait. Le sillage irisé laissé derrière ces quelques échappées le renseigna sur le fonctionnement des boucliers. Opérationnels. Il ne manquait plus qu'à pousser les réacteurs pour reprendre de l'altitude et éviter le pire. Mais à mesure que la descente s'accélérait, les gestes, eux, se faisaient plus lents, moins efficaces, moins optimistes. L'équipage semblait céder au fatalisme, ce qui ne manqua pas de mettre l'amiral hors de lui plus qu'il ne l'était déjà. Ils en furent quitte pour une engueulade mémorable qui les extirpa malgré eux de leur torpeur jusqu'à les obliger à s'affairer d'avantage.

In extremis, le réacteur principal cracha toute la puissance encore présente dans le vaisseau. Il y eut un choc d'une violence inouïe qui démantela plusieurs grosses pièces de la coque. Au sol, Nideyle entière trembla comme si elle était prise de frissons, et sa fragile écorce céda à la pression phénoménale exercée par ce projectile insolite. Pulvérisés par le bouclier, les arbres et les mottes de terre se changèrent en sable, envoyant des gerbes de flammes et de cendres alentours dans un éclat de foudre assourdissant. Le sol s'enfonça sous le poids du vaisseau qui ricochait comme ces cailloux lancés à plein vitesse sur la surface cruelle d'un lac, provoquant un sillon circulaire aux dimensions démentes, cratère impensable au milieu des plaines. Des pans entiers de la coque se disloquèrent en gémissant, emportant avec eux les corps sans vie de ceux dont les quartiers cédaient. Durant une atroce seconde, le vaisseau se hissa à une centaine de mètres au dessus du sol calciné, ronflant sous l'effort des machines poussées bien au delà de leurs capacités.

Puis se fut le silence.
Lourd.
Brûlant.

Les mirages provoqués par les réacteurs s'étaient évanouis. Dans un dernier grognement, la colossale cité de métal vacilla avant de plonger irrémédiablement vers le sol, privée de ses réacteurs. La poussière et la cendre soulevées tourbillonnèrent au mouvement d'air provoqué par le déplacement de la masse immense, couvrant de moitié le spectacle désolant du vaisseau s'écroulant, vidé de ses forces. L'impact souleva plus qu'un nuage, un brouillard de braises et de débris, et s'enfonça comme un pan de montagne dans un marais, faisant trembler le sol sous son corps inerte.

L'Atlas IV, étoile filante, soleil déclinant, échoué sur Nideyle comme un oiseau mort.

Texte et idées par Seby.

Avatar de l’utilisateur
Maître du Jeu
Compte multifonction

Crédit: Fermé

Dôme et énergies propre

Messagepar Maître du Jeu » 17 Fév 2010, 17:27

Dôme & énergies propres

« Fin d'automne, un temps de chien. Du brouillard partout, autour du Dôme et le soleil à peine perceptible qui tente de traverser cette purée de pois. Là-haut, bien au chaud dans les quartiers luxueux de l'Atlas IV, l'un des ingénieurs observe la météo d'un air dubitatif, touillant mollement son café. À une table voisine, les collègues jouent au poker et misent des capsules de bière. Mais lui, le petit jeune, stagiaire probablement, bizuté sans-doute, de corvée de café qu'il fait si bien et qu'il touille, disions-nous, d'un air dubitatif. Ses collègues lui ont dit que la brume n'allait pas durer, mais depuis le temps qu'ils jouent leurs capsules, ont-ils seulement remarqué qu'elle ne s'était toujours pas levée ?

« Il doit faire froid, en bas...
_ On s'en fout, on est en haut.
Rétorqua l'un des employés qui tentait de tricher en lorgnant en biais sur les cartes de son voisin.
_ Oui mais en bas ?
_ On s'en fout il te dit. Ils font comment ceux des Ghettos ? Bon ! Alors ils vont pas crever, ceux des quartiers d'en bas ! »


Mais peu convaincu, le stagiaire se contenta d'un bref silence. Il avala une dernière gorgée de café et appuya sur une série de touches, sous l'indifférence générale.

Dehors, le Dôme scintilla et s'illumina soudain, douce lueur orangée, artificielle et suffisante pour éclairer un peu mieux la Basse-Ville. Au passage, quelques degrés de plus furent distillés dans les rues et les âmes errantes levèrent un regard mi-reconnaissant, mi-accusateur. Savoir que c'était le travail de bien lotis de décider de leur sort, ça agaçait les éternels mécontents... Au dessus de leurs têtes, le Dôme protecteur scintillait parfois, dès lors qu'un « corps étranger » entrait en contact avec sa surface translucide. Toutes ces merveilles de la nature privées d'entrée ici : papillons, oiseaux, pluie... et même la neige. Doucement résorbées, toutes ces petites choses fragiles n'avait d'autre choix que de faire demi-tour, ruisseler, fondre. Le Dôme ne désintégrait pas, c'était déjà ça. Mais il protégeait, couvait de manière impartiale.

Image

Le Dôme, qu'est-ce que c'est ?
    Il s'agit d'un champ d'énergie qui englobe la totalité de la Basse-Ville comme si elle avait été construite à l'intérieur même d'une immense bulle de savon. Ce champ d'énergie sert de « bouclier » protecteur. Il interdit à toute créature d'entrer et de sortir : oiseaux, chiens errants et autres bestioles peu recommandables. La pluie et la neige elles-mêmes ruissellent sur sa surface lisse et se déversent à l'extérieur. Le Dôme est infranchissable lorsqu'il est actif et seules les hautes instances de l'Atlas IV sont habilités à le faire fonctionner. Pour le traverser, la Basse-Ville a érigé plusieurs « portes » qui font office de portails de sécurités. À l'instar des douanes, on y vérifie les identités de chacun et la marchandise transportée. Outre sa fonction de bouclier, le Dôme est également capable de générer de la lumière, remplaçant avantageusement les éclairages publiques en cas de besoin, ou mieux encore de la chaleur. D'autres fonctions à l'utilité discutables lui sont attribués (comme la possibilité de modifier la couleur de la lumière diffusée). Ainsi les habitants de la Basse-Ville sont-ils considérés comme privilégiés.

    À l'extérieur se sont formés de petits villages que les Atlantes (les humains originaires de l'Atlas IV se sont donné ce nom) nomment « ghettos ». Bâtis à partir de débris de l'Atlas IV après son crash, ils forment une ceinture tout autour de la Basse-Ville. La technologie y est moins systématique mais présente. Les ghettos regroupent de véritables ghettos, cahutes faites de bidons et autres déchets, mais aussi de petits amoncellements de logements à l'architecture étonnante et anarchique. Autour encore, des habitations plus paisibles et organisés surgissent, formant de petits villages d'agriculteurs ou des camps de recherche plus ou moins éloignés de la Basse-Ville.

Quelle énergie alimente les Atlantes ?
    Après les conséquences désastreuses rencontrées avec la Terre, l'extraction des ressources naturelles fut envisagée d'une toute autre manière sur Nideyle. Grâce notamment aux conseils et à l'expérience des différents peuples croisés lors de leur périple, les Atlantes abandonnèrent les énergies polluantes et destructrices de l'environnement au profit de l'énergie « Nideylique ». Vous traduiriez cela par « énergie Tellurique ». Nideyle, comme toute autre planète, est en effet traversée de lignes de force naturellement renouvelables. Au centre de la Basse-Ville, vous trouverez donc un parc floral au milieu duquel une tour surgit du sol : il s'agit du réacteur à énergie alimentant le Dôme. Il puise l'énergie Nideylique en continu afin de former le champ d'énergie nécessaire au Dôme. Le Dôme étant en contact avec le sol tout autour de la Basse-Ville, son énergie se répand ensuite dans les sous-sol et tourne ainsi en cycle fermé sans s'épuiser.

Texte et idées par Seby

Avatar de l’utilisateur
Maître du Jeu
Compte multifonction

Crédit: Fermé

L'Escadron en détails

Messagepar Maître du Jeu » 20 Mar 2010, 13:02

L'Escadron
Image


L'Escadron n'est rien d'autre qu'une armée, mais une armée dotée des meilleurs moyens et des technologies les plus avancées. Néobabel en est le siège. Selon les étages, on y forme les recrues à la maîtrise de leur magie, au combat, à la stratégie ou au sauvetage. À Néobabel, grouillent les meilleurs individus de tous horizons, à votre service !

Objectifs :
L'objectif principal de l'Escadron est de protéger Nideyle, via une organisation militaire performante. Des opérations humanitaires en passant par les assauts offensifs, leurs missions sont très variées et leurs membres, polyvalents. Cependant, depuis peu, de nouveaux objectifs voient le jour, réquisitionnant les soldats disponibles.
  • Repousser l'« E.T.C. » : Sous ce nom de code se cachent en réalité les trois Pelel'je modifiés et rendus fous par le professeur Leirn (voir : « Personnifier le mal »). Il s'agit d'Echidna, Tezcatlipoca et Cthulhu, disséminés respectivement dans l'Échine de Drakmonniss, dans les Obsidiennes et dans les plaines entourant la Basse-Ville. Ces trois Pelel'je infestent les créatures de Nideyle et les rendent particulièrement agressives et intelligentes. Ils sont en outre capables de ralliers d'autres individus de leur espèce à leur cause.
  • Éradiquer « Fléau » : Cette créature sans réelle consistance matérielle fut créée par Amroth... Résultat, cette énorme masse nuageuse parcourt les cieux de Nideyle à la recherche de ses victimes et leur envoie des répliques d'elle-même appelés « Squames ». Seule la magie est susceptible de venir à bout de ces fumerolles démoniaques.

Organisation :
  • Le Quartier Général de l'Escadron est basé à Néobabel. Il accueille les recrues de tous horizons sans restriction. Vous y apprendrez à monter des créatures spécialement dressées pour les missions et bénéficierez d'entraînements poussés. Méthodologie et théorie s'acquièrent en ces lieux. Si vous êtes assidus, les différentes cultures du monde de Nideyle n'auront plus aucun secret pour vous. C'est également ici que sont fabriquées les meilleurs équipements : armes, protections et matériel de communication ou de localisation de pointe.
  • Vous y prendrez vos ordres de mission et reviendrez y faire vos rapports. Votre paye vous y attendra.
  • Les recrues travaillent en équipe. Les troupes sont déployées en mission depuis les ponts d'envol des étages supérieurs. À bord d'un véhicule aérien, vous serez conduits jusqu'aux zones d'intervention. À vous par la suite d'honorer l'Escadron.
  • Il est possible de travailler seul, à condition de faire partie de l'Élite (ou d'être suicidaire).

Hiérarchie :
La hiérarchie est la même qu'à l'armée.
    Armée de Terre / Armée de l'Air :
    • Officiers généraux : Général d'armée – Général de division – Général de brigade
    • Officiers supérieurs : Colonel – Lieutenant colonel – Commandant
    • Officiers subalternes : Capitaine – Lieutenant – Sous lieutenant – Aspirant
    • Sous officiers : Major – Adjudant chef – Adjudant – Sergent chef - Sergent
    • Militaires de rang : Caporal chef – Caporal – Soldat
    Marine :
    • Officiers généraux : Amiral – Vice-amiral – Contre-amiral
    • Officiers supérieurs : Capitaine de vaisseau - Capitaine de frégate - Capitaine de corvette
    • Officiers subalternes : Lieutenant de vaisseau - Enseigne de vaisseau - Aspirant
    • Sous officiers : Major – Maître principal - Premier maître - Maître - Second maitre
    • Militaires de rang : Quartier maître - Matelot

Si l'un de ces rangs vous intéresse, servez-vous ! Vous pouvez vous inspirer de cette hiérarchie pour votre fiche, pour ajouter quelques PNJ à votre histoire ou pour définir les objectifs de votre personnage. N'oubliez pas que tout Nideylien est accepté au sein de l'Escadron, sans restriction sur son peuple ou son lieu de vie. Attention, plus vous choisirez d'incarner un officier important, plus nous nous montrerons exigents sur votre fiche (soyez explicite et cohérent sur votre avancement).

L'Élite :
Certains hommes se voient octroyer l'autorisation de travailler en « freelance » pour l'Escadron. On les appelle l'Élite. Ils travaillent seuls la majorité du temps, pour des raisons qui ne regardent qu'eux, et sont infiniment mieux payés, mais ce sont ici les seuls points positifs de leur statut. En effet, et bien qu'indépendants, ils ne sont en aucun cas dispensés de rentrer à Néobabel afin d'y déposer leurs rapports de mission (ou y récupérer leur paye). Le passage à la case « administration » leur est alors obligatoire, et ne croyez pas qu'ils seront épargnés par les manoeuvres exaspérantes des employés ! Notez également que le fait de se rendre sur le terrain seul multiplie les risque de se retrouver six pieds sous terre sans espoir d'être secourus à temps... Car fatalement, sans équipe, point de soutien...

Avatar de l’utilisateur
Maître du Jeu
Compte multifonction

Crédit: Fermé

Re: En État Atlante

Messagepar Komodor » 01 Jan 2016, 17:23

Les Mechanimae

Un(e) mechanima, des mechanimae.


http://nideyleforum.free.fr/peuples/mechanimaillu.png
Diégèse :
Les connaissances couplées des différentes races présentes à bord de l'Atlas IV provoquèrent tout un enchaînement de bonds en matière de découvertes et de progrès scientifiques, et plus particulièrement du côté de la santé. On leur dû notamment un traitement réduisant la grande majorité des cancers à une maladie tout à fait bénigne, par exemple. En pleine expansion, le domaine de la recherche progressait chaque jour et mettait au point d'inespérés vaccins, attisant la confiance des financiers du vaisseau. Les programmes s'élargissaient, et s'ajoutèrent bientôt à cette quête de la santé, quelques tâtonnements sur de nouvelles prothèses. Bientôt, elles furent améliorées à tel point qu'elles devinrent les soins les plus à la pointe de la technologie dont pouvait bénéficier les Atlantes (=humains originaires de l'Atlas IV). Hélas, de tels progrès eurent un coût, et peu eurent l'occasion de profiter de ces progrès. S'ouvrit alors un programme mené par une poignée de Cortesians, qui dispensèrent leurs soins gratuitement sur quelques volontaires...

Et ainsi vint au jour les Mechanimae (du latin « mechanicus » = l'art de construire des machines & « anima » = âme. Littéralement : « l'art de construire des âmes mécaniques » ou plus simplement « âmes mécaniques » ).

La chirurgie réparatrice fut associée aux nanotechnologies, aux nanosciences, aux microtechnologies, aux cybersciences et autres sciences mécaniques, très coûteuses et pourtant particulièrement efficaces. Dans les notes laissées par le groupe Cortesian, on dénombre quelques cas d'interventions chirurgicales multiples sur des enfants atteints d'ostéogenèse imparfaite. L'objectif était de remplacer l'intégralité de leurs ossements par un endosquelette bourré de nanoparticules. Rappelés par la communauté scientifique pour contrôle, ces individus firent figure de merveille scientifique : ils n'étaient plus mobiles que sur un « nanosquelette » parfait qui se développait en suivant leur rythme biologique. Et de la « maladie des os de verre », ils étaient passés aux os métalliques, quasi indestructibles et adaptatifs. Forts de ce progrès, d'autres implants furent pratiqués et l'on greffa des membres entiers, infiniment plus confortables que les antiques prothèses, et considérablement plus coûteux également. Lorsque l'Atlas IV s'écrasa sur Nideyle, le chaos fut tel que toutes subventions furent perdues, et toutes interventions ou recherches, suspendues.

Ne profitent aujourd'hui de cette science que de rares privilégiés. Des hommes de pouvoir, riche ou influents, capable de supporter son coût financier particulièrement exorbitant. Quelques soldats kamikazes bénéficient également de ces soins lorsque cela s'avère nécessaire. Dans ces cas – toujours rares – l'Escadron seul s'acquitte du prix qu'il retient alors sur la paie de leur recrue, s'assurant ainsi de le garder sous leur contrôle pour une très longue période...

Pour des raisons d'éthique toutefois, les interventions cérébrales sont strictement prohibées, et ainsi cette nouvelle science atteint-elle ses limites, réparant les corps meurtris, laissant intactes les blessures les plus douloureuses de l'esprit.

Les Mechanimae sont répertoriés comme suit :
  • un nom de code
  • un numéro de série calculé sur la place dans l'alphabet du nom de code

Mechanimae de première génération :
    Ils ne portent qu'un prénom (Exemple : Manôlis)
    Calcul : M=13ème lettre de l'alphabet
    Nom de code Mechanima : Manôlis
    Numéro de série : 13

Mechanimae de seconde génération :
    Ils portent un prénom + une lettre de l'alphabet (Exemple : Neythen N.)
    Calcul : (26 x N=14ème lettre de l'alphabet) + N=14ème lettre de l'alphabet
    Nom de code Mechanima : Neythen N.
    Numéro de série : (26 x 14) + 14 = 378

Mechanimae de troisième génération :
    Ils portent plusieurs prénoms + une lettre de l'alphabet (Exemple : Kim Boris N.)
    Calcul : (676 x K=11) + (26 x B=2) + N.=14
    Nom de code Mechanima : Kim Boris N.
    Numéro de série : (676 x 11) + (26 x 2) + 14 = 7502

Texte et idées par Seby.
Image : Robot Girl by *dylancg

Avatar de l’utilisateur
Komodor
Admin héroïque
Admin héroïque

Crédit: 225.00 Ore(s)
Avatar: .: [ Toothless ] :. by Zahkiin


Retourner vers Encyclopédie

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité

cron